Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Dimanche 22 juin avait lieu notre journée qui conclue la saison en beauté: le passage des Visas pour la vie 2025. Et c’est Alexandra qui nous raconte comment elle a vécu cette journée.

Passage des VISAS : quand la gomme part en fumée et les points aussi

J’avais réussi à échapper à la rédaction des CR pendant plus d’un an et voilà qu’en moins de 2 mois je me retrouve à rédiger mon 2ème CR. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! (NDLR: si, si, on aime bien nous :D). Voici donc le récit de cette journée de passage des Visas pour la vie 2025 vu du haut de ma « mobylette » :

Le réveil pique un peu ce dimanche matin ; en même temps c’est normal c’était la fête de la musique hier soir et j’en ai un peu profité. Je me doutais donc que je risquais de le regretter un peu. Et pour bien commencer la journée je me lève avec un quart d’heure de retard : tant pis, je fais l’impasse sur le petit déj’. Hors de question d’arriver en retard aujourd’hui et de récupérer le CR pour cette raison !

Direction le lieu de rendez-vous à Saint-Brice-sous-Forêt où nous sommes attendus à 9h pour le démarrage de cette journée. Nous avons été prévenus : celui qui oubliera son stylo ou se trompera de lieu de rendez-vous héritera du CR ! (J’avais pourtant bien pris mon stylo et je suis arrivée pile à l’heure au bon endroit).

21 casimirs plus ou moins stressés attendant de savoir à quelle sauce ils vont être mangés et une dizaine de moniteurs sont présents pour cette journée qui clôture les efforts de l’année.

La 1ère épreuve est celle de la trajectoire sur route ou encore EDSR pour « Entrée », « Découverte », « Sollicitation » et « Reprise » c’est-à-dire comment adopter une trajectoire sécuritaire pour le motard.

Chaque motard part chacun son tour suivi d’un moniteur pour l’observer. Les passages s’enchaînent et les motards reviennent 1 à 1 plutôt soulagés voire même avec un sourire.

L’épreuve à peine terminée, on forme des groupes pour rouler en direction du centre d’examen de Gennevilliers où se déroulera le reste de la journée.

Puis c’est l’heure de la 2ème épreuve : le fameux QCM ! Peut-être l’épreuve la moins appréciée de la journée par la plupart des Casimirs, retour sur les bancs de l’école. Candidats au Visa 1 dans une salle, ceux au Visa 2 dans une autre, une personne par table et on a bien sûr un temps limite pour répondre.

Petit coup de stress au moment où un moniteur nous dit « il vous reste 5 minutes » : je n’ai pas encore commencé la dernière page, il va falloir que j’accélère ! Ouf, je coche la dernière case au moment du « Posez vos stylos ».

« À peine sortis de la salle on se croirait revenus au lycée : on entend des « Tu as répondu quoi à cette question ? » et « Ah mince je n’ai pas répondu ça »…

Vu qu’il est déjà presque midi et qu’on est nombreux cette année, petit changement par rapport à l’année dernière, l’épreuve orale « Comportement en cas d’accident », se déroulera en même temps que la maniabilité cet après-midi pendant que certains seront en train de passer.

Quelques-uns partent déjeuner aux habituels BK ou Mc Do du coin, les autres restent déjeuner sur place, ce qui est mon cas.

Baptiste et Damien sont en train de corriger les QCM pendant qu’on mange : on essaye donc de les soudoyer pour gagner des points mais leurs tarifs sont trop chers. Tant pis il faudra faire avec nos propres réponses.

Puis c’est reparti pour la 2ème partie de la journée : maniabilité et freinage et bien sûr sous des températures plus qu’estivales ! (Spéciale dédicace aux looks short/bottes de moto pour certains !)

Olivier explique le parcours et les pénalités et on fait un repérage à pied (on suit tous bien sagement) : c’est un parcours aux petits oignons comme la Casim sait si bien le faire !

On démarre avec les Visas 1 : objectif, réussir le parcours lent en étant le plus lent possible avec un temps supérieur à 25 secondes, et une vitesse imposée au freinage de 50km/h.

De mon côté je commence par l’épreuve de « Comportement en cas d’accident » où j’espère pouvoir grappiller des points.

Vient ensuite le tour des Visas 2 : le parcours a quelques difficultés en plus et pour les Visas 2 il ne faut pas être les plus lents mais au contraire cette fois-ci les plus rapides possible sur l’aller-retour (moins de 1min pour ne pas perdre de point sinon c’est -1 point par seconde de dépassement !) et la vitesse imposée au freinage est de 60km/h.

