Compte rendu de la journée de rentrée de la CASIM 78, saison 2025 / 2026

Dimanche 21 septembre avait lieu la journée de rentrée de la Casim 78, moment privilégié pour accueillir nos nouveaux adhérents et leur faire découvrir le fonctionnement de l’association le matin, pendant que les anciens s’exercent avec délectation aux joies de la maniabilité lente et que certains nouveaux Visa 2 sont évalués dans le cadre du cursus aide-moniteur… Quant à l’après-midi, il est consacré à la mise en pratique des consignes de roulage en groupe pour nos nouveaux adhérents.

Et c’est donc Badr, un ancien, qui nous conte comment il a vécu cette journée…

Après une année 2025 tumultueuse et un VISA 2 passé quand même pour le défi que cela représente, la décision de continuer l’aventure CASIM me semblait comme une évidence. Deux ans passés au sein de cette association, j’ai appris, j’ai capitalisé, je n’avais qu’une envie, c’était de restituer les connaissances qui m’ont été transmises. Je choisis, avec des amis de la CASIM, de suivre le parcours pour devenir moniteur.

C’est le jour de rentrée, nous sommes conviés un peu plus tôt, rien de challengeant pour les lève-tôt que nous sommes (hein Jo !). Arrivés sur place, on rencontre les anciens moniteurs et notre président, les visages sont de plus en plus familiers, une proximité naturelle… Comme un sentiment d’appartenance m’envahit, chose que je n’avais pas ressentie depuis des années. La journée commence bien.

Le hall se remplit petit à petit par les nouveaux, les yeux pleins de questions, curieux, motivés les uns les autres, à se demander à quelle sauce ils allaient être mangés. Mais ce qu’ils ne savaient pas encore à ce moment-là, c’est que cette expérience allait changer leurs vies, au pire la sauver. Welcome à toutes et tous.

Les groupes se séparent, les stagiaires en salle avec notre président à l’humeur coluchien, et les moniteurs aussi bienveillants les uns que les autres. Les anciens étaient sur les pistes avec une météo clémente pour un jour de rentrée. Nous trois, Mike, Jo et moi-même, sommes un peu à l’écart pour une toute nouvelle évaluation à la CASIM, pour les aide-moniteurs, un peu plus formelle, plus encadrée, mais ambiance bon enfant, où on nous demande de démontrer nos aquis, que ce soit à l’oral ou sur nos motos, voire avec nos motos couchées au sol… la mienne s’est couchée naturellement… et j’en ai profité.

Des exercices nouveaux, challengeants, techniques, tout y est. On sent que les moniteurs veulent nous faire comprendre l’importance des mots qu’on emploierait, l’exhaustivité des exemples à partager, mais surtout la clarté et la justesse du message qu’on essaiera de faire passer. La matinée se passe bien, l’après-midi c’est BALADE.

C’est l’heure d’aller déjeuner, on va tous dans un restaurant gastronomique réputé, au nom évocateur «sa majesté des sandwichs». On mange en décalé, car le service était irréprochable… mais cela nous a permis de faire un peu plus connaissance avec les membres de notre groupe de balade sans avoir la bouche pleine de pain de mie et de répondre aux questions qu’ils se posent : « Tu es comment sur la route toi ? Tu roules fort ou bien tu es tranquille ?? » Pour donner une bonne image, j’ai répondu « je suis tranquille sur la route 🙂 »…

C’est l’heure de commencer la balade, les moniteurs référents me désignent ouvreur, et je dois briefer tout le monde et prendre mon rôle. Mon évaluation commence.

On se met sur nos motos, je charge le GPX, je prie pour que l’application ne me lâche pas pendant l’exercice, car rien de plus frustrant qu’un tracé qui te dit d’aller à gauche et le klaxon du moniteur derrière qui te dit de la tête : non, faut aller à droite.

On se met en mouvement, petite portion d’autoroute, un peu de départementales, beaucoup de routes de campagne. Je veille à ce que tout se passe bien, à ce que je sois compris et à ce que les motards derrière profitent de la balade quand même. Première pause + petit exercice de stationnement pour tous, quelques explications, quelques remarques bienveillantes, et les moniteurs me demandent de continuer la balade en tant qu’ouvreur. Les larmes me montent aux yeux, ma gorge se serre, j’avais envie d’appeler mes parents pour leur dire : j’ai réussi !…

Non je rigole, j’ai mis mon clignotant à gauche et on est parti, mais un sentiment de satisfaction quand même, avouons-le :).

