Compte rendu du CPM Virages du 12 juin 2022

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de cette journée, rédigé de main de maître par Nadim :

Une fois de plus c’est par une belle journée chaude et ensoleillée que nous déroulons ce CPM. Ce dimanche 13 juin 2022, nous nous retrouvons à 9H00 sur le circuit Jean-Pierre Beltoise de Montigny-le-Bretonneux et le thème du jour est le CPM virages. Nous sommes 27 participants encadrés par 8 moniteurs qui nous ont répartis en quatre groupes de niveau.
Un petit café d’accueil et c’est parti ! Ah non avant d’aller plus loin, un petit rappel qui vaut aussi pour votre humble serviteur, peu de gobelets Casim présents à notre rencontre, donc beaucoup de gobelets plastiques jetés. On y pense pour la prochaine rencontre. S’en est suivie une première séance de briefing avec la présentation des règles de sécurité, le circuit, le déroulement de la journée, la technique à suivre pour la journée.


Alors un CPM virage, c’est quoi ? Je me permets ce détail car je n’en avais pas cerné toute la subtilité en me basant sur la description de l’invitation. Je soupçonne nos gentils moniteurs Casimir d’avoir volontairement entretenu le suspense. Tout se déroule sur un petit circuit balisé à l’intérieur du grand circuit classique de JP Beltoise. On oublie les cônes de freinage, les points de corde, l’enrobé tout lisse car ici l’objectif est de nous mettre en conditions de roulage sur route classique. Le circuit est majoritairement constitué d’un enrobé correct mais on y trouve par ci par là, une plaque de terre, de la mousse, des changements rapides de dénivellations. Ce n’est pas une punition, nous n’avions rien fait de travers ! Toute cette mise en scène est là pour nous forcer à pratiquer la trajectoire de sécurité ou « EDSR » (Entrée Découverte Sollicitation Reprise pour ceux à qui il manque des CPM).

Une fois cette configuration comprise, on oublie donc le déhanché du corps à chaque virage et le genou par terre car si nous rencontrions une aspérité sur la route nous ne tiendrions plus notre moto entre les jambes et nous pourrions nous faire éjecter. L’art de cette journée a donc consisté à nous faire suivre la trajectoire EDSR tout en maintenant notre position de sécurité. La position à adopter est ici de maintenir constamment sa moto serrée entre ses jambes et, lors des virages seul le haut du buste doit sortir pour se mettre à l’intérieur du virage, le menton est presque posé sur la main intérieure du virage, le bras extérieur (au virage pour ceux qui ne suivent pas) est tendu jusqu’à la poignée et le bras intérieur est plié en deux avec l’avant-bras dans le prolongement du guidon. La tête reste verticale et regarde au loin la sortie du virage. Vous imaginez la scène ? Eh bien c’est ce que nous avons dû faire pour les dernières séances de roulage, en tous cas pour le groupe des « très à l’aise », les autres ont été moins maltraités.

Ainsi donc, la journée est allée crescendo au cours de nos 5 roulages programmés et intercalés de briefing, de debriefing, de repos et nous avons même tenu en alternance les rôles de commissaires sur piste.
La pause déjeuner s’est faite en extérieur par petits groupes et nous a permis aussi de bien digérer les apprentissages de la matinée afin de mieux les mettre en application l’après-midi.


Au final une journée agréable, bien remplie et qui nous a aussi permis de nous retrouver et d’échanger entre Casimir lors des pauses et entre les sessions en profitant de bons bains de soleil.

J’en profite pour remercier nos moniteurs et tous les organisateurs de ce CPM original qui a dû demander une longue préparation.

Nadim (votre serviteur qui trouve que les drapeaux rouges sont beaucoup trop petits pour être vus, bonus 1 tour et ça vous donne une idée de ce qui m’a fait prendre la plume).

Merci à Nadim pour la rédaction de ce CR !

Nous avons eu la chance d’avoir un photographe présent pour une partie de la journée, lequel a pu prendre des photos des groupes rouges et bleus. Les liens ci-dessous vous mèneront à une galerie de photos de la journée

Compte-Rendu : CPM Virages sur circuit du 05/05/2013

En ce Dimanche 5 mai 2013 le soleil s’invite à la fête pendant que les Casimirs 77&78 arrivent d’un pas décidé (mais de petits yeux) à 7h30 au Circuit de l’Ouest Parision, à Dreux.

