Compte rendu: CPM freinage et maniabilité du 05/03/2023

Le CR du jour vous est offert par Cédric, je vous propose de lire sa prose ci dessous:

Dimanche matin, 8h30, je me prépare pour partir au CPM freinage / maniabilité. Le plein de la moto est fait, la pression des pneus est bonne, les plaquettes ont été vérifiées récemment, bref tout devrait être bon pour passer la moitié de la journée à accélérer et freiner.

Arrivé sur place, je retrouve mes camarades Casimirs. On retrouve quelques têtes qu’on a pas vu depuis un moment, on observe les nouvelles motos. Ce matin c’est la Harley qui attire l’attention, il faut croire que les motards aiment les grosses machines chromées.

Bientôt les moniteurs nous rassemblent pour le traditionnel échauffement de début de CPM. Puis on se divise en deux groupes, pour moi ce sera freinage le matin.

Quelques rappels sur la position sur la moto lors d’un freinage, puis vient la mise en pratique. Premier passage : on prend un 

peu de vitesse et on essaie de s’arrêter le plus vite possible uniquement avec le frein arrière. L’ABS se déclenche très vite, la moto ralentit péniblement sans sembler vouloir s’arrêter. Clairement en cas d’urgence il faudra trouver plus efficace ! Et ça tombe bien c’est ce qu’on va essayer aux passages suivants : uniquement avec le frein avant, c’est déjà bien mieux, puis les deux freins en même temps, et sans surprise c’est cette technique qui permet de s’arrêter le plus rapidement. Les moniteurs me font tout de même remarquer un défaut, je débraye dès le début du freinage, me privant ainsi du frein moteur qui pourrait encore me faire gagner quelques précieux mètres. Il va falloir lutter contre ce mauvais réflexe pour les prochains exercices. 

D’ailleurs celui sur lequel on enchaîne est plus complexe, il va falloir cumuler freinage et évitement. Avec un piège de 

taille : la direction de l’évitement ne nous sera donnée qu’au dernier moment, par le moniteur le plus téméraire qui a choisi de se placer… en plein milieu. Je réussis à ne pas me tromper de côté, et au fil des passages j’essaye d’améliorer ma technique.

Le dernier exercice se fait par deux, celui qui est devant freine sans prévenir, et celui qui suit (en décalé bien sûr) doit s’arrêter avant « l’accident ». Un bon rappel pour tenir ses distances de sécurité sur la route !

Après une matinée intensive, départ vers le fast-food pour reprendre des forces. A table, ça discute des motos qu’on a essayées ou qu’on voudrait s’offrir, de gymkhana ou de road-trips à travers l’europe. Ça me donne des idées pour mes prochaines vacances ! 

Retour sur la piste un peu en avance, on en profite pour digérer au soleil. Cette fois-ci, rassemblement autour le la petite Suzuki 

125, ça contraste avec la Harley du matin. Mais il y a des chromes aussi, ça doit être ça le point commun.

L’après-midi on inverse les groupes, je passe donc sur la maniabilité. On commence par quelques « 8 » et un parcours en trèfle pour récupérer les bons réflexes. Pour moi c’est toujours un peu large, j’ai du mal à rester dans les 6m délimitées par les lignes blanches. Ce sera mon objectif de l’après-midi !

Une fois bien échauffés, on installe un slalom et on fait des allers retours. La difficulté est augmentée progressivement par les moniteurs qui changent les distances entre les cônes. Une fois à l’aise, on lève la main gauche. Au fil des passages j’applique les conseils donnés et je prends en assurance. Mais j’ai toujours du mal à faire ce demi-tour au bout du slalom. Je décide de me concentrer sur ce point et je retourne faire des « 8 ». Avec 

persévérance, je tourne autour des cônes, et j’essaye de resserrer ma trajectoire. Grâce aux conseils judicieux de nos moniteurs, je fais des progrès, j’arrive maintenant à rester dans les lignes. Mais je suis perfectionniste, je sens que je peux faire mieux, j’essaye donc de grappiller quelques cm à chaque tour. Je finis par être content du résultat, mais je commence à fatiguer. Un petit moment d’inattention, j’élargis ma trajectoire et je me retrouve sur la piste du slalom, avec le phare rond d’une Guzzi en face de moi !