On arrive au point de vue programmé, il y a déjà quelques motards de la CASIM qui sont là. On nous explique que normalement il y a un beau point de vue par ici mais qu’on ne le voyait pas à cause de la végétation. Comme mon père qui me disait sur la côte à Casablanca : « si tu vas touuut droit par-là, tu vas tomber en Amérique, enfin je crois ! … viens on rentre ». La balade continue, et je prends la place du fermeur, sous le regard de Baptiste, je le nomme car c’est important pour la suite…

Tâche un peu plus facile : tu dois veiller à ce que tu ne perdes pas quelqu’un du groupe et suivre le rythme sans te faire larguer. Ça va, je gère, rien d’insurmontable. Ayant été raisonnable en tant qu’ouvreur et sans nuire à l’image que j’ai donnée au stagiaire qui me demandait comment je roulais, je remarque que Baptiste laisse un peu de distance entre lui et moi. Puis je vois une série de virages qui arrivent devant nous, je me dis : c’est le moment de profiter discrètement et de déhancher la moto à une main (la droite pour ceux qui se posent la question…). Premier virage, deuxième et les suivants, Baptiste est un peu loin derrière. Sur un virage à droite, je sens que je suis un peu trop près de la ligne, je couche la moto un peu plus d’abord, puis je check très vite mon rétro pour voir si Baptiste m’a vu ou non, je ne le vois pas, je me dis : c’est bon, c’est passé…

La balade se termine sur un grand parking dans le 95, les dernières remarques pour les stagiaires, de ma part, de la part des moniteurs. Puis Baptiste se retourne vers moi, me dit : « toi, tout à l’heure, tu t’es déporté dans le virage à droite, tu étais trop près de la ligne, zéro visibilité, c’était chaud… ». Moi, innocent que je suis, je dis : « ah non c’est parce que j’étais à une main ». J’avais complètement oublié que je n’étais pas encore immunisé contre les CR… Quelques minutes plus tard, j’entends mon prénom qui résonne dans le parking !!! Wow, tout ce beau monde me connaît ? Je suis devenu une star c’est sûr, c’est pour me féliciter, c’est certain, en plus il prononce mon prénom correctement !!! Je m’approche et la foule m’effrite un chemin tel Moïse qui fend la mer en deux (chacun ses croyances hein). Puis Baptiste qui me demande de répéter ce que je lui ai répondu quelques minutes avant… Je sens le piège se refermer sur moi…

Je nie, je joue la carte de l’humour : « mais non Baptiste, c’étaiiiiit une blaaaaaague, moi ? virages à une main ? jaaamais !!! » Je me dis que je suis peut-être sauvé mais je sens la déception dans le regard de tous. On l’avait, le porteur du CR, et il est en train de nous échapper.

Puis le président, sauveur de la situation, me dit : « tu en as fait combien de CR depuis que tu es à la CASIM ? » Je réponds fièrement « ZÉRO ». Il me rétorque : « et ben c’est une bonne raison de le faire alors ! ». Comme quoi, il y a une justice dans ce monde…

Fin de la balade, fin de journée. Début d’une belle aventure pour toutes et tous.

Il paraitrait, que dans le texte original fourni par Badr, il y avait une dernière phrase dans ce CR pour me féliciter au sujet de ma nouvelle moto… Moi, j’ai rien vu… la phrase a du s’auto-détruire à l’ouverture du document…

Merci Badr pour ce récit croustillant, merci aux participants pour leur bonne humeur lors de cette journée découverte digne d’un marathon, et merci à l’ensemble des encadrants présents sans qui cette journée ne serait pas possible.

Ouverture des réinscriptions pour la prochaine saison 2025-2026

La saison 2024/2025 est terminée ! La CASIM 78 lance sa campagne de réinscriptions pour les adhérents qui veulent recommencer l’aventure pour la saison 2025/2026.

Image générée par IA - Groupe de motards + bulle indiquant "inscription Casim 78 - Saison 2025/2026"

La CASIM 78 ouvrira cette campagne 2025/2026 aux non-membres qui se sont manifestés et inscrits sur la liste d’attente vers la mi-août environ en fonction des places restantes disponibles.