La matinée commence avec quelques mauvaises surprises (problèmes de santé pour certains, mécaniques pour d’autres) puis l’éxamination minutieuse de toutes les motos devant rouler sur circuit lors d’un contrôle technique des éléments de sécurité. L’équipe encadrante en profite pour assigner un groupe à chacun.

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S’en suit une présentation générale de la journée, des aspects organisationnels et objectifs pédagogique abordées tout au long de la journée. Il est expliqué aux participants une organisation autour d’un cycle d’atelier :

  • Briefing moniteur sur un mini-objectif

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  • Application pratique sur circuit

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  • Commissaire de pistes

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  • … et Maniabilité lente sur plateau

 

Les sessions de roulage débutent comme prévu à 9h00 et tout s’enchaînent très rapidement. Le planning des différents ateliers est serré, les participants n’ont que peu de temps pour se reposer. Un couple ou trio de moniteur les accompagnent dans chacun d’eux, ce qui leur permet d’aborder tout les problèmes rencontrés.

Les consignes sont appliquées par tous dans une bonne ambiance de camaraderie qui reflête parfaitement l’ambiance de la CASIM et tout les participants ressortent de leur session de roulage avec le sourire.

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Chacun a pu se rendre compte de ses propres progres et petit à petit, la confiance et la fatigue se fait ressentir. Certains ont eu leurs lots de sensation et s’arrêtent, d’autres en redemandent.

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Ainsi s’achève cette journée, sur les conseils de prudence d’usage pour rappeler qu’a la sortie du circuit on repart dans le monde réel avec tous ses dangers et que l’attitude de sécurité enseignée à la CASIM redevient la règle.

Merci à Rémy pour ce compte-rendu !

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Compte-Rendu: Balade du 28/04/2013 dans le Vexin

L’invitation à la balade nous donne rendez-vous à Herblay, sur le parking du Conforama de la ZA d’Herblay, à « 8h45 pétante ».

Tous les participants arrivent avant l’heure ce qui permet de partager un café chaud proposé gentiment par Simon, des chouquettes et encore du café par Olivier. C’est fou ce que chacun peut embarquer dans ses valises et top- case respectifs.

L’arrivée remarquée de notre nouveau moniteur Patrick nous permet de l’accueillir avec une haie d’honneur mais sans pom-pom ni umbrella girl (peut-être le 5 mai à Dreux). Après de vives félicitations sur sa brillante défense contre les « cônes du mal » qui l’ont sauvagement attaqué pendant les épreuves du CAMABC, nous écoutons d’autant plus religieusement les consignes de circulation en groupe dispensées par Olivier que la méchante pluie fine au début a commencé à prendre ses aises.

Le choix du système de roulage en D nous autorise à former un train de unique de 12 motos, avec comme ouvreur Olivier et Patrick en serre-file.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
La sortie de la commune d’Herblay  s’effectue selon le mode opératoire suivant : 1ère, 2ème,  Stop ou Cédez-le passage, Feux tricolores, 1ère, 2ème.

Avec des rencontres plus ou moins agréables : des cyclistes qui sont encore étonnés de se retrouver au milieu d’une horde urbaine de motards, tous bloqués au feu rouge ; des autocars dans les 2 sens dans des ruelles étroites sur les berges de Seine à Conflans ; mamie Mougeot sortant de la boulangerie avec le gâteau du dimanche, etc. Et même, un feu rouge fourbe qui a failli casser le groupe des casimirs puisque, malgré notre organisation béton (roulage en D, motard tiroir à chaque intersection), le feu vert tragiquement court nous a mis dans une perplexité dont nous avons eu un peu de mal à sortir.

A Conflans Ste Honorine, notre ouvreur s’arrête pour nous faire profiter d’un point de vue  et voir l’Oise se jeter avec volupté dans la Seine.

Première halte sur le bas-côté, premier abandon : patatras, terrain meuble, devers perfide et voilà deux bécanes qui chutent, quasiment à l’arrêt, sans trop de dégâts heureusement.

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Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes onze gus en arrivant au port.

Et un abandon, un : Jean-Philippe, doit nous quitter pour cause d’indisposition passagère (!).

