Compte-rendu de la balade #5, « La Mer, back dans le bac »

Compte-rendu de la balade #5, « La Mer, back dans le bac »

Les conditions météo étaient particulièrement peu favorables pour la dernière balade de la saison, celle qui emmène nos adhérents voir la mer. Comme nous n’avions plus beaucoup d’adhérents présents et que ceux-ci n’ont pas commis de bourde particulières, c’est donc à moi que revient de conclure la série de compte-rendus de la saison. Certains diront qu’il y a une justice en ce bas monde.

« Nous nous inscrivîmes à 30 motards, mais par de fortes précipitations nous arrivâmes à 15 au point de départ »

Cette balade doit être maudite, ou bien la période à laquelle nous l’organisons, car par deux fois de suite nous partons avec la pluie, et pas du petit crachin. Qui plus est après des semaines de temps sec et ensoleillé, autant dire qu’il faudra être prudent.

Pendant tout le samedi, ma boîte mail se remplissait de messages « je le sens pas avec les conditions météo qui se profilent » tandis que le fichier d’inscription avait une majorité de « Finalement la couette c’est bien » en lieu et place du « Je suis adhérent et je viens rouler ». On peut le comprendre tant la lame de pluie bien dense qui s’annonçait devant nous avait de quoi faire renoncer qui n’avait pas investi dans de l’équipement de pluie efficace. Ne restaient plus que les motivés et ceux qui voulaient éprouver le Gore-tex Pro ou équivalent.

Néanmoins à l’observation des radar de pluie, on pouvait éventuellement espérer du séchant (ou au moins plus d’eau) à partir du milieu de la journée, donc vaille que vaille!

Echo radar des précipitations du 6 juillet au matin sur le nord-ouest de la région
Le bloc de pluie du matin

Une fois le point de rendez-vous rejoint, force était de constater que 9 moniteurs pour 5 adhérents prenant le départ, ça allait être plus qu’il n’en fallait pour la constitution des groupes. Mention à ceux qui ont voulu tenter l’aventure mais qui se sont retrouvés détrempés jusqu’aux os avant même que la balade commence et qui ont préféré jouer la sagesse pour rentrer se sécher en attendant de meilleures conditions de roulage.

Et c’est donc sous la pluie que commence l’épopée pour les trois groupes qui espèrent que la liaison jusqu’à Magny en Vexin permette de traverser le plus gros des précipitations qui nous tombe dessus. Car le parcours est long de presque 400 kilomètres avec peu de sections larges, planes et droites, une majorité de petites routes départementales et communales que votre serviteur a enchaîné les unes derrière les autres sur le roadbook comme pourrait l’être une épreuve marathon de rallye routier.

« enfin bon, c’est ça ou bien on prend la nationale pour aller jusqu’à Dieppe, autant que ça soit un peu sympa, non? » Était-ce une prémonition ou un présage?

La progression est ce qu’elle est, quand à quelques kilomètres de Gisors dans une petite descente à basse vitesse dans un hameau, le pneu arrière de la Varadero d’Alexandra dit « nope » et décrète qu’il voulait voir plutôt ce qui se passait devant. Une pirouette et un atterrissage artistiques plus tard et voilà le groupe à l’arrêt. La pilote n’a rien (merci l’airbag, s’il fallait encore une fois le répéter quand à l’importance de cet équipement) mais la moto ne repartira pas, la faute à un cale pied conducteur sectionné à ras. Preuve s’il en est que ce qu’on appelle le verglas d’été peut très rapidement surprendre.

Moto accidentée

Comme nous ne sommes pas dans un épisode de Top Gear de la grande époque (où l’on décide d’aider les gens en partant), nous avons attendu l’arrivée de la dépanneuse avant de reprendre la route et l’assurance qu’un taxi vienne la ramener chez elle.

A noter que Liberty Rider s’est révélé très efficace, car à peine tout le monde relevé nous avions déjà un VSAV des pompiers qui s’est arrêté pour nous. Certes, ils étaient en route pour une autre intervention, mais ils tombaient à pic et ils ont tout de même pris le temps de nous demander si nous avions besoin d’aide.

La matinée étant déjà bien avancée, nous avons décidé de couper au plus court et de rejoindre Dieppe par la route principale. Une monotonie de lignes droites, mais qui nous permettait de rattraper le retard et de pouvoir tout de même profiter du parcours prévu pour l’après-midi.

