Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Dimanche 22 juin avait lieu notre journée qui conclue la saison en beauté: le passage des Visas pour la vie 2025. Et c’est Alexandra qui nous raconte comment elle a vécu cette journée.

Passage des VISAS : quand la gomme part en fumée et les points aussi

J’avais réussi à échapper à la rédaction des CR pendant plus d’un an et voilà qu’en moins de 2 mois je me retrouve à rédiger mon 2ème CR. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! (NDLR: si, si, on aime bien nous :D). Voici donc le récit de cette journée de passage des Visas pour la vie 2025 vu du haut de ma « mobylette » :

Le réveil pique un peu ce dimanche matin ; en même temps c’est normal c’était la fête de la musique hier soir et j’en ai un peu profité. Je me doutais donc que je risquais de le regretter un peu. Et pour bien commencer la journée je me lève avec un quart d’heure de retard : tant pis, je fais l’impasse sur le petit déj’. Hors de question d’arriver en retard aujourd’hui et de récupérer le CR pour cette raison !

Direction le lieu de rendez-vous à Saint-Brice-sous-Forêt où nous sommes attendus à 9h pour le démarrage de cette journée. Nous avons été prévenus : celui qui oubliera son stylo ou se trompera de lieu de rendez-vous héritera du CR ! (J’avais pourtant bien pris mon stylo et je suis arrivée pile à l’heure au bon endroit).

21 casimirs plus ou moins stressés attendant de savoir à quelle sauce ils vont être mangés et une dizaine de moniteurs sont présents pour cette journée qui clôture les efforts de l’année.

La 1ère épreuve est celle de la trajectoire sur route ou encore EDSR pour « Entrée », « Découverte », « Sollicitation » et « Reprise » c’est-à-dire comment adopter une trajectoire sécuritaire pour le motard.

Chaque motard part chacun son tour suivi d’un moniteur pour l’observer. Les passages s’enchaînent et les motards reviennent 1 à 1 plutôt soulagés voire même avec un sourire.

L’épreuve à peine terminée, on forme des groupes pour rouler en direction du centre d’examen de Gennevilliers où se déroulera le reste de la journée.

Puis c’est l’heure de la 2ème épreuve : le fameux QCM ! Peut-être l’épreuve la moins appréciée de la journée par la plupart des Casimirs, retour sur les bancs de l’école. Candidats au Visa 1 dans une salle, ceux au Visa 2 dans une autre, une personne par table et on a bien sûr un temps limite pour répondre.

Petit coup de stress au moment où un moniteur nous dit « il vous reste 5 minutes » : je n’ai pas encore commencé la dernière page, il va falloir que j’accélère ! Ouf, je coche la dernière case au moment du « Posez vos stylos ».

« À peine sortis de la salle on se croirait revenus au lycée : on entend des « Tu as répondu quoi à cette question ? » et « Ah mince je n’ai pas répondu ça »…

Vu qu’il est déjà presque midi et qu’on est nombreux cette année, petit changement par rapport à l’année dernière, l’épreuve orale « Comportement en cas d’accident », se déroulera en même temps que la maniabilité cet après-midi pendant que certains seront en train de passer.

Quelques-uns partent déjeuner aux habituels BK ou Mc Do du coin, les autres restent déjeuner sur place, ce qui est mon cas.

Baptiste et Damien sont en train de corriger les QCM pendant qu’on mange : on essaye donc de les soudoyer pour gagner des points mais leurs tarifs sont trop chers. Tant pis il faudra faire avec nos propres réponses.

Puis c’est reparti pour la 2ème partie de la journée : maniabilité et freinage et bien sûr sous des températures plus qu’estivales ! (Spéciale dédicace aux looks short/bottes de moto pour certains !)

Olivier explique le parcours et les pénalités et on fait un repérage à pied (on suit tous bien sagement) : c’est un parcours aux petits oignons comme la Casim sait si bien le faire !

On démarre avec les Visas 1 : objectif, réussir le parcours lent en étant le plus lent possible avec un temps supérieur à 25 secondes, et une vitesse imposée au freinage de 50km/h.

De mon côté je commence par l’épreuve de « Comportement en cas d’accident » où j’espère pouvoir grappiller des points.

Vient ensuite le tour des Visas 2 : le parcours a quelques difficultés en plus et pour les Visas 2 il ne faut pas être les plus lents mais au contraire cette fois-ci les plus rapides possible sur l’aller-retour (moins de 1min pour ne pas perdre de point sinon c’est -1 point par seconde de dépassement !) et la vitesse imposée au freinage est de 60km/h.

Eh bien ce n’est pas gagné pour moi ! Les 60km/h vont être un peu compliqués à atteindre avant le freinage avec ma 125cc et moins de 1min c’est ambitieux aussi ! Mais cette fois-ci ce n’est pas uniquement la faute de la moto, c’est moi qui suis lente…

Mon tour arrive (trop vite) : résultat, peut mieux faire !