Eh bien ce n’est pas gagné pour moi ! Les 60km/h vont être un peu compliqués à atteindre avant le freinage avec ma 125cc et moins de 1min c’est ambitieux aussi ! Mais cette fois-ci ce n’est pas uniquement la faute de la moto, c’est moi qui suis lente…

Mon tour arrive (trop vite) : résultat, peut mieux faire !

J’ai renversé des cônes au slalom lent et le temps est dépassé à 1min09. Et côté freinage on va dire que je me suis plutôt illustrée avec une note artistique ! Blocage des 2 roues, belle glissade en zigzag, pneus qui fument et tout ça en ayant à peine réussi à atteindre 52km/h !

Mais bon à priori c’était joli à voir, les pneus ont bien fumé et la piste de Gennevilliers garde encore la trace ! Au moins je n’ai pas perdu les points pour le regard !

Je ne parlerai pas du deuxième passage qui était pire que le 1er !

Les derniers candidats passent et c’est l’heure de la délibération des moniteurs pour savoir qui obtient les fameux visas.

Au final la promo 2025 est un bon cru et beaucoup de participants obtiennent de belles notes et repartent avec le fameux diplôme en poche. Les efforts de l’année ont payé ! (mais on continuera bien sûr aussi l’année prochaine !).

Mais avec tout ça vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai hérité du CR ? Non ce n’est pas pour mon magnifique freinage ! (même si ça aurait pu). Mais « il paraitrait » (NDLR: oui, oui, on confirme :D) que l’une des règles de la journée des Visas est que si aucune boulette intéressante n’est faite dans la journée, le CR est attribué à la personne qui obtient la note la plus basse de la journée (enfin bon on commence à les connaitre les règles d’attribution des CR…). Donc avis aux candidats 2026, vous savez ce qu’il vous reste à faire (ou ne pas faire !).

Et petit mot de la fin bien sûr pour remercier l’implication des tous les moniteurs qui nous ont soutenus et enseignés tout au long de l’année et on sait que ce n’est pas toujours facile, et un grand merci à tous les Casimirs avec qui c’est toujours un plaisir de partager ces moments dans la bonne humeur et la bienveillance !

PS : si une personne de Michelin ou autre fabricant de pneus lit ce CR, si vous cherchez des personnes pour tester l’adhérence des pneus lors du freinage je peux m’en occuper !

Merci Alexandra pour ce récit fidèle et haut en couleur. Merci à tous les Casimirs présents d’avoir accepter de se prêter au jeu du passge des Visas. Et enfin, merci à tous les encadrants présents lors de cette journée qui ont contribué à ce que cette journée se déroule comme sur du velours.

Compte Rendu: CPM mécanique du 02/02/2025

Ci-dessous le compte rendu du CPM mécanique de début 2025 tel que l’a vécu Fernando:

Ce matin, les moniteurs ont contrôlé la pression des pneus de l’ensemble des motos présentes et pas de chance, j’ai eu le palmarès avec 0.8 sur ma roue avant, ce qui m’a coûté ce CR.

Après le rituel du café, vers 9h30 nous nous sommes répartis en deux groupes; un premier groupe est parti en salle pour la théorie pendant que le second est parti affronter courageusement le froid sur le parking pour le CPM pratique.

Nous avons vu et revu les points de contrôles à faire avant de prendre la route:

  • les niveaux d’huile moteur, de liquide de refroidissement et de freins,
  • l’état et pression des pneus,
  • les différents feux (phares, clignotants, stop, clignotant)
  • la chaîne de transmission, pour laquelle nous avons insisté sur sa vérification, son entretien et son réglage
  • et pour finir, la vérification des plaquettes ainsi que leur remplacement.

Après la pause déjeuner, les groupes ont été inversés

Pendant l’après-midi sur la théorie, nous avons discuté des dernières actualités concernant le contrôle technique des 2 roues, les différents types de batteries et leur fonctionnement. Nous avons eu l’occasion de voir les principales pièces d’un moteur de moto ainsi que leur fonctionnement.

Nous nous sommes séparés vers 17h après un moment de partage autour d’un petit goûter.

Merci à tous les participants et bénévoles qui ont participé à la réussite de cette journée.

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024


Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée.
..

Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….

C’est moi la punie du jour !

Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !

Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.

Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.

Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.

La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.

Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.

Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.

Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.

Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.

Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.

Les plus protecteurs étant les casques intégraux.

Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.

Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).

Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.

Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.

Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.

Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.

Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.

Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.

Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.

En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.

Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…

Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.

Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.

Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.

Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.

Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.

Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.

Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.

Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.

– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.

Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.

En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.

Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.

Deuxième partie de journée, Expérience et comportement

Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…

Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….

Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.

Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.

Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.

Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.

Partager la route est nécessaire.

L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.

Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.

Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.

Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.

Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !

La journée se termine sur le pot de convivialité.

Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.

Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.

Corinne

Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.