Vaillamment, motos relevées et les adieux faits, le groupe poursuit sa quête de virages et d’horizons lointains. Une 2ème halte à l’orée du bois pour la pause pipi traditionnelle, nous remplir les poumons d’oxygène et à nous les petites routes gentiment viroleuses.

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Le système en D fonctionne parfaitement, les relais sont effectués sans soucis, la pluie a enfin cessé de nous enquiquiner mais elle a eu le temps de saper le moral de Sabine, puis un peu plus tard de Simon qui nous regardent partir mais n’en peuvent plus.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes neuf gus en arrivant au port.

Est-ce parce que la pluie a cessé ou simplement qu’il avait des fourmis dans les cylindres,  Olivier entraîne le groupe dans un rythme soutenu qui ne ralentit que lorsqu’il a en deuxième derrière lui ma baleine ou celle de Richard, merci au roulage en D. Toutefois, soucieux d’amener sa troupe à bon port, il nous accorde des mini-pauses qui font beaucoup de bien. Malgré le bruit ambiant, en tendant l’oreille on peut entendre les soupirs de satisfaction et le bruit caractéristique de la banane qui se dessine sous les casques.

Tranquillement, sans en avoir l’air nous avalons quelques kilomètres, après avoir effectué une boucle qui nous a amenés sur nos terrains de jeux habituels (Avernes, Théméricourt, Moussy, Brignancourt, etc.)  A la pause, Olivier très gourmand nous a fait le coup de la boucle prévue dans le roadbook et qu’il faut absolument faire, mais les casimirs que la faim commençait à tenailler surtout après cette débauche d’énergie, ont vite arrêté les frais pour le diriger vers la pause-déjeuner. Et Bertrand qui avait déjà fait quelques centaines de kilomètres la veille, nous abandonne comme prévu.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes huit gus en arrivant au port.

En route donc vers notre lieu de pique-nique, Château Gaillard, nous traversons les Jardins de Monet à Giverny, longeons à nouveau la Seine, rejoignons Vernon par la D5, continuons jusqu’aux Andelys où nous espérons pouvoir nous poser et restaurer. C’était sans compter sans ce diable d’Olivier qui nous a encore proposé de faire une boucle prévue au roadbook (ça devient une manie). Et nous voilà redescendant dans la vallée, pour à nouveau enchaîner quelques petits virages avant de retrouver les passagères qui, n’en pouvant plus de se faire balloter à gauche et à droite, avaient refusé tout net de redescendre de ce magnifique site et avaient commencé à jouir de la vue imprenable sur la Seine et ses falaises …

Enfin, les bécanes bien rangées façon Casim, nous pouvons profiter de la pause déjeuner et là le bonheur, le soleil jusqu’alors d’une timidité farouche, pointe son nez et réchauffe les articulations malmenées par ces cavalcades viriles.

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Après avoir rempli nos estomacs affamés et sacrifié à la séance photos pour alimenter le site Casim pour faire bisquer ceusses qui ne sont pas venus pensant qu’on allait être trempé, nous enfourchons à nouveau nos montures et c’est reparti comme en l’an 40.

Hervé profite d’un tiroir pour nous fausser compagnie.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes sept gus en arrivant au port.

En voyant ma jauge crier misère, j’ai enfin compris pourquoi Olivier se trompait tant dans le parcours, rebroussait chemin, refaisait un tour, voulait compléter la boucle, etc. oui mais bien sûr, c’était pour vider les réservoirs et trouver un volontaire désigné pour le CR.

Le smartphone aidant, on trouve que la station la plus proche est au centre commercial Osny, on repart faire de l’essence. Richard dont la baleine était aussi assoiffée que le mienne, Frédéric et même Olivier qui étaient sur la réserve en profitent. Et là tout s’éclaircit, j’avais tout faux tout à l’heure, en fait ils avaient profité d’une innocente pause pipi pour siphonner mon réservoir. Craignant d’être démasqués, Richard et Frédéric nous abandonnent eux aussi.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes cinq gus en arrivant au port.

La culture n’étant pas un vain mot à la Casim 78, Olivier nous emmène admirer l’église d’Auvers sur Oise, immortalisée par l’immense Van Gogh.