Compte-rendu de la balade #5, « La Mer, back dans le bac »

Compte-rendu de la balade #5, « La Mer, back dans le bac »

Les conditions météo étaient particulièrement peu favorables pour la dernière balade de la saison, celle qui emmène nos adhérents voir la mer. Comme nous n’avions plus beaucoup d’adhérents présents et que ceux-ci n’ont pas commis de bourde particulières, c’est donc à moi que revient de conclure la série de compte-rendus de la saison. Certains diront qu’il y a une justice en ce bas monde.

« Nous nous inscrivîmes à 30 motards, mais par de fortes précipitations nous arrivâmes à 15 au point de départ »

Cette balade doit être maudite, ou bien la période à laquelle nous l’organisons, car par deux fois de suite nous partons avec la pluie, et pas du petit crachin. Qui plus est après des semaines de temps sec et ensoleillé, autant dire qu’il faudra être prudent.

Pendant tout le samedi, ma boîte mail se remplissait de messages « je le sens pas avec les conditions météo qui se profilent » tandis que le fichier d’inscription avait une majorité de « Finalement la couette c’est bien » en lieu et place du « Je suis adhérent et je viens rouler ». On peut le comprendre tant la lame de pluie bien dense qui s’annonçait devant nous avait de quoi faire renoncer qui n’avait pas investi dans de l’équipement de pluie efficace. Ne restaient plus que les motivés et ceux qui voulaient éprouver le Gore-tex Pro ou équivalent.

Néanmoins à l’observation des radar de pluie, on pouvait éventuellement espérer du séchant (ou au moins plus d’eau) à partir du milieu de la journée, donc vaille que vaille!

Echo radar des précipitations du 6 juillet au matin sur le nord-ouest de la région
Le bloc de pluie du matin

Une fois le point de rendez-vous rejoint, force était de constater que 9 moniteurs pour 5 adhérents prenant le départ, ça allait être plus qu’il n’en fallait pour la constitution des groupes. Mention à ceux qui ont voulu tenter l’aventure mais qui se sont retrouvés détrempés jusqu’aux os avant même que la balade commence et qui ont préféré jouer la sagesse pour rentrer se sécher en attendant de meilleures conditions de roulage.

Et c’est donc sous la pluie que commence l’épopée pour les trois groupes qui espèrent que la liaison jusqu’à Magny en Vexin permette de traverser le plus gros des précipitations qui nous tombe dessus. Car le parcours est long de presque 400 kilomètres avec peu de sections larges, planes et droites, une majorité de petites routes départementales et communales que votre serviteur a enchaîné les unes derrière les autres sur le roadbook comme pourrait l’être une épreuve marathon de rallye routier.

« enfin bon, c’est ça ou bien on prend la nationale pour aller jusqu’à Dieppe, autant que ça soit un peu sympa, non? » Était-ce une prémonition ou un présage?

La progression est ce qu’elle est, quand à quelques kilomètres de Gisors dans une petite descente à basse vitesse dans un hameau, le pneu arrière de la Varadero d’Alexandra dit « nope » et décrète qu’il voulait voir plutôt ce qui se passait devant. Une pirouette et un atterrissage artistiques plus tard et voilà le groupe à l’arrêt. La pilote n’a rien (merci l’airbag, s’il fallait encore une fois le répéter quand à l’importance de cet équipement) mais la moto ne repartira pas, la faute à un cale pied conducteur sectionné à ras. Preuve s’il en est que ce qu’on appelle le verglas d’été peut très rapidement surprendre.

Moto accidentée

Comme nous ne sommes pas dans un épisode de Top Gear de la grande époque (où l’on décide d’aider les gens en partant), nous avons attendu l’arrivée de la dépanneuse avant de reprendre la route et l’assurance qu’un taxi vienne la ramener chez elle.

A noter que Liberty Rider s’est révélé très efficace, car à peine tout le monde relevé nous avions déjà un VSAV des pompiers qui s’est arrêté pour nous. Certes, ils étaient en route pour une autre intervention, mais ils tombaient à pic et ils ont tout de même pris le temps de nous demander si nous avions besoin d’aide.

La matinée étant déjà bien avancée, nous avons décidé de couper au plus court et de rejoindre Dieppe par la route principale. Une monotonie de lignes droites, mais qui nous permettait de rattraper le retard et de pouvoir tout de même profiter du parcours prévu pour l’après-midi.