J’ai renversé des cônes au slalom lent et le temps est dépassé à 1min09. Et côté freinage on va dire que je me suis plutôt illustrée avec une note artistique ! Blocage des 2 roues, belle glissade en zigzag, pneus qui fument et tout ça en ayant à peine réussi à atteindre 52km/h !

Mais bon à priori c’était joli à voir, les pneus ont bien fumé et la piste de Gennevilliers garde encore la trace ! Au moins je n’ai pas perdu les points pour le regard !

Je ne parlerai pas du deuxième passage qui était pire que le 1er !

Les derniers candidats passent et c’est l’heure de la délibération des moniteurs pour savoir qui obtient les fameux visas.

Au final la promo 2025 est un bon cru et beaucoup de participants obtiennent de belles notes et repartent avec le fameux diplôme en poche. Les efforts de l’année ont payé ! (mais on continuera bien sûr aussi l’année prochaine !).

Mais avec tout ça vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai hérité du CR ? Non ce n’est pas pour mon magnifique freinage ! (même si ça aurait pu). Mais « il paraitrait » (NDLR: oui, oui, on confirme :D) que l’une des règles de la journée des Visas est que si aucune boulette intéressante n’est faite dans la journée, le CR est attribué à la personne qui obtient la note la plus basse de la journée (enfin bon on commence à les connaitre les règles d’attribution des CR…). Donc avis aux candidats 2026, vous savez ce qu’il vous reste à faire (ou ne pas faire !).

Et petit mot de la fin bien sûr pour remercier l’implication des tous les moniteurs qui nous ont soutenus et enseignés tout au long de l’année et on sait que ce n’est pas toujours facile, et un grand merci à tous les Casimirs avec qui c’est toujours un plaisir de partager ces moments dans la bonne humeur et la bienveillance !

PS : si une personne de Michelin ou autre fabricant de pneus lit ce CR, si vous cherchez des personnes pour tester l’adhérence des pneus lors du freinage je peux m’en occuper !

Merci Alexandra pour ce récit fidèle et haut en couleur. Merci à tous les Casimirs présents d’avoir accepter de se prêter au jeu du passge des Visas. Et enfin, merci à tous les encadrants présents lors de cette journée qui ont contribué à ce que cette journée se déroule comme sur du velours.

Compte rendu Weekend Jurassic RIDE 2

Ce weekend se tenait notre traditionnel weekend touristique, cette année, nous sommes parti dans le JURA…

Notre CRetinusMotosaurus du weekend est Gary, qui vous livre le CR ci dessous…

Chères et chers Casimirs,

Votre dévoué Crétinus Dinosaurus vous présente le CR du weekend Casim 2025.

Jour 1:

Tout commence le jeudi 29 mai, marquant le début du pont de l’Ascension.

Les participants ont rendez-vous à 8h sur le parking d’une station service de Pontault Combault, ville mondialement connue pour Sasie Center et le Saphir Hôtel.

Au total, une cinquantaine de personnes sont présentes, prêtes à en découdre avec le Jura, ses virages, son Comté, son Morbier et son Arbois.

8h30, speech du président, formation des groupes et déjà l’occasion de me faire remarquer. Je récupère le CR pour avoir pris la station service en sens inverse.

Vous connaissez le dicton: « who does le malin falls in le ravin »…

Bon, on parle on parle, mais le Jura ça se mérite.

Environ 450 kilomètres à engloutir, et de longues heures de lignes droites, le temps de traverser Provins, Troyes, Dijon et de tester trois McDonald’s pour enfin arriver dans le Jura. 

Nous traversons Arbois, c’est l’occasion pour moi de découvrir que c’est aussi une ville et pas seulement du pinard.

(Pour votre gouverne, si le A de CASIM est pour Apéro, le C est pour Culture, ne me remerciez pas pour l’anecdote.)

En fin d’après-midi, nous passons par Morbier ( je savais que c’était une ville cette fois-ci ), et enfin Les Rousses, où nous logerons au Chalet Le Grand Tétras.

Nous avons pu déguster nos premiers virages et j’ai pu montrer que je ne savais pas en prendre plus de deux sans traverser la ligne blanche en plus d’être un sérieux prétendant au CR.

Regards perplexes des moniteurs et de mon groupe, ambiance…

Environ 18h, les groupes arrivent petit à petit sur le parking du chalet, on range les motos en procédure Casim, on vide nos besaces, prend possession de nos quartiers. 

Certains propriétaires de BMW et de KTM rangent leurs meules dans un garage fermé, vous faites ce que vous voulez de cette information.

À présent, deux mots sont présents en bouche, douche et apéro.