Sur cette petite frayeur (désolé encore Steeve) je décide qu’il est temps de s’arrêter. De toute façon le CPM touchait à sa fin, on se rassemble pour un débriefing de la journée. Pour ma sortie de parcours, je gagne le droit d’écrire mon ressenti de cette journée, merci de l’avoir lu pour ceux qui sont arrivés au bout.

CR by Cedric L.

Merci à Cédric pour ce beau CR qui reflète bien le CPM, merci à l’ensemble des participants de cette journée et aux encadrants et moniteurs de la CASIM présents.

CR CPM Réagir en cas d’accident de la route

Ci-dessous vous trouverez le compte rendu de Boris sur le CPM Comment réagir en cas d’accident de la route.

C’est avec un masochisme presque digne d’un aide moniteur que je vous présente volontairement le compte rendu du CPM 4 Secourisme.

Nous avons eu le plaisir de recevoir le magnifique Thierry qui a su nous sensibiliser avec modestie au secourisme.

C’est ainsi que j’ai pu apprendre avec déception que vouloir bloquer la circulation en plein milieu d’une autoroute relevait du suicide. Moi qui rêvais d’être superman, c’est raté.

Puis ce fût au tour de nos bien aimés moniteurs, toujours aussi fringants, de nous présenter les résultats du QCM.

Je ne vous cache pas que les pauvres stagiaires que nous sommes n’ont pas su relever le défi technique de certaines questions.

C’est avec émerveillement que nous avons appris la sonorité que doit faire une victime sous les roues d’un camion, car, bon gré mal gré, cela ne ferait qu’empirer la situation de devenir soi-même une victime.

Ou encore que cela ne servait à rien d’appeler tous les numéros d’urgence un à un pour être sûr d’avoir le bon.

Sans oublier que si un T-Max était planté dans un mur, ce n’était pas une raison pour récupérer son pot « Akra ».

Les propriétaires de BMW les plus courageux d’entre nous ont bien tenté de crier leur indignation face à ces questions odieusement piégées mais ce fut en vain.

Puis nous avons conclu les résultats du QCM en un florilège de compliments sur la cylindrée de nos moniteurs comparé aux membres des pompiers bien évidemment.

Mais un CPM c’est aussi les bons conseils des camarades.

J’aurais ainsi appris que le dragueur du coin aura toujours de quoi se protéger… pour faire une compression en cas d’hémorragie (on fait avec les moyens du bord).

Ou encore que si l’on laissait tomber la main d’une personne allongée au-dessus de sa face et qu’il se la prenait en pleine poire : on pouvait être sûr qu’il était bien inconscient.

Certains ont aussi parlé d’une variante utilisant seulement un doigt mais je m’égare.

Plus qu’une réelle formation, nous avons pu interagir avec un professionnel compétent qui partage notre passion pour la moto et aborder des sujets sérieux.

Notamment comment réagir face à des accidents de la route avec des motards tout équipés.

Comment tirer parti de son propre équipement pour gagner du temps et peut-être sauver des vies.

Nous avons aussi partagé nos propres expériences. Comme la responsabilité que l’on prend lorsque l’on décide de pratiquer un massage cardiaque sur une enfant au risque de se rater. Que lorsque l’on arrive sur un motard accidenté avec une fracture ouverte du tibia, c’est souvent quand on s’y attend le moins.

La moto est un loisir dangereux et il est de notre responsabilité de s’entourer de personnes capables de gérer des situations de crise.

Comme dirait la personne qui m’a transmis le virus de la piste à grands coups de GSX1300R :

« Les motards, c’est un peu l’aristocratie de la route »

C’est peut-être prétentieux mais est-ce que cela ne veut pas aussi dire que nous avons le devoir de secourir les autres usagers de la route en tant que primo-arrivant ?

Je laisse cette question à l’appréciation du lecteur.