Une pause pour admirer la mer, une autre pour remplir les réservoirs et les estomacs et nous voilà repartis vers les boucles de la Seine, où le roadbook fait passer par plein de petites routes peu fréquentées et suffisamment tortueuses pour se faire plaisir. À en croire les radars, la pluie est maintenant en train de tomber en Île de France et rien ne semble se profiler derrière nous, ce qui nous fait profiter de routes séchantes à parfaitement sèches.
Une nouvelle pause à Jumièges, puis nous arrivons sur le passage du bac fluvial pour attaquer les collines de la rive gauche de la Seine. Par chance en termes de timing car la journée était déjà bien avancée, celui-ci était du bon côté de la Seine, à peine rempli et appareillait dans les quelques minutes qui ont suivi notre embarquement.

Une fois sur l’autre rive, il restait encore de quoi se faire plaisir avec le relief autour des méandres de la Seine, la route d’Orival (qui semble être l’équivalent local des 17 tournants de Dampierre).

Nous arrivons à Louviers où nous laissons le choix aux participants de poursuivre le parcours jusqu’à la fin ou de rentrer au plus direct pour les autres, la partie la plus spectaculaire du roadbook ayant été accomplie.

Merci à l’ensemble des moniteurs et des adhérents qui ont répondu présents, surtout avec les conditions météo de la matinée. On ne peut pas trop s’engager, mais on espère que ce parcours pourra se faire l’an prochain sous des cieux plus cléments.

C’était la dernière manifestation de la saison pour la Casim 78! On se retrouve fin août lors de l’Assemblée Générale Ordinaire et pour ceux qui le souhaitent pour la prochaine saison.

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Dimanche 22 juin avait lieu notre journée qui conclue la saison en beauté: le passage des Visas pour la vie 2025. Et c’est Alexandra qui nous raconte comment elle a vécu cette journée.

Passage des VISAS : quand la gomme part en fumée et les points aussi

J’avais réussi à échapper à la rédaction des CR pendant plus d’un an et voilà qu’en moins de 2 mois je me retrouve à rédiger mon 2ème CR. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! (NDLR: si, si, on aime bien nous :D). Voici donc le récit de cette journée de passage des Visas pour la vie 2025 vu du haut de ma « mobylette » :

Le réveil pique un peu ce dimanche matin ; en même temps c’est normal c’était la fête de la musique hier soir et j’en ai un peu profité. Je me doutais donc que je risquais de le regretter un peu. Et pour bien commencer la journée je me lève avec un quart d’heure de retard : tant pis, je fais l’impasse sur le petit déj’. Hors de question d’arriver en retard aujourd’hui et de récupérer le CR pour cette raison !

Direction le lieu de rendez-vous à Saint-Brice-sous-Forêt où nous sommes attendus à 9h pour le démarrage de cette journée. Nous avons été prévenus : celui qui oubliera son stylo ou se trompera de lieu de rendez-vous héritera du CR ! (J’avais pourtant bien pris mon stylo et je suis arrivée pile à l’heure au bon endroit).

21 casimirs plus ou moins stressés attendant de savoir à quelle sauce ils vont être mangés et une dizaine de moniteurs sont présents pour cette journée qui clôture les efforts de l’année.

La 1ère épreuve est celle de la trajectoire sur route ou encore EDSR pour « Entrée », « Découverte », « Sollicitation » et « Reprise » c’est-à-dire comment adopter une trajectoire sécuritaire pour le motard.

Chaque motard part chacun son tour suivi d’un moniteur pour l’observer. Les passages s’enchaînent et les motards reviennent 1 à 1 plutôt soulagés voire même avec un sourire.

L’épreuve à peine terminée, on forme des groupes pour rouler en direction du centre d’examen de Gennevilliers où se déroulera le reste de la journée.

Puis c’est l’heure de la 2ème épreuve : le fameux QCM ! Peut-être l’épreuve la moins appréciée de la journée par la plupart des Casimirs, retour sur les bancs de l’école. Candidats au Visa 1 dans une salle, ceux au Visa 2 dans une autre, une personne par table et on a bien sûr un temps limite pour répondre.

Petit coup de stress au moment où un moniteur nous dit « il vous reste 5 minutes » : je n’ai pas encore commencé la dernière page, il va falloir que j’accélère ! Ouf, je coche la dernière case au moment du « Posez vos stylos ».