Par chance un participant a bougé sa moto moteur allumé sans casque, il récupère donc le CR, quelle belle soirée qui débute.

19h30, le président met en pause l’apéritif et nous promet qu’on le reprendra après le souper ( je pense qu’il en a très envie aussi), nous passons à table.

Atmosphère bruyante dans la salle à manger, peut-être car la moyenne d’âge est supérieure au mien et que tout le monde n’entend plus très bien. Simple hypothèse.

Le président prend la parole et nous indique qu’en dictature démocratique bla bla j’ai pas tout retenu , bref les monos ont balanç… ont debriefé de la journée.

On nous présente anonymement les bourdes des participants éligibles au CR pour les soumettre au vote à main levée. C’est pour un pauvre dépassement de camping car sur ligne continue je récupère le CR. Mauvaise soirée en fait.

Ai-je dit que j’étais un sérieux prétendant ?

Quelques minutes plus tard une participante récupère le CR pour avoir été insolente envers le président, j’aime cette participante.

Le dîner se déroule dans la bonne humeur , on retourne apéritiver et les participants partent progressivement dormir.

Demain, une autre grosse journée nous attend.

Jour 2:

Aujourd’hui on va en Suisse !

8h du matin, une palanquée de petits yeux s’affaire autour du petit déjeuner, le café coule à flots et un sujet est sur toutes les bouches.

En suisse, on ne rigole pas avec le code de la route et les excès de vitesse. Les amendes sont salées et pas pour l’apéro cette fois.

Les possesseurs de BMW et KTM répètent incessamment avec gravité : « au delà d’une certaine vitesse, le montant de l’amende est proportionnel au salaire » 

Vous faites ce que vous voulez de cette information.

9h du matin, les groupes sont formés et partent les un après les autres.

Aujourd’hui, pas de musique dans les oreilles, j’ai bien dormi et je dois travailler mes trajectoires de sécurité afin de me rassurer mais aussi rassurer les moniteurs sur ma capacité à ne pas aller embrasser les voiture en sens inverse.

Après 2 kilomètres de route nous arrivons déjà en Suisse, dans le canton de Vaud, en direction du parc régional du Jura.

Le temps est sublime, la route est parfaite, on se chauffe progressivement et on enchaîne les virages en emboîtant le pas de l’ouvreur.

Rapidement je prends des sensations, on enchaîne roulage en quinconce, file indienne, traj de sécu.

À la première pause, tout le monde est ravi.

Le temps de boire un café et un verre d’eau puis on remonte en selle.

Des virages, des virages et des virages, l’allure augmente, le plaisir avec. 

Niveau paysages, il faut savoir que le massif jurassien présente trois types d’essences.

Sous les 600m d’altitude nous trouverons des essences feuillues comme le chêne, le hêtre le charme et le tilleul.

Entre 600 et 800m il s’agit d’un mélange entre essences feuillues et résineuses.

Au delà de 800m ce sont des essences majoritairement résineuses, comme le sapin et l’épicéa.

Le C de CASIM, vous vous souvenez ?

On passera devant les manufactures horlogères Blancpain et Jaeger-LeCoultre, personne ne souhaite s’arrêter pour acheter un souvenir typiquement Suisse, pas même les détenteurs de BMW et KTM, vous faites ce que vous voulez de cette information.

Pause dej au lac de Neuchâtel, très joli cadre, avec le bleu de l’eau et les vertes collines en fond.

Le pic nique fourni par le chalet est bon, tout le monde mange dans la bonne humeur. 

L’après-midi est bien plus dynamique que le matin, on enchaîne les virages avec bien plus de vitesse et d’angle, je n’ai jamais fait ça, je ne pensais pas en être capable, peut-être fallait-il juste contrebraquer et placer le regard ? J’en profite pour faire hurler ma meule en sortie de virage, grand sourire sur le visage, je crie de joie.

On fera une dernière pause devant un spot de saut à ski, vide, sans neige ni sautàskieurs, un peu déçu…

Retour au chalet, vous connaissez la musique. Douche, apéro, dîner, prise de parole du président, topo sur la dictature démocratique, les moniteurs qui balancent à cœur joie, remise des prix. 

Ce soir c’est l’homme à la Cagiva qui remporte la palme et récupère le CR, parce qu’il est tombé en panne sur une meule de 34 ans alors qu’il passe son temps à dire que les motos récentes avec de l’électronique ne sont pas fiables.

J’avais entendu parler de cette légende vivante en lisant le précédent CR sur la page Facebook de la CASIM 78, il est donc bien réel.

J’étais tout de même dans les nominés du soir pour récupérer le CR, sur une situation purement inventée par mon moniteur, je crois que je commence à avoir ma petite réputation.

Jour 3 :

Afin de préserver le cœur des foyers fiscaux les moins modestes, aujourd’hui nous resterons en France.