Compte rendu du CPM Mania lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur du 6 Octobre 2024

Compte rendu du CPM Mania lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur du 6 Octobre 2024

Voici le compte rendu de cette journée rédigé par Joseph, un grand merci à lui:

Rdv 9h sur le plateau du permis de conduire de Gennevilliers.

Votre mission, à supposer que vous l’acceptiez, consiste à participer au CPM mania lente, équilibre de la moto, déplacement de la moto avec et sans moteur.
Comme toujours, si vous ou l’un des Casimirs échouait, le département Casim 78 nierait avoir eu connaissance de vos agissements.
Bonne chance !

J’accepte la mission.
Le temps est pluvieux, pas grave.
Après un café la mission commence.

Échauffement en cercle (y’a pas dire on a la classe).


Les moniteurs forment les groupes.

On enfourche ensuite nos montures et commence le redouté carrousel
Petit stress pour les positions en amazone et en Y mais ça passe.
J’observe les autres Casimirs de mon groupe et franchement on n’est pas mauvais…
Premier exercice course de lenteur.
Travail de l’équilibre du filet de gaz et du point de patinage.
Je perd 2-1 contre Adel mais il est de mauvaise foi alors qu’il n’est même pas moniteur.

Exercices de maniabilité suivant.
2 ateliers un cercle et un trèfle
Travail du regard, de l’anticipation et du point de patinage.
« Tourne moi cette tête !!!!! »
“Le regard” peut on entendre.
Quelques chutes sans gravité heureusement.

Puis rappel sur le positionnement sur la moto.
Les points d appuis.
Placement des pieds sur les reposes pieds permettant de favoriser le serrage de la moto avec les genoux. (Pas de position de canard à la Casim)
Prise en main du guidon avec les bras légèrement fléchis et relâchés permettant un meilleur contrôle et amortir en cas de freinage d’urgence.
En résumé en bas on serre en haut on relâche.

Exercice suivant : équilibre de la moto.
On tourne autour de la moto en la maintenant avec 1 doigt afin de ressentir le point d’équilibre, la moto ne pèse alors plus rien.


Pause dej au fast food du coin (c’est le moment clé).

Ambiance conviviale avec Wael, Mickette, Mathilde et Cédric.
Puis au moment de partir je ne trouve plus mes clés de moto, c est la panique pendant de longues minutes. Finalement Wael me donne mes clés que j’avais oublié sur ma moto pendant le déjeuner …
Wael et Cedric se marrent : ”c’est pour qui le CR ??”
J’espère l’esquiver comme l’an dernier mais rien n’y fait.
Enfin, un CR c’est quand même mieux qu’un vol de moto.

On retourne sur le plateau après la pause.
Exercice de parking des motos.
Travail du déplacement sans moteur et optimisation de l’encombrement de nos motos.
4 min et l’affaire est pliée !! Pas mal.
Fier des nouveaux Casimirs.

Derniers exercices de la journée.
La gastronomie américaine ne m’aide pas pour le gymkhana de l’après midi.
Au programme slalom, demi-tour, escargot, slalom décalé et 8 autour d’une porte.
Pas facile mais au final ça passe grâce aux conseils des moniteurs et aide-moniteurs.
La encore quelques chutes mais on apprend …

Puis exercice du trèfle assez technique et c’est la fin.
On est tous un peu fatigué mais content d’avoir relevé la mission pas si impossible que ça…
Un dernier verre sans alcool et il est temps de rentrer.
Merci à tous les moniteurs et aides moniteurs.


Merci Joseph pour ton CR, merci à tous les participants et aux encadrants présents pour cette journée.

CR Visas pour la Vie 2024

CR Visas pour la Vie 2024

Le dimanche 23 juin dernier avait lieu la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78.
Voici comment Jean-Pierre l’a vécu…


Le temps est frais ce matin mais le soleil est là au RdV du matin, nous sommes quelques
courageux et courageuses à nous présenter frais et dispo pour cette journée pleine de
rebondissements. Mais pourquoi ai-je le sentiment de repasser mon BAC ?
Pourquoi est-ce que je ressens à nouveau cette bizarre sensation d’appréhension et de
stress comme un jeune lycéen que je ne suis plus depuis longtemps ; n’était ce qu’une
simple sensation ?
Notre journée de test visa a donc commencé par une belle et courte, mais intense balade,
dans les virages de Saint Brice sous forêt. Bizarre cette sensation d’être épié par un motard
qui vous suit quelques mètres derrière vous, mais toujours aussi intéressant d’écouter les
critiques bonnes ou mauvaises à l’arrivée. Nous avons dû, toutes et tous, montrer notre
dextérité à maitriser cette fameuse trajectoire de sécurité, malgré tous les cyclistes ou
branches d’arbres parsemés tels de jolis cailloux blancs tout au long de notre parcours,
comme fait exprès, à croire que nos moniteurs font souffler la tempête la nuit qui précèdent
nos examens. Ils sont forts ces moniteurs.