« À peine sortis de la salle on se croirait revenus au lycée : on entend des « Tu as répondu quoi à cette question ? » et « Ah mince je n’ai pas répondu ça »…

Vu qu’il est déjà presque midi et qu’on est nombreux cette année, petit changement par rapport à l’année dernière, l’épreuve orale « Comportement en cas d’accident », se déroulera en même temps que la maniabilité cet après-midi pendant que certains seront en train de passer.

Quelques-uns partent déjeuner aux habituels BK ou Mc Do du coin, les autres restent déjeuner sur place, ce qui est mon cas.

Baptiste et Damien sont en train de corriger les QCM pendant qu’on mange : on essaye donc de les soudoyer pour gagner des points mais leurs tarifs sont trop chers. Tant pis il faudra faire avec nos propres réponses.

Puis c’est reparti pour la 2ème partie de la journée : maniabilité et freinage et bien sûr sous des températures plus qu’estivales ! (Spéciale dédicace aux looks short/bottes de moto pour certains !)

Olivier explique le parcours et les pénalités et on fait un repérage à pied (on suit tous bien sagement) : c’est un parcours aux petits oignons comme la Casim sait si bien le faire !

On démarre avec les Visas 1 : objectif, réussir le parcours lent en étant le plus lent possible avec un temps supérieur à 25 secondes, et une vitesse imposée au freinage de 50km/h.

De mon côté je commence par l’épreuve de « Comportement en cas d’accident » où j’espère pouvoir grappiller des points.

Vient ensuite le tour des Visas 2 : le parcours a quelques difficultés en plus et pour les Visas 2 il ne faut pas être les plus lents mais au contraire cette fois-ci les plus rapides possible sur l’aller-retour (moins de 1min pour ne pas perdre de point sinon c’est -1 point par seconde de dépassement !) et la vitesse imposée au freinage est de 60km/h.

Eh bien ce n’est pas gagné pour moi ! Les 60km/h vont être un peu compliqués à atteindre avant le freinage avec ma 125cc et moins de 1min c’est ambitieux aussi ! Mais cette fois-ci ce n’est pas uniquement la faute de la moto, c’est moi qui suis lente…

Mon tour arrive (trop vite) : résultat, peut mieux faire !

J’ai renversé des cônes au slalom lent et le temps est dépassé à 1min09. Et côté freinage on va dire que je me suis plutôt illustrée avec une note artistique ! Blocage des 2 roues, belle glissade en zigzag, pneus qui fument et tout ça en ayant à peine réussi à atteindre 52km/h !

Mais bon à priori c’était joli à voir, les pneus ont bien fumé et la piste de Gennevilliers garde encore la trace ! Au moins je n’ai pas perdu les points pour le regard !

Je ne parlerai pas du deuxième passage qui était pire que le 1er !

Les derniers candidats passent et c’est l’heure de la délibération des moniteurs pour savoir qui obtient les fameux visas.

Au final la promo 2025 est un bon cru et beaucoup de participants obtiennent de belles notes et repartent avec le fameux diplôme en poche. Les efforts de l’année ont payé ! (mais on continuera bien sûr aussi l’année prochaine !).

Mais avec tout ça vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai hérité du CR ? Non ce n’est pas pour mon magnifique freinage ! (même si ça aurait pu). Mais « il paraitrait » (NDLR: oui, oui, on confirme :D) que l’une des règles de la journée des Visas est que si aucune boulette intéressante n’est faite dans la journée, le CR est attribué à la personne qui obtient la note la plus basse de la journée (enfin bon on commence à les connaitre les règles d’attribution des CR…). Donc avis aux candidats 2026, vous savez ce qu’il vous reste à faire (ou ne pas faire !).

Et petit mot de la fin bien sûr pour remercier l’implication des tous les moniteurs qui nous ont soutenus et enseignés tout au long de l’année et on sait que ce n’est pas toujours facile, et un grand merci à tous les Casimirs avec qui c’est toujours un plaisir de partager ces moments dans la bonne humeur et la bienveillance !

PS : si une personne de Michelin ou autre fabricant de pneus lit ce CR, si vous cherchez des personnes pour tester l’adhérence des pneus lors du freinage je peux m’en occuper !

Merci Alexandra pour ce récit fidèle et haut en couleur. Merci à tous les Casimirs présents d’avoir accepter de se prêter au jeu du passge des Visas. Et enfin, merci à tous les encadrants présents lors de cette journée qui ont contribué à ce que cette journée se déroule comme sur du velours.