Merci à Boris pour ce compte rendu, merci à tous les participants pour votre participation active, et un grand merci à Thierry venu initier les stagiaires aux gestes de premier secours.

Compte rendu du CPM Virages et Maniabilité du 6 novembre 2022

Ci dessous le compte rendu de la journée très humide de dimanche dernier, raconté par Gennaro.

Malgré la pluie, nous étions nombreux ce dimanche 6 novembre 2022 à la journée organisée par la Casim 78 dédiée aux virages et à la maniabilité.
Nous avons été accueillis par une nouvelle figure mythologique, des moniteurs à mi-chemin entre Indiana Jones et les Bronzés font de la moto.
Les participants ont été divisés en groupes encadrés par les moniteurs, selon l’ancienneté…et le charisme.
Après avoir revu les points clés de la trajectoire de sécurité et effectué le traditionnel alcootest avec comme référentiel Chef Pascal, les groupes ont pris la route pour une mise en pratique dans les virages de la vallée de la Chevreuse.
Chaque motard a pu discuter de son expérience après avoir pris la tête de son groupe et échanger avec le moniteur présent pour un débrief enrichissant.
Après la pause déjeuner et le désistement de quelques frileux ayant peu goûté aux ondées “passagères” du matin, nous nous sommes retrouvés sur le plateau pour les
épreuves de maniabilité lente et rapide.
Nous avons commencé par trois « ateliers » de préparation qui nous ont permis de nous familiariser avec le point de patinage, les points d’appui et la stabilité de la moto à faible allure :

  1. Slalom lent
  2. Huit
  3. Passage dans le rond
    Ensuite, les moniteurs ont préparé le plateau pour les derniers exercices :
  4. Slalom rapide
  5. Slalom rapide avec cônes rapprochés
  6. Slalom rapide avec cônes non alignés
  7. Slalom rapide avec cônes non alignés sans la main gauche
    Contrairement à ce que l’on aurait pu penser dès le matin même sur le parking du
    lieu de rendez-vous à 9h30, il est à préciser qu’on ne dénote, à cette heure-ci,
    aucune casse mécanique ni accident dû à la météo. Juste quelques égos froissés
    tout au plus…
    Félicitations aux courageux qui se sont déplacés !

Merci à tous ceux qui sont venu affronté la pluie et le froid pour ce CPM, merci à Gennara de s’être désigné volontaire pour rédiger le CR et merci à l’ensemble des encadrants de leur présence.

Compte rendu du CPM Freinage & Maniabilité du 9 octobre

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de notre journée de dimanche dernier rédigé par Luc, merci à lieu pour avoir pris le temps de le faire.

Je passe le pont d’Epinay sur Seine en direction du centre d’examen du permis de conduire de Gennevilliers. Il est huit heure et demi, il fait beau et ça pince un petit peu, d’autant que j’ai pris une tenue d’été. Une petite pensée pour ceux qui viennent de loin, perso cela fait une minute que je suis parti et j’arrive dans deux minutes, même pas le temps de faire chauffer le moulin. Arrivé avec une demi heure d’avance, je suis accueilli par les instructeurs affairés à préparer le café avec une machine flambant neuve. L’arrivée des participants se fait au compte goutte et assez rapidement nous voici une cinquantaine autour de la machine à café qui se fait attendre un petit peu.

Après une séance d’échauffement, nous sommes répartis en deux ateliers, maniabilité lente et freinage. Après constitution des sous groupes, la présentation des exercices de mania et un peu de théorie, nous voici en train de tourner autour de nos motos à la recherche du point d’équilibre. Bon jusqu’à là, ça va ! Marche avant et marche arrière à coté de la moto et le slalom en marche avant, ça va aussi. Il commence à faire chaud, me voilà en T-shirt entrain de pousser la moto. Là où les difficultés commencent, c’est le slalom en marche arrière, pas facile avec une machine de presque quatre cents kilos. J’ai posé deux fois la moto par terre sans dégâts, merci les pare-jambes. Et c’est là, que j’ai gagné l’immense privilège d’écrire le compte rendu de la journée pour avoir fait dix mètres au moteur sans casque. Eh oui, on ne rigole pas avec la sécurité au CASIM !