Une pause pour admirer la mer, une autre pour remplir les réservoirs et les estomacs et nous voilà repartis vers les boucles de la Seine, où le roadbook fait passer par plein de petites routes peu fréquentées et suffisamment tortueuses pour se faire plaisir. À en croire les radars, la pluie est maintenant en train de tomber en Île de France et rien ne semble se profiler derrière nous, ce qui nous fait profiter de routes séchantes à parfaitement sèches.
Une nouvelle pause à Jumièges, puis nous arrivons sur le passage du bac fluvial pour attaquer les collines de la rive gauche de la Seine. Par chance en termes de timing car la journée était déjà bien avancée, celui-ci était du bon côté de la Seine, à peine rempli et appareillait dans les quelques minutes qui ont suivi notre embarquement.

Une fois sur l’autre rive, il restait encore de quoi se faire plaisir avec le relief autour des méandres de la Seine, la route d’Orival (qui semble être l’équivalent local des 17 tournants de Dampierre).

Nous arrivons à Louviers où nous laissons le choix aux participants de poursuivre le parcours jusqu’à la fin ou de rentrer au plus direct pour les autres, la partie la plus spectaculaire du roadbook ayant été accomplie.

Merci à l’ensemble des moniteurs et des adhérents qui ont répondu présents, surtout avec les conditions météo de la matinée. On ne peut pas trop s’engager, mais on espère que ce parcours pourra se faire l’an prochain sous des cieux plus cléments.

C’était la dernière manifestation de la saison pour la Casim 78! On se retrouve fin août lors de l’Assemblée Générale Ordinaire et pour ceux qui le souhaitent pour la prochaine saison.

Compte-rendu de la balade #4 – Un pique-nique à Gerberoy

Alexandra est l’heureuse gagnante parmi un certain nombre de candidats au jeu « qui veux gagner le CR » à chaque CPM ou balade. En l’occurrence ici, lors d’une sortie à Gerberoy qui s’est déroulée sous des cieux plus que favorables. Mais je n’en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de lire le récit qu’elle nous a concocté

Gerberoy quand tu m’appelles !

Après une inscription en dernière minute le samedi soir pour la balade #4 à Gerberoy (ayant été malade les jours précédents je me voyais mal me moucher dans mon casque toute la journée ), c’est finalement plutôt en forme que je me rends à 9h au lieu de rendez-vous au Carrefour d’Ermont Eaubonne (eh oui l’envie de rouler est plus forte que le rhume !).
Une quarantaine de Casimirs est présente pour cette journée qui s’annonce ensoleillée avec un parcours prévu d’environ 260 km. Dernière vérification avant de constituer les groupes : « Est-ce-que tout le monde a bien pris son pique-nique ? ». Pas de main qui se lève pour dire non : soit tout le monde a effectivement pensé au pique-nique, soit certains préfèrent ne pas manger ce midi pour ne pas avoir le CR à rédiger !
Répartition ensuite dans les différents groupes : je suis dans le groupe « tranquille » avec Antoine et Cédric pour la journée (certains diront « groupe des lents »). D’ailleurs un groupe qui respecte presque la parité avec 4 filles et 3 garçons ! Roulant comme certains disent « à mobylette » avec ma fidèle Varadero 125cc, je me retrouve donc en 2nde position derrière l’ouvreur (ça tombe bien c’est ma place préférée et c’est parfait pour bien observer toutes les trajectoires ! ). La première partie de la balade est plutôt tranquille en direction de l’Oise et on traverse plusieurs petites villes (L’Isle-Adam, Nesles-la-Vallée, Méru…) pour arriver à notre première pause-café à Auneuil (1 seul WC pour tous les motards, il faut être un peu patients).

Reprise ensuite de la route direction notre arrêt pique-nique pour ce midi à Gerberoy.

En chemin, suite à une erreur de direction, le GPS d’Antoine a voulu nous faire une petite blague et nous emmener sur un chemin de terre. Bizarrement le groupe n’était pas motivé pour une initiation en off-road… En revanche, ça nous a permis de travailler la manœuvre de demi-tour sur très petite largeur. Mais c’est comme ça qu’on s’est fait doubler par un autre groupe qu’on a vu passer au loin

Après quelques kilomètres on arrive enfin à Gerberoy pour déjeuner.