Hier j’ai bien bossé alors aujourd’hui je me fais plaisir. Musique dans les oreilles on roule en direction de Gex. Au programme, des virages en veux tu en voilà mais aussi une portion accidentée limite off road, très agréable à emprunter. Cette portion se termine sur un splendide belvédère, l’occasion d’en prendre plein les yeux. À l’image de mon moniteur qui fera chuter sa moto et sa personne à cause d’une guêpe entrée dans son casque, comme quoi le CAMABC…

En arrivant à Gex nous aurons aussi de magnifiques points de vue sur le Lac Leman avec les Alpes en fond.

Saviez vous que si on multipliait le lac Leman par 63 on obtenait la superficie de la Belgique ?

On déjeune au soleil, tout le monde est content.

L’après-midi débute sur les chapeaux de roue. Je suis mon encadrant fermeur qui m’emmène sur la route avec un stagiaire, laissant l’ouvreur et 3 autres stagiaires dans la nature.

On descend la montagne, l’encadrant passe un coup de fil au moniteur, on remonte la montagne et on récupère le groupe.

Je commence à penser que je suis peinard pour le CR ce soir. 0 boulette à mon mon historique aujourd’hui, lui en a fait une et n’a pas de totem d’immunité, je souris.

Vous connaissez la suite, retour chalet, les motos à 20k au garage fermé, douche, apéro, speech repas.

Le président expose les différents cas éligibles au CR, dans le lot, une stagiaire de mon groupe qui a pris un sens interdit, l’encadrant de mon groupe responsable d’une mutinerie et un jeune motard du groupe off road qui a oublié de désactiver son traction control.

Le vote a main levée a lieu, et dans un retournement de situation imprévisible, le président annonce que le CR est pour celui qui a oublié les clés de sa moto sur le contact en lieu et place des trois nominés…

Je vois le président brandir les clés de ma Suz comme Rafiki brandit Simba dans le Roi Lion, je suis rattrapé par mon talent…

Dans une standing ovation je récupère mes clés et mon CR, pour la troisième fois en 3 jours, je rougis un peu à vrai dire.

Fin de repas dans la bonne humeur, et ce soir c’est match ! Finale de Champions League avec des femmes et hommes de goût dans la salle télé du chalet.

On me vole la carte du CR à la mi-temps parce que candide comme je suis, j’ai osé la laisser 15 minutes sur la table du salon.

Mais le PSG accroche sa première étoile après avoir EXPLOSÉ l’Inter Milan 5-0.

Le CR n’a plus d’importance parce que je crois qu’après voir vu ça, on peut mourir tranquille , enfin le plus tard possible quand même.

Jour 4:

Aujourd’hui c’est le retour à la maison.

J’observe mon groupe, je suis avec le moniteur qui m’a balancé pour la ligne blanche J1, avec le président et avec des stagiaires bien plus sérieux que moi. Je commence à croire que le CR ne quittera pas ma poche aujourd’hui.

Petit dej, chargement de la moto, on s’équipe et on décolle. Le début est cool avec les virages du Jura, puis on arrivera rapidement sur les énormes portions plates de l’aller.

Le résumé de la journée est simple:

Des moustiques et moucherons pleins la bulle et la visière.

Un mal de fesses tel que je me demande si j’ai des escarres ou besoin d’un massage.

On roule, on boit, on mange, on roule.

Vers 17h nous arrivons à Pontault Combault, le temps de faire un plein d’essence et de prendre le chemin de nos logis respectifs.

J’ai plus appris en 4 jours qu’en bientôt 2 ans de permis, alors je tiens à remercier:

L’ensemble des moniteurs et des encadrants pour l’organisation et la gestion de ce weekend. Le temps que vous donnez pour transmettre votre passion et vos connaissances lors des CPM et week-ends est une chance pour nous.

L’équipe du Grand Tétras pour son accueil et sa gentillesse durant ces 4 jours, ainsi que pour les bons repas.

L’ensemble des stagiaires pour leur bonne humeur, leurs conseils, les apéros divers et variés.

Mes colocataires de chambre que j’ai réveillé chaque soir en me couchant après eux et qui n’ont jamais prononcé la moindre insulte à voix haute.

Merci Gary pour ce CR, je te confirme, tu es un bon client…

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Ci-dessous le compte rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025 tel que l’a vécu François:

Météo du 18 mai 2025 :

 Ça caille un chouilla, 10°C mais pas d’flotte prévue, c’est déjà un + !!

Nous sommes une petite quinzaine, honneur au sexe féminin avec deux dames et le reste en preux chevaliers dont nos 4 encadrants Casim, dont et par ordre alphabétique, Arnaud et sa Yam Ténéré 700, Baptiste sur sa KTM 1290 Super Adventure, Mikette et sa BMW GS750 et enfin Olivier et sa KTM 890 Adventure.