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Après quelques péripéties pour ranger les motos en pente, entre des voitures et sur des pavés plus que polies par le temps, surestimant nos compétences artistiques, Olivier nous propose de jouer au jeu des 7 erreurs en comparant la copie du tableau à l’original. S’en suit la séance traditionnelle de photos et nous retournons vers Herblay sur un rythme un peu moins soutenu mais toujours enthousiaste. Après un rapide briefing sur le parking du départ, nous nous séparons et chacun rentre chez soi avec le sentiment d’avoir passé une bonne journée et en bonne compagnie.

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Merci à tous pour la bonne humeur et la participation à cette balade de de la CASIM 78,

Merci à Arnaud (ou le manchot du 78) pour avoir concocté le parcours sans pouvoir y participer,

Merci à Ayoffé pour la rédaction du CR et à Patrick (ou Patoch gros gaz) et Olivier pour les photos.

Compte-Rendu : Examen du CAMABC du 21 avril

Le 21 avril 2013 s’est tenue une des journées les plus importantes de la saison et dans la vie d’une Casim : le CAMABC.

Pour les profanes, le Certificat d’Aptitude Moniteur Animateur Bénévole Casim est composé de 4 épreuves :

  • Questionnaire de connaissance : 40 questions sous forme de QCM et de rédaction à remplir en 25 minutes. (note / 40)
  • Maîtrise personnelle de la moto : sans moteur, à allure lente et à allure normale. (note / 40)
  • Pédagogie théorique en salle (note / 60)
  • Pédagogie pratique sur plateau ou sur route (note / 60)

A l’insu de leur plein gré, un contrôle continue des candidats a été aussi effectué durant la saison (note / 20).

Portant le total à 220 pour un 20/20.
Pour obtenir le CAMABC, il faut obtenir un minimum de 132/220 soit 12/20.

 

Cela a mobilisé près de 40 personnes certaines ayant parcourus de plusieurs centaines de kilomètres pour participer à l’événement.

  • 10 candidats
  • 12 élèves-cobayes
  • 12 juges (moniteurs)
  • 5 personnes ressources
  • 1 photographe

Le RDV était donné à 8h30 devant la grille du centre des permis de conduire moto et PL de Villabé avec la consigne d’arriver coûte que coûte avant 9h00.

La commise, en charge de la restauration et en avance comme à son habitude, a pu préparer le petit déjeuner pour nos hôtes avant que la majorité des participants arrivent. On a d’ailleurs constaté avec une certaine joie que tout le monde est arrivé à l’heure.

Les estomacs remplis pour la matinée, nous pouvons commencer !!

 

9h15 : Début du briefing

Présentation de la journée aux élèves-cobayes, explications du planning et derniers check-up aux candidats. On tire au sort l’ordre de passage des candidats et les parcours de maîtrise de la moto.

3 jurys sont formés avec dans la mesure du possible un moniteur CAMABC, un Bépécaser 2RM et un motocycliste de l’Administration pour chacun des jurys tous issus de Casim différentes.

L’infrastructure du site et le nombre suffisant de juges permettent de faire passer jusqu’à 4 épreuves en simultané. Le début des hostilités approchant, on peut sentir le stress de certains candidats.

 

9H30 :

Allez hop c’est parti ! les candidats rentrent en salle pour le QCM, les élèves-cobayes font connaissance pendant que les moniteurs montent les parcours de maîtrise personnelle.

 

10H00 : 
L’épreuve du questionnaire de connaissance est finie, une partie des candidats attaque les parcours de maîtrise personnelle pendant que d’autres sont en pédagogie pratique et théorique.

 

Le planning de la matinée sera tenu ! tout le monde est passé en maniabilité, 10 épreuves de pédagogie ont été effectuées et le corrigé du questionnaire est fini.
Pendant les épreuves, les commis à la collation (lourde responsabilité devant cette horde de motards affamés) ont été chercher le déjeuner chez le traiteur (chez qui une réservation 10 jours avant avait été faite) et ont dressé la table sous forme de buffet pour que tout soit prêt en temps et en heure.

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12H35 :
Le top départ est lancé pour ceux qui avaient fini leurs épreuves de la matinée, les derniers arriveront quelques minutes plus tard, ce qui évite un bouchon devant le buffet.

Le temps nous permet de nous relaxer au soleil. Aaaaah …. (soupir) “que c’est bon de ripailler sous le soleil” ….

 

13H45 : 
Allez hop, il faut s’y remettre ! Il reste encore 10 épreuves pédagogiques à faire passer.