Nous nous sommes tous retrouvés ensuite en salle d’examen au centre de Gennevilliers, et
dire qu’il y a peine 3 ans c’est là que je me présentais au permis. Comme pour chaque QCM
pendant toute l’année, les questions fusent dans tous les sens, et les réponses possibles se
dispersent pêle mêle dans l’espace de mes pensées comme tout autant d’étoiles dans le
ciel, pas de pitié pour les vieux cerveaux comme le mien, et en plus il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses à la meme question ! Mais comment est-ce possible ? et que dire des
questions pièges, on reconnait bien là l’humour Casimir.
C’est très certainement ce petit je ne sais quoi d’appréhension, qui me vaut de vous écrire
aujourd’hui ce fameux CR, il parait que j’ai oublié d’écrire mon prénom et mon nom sur mon
QCM, il faut le faire je le reconnais. Pourtant j’ai 62 printemps, et donc quelques examens à
mon actif dans le passé, comme quoi ce fameux stress qui restent toujours intact après
moultes examens y est peut-être pour quelque chose.
Justement parce que l’air de rien, et sous couvert de moultes plaisanteries, lors de tous nos
ateliers et tous nos CPM au sein de la Casim nous recherchons tous à nous améliorer, alors
chouette finalement ce stress est bon après tout, s’il nous rend meilleur.


C’est après une pause déjeuner bien méritée, et sous un soleil toujours radieux que nous
avons alors commencé tous les parcours. Pourquoi autant de cônes sur la piste, et à quoi va
bien pouvoir servir cette planche, à poser les charcuteries pour l’apéritif ? à rouler dessus ?
mais je ne suis pas Nadia Comaneci, je n’ai jamais fait de gym moi, et je ne suis encore pas
inscrit aux jeux olympiques, mais ils sont fous ces moniteurs. Et pourquoi c’est toujours plus
facile plus vite que plus lent. Et pourquoi, et pourquoi …. Que suis-je venu faire dans cette
galère ? Et dire que toute l’année on se plaint régulièrement de tous ces exercices de
lenteur, à croire que nos moniteurs ne nous préparent pas si mal alors.
Le stress est bon s’il nous rend meilleur, enfin presque, car pour ce qui est de mes
exercices, que dire de plus si ce n’est quel désastre par rapport à tous les exercices de
l’année, alors pourquoi tant d’erreurs commises ce jour-là. Je ne suis pas tombé, mais je
crois qu’en dehors de cela il m’est tout arrivé, faire tomber de cônes, rouler sur les cônes,
caler et repartir, ne pas m’arrêter avant l’obstacle, glisser de la planche.

Mais finalement, rien ne vaut une journée très ensoleillée, pour nous amener à déplacer les
bancs vers l’ombre, transformer le stress en énergie positive, et transformer les pistes
d’exercices en vraie salle de spectacle, où tous les encouragements et les applaudissements
ont finis par porté leurs fruits.


Heureusement que nous ne nous prenons pas tous au sérieux, heureusement que
l’ambiance générale pleine d’humour et de dérision, et d’entraide comme à chaque fois, nous
a permis de remonter le moral des plus démunis, en écoutant avec précisions tous les
conseils de nos moniteurs. Nous avons finalement tous passés nos visas in extremis pour
certains, mais nous les avons nos beaux diplômes de:

– Visa 1 pour Fergus (91), Cindy, Sandrine, Pascal (77), Yann (91&Major), Laetitia, David, Erwin,
Alexandra, Thierry, Badr, Joseph, Adel, Yassir, Wael,


– et Visa 2 pour Grégory (Major), Jean-Pierre, Javier .

Félicitations donc à toutes et tous d’avoir osé se présenter à ces examens de fins d’année et
de les avoir réussis. Ce ne sont pas de vrais diplômes officiels, même si le stress des
examens était bien là pour certains, mais quoi de mieux que de marquer cette fin d’année
par de si beaux exploits, et de nous sentir un peu mieux armer pour rouler sur la route au
milieu du trafic, des voitures et des camions, mais aussi des vélos et…. des branches
d’arbres.
Pour finir bien évidemment un très grand merci à tous nos moniteurs qui ont su nous
emmener tous ensemble au but, et que nous reverrons avec grand plaisir pour la suite la
saison prochaine.

JP

Merci JP pour ce CR… vieux motard que jamais…

Et comme dit par JP, merci à tous les participants de s’être prêter au jeu de cet examen qui n’a de valeur qu’au sein de la CASIM. Enfin merci à tous les encadrants présents ce jour là qui ont rendu possible ce passage des Visas pour la Vie dans les meilleures conditions possibles pour les stagiaires !