Nos destriers trails ou assimilés divers et variés BMW, KTM, Honda, Triumph et même une Cagiva à moteur Ducat (et non une Vogica répondit l’écho… – vanne usée que seuls les plus de 50 ans, afficionados des cuisines made in 88 peuvent connaitre), moto qui ne sera pas la plus adaptée à notre future périple ; mais vous en saurez plus un peu plus tard…

A 9h45, place au briefing avec notamment quelques précisions concernant notre futur comportement en moto dans les chemins zé les bois sur lesquels nous roulerons, ornières profondes et piégeuses, dans lesquelles certains galéreront, pour ne pas dire plus…(Oh hisse…)

Donc, comportement qui doit être quasi irréprochable ,vu que nous ne serons probablement pas les seuls – piétons, vélocipédistes patentés, retraités avec ou sans bâton de marche, canidés avec ou sans dents pointues toujours prêts à nous bouffer les mollets que nous aurons préventivement protégés par des bottes ad hoc avec ou sans boucles – à emprunter les sentiers si on ne veut pas subir les foudres, voir l’ire des peuples autochtones vivant dans un rayon de 30km autour du futur point de départ de la rando de  l’après-midi…

 Après le démontage des caoutchoucs de cale-pieds pour ceux qui en ont, place dans un premier temps aux aspects statiques* sur la moto puis aux exercices  en dynamique**, divers et variés sur le parking.

*Quel BON positionnement à avoir en TT, démonstration en situation par Olivier, position des pieds sur les cale pieds, bonne attitude du offroadiste, plutôt sur l’avant pour les montées et plutôt sur l’arrière en descente mais pas trop non plus – on ne fait pas un Grand Prix de motocross ni le Paris Dakar – le torse et les bras souples, félins et manœuvriers, debout sur ses cales pieds façon crocs, le regard loin devant tel Guillaume Le Conquérant lors de la phase finale de la bataille d’Hastings…

Enfin bref que de bonnes postures qu’il faudra mettre ou tout du moins tâcher de mettre en pratique un peu plus tard.

**Puis 45 minutes à quelque chose près, de mise en pratique sur le parking des conseils prodigués précédemment, debout, roulage cool, freinage debout puis arrêt puis assis, redémarrage et debout aussi sec, histoire de bien « appréhender » le changement de position et de bien se sentir debout sur sa monture, tourner, déhancher mais pas façon Marquès en moto GP, on tournicote sans se vautrer dans le sens horaire pour certains et anti horaire pour d’autres autour que cônes savamment disposés, l’importance en TT du freinage au frein arrière ; toutes ces joyeuses arabesques sur gravillon, surveillées par NA&BM (nos aimables et bienveillants moniteurs) nous prodiguant leurs précieux remarques et conseils qu’il nous faudra mettre en œuvre un peu plus tard dans les chemins.

Nous voilà donc telles 11 abeilles dans une ruche à nous à nous affairer au b.aba de la prise en main, devant 2 spectateurs, membres éminent D’YVES AIPUB PARAMOTEUR

NB : on ne devait pas les gêner outre mesure car avec le ciel gris et la température frisquette, leurs éventuels clients pour s’envoyer en l’air étaient encore aux abonnés absents…

Vers 11h, ou 11h15, peut-être bien 11h30, je ne sais plus, nous avons dû écourter, séance tenante nos séances d’entrainement, la patronne du restaurant, propriétaire du parking ou nous étions, ayant décidé que maintenant ça suffisait et qu’on allait lui pourrir son parking avec nos trèfles, nos huit(s), nos freinages de trappeur, tous ces échappements non conformes à la législation, kon allait lui faire plein de trous et que c pas nous qui allions lui refaire la planéité, enfin bref, fallait kon foute le camp fissa voir illico presto…(c’est mon interprétation perso hein ;o) )

Départ donc vers la première session de roulage, un peu d’route mais pas trop puis sous la direction de Arnaud et sa Ténéré 700, on a emprunté quelques chemins agricoles sympatoches, pendant 1 ou 2 km, bien évidemment chacun à son rythme, avant de s’arrêter pour le premier passage un peu technique : une montée.

Conseil : démarrer, debout tout d’suite puis avoir aussitôt de la motricité en mettant suffisamment de GAZZZZZ mais pas trop non plus, pas au ralenti c’est-à-dire…Tout le monde a réussi le test avec plus ou moins de facilités avec cependant une précision qui a son importance.

En effet, la montée sus nommée juste au-dessus avait été préalablement reconnue début mai par nos moniteurs et ne devait pas présenter de réelles difficultés, un chemin légèrement caillouteux mais pas trop, pas d’ornières, une longueur d’environ 250m à vue de nez, un virage léger à gauche…

MAIS ARGHHHHH ! Depuis la reco, de plus gros cailloux s’étaient invités sur une petite dizaine de mètre et pour certains(es), juste après le virage et cette vision caillouteuse fût plus problématique.