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Jusqu’à environ 17h00, les juges défileront pour porter les notes des épreuves de l’après midi.

 

17H00 :
Aie ! le coup de massue ! 3 candidats n’ont pas été reçus. Nous leur demandons de venir chacun leur tour afin de débriefer avec eux sur leurs erreurs, les points à améliorer et leur motivations … avec un nombre restreint de juges … un sale moment à passer (pour eux comme pour nous) mais le principal est qu’ils semblent ne pas avoir perdu de leur motivation pour la saison prochaine …

En parallèle, pour remercier les élèves-cobayes de leur patience durant la journée, des ateliers de maniabilité sont montés pour qu’ils se dégourdissent les roues en attendant qu’on remplisse les diplômes pour les 7 heureux nouveaux non encore officiels moniteurs.

 

17H30 : 
C’est l’heure de la remise des diplômes

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Remerciements :

  • Les 12 élèves-cobayes
  • Les 3 moniteurs de la Casim 78 : Remi, Olivier et Pascal (aussi pour les photocopies)
  • Les 3 moniteurs de la Casim 44 : Guillaume, Luc et Ghislain arrivés du matin meme de Nantes (44)
  • Les 3 moniteurs diplômés Bépécaser 2RM : Eva, Vincent (arrivé de Cote d’Or la veille), Ghislain (encore lui !)
  • Les 2 policiers motocyclistes : Cédric et Eric venus malgré des missions le jour même.
  • Le moniteur de la Casim 77 : Felix
  • Les 4 personnes ressources de la Casim 77 : Muriel (pour les repas), Noémie, Nicolas, Jean Robert (pour les photos).
  • La personne ressource de la Casim 78 : Simon
  • … et Maxime pour ce compte-rendu !

 

Compte-Rendu : CPM Freinage du 7 avril 2013

Le CPM freinage a eu lieu le dimanche 7 avril, avec une première partie théorique le matin à la salle LCR des Bois de Cergy, puis une seconde partie pratique l’après midi au plateau moto d’Osny.

A partir de 9h00, les moniteurs et aides-moniteurs ont accueilli avec café et brioche un total de 26 adhérents arrivant par petites grappes.

A 9h30, Pascal a ouvert le CPM par les actualités de la Casim ainsi que des avertissements pour prévenir les risques de chutes lors des exercices sur le plateau moto en seconde partie de journée.

Arnaud, toujours vaillant en dépit de son bras plâtré, a pris la suite en présentant la théorie du freinage. Son diaporama a explicité point par points les différents facteurs en jeu : l’énergie mise en œuvre lors du freinage, les distances de freinage et d’arrêt, l’intérêt des distances de sécurité, les différents types et systèmes de freinage.

Arnaud a illustré les différentes situations d’urgence par des exemples concrets qui renforcent la portée pédagogique de son exposé. Le calcul des distances de freinage et d’arrêt en fonction de la vitesse a permis de bien se rendre compte des distances parcourues en une seconde…

 

A savoir…

Pour calculer la Distance parcourue pendant le temps de réaction il faut multiplier le chiffre des dizaines par 3.
Exemple : à 50 km/h, le motard met 5 x 3 = 15 mètres avant d’agir sur ses commandes de frein.

Distance de freinage : multiplier le chiffre des dizaines par 6, soit à 50 km/h, le motard met 30 mètres pour s’arrêter à 70 km/h => 42 mètres

 

Attention ! Ce sont là des distances estimées sur route sèche avec des conditions optimales d’adhérence et une bonne technique de freinage.

 

D’autres facteurs peuvent également influer sur la distance de freinage. Il faut savoir que celle ci varie selon:

  • L’usure des freins
  • L’état de la chaussée et son adhérence (présence de boue, d’humidité, de feuillages, ..)
  • La courbe : freinage en virage ou en ligne droite.
  • La répartition des charges (sacoches, top case, passager, …)
  • La technique du pilote
  • La vitesse
  • Le dénivelé de la route (montée/descente)

 

Arnaud a ensuite rappelé les vérifications à réaliser pour s’assurer du bon fonctionnement du système de freinage :

  • L’usure des plaquettes
  • Le niveau et de l’âge de liquide de frein
  • L’absence de fuites au niveau des durites
  • L’état et pression des pneumatiques
  • L’état des suspensions

 

Les assistances au freinage offrent une sécurité supplémentaire : anti-blocage ABS, couplage avant-arrière, voire assistance hydraulique.