Et pour ne pas faire comme tout le monde parce que sinon c’est trop simple, notre groupe préfère se garer dans l’herbe et en pente .

Pendant que certains font une petite sieste après déjeuner, d’autres vont faire un tour dans le mignon petit village de Gerberoy, la ville des roses, avec ses maisons à colombages. Les roses ne sont malheureusement pas encore sorties, c’est un peu tôt, il faudra revenir dans quelques semaines.


Après cette marche digestive, il est temps de reprendre la route pour la deuxième partie de la balade. On commence par un arrêt à la seule station-service du coin pour faire le plein, station qui d’ailleurs appartient directement à la commune de Songeons et non à une grande enseigne. 2 pompes pour toutes les motos, là aussi il faut un peu patienter. L’avantage avec ma « mobylette » c’est qu’elle ne consomme pas grand-chose et que je suis large pour finir la balade sur le plein fait ce matin … Ensuite c’est parti pour le parcours de l’après-midi qui est plus roulant que celui du matin et avec de jolies courbes ! Là je m’amuse vraiment avec la Varadero et je peux exploiter ses capacités. Elle est vraiment faite pour ce type de routes ! Par contre pas de chance pour la pause de l’après-midi, pas de café à l’arrêt prévu mais une brocante qui nous oblige à faire un petit détour.

On continue ensuite pour les derniers kilomètres de la balade en direction de Conflans-Sainte-Honorine où nous arrivons un peu après 18h avec plus de 270km parcourus et pas les derniers, bien que nous soyons le groupe « tranquille ». Antoine nous félicite même en nous disant qu’on est passé d’un groupe lent le matin à plutôt modéré l’après-midi (mais les routes s’y prêtaient aussi plus).
Tout le monde se prépare à repartir en direction de chez soi et c’est à ce moment-là que je cherche mon téléphone dans la poche de mon blouson mais que je me rends compte que la poche est ouverte et vide ! Oh non, j’espère ne pas l’avoir perdu en roulant …ou à la station-service lorsque j’ai enlevé la doublure du manteau . Cédric essaye donc de m’appeler mais rien de sonne dans le top case, il n’est définitivement pas là .
Là un éclair me traverse l’esprit, il était dans ma poche arrière de pantalon à Gerberoy après la marche et a donc dû tomber pendant la pause dans le champs…

Par chance j’avais lancé Liberty Rider le matin (je précise que je ne touche aucun revenu et ne suis pas sponsorisée ) et j’avais partagé mon itinéraire à mon conjoint. Nous l’avons donc appelé avec Cédric pour vérifier (heureusement que je connais son numéro de tête…) et là il me dit « ah bah oui je voyais ton téléphone en pause à l’autre bout là-bas je me disais que tu n’étais pas près de rentrer ». Et il enchaine avec « bah du coup tu as gagné le CR ?? ». Merci mon chéri… Cédric n’y avait pas encore pensé mais là c’est raté !
Bon, au moins le téléphone est bien là où je le pensais à priori, merci Liberty Rider !!
Mais maintenant comment je vais retourner à l’autre bout de la balade pour le chercher sans GPS ??
Alors oui j’avais dit qu’il faudrait revenir à Gerberoy, par contre je ne pensais pas le faire aussi vite !
Finalement on trouve la solution suivante : mon conjoint vient me rejoindre à Conflans en voiture et on ira ensuite chercher mon téléphone à Gerberoy. Bien sûr il est plus de 18h30 maintenant, la meilleure heure pour circuler un dimanche soir retour de week-end !
55min plus tard, mon conjoint arrive en voiture et on décide de laisser la Varadero sur place pour aller chercher le téléphone, ça sera plus rapide avec l’autoroute et moins fatiguant pour moi. On arrive un peu avant 21h sur place, le parking est vide. Je me dirige directement dans le champ. Ouf le téléphone était bien là, posé tranquillement en train d’attendre !