En fin de compte, tout le monde s’en sortant sans encombre avec plus ou moins de dextérité (je relate ce que l’on m’a dit) vu que je suis passé en premier en suivant Arnaud et que je n’ai pas pu voir ce qui se passait un peu plus bas dans le chemin…

En attendant un peu plus haut que tout le monde soit là, pause pipi :

Ben oui tout l’monde est de dos… ;o). ;o)

On reprend nos montures, un p’tit peu de tout chemin gentillet puis, puis, à l’intersection de la route…Tout l’monde s’arrête…

La Cagiva a crevé de l’arrière train…Faut dire que ses pneus n’étaient peut-être pas forcément adaptés aux chemins avec cailloux, p’têt un peu usés aussi…Bon après usage de la bombe anti crevaison, nous sommes repartis vers notre lieu de déjeuner, à quelques petits kilomètres de là, Châteauneuf sur Epte, vieux château médiéval de 1097…

Si vous voulez vous culturer comme les participants du rallye touristique qui venaient presque taper l’incruste au milieu de notre déjeuner (sandwichs, salades) au pied du donjon, plus d’info avec wiki-sait-tout : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teauneuf-sur-Epte

Il fait gris sur ma photo prise à 12h42 (heure locale) mais le soleil s’est petit à petit incrusté pour notre plus grand plaisir 🙂

Après déjeuner :

C’est enfin le moment tant attendu, le départ pour la randonnée principale de la journée mais hélas, sans 2 des participants…

Mais comment ça ?

Ben oui,  n’ayant pu, ni combler la crevaison de la chambre à air, ni la déchirure du pneu, la Cagiva s’est exprimé : « l’Offroad, c’est pas pour ma pomme ».

Et c’est avec regret mais tout plein de compassion (j’ai entendu des « Je vous salue Marie » et des « Notre Père » – à moins que ce ne soit le vent à travers les ouvertures du donjon) pour Olivier qui va un peu/beaucoup galérer sur sa Cagiva crevée de l’arrière train, enfin bref avec regret que nous laissons Nolwenn et Olivier rentrer chez eux.

Force et honneur !!!

Nous nous séparons en 2 groupes, le premier avec Olivier en tête et Baptiste en fermeur et le second, en départ différé, avec Arnaud en ouvreur et Mikette (c’est bizarre comme surnom…) comme fermeur.

Et c’est parti pour le roulage dans les chemins, en lisière de champs, dans les bois, en essayant de suivre les bonnes traces, et de ne pas être trop près de celui qui précède surtout dans les chemins en limite de champs agricoles pour éviter la poussière. En général, ça se passe bien ou plutôt pas mal (ça dépend de la dextérité de chacun) sauf lors de la séance « émotions » lors d’une petite descente dans un chemin joliment herbeux et verts mais foutrement piégeux : en effet, reconnaitre une belle ornière sous d’épaisses touffes d’herbes n’est pas chose aisée et c’est Arnaud et sa Ténéré qui en a fait les frais…

Une première fois avec un relevage pas trop compliqué puis pour Arnaud, une deuxième fois un peu plus loin mais là il était coincé sous sa moto… Plus de peur que de mal mais force est de constater que l’on était tous un peu « désemparé » et c’est Mikette qui de tout là-haut, là-haut est venu aider au relevage, Pascal en BMW et moi le rejoignant en ayant volontairement posé nos motos sur le côté sans béquille dans l’ornière, un peu en vrac donc… Ben oui elles tenaient pas toutes seules nos lourdes brêles…

Foutue ornière…

Du coup, on a fini de sortir de ce chemin assis sur nos motos, les pieds bien de chaque côté en essayant de ne pas réitérer les naufrages précédents…

Cette histoire d’ornière «profonde» nous ayant bien fait transpirer surtout Mikette qui est remonté à pied jusqu’à sa moto restée tout en haut du sentier, bref la petite pause à l’ombre qui s’en suivait à Fourges quelques kilomètres après, était bienvenue. Lors de cette pause à mi-parcours, Pascal un peu crevé par cette partie épique, a quitté le groupe.

La suite de la balade s’est plutôt bien déroulée, plus du tout de passages «traquenards» ;o) mais uniquement sentiers en sous-bois avec quelques obstacles « classiques » branches au sol, ornières encore un peu boueuses – familles en balade avec chiens ;o) , chemins agricoles assez roulants, rien de bien difficile mais la vigilance était de mise ceci étant…

Nous sommes arrivés au château ou nous attendait, un peu moqueur, le premier groupe… « Dites donc les gars, ça fait bien 2 plombes kon est arrivé -ahahaha »

Débriefing, tout le monde était ravi de cette sortie, et par un fait inconnu de moi-même c’est moi qui me tape le CR, allez savoir pourquoi ?   ;o)

P.S : cerise sur le gâteau, en plus du CR, double peine, cette sortie a eu raison de mes joints spy sur ma 1190… Misèreuuuu, misèreeee comme disait notre regretté Coluche.