En théorie, la puissance d’un freinage efficace et sûr doit être répartie à 70 % sur le frein avant et 30 % sur le frein arrière. Il est impératif de totalement couper l’accélération pour bien freiner. Il faut particulièrement veiller à lâcher l’accélérateur pour laisser la poignée revenir tout en allant rapidement attraper le levier de frein. Lors d’un freinage puissant, c’est l’avant qui aura le plus d’adhérence : c’est donc du frein avant qu’il faudra le plus freiner. Mal effectué, le freinage peut aboutir au blocage de l’une des roues et se terminer par une chute.

La matinée s’est achevée sur des questions/réponses, puis tout le groupe est parti déjeuner à quelques minutes de là.

 

A 14h, direction le plateau moto d’Osny.

La séance a débuté par le rappel des consignes de sécurité puis la démonstration des techniques de freinage par l’ADC Christophe CORAUX.

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L’illustration par l’image :

une vidéo du freinage de Christophe à 50 km/h :

et la suivante à 70 km/h :

(source : ce sont les vidéos postées par Olivier)

Les consignes à appliquer lors d’un freinage sont :

  • Regarder loin devant (et non pas devant sa roue !) et de rechercher un échappatoire
  • Serrer les genoux sur le réservoir
  • Tendre et verrouiller les bras

 

Plusieurs ateliers ont été mis en place par Christophe, Pascal, François, Olivier, Remi, Patrick, Alain et Baptiste, permettant de s’exercer à chacun de points suivants :

  • La séquence de freinage.
  • Le comportement du pilote lors du freinage.
  • Le blocage des roues lors du freinage.
  • Le freinage en virage
  • Le débrayage lors du freinage, quand le pratiquer
  • Le réglage des commandes

 

La séance pratique a débuté sur la béquille centrale, où chacun s’est exercé à la bonne position à adopter lors d’un freinage d’urgence. Les moniteurs ont contrôlé et corrigé les positions.

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Puis, passage à l’action, les casimirs se sont répartis en groupes pour tourner sur les différents ateliers de freinage.

Cet entrainement au freinage d’urgence a permis d’expérimenter des conditions que l’on n’a plus rarement l’occasion de pratiquer. Pour certains, l’exercice a été facilité par la présence d’un ABS.

Selon les ateliers, les motards ont été amenés à réaliser un freinage d’urgence avec le frein avant, arrière, puis les deux. Lors d’un gros freinage, la suspension arrière de la moto se déleste et la fourche s’enfonce : il s’agit du transfert de masse. Ci et là quelques moto font de petites ruades..

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Cela a permis de bien ressentir que pour limiter l’effet de transfert de masse vers l’avant, il fallait commencer par actionner le frein arrière. Cela procure plus de stabilité et permet d’exercer plus d’effort sur la commande avant.

Les premiers essais ont été plutôt timides, certains n’ont pas osé piler et ont généreusement dépassé la ligne de marquage au sol. Le radar placé au bord de la piste a permis de vérifier la vitesse imposée pour le passage de porte, mais il a bien fallu plusieurs répétitions pour enfin oser écraser les freins.

Olivier s’est positionne en bout de piste et a fait signe avec un grand sourire, lui avait l’air confiant .. alors encouragés, les uns et les autres se sont lancés. Et si, ça pile.. ! Une fois, cinq fois, on recommence et petit à petit chacun a pris confiance.

Les évitements et le freinage d’urgences sont des techniques que l’on n’a pas l’occasion de perfectionner en pratique courante, et ce rafraîchissement s’est avéré des plus bénéfiques.

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Quelques chutes ont été à déplorer, mais heureusement sans trop de gravité.

La séance s’est achevée vers 18h avec un débriefing des moniteurs sur les points clés.

La journée s’est terminée par la visite sur le plateau du Lieutenant Alioui, commandant de la brigade motorisée, venu saluer les efforts de Christophe et des moniteurs de la Casim.

Les uns épuisés sont rentrés chez eux, les autres se sont dirigés vers port Cergy : après l’effort le réconfort.

 

Merci à Stéphanie pour ce compte-rendu !

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