Au moins on profite un peu du coucher du soleil. Retour ensuite direction Conflans pour récupérer la moto, en espérant qu’elle soit toujours là quand on arrive . Il est presque 22h30 quand on arrive à Conflans récupérer la moto. Les voisins sont contents, on a fait sonner le bloc disque pendant un certain temps avant d’arriver à l’enlever. Allez courage, plus qu’une quarantaine de kilomètres et on sera rentrés. Finalement le remplacement il y a quelques mois des anciens phares jaunes qui n’éclairaient qu’à 2m devant la moto par des phares LED était une bonne idée !

Au final, grosse journée moto, départ 8h de la maison, retour 23h passées, plus de 350km à moto (et 180km en voiture) mais tout est bien qui finit bien : j’ai pu retrouver mon téléphone, la balade était sympa et je vais bien dormir ce soir ! En revanche je vais éviter de reproduire la même erreur lors du road trip dans le Jura, ça fait un peu loin . PS : un grand merci à Cédric pour son téléphone et pour être resté patienter avec moi, merci à Liberty Rider qui m’a permis de retrouver mon téléphone (et ce n’était pas gagné) et merci à mon conjoint qui a perdu plus de 4h de son temps pour ma bêtise même s’il m’a fait gagner le CR.

Une sacrée aventure qui se finit bien, Gerberoy valait bien une petite visite supplémentaire! Et d’ailleurs quand vous voyez les photos, vous comprenez très certainement pourquoi nous nous gratifions régulièrement d’une visite à ce village.

Balade #4 : Un pique-nique à Gerberoy

Groupe de motos en balade sur une route de campagne

Bonjour à toutes et à tous, 

La météo semble plus clémente, et la quatrième balade de l’année s’annonce. 

Destination :

Comme nous l’avons annoncé lors de la réunion de lancement, nous proposons à partir de la quatrième balade un seul parcours d’une distance de 258 kilomètres à destination d’un village que nous affectionnons depuis quelques années à la Casim 78, Gerberoy, situé dans le pays de Bray, entre Oise et Normandie. L’occasion d’aller faire un petit tour dans l’un des plus beaux villages de France.

Lieu et heure de rendez-vous :

  • Parking du Carrefour d’Ermont Eaubonne
  • le 27 avril 2025 à 9h
  • Station essence (Carrefour) à proximité du point de départ, venez avec le plein ou une autonomie suffisante pour parcourir les distances prévues.
    • Pause essence possible à mi-parcours pour les motos ne disposant pas de l’autonomie nécessaire

Restauration :

  • La météo n’annonce pas de pluie pour dimanche, donc ce sera l’occasion de faire un pique nique à Gerberoy (afin d’avoir le temps de se promener dans le village). Prévoyez votre casse-croûte avant le départ de la balade. Il est peu probable que vous trouviez quelque chose d’ouvert sur les lieux de pause, et forcer votre groupe à faire un détour ou une pause vous expose à récupérer le CR de la journée!

Inscription : 

  • Nous ouvrons actuellement les inscriptions pour 40 personnes (encadrants inclus)
  • Le formulaire est conçu pour se bloquer si le nombre de places restantes est épuisé. Vous aurez la possibilité de vous inscrire en liste d’attente pour être notifiés si un créneau se libère ou des encadrants supplémentaires s’inscrivent.
  • Si vous avez une indisponibilité de dernière minute, vous pouvez mettre à jour votre réponse et libérer votre place en utilisant le lien fourni dans le mail de confirmation que vous aurez reçu après votre inscription. Si le formulaire est déjà bloqué, écrivez à loisirs@casim78.fr pour nous en informer
  • Le formulaire vous permet d’estimer votre niveau d’aisance et nous aide à constituer les groupes.

A bientôt
La commission Loisirs de la Casim 78

Balade #4 – Changement de date

Nous informons nos adhérents que la balade du dimanche 20 avril a été déplacée au dimanche 27 avril en raisons d’un manque de disponibilité des encadrants à cette date (dimanche de Pâques et veille de la journée circuit de la Casim 77 au circuit des Écuyers).

Le calendrier de l’association a d’ores et déjà été mis à jour.

Vous recevrez prochainement l’invitation avec le formulaire d’inscription à l’évènement.

A très bientôt
La Commissions Loisirs

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Le 19 janvier dernier, se sont déroulés les CPM “préparation aux voyages en moto” et le CPM conduite sur circuit et commissaires de piste”. Merci à Aina d’en avoir retracer le déroulé.