Mais à refaire c’est certain !! :o) . Et BIG merci à nos encadrants !!

P.S 1 : Je précise que dans mon plus jeune âge, j’ai fait un peu de TT avec dans l’ordre une 125 Honda XL, puis une Hercules 250 à moteur Sachs, enfin une 250 KTM de cross.

Depuis les différents trails que j’ai eu 600XLR et 650 Suz DR, je ne m’en suis servi que sur route et à 5% dans des chemins…

P.S 2 : on m’a donné le CR à faire mais je me demande encore pourquoi parce que j’ai pas fait trop d’bêtises lors de cette virée.

Merci François d’avoir conté cette journée avec moultes détails croustillants, merci aux participants pour leur bonne humeur tout au long de cette journée malgré les quelques surprises qui sont venues épicer son déroulé et merci aux encadrants d’avoir su montrer où étaient les pièges dans les ornières en chutant gracieusement !

P.S 3 : Mon cher François, si tu ne sais toujours pas pourquoi tu as hérité du CR, sache que nous avions deviné que tu avais un grand talent de conteur et que ce CR était fait pour toi 🙂

Compte-rendu de la balade #4 – Un pique-nique à Gerberoy

Alexandra est l’heureuse gagnante parmi un certain nombre de candidats au jeu « qui veux gagner le CR » à chaque CPM ou balade. En l’occurrence ici, lors d’une sortie à Gerberoy qui s’est déroulée sous des cieux plus que favorables. Mais je n’en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de lire le récit qu’elle nous a concocté

Gerberoy quand tu m’appelles !

Après une inscription en dernière minute le samedi soir pour la balade #4 à Gerberoy (ayant été malade les jours précédents je me voyais mal me moucher dans mon casque toute la journée ), c’est finalement plutôt en forme que je me rends à 9h au lieu de rendez-vous au Carrefour d’Ermont Eaubonne (eh oui l’envie de rouler est plus forte que le rhume !).
Une quarantaine de Casimirs est présente pour cette journée qui s’annonce ensoleillée avec un parcours prévu d’environ 260 km. Dernière vérification avant de constituer les groupes : « Est-ce-que tout le monde a bien pris son pique-nique ? ». Pas de main qui se lève pour dire non : soit tout le monde a effectivement pensé au pique-nique, soit certains préfèrent ne pas manger ce midi pour ne pas avoir le CR à rédiger !
Répartition ensuite dans les différents groupes : je suis dans le groupe « tranquille » avec Antoine et Cédric pour la journée (certains diront « groupe des lents »). D’ailleurs un groupe qui respecte presque la parité avec 4 filles et 3 garçons ! Roulant comme certains disent « à mobylette » avec ma fidèle Varadero 125cc, je me retrouve donc en 2nde position derrière l’ouvreur (ça tombe bien c’est ma place préférée et c’est parfait pour bien observer toutes les trajectoires ! ). La première partie de la balade est plutôt tranquille en direction de l’Oise et on traverse plusieurs petites villes (L’Isle-Adam, Nesles-la-Vallée, Méru…) pour arriver à notre première pause-café à Auneuil (1 seul WC pour tous les motards, il faut être un peu patients).

Reprise ensuite de la route direction notre arrêt pique-nique pour ce midi à Gerberoy.

En chemin, suite à une erreur de direction, le GPS d’Antoine a voulu nous faire une petite blague et nous emmener sur un chemin de terre. Bizarrement le groupe n’était pas motivé pour une initiation en off-road… En revanche, ça nous a permis de travailler la manœuvre de demi-tour sur très petite largeur. Mais c’est comme ça qu’on s’est fait doubler par un autre groupe qu’on a vu passer au loin

Après quelques kilomètres on arrive enfin à Gerberoy pour déjeuner.

Et pour ne pas faire comme tout le monde parce que sinon c’est trop simple, notre groupe préfère se garer dans l’herbe et en pente .

Pendant que certains font une petite sieste après déjeuner, d’autres vont faire un tour dans le mignon petit village de Gerberoy, la ville des roses, avec ses maisons à colombages. Les roses ne sont malheureusement pas encore sorties, c’est un peu tôt, il faudra revenir dans quelques semaines.


Après cette marche digestive, il est temps de reprendre la route pour la deuxième partie de la balade. On commence par un arrêt à la seule station-service du coin pour faire le plein, station qui d’ailleurs appartient directement à la commune de Songeons et non à une grande enseigne. 2 pompes pour toutes les motos, là aussi il faut un peu patienter. L’avantage avec ma « mobylette » c’est qu’elle ne consomme pas grand-chose et que je suis large pour finir la balade sur le plein fait ce matin … Ensuite c’est parti pour le parcours de l’après-midi qui est plus roulant que celui du matin et avec de jolies courbes ! Là je m’amuse vraiment avec la Varadero et je peux exploiter ses capacités. Elle est vraiment faite pour ce type de routes ! Par contre pas de chance pour la pause de l’après-midi, pas de café à l’arrêt prévu mais une brocante qui nous oblige à faire un petit détour.

On continue ensuite pour les derniers kilomètres de la balade en direction de Conflans-Sainte-Honorine où nous arrivons un peu après 18h avec plus de 270km parcourus et pas les derniers, bien que nous soyons le groupe « tranquille ». Antoine nous félicite même en nous disant qu’on est passé d’un groupe lent le matin à plutôt modéré l’après-midi (mais les routes s’y prêtaient aussi plus).
Tout le monde se prépare à repartir en direction de chez soi et c’est à ce moment-là que je cherche mon téléphone dans la poche de mon blouson mais que je me rends compte que la poche est ouverte et vide ! Oh non, j’espère ne pas l’avoir perdu en roulant …ou à la station-service lorsque j’ai enlevé la doublure du manteau . Cédric essaye donc de m’appeler mais rien de sonne dans le top case, il n’est définitivement pas là .
Là un éclair me traverse l’esprit, il était dans ma poche arrière de pantalon à Gerberoy après la marche et a donc dû tomber pendant la pause dans le champs…

Par chance j’avais lancé Liberty Rider le matin (je précise que je ne touche aucun revenu et ne suis pas sponsorisée ) et j’avais partagé mon itinéraire à mon conjoint. Nous l’avons donc appelé avec Cédric pour vérifier (heureusement que je connais son numéro de tête…) et là il me dit « ah bah oui je voyais ton téléphone en pause à l’autre bout là-bas je me disais que tu n’étais pas près de rentrer ». Et il enchaine avec « bah du coup tu as gagné le CR ?? ». Merci mon chéri… Cédric n’y avait pas encore pensé mais là c’est raté !
Bon, au moins le téléphone est bien là où je le pensais à priori, merci Liberty Rider !!
Mais maintenant comment je vais retourner à l’autre bout de la balade pour le chercher sans GPS ??
Alors oui j’avais dit qu’il faudrait revenir à Gerberoy, par contre je ne pensais pas le faire aussi vite !
Finalement on trouve la solution suivante : mon conjoint vient me rejoindre à Conflans en voiture et on ira ensuite chercher mon téléphone à Gerberoy. Bien sûr il est plus de 18h30 maintenant, la meilleure heure pour circuler un dimanche soir retour de week-end !
55min plus tard, mon conjoint arrive en voiture et on décide de laisser la Varadero sur place pour aller chercher le téléphone, ça sera plus rapide avec l’autoroute et moins fatiguant pour moi. On arrive un peu avant 21h sur place, le parking est vide. Je me dirige directement dans le champ. Ouf le téléphone était bien là, posé tranquillement en train d’attendre !

Au moins on profite un peu du coucher du soleil. Retour ensuite direction Conflans pour récupérer la moto, en espérant qu’elle soit toujours là quand on arrive . Il est presque 22h30 quand on arrive à Conflans récupérer la moto. Les voisins sont contents, on a fait sonner le bloc disque pendant un certain temps avant d’arriver à l’enlever. Allez courage, plus qu’une quarantaine de kilomètres et on sera rentrés. Finalement le remplacement il y a quelques mois des anciens phares jaunes qui n’éclairaient qu’à 2m devant la moto par des phares LED était une bonne idée !

Au final, grosse journée moto, départ 8h de la maison, retour 23h passées, plus de 350km à moto (et 180km en voiture) mais tout est bien qui finit bien : j’ai pu retrouver mon téléphone, la balade était sympa et je vais bien dormir ce soir ! En revanche je vais éviter de reproduire la même erreur lors du road trip dans le Jura, ça fait un peu loin . PS : un grand merci à Cédric pour son téléphone et pour être resté patienter avec moi, merci à Liberty Rider qui m’a permis de retrouver mon téléphone (et ce n’était pas gagné) et merci à mon conjoint qui a perdu plus de 4h de son temps pour ma bêtise même s’il m’a fait gagner le CR.

Une sacrée aventure qui se finit bien, Gerberoy valait bien une petite visite supplémentaire! Et d’ailleurs quand vous voyez les photos, vous comprenez très certainement pourquoi nous nous gratifions régulièrement d’une visite à ce village.