Les stagiaires de la CASIM ont pu participer aux CPM Préparation aux voyages moto et conduite sur circuit. Pour ce deuxième dimanche de l’année, il n’était pas obligatoire de venir au 48 rue Dequevauvilliers sur sa brêle, mais certains ont profité d’une météo plus clémente pour remonter en selle.
En ce qui me concerne, j’ai dû me faire déposer, car mon Africa Twin venait à peine d’être nettoyée après son périple de fin d’année dans le sud, mais il ne me restait plus qu’à faire l’entretien de sa chaîne avant de pouvoir la ressortir. C’est bien évidemment à cause de mon taxi que je suis arrivé en retard, ce qui m’aura valu l’obtention du CR. Une lourde punition ? Pas tant que ça ! J’avais coché ce CPM dans la liste des cours à ne pas manquer, moi qui ai commencé à pratiquer les voyages moto depuis un peu plus d’une paire d’années.

A l’époque, l’idée de préparer un voyage de 10 jours en Ardèche sur mon petit Hornet 600 me faisait peur. Aujourd’hui, ce moment de préparation est devenu un plaisir routinier que je cherche encore à améliorer.
Si tu es décidé à te lancer dans ton premier voyage moto, tu te demanderas sûrement par où commencer. Ta préparation peut dépendre du type de voyage, de la distance à parcourir, de la saison et du nombre de participants.


Évidemment que pour un voyage en hiver à plusieurs motos, une préparation plus poussée sera nécessaire. Même si on nous conseille de privilégier une saison plus clémente pour une première expérience. Il faut également définir ton moyen de déplacement vers le départ de ton itinéraire. Sache que la location de moto sur place ou le transport de ta belle vers la zone existe. Enfin, tu peux bien évidemment rouler jusqu’au site mais il te faudra prévoir le temps de conduite pour ne pas arriver trop fatigué pour le vrai départ.
Se posera assez vite la question du budget. Il est bien connu que le motard est pauvre. D’où l’intérêt
d’estimer ton budget avec les dépenses en essence, en logement, en alimentation, en activités touristiques ainsi que tout imprévu.
Une fois ton voyage défini, tu pourras commencer à préparer ta moto. Là, il te faudra sortir ta casquette de mécanicien du dimanche pour procéder aux vérifications de ton véhicule, à savoir :

  • Vérification des consommables (plaquettes de frein, circuits de frein)
  • Contrôle des pneus (pression, vérification de déformation ou de présence de corps étranger)
  • Les niveaux (huile et liquide de refroidissement)

Si tu ne te sens pas à l’aise pour réaliser ces vérifications seul, tu pourras toujours te fier à ton manuel d’utilisation ou te faire aider en concession. Attention, en cas de réparation chez un professionnel, pense à suffisamment anticiper ces vérifications pour ne pas te faire piéger par les délais de prise de rendez-vous, car certains concessionnaires ferment durant le mois d’août.

Une fois ta mécanique vérifiée, tu peux enfin passer à l’étape du chargement de ton fidèle destrier. Un exercice de répartition important pour garantir le bon équilibre de la moto car entre le passager et tes bagages, ta moto va s’alourdir, ce qui va avoir des conséquences sur son comportement (puissance, distance de freinage, direction et maniabilité). On rappelle que les suspensions et les pneus jouent un rôle crucial dans la liaison de la machine avec le sol. Suivant le modèle de ta moto et les préconisations du constructeur, il existe plusieurs façons d’ajuster les réglages de précharges des suspensions en fonction du poids chargé.

Pour rester sur le sujet du chargement, tu peux commencer à installer la bagagerie. Selon le type de ta moto (roadster, sport, trail), de tes goûts et de ton budget, tu auras le choix entre deux grandes familles :

  • La bagagerie souple, moins chère, te permettra une simplicité d’arrimage, sera légère, mais pas étanche et moins sécurisée contre le vol.
  • Alors qu’une bagagerie rigide maintiendra tes affaires au sec et sécurisées mais plus chère et nécessitant un système de fixation spécifique à la moto. Il y a du choix pour tous et pour toutes les bourses.

Les moniteurs nous déconseillent l’emploi de sac à dos qui n’est pas optimum dans la pratique de la moto.

Le bagagerie choisie, il ne manque plus qu’à la remplir. Je sens d’ici ton envie de partir avec ta bouée flamant rose, mais n’oublie pas que l’objectif est de minimiser le poids et l’encombrement tout en ayant l’essentiel pour faire face aux imprévus. Assure toi donc de garder une place pour certains éléments indispensables :

  • Un kit de dépannage : anti-crevaison (adapté à la moto), câble, tournevis, pince, adhésif toilé, cliquet
    graisse de chaîne, sangle, leviers, jeu d’ampoules de rechange ;
  • gourde, argent, trousse de premiers secours, papiers d’identité, antivol

Si tu pars à plusieurs motos, profites-en pour répartir le matériel dans le groupe pour alléger les charges.

Une fois la moto chargée, vient le tour de la préparation du pilote. Si tu prévois un voyage à plusieurs milliers de kilomètres, vérifie que tu auras tout ce dont tu aurais besoin (tenue de pluie, protection auditive, crème solaire, médicaments).

Il te faut idéalement apprendre à connaître tes propres limites pour maintenir une conduite sûre même après plusieurs journées de longues distances et aux rythmes variés. En cas de fatigue, il est primordial de savoir se reposer pour éviter l’épuisement.

Pour voyager, deux configurations de trajets s’offrent à toi. Le voyage itinérant te permet de voyager plus loin mais nécessite de prévoir des arrêts chaque jour et de rouler chargé tout le long du voyage. Alors que le voyage en pétale permet de découvrir une zone définie avec comme avantage d’établir un logement fixe, te permettant d’y laisser les bagages.

Si tu te sens l’âme d’un aventurier, tu pourrais faire le choix de dormir en camping ou en bivouac ce qui est plus accessible financièrement et qui te confère plus de souplesse dans ton organisation. Cela présente toutefois certains inconvénients comme l’encombrement (tente, matériel..) sans oublier les l’exposition directe en cas d’une mauvaise météo ainsi que le montage et démontage que tu seras obligé de répéter.

Si tu privilégies le confort, tu te dirigeras vers le logement en dur. Pas de prise de tête et avec un confort accru (linge propre, savon, restauration, parking sécurisé, pas de ménage à faire, possibilité de s’installer et de laisser ses affaires en toute sécurité). Certains hébergements labellisés, suivant la région, offrent des services spécifiques à la moto comme un abri moto, un jet d’eau à haute pression et la possibilité de sécher tes vêtements.

Pour le choix du mode de navigation, deux écoles s’affrontent. Celle du GPS, adapté à la navigation en moto grâce à une fixations robuste, un dispositif étanche et anti-vibration, tactile avec un traitement anti-reflet. La Rolls de la navigation, mais coûteuse à l’achat et nécessitant des abonnements (parfois gratuits) pour télécharger des cartes et éventuellement bénéficier de logiciels de trace. Face au GPS dédié, d’autres préfèrent le smartphone,

dont l’utilisation demeure plus pratique grâce aux nombreuses applications, et surtout moins coûteux. Cependant il te faudra trouver le support adéquat afin d’atténuer les vibrations ou même d’éviter de le perdre.
Quelque soit les conditions, un voyage moto demande de l’organisation. Une bonne préparation permet de minimiser les imprévus pour se concentrer sur le plaisir de la conduire en toute sécurité. Un voyage moto c’est une aventure qui permet de découvrir de nouveaux environnements et aussi de se découvrir soi-même. C’est la liberté tant recherchée par beaucoup de motards.
Le CPM Pilotes et Commissaires dispensé durant l’après midi avait pour but de présenter le futur CPM Circuit qui aura lieu dans la journée du 11/05/2025 (date à confirmer) sur le circuit Beltoise.

Cette journée sera l’occasion pour les stagiaires de mettre en pratique le CPM dans des conditions réelles et dans un milieu fermé et sécurisé. Durant cette présentation, les moniteurs nous ont détaillé le déroulement de la journée, ou les stagiaires répartis en plusieurs groupes enchaînent leurs sessions autour de 3 activités (briefing, roulage, repos/commissaire). Ont été présentées l’organisation de la journée, les équipements obligatoires, les modalités de participation.

La journée s’est clôturée par le traditionnel moment de convivialité.

Un grand merci à la CASIM ainsi qu’aux moniteurs du jour. V