Il faut bien reconnaître que se sont des manœuvres inhabituelles que je rechigne à faire en temps normal, même après plus de trente cinq ans de pratique moto.

Ça y est, on allume les moteurs, avec le casque cette fois. Point de patinage, rouler le plus lentement possible et une série d’exercice d’équilibriste à basse vitesse : assis, debout, à genou sur la selle, en amazone et debout pied droit sur cale-pied gauche, tout ça en tournant autour de la piste au ralenti. Tout cela parait facile au premier abord, mais j’avoue, j’en ai bavé avec mon Road King notamment sur la position debout que j’ai fini par réaliser sur les marchepieds arrières et la dernière position que je n’ai pas pu réaliser.

A la fin de cette exercice et à la suite d’un stationnement en joyeux bordel, s’en est suivi une séance de stationnement en groupe qui s’est soldée par une réalisation quasi parfaite par l’ensemble du groupe.

Après la pause déjeuner, changement de plateau et après un peu de théorie sur le freinage, quelques exercices sous forme de jeu, nous avons réalisé des freinages d’urgence, frein arrière, frein avant puis les deux. Ça aussi n’est pas courant et j’ai pu tester l’efficacité de l’ABS en toute sécurité.

Pour moi ce fut une première avec le CASIM et cette journée s’est terminée sous le soleil à l’image de l’expérience vécue.

Un grand merci aux instructeurs pour leur conseils, leur disponibilité et leur bonne humeur.

Merci à Luc pour son CR, merci à l’ensemble des encadrants et aux adhérents pour la bonne humeur et le serieux de cette journée.

Compte rendu: Lancement de la nouvelle saison 2022 / 2023 de la CASIM 78

Pour cette nouvelle saison, nouveau rédacteur de CR, vous trouverez ci dessous la journée telle que la vécue un de nos nouveau adhérent, William.

J’ai l’honneur de rédiger le premier CR de la rentrée de la saison 2022-2023 de la CASIM 78. Je vais vous dire avec mes mots comment j’ai perçu cette réunion, en terme d’ambiance et de ressenti, sans revenir sur le contenu lui même. Tous les adhérents ont accès au PPT présenté en séance, désolé pour ceux qui n’ont pu être présent, les échanges en séance ont été nombreux et enrichissants.

Tout de même une précision sur la règle d’attribution de la rédaction du CR pour les absents.

Cet honneur revient à celui qui a commis la plus grosse bourde de la journée (à l’exception des moniteurs – comme c’est eux qui arbitrent en toute mauvaise foi les bourdes …). Il y a d’abord eu l’espoir que cela échoit au dernier retardataire. Mais quelqu’un à fait remarquer qu’un groupe de motos bloquait l’accès à une partie du parking, que c’était une plus grosse bourde, et qu’il fallait élire l’un de ces motards. Moi, avec ma BMW bleu ciel, j’ai gagné.

La journée a commencée par le flashage d’un QR code renvoyant vers une fiche de présence construite autours de Google forms. Mon passé d’informaticien n’a pu s’empêcher de me faire remarquer le potentiel à tirer de forms, auquel je ne m’était jamais intéressé jusque là …

Elle s’est ensuite poursuivie par un accueil autour d’un café … l’investissement dans une machine ad hoc est heureusement à l’étude.

A suivi la présentation de l’activité de la CASIM 78 (voir le PPT). L’information la plus importante que je retiens est cette possibilité de se rapprocher de toutes les autres CASIM et de participer à leurs activités dès lors que la proximité géographique, ou que l’envie, le permet. Il suffit de se signaler et s’il y a de la place, go.

A la reprise en début d’après midi, débriefing sur l’e-formation sur le roulage en groupe. J’ai noté l’intensité des échanges qui témoignait d’une volonté de bien comprendre et de bien partager les règles communes lors de cet exercice afin de se sentir en sécurité et d’aider les autres à se sentir aussi en sécurité.

Comme Pascal l’a fait remarquer, souhaiter participer aux activités de la CASIM, malgré l’année en liste d’attente quasi systématique, c’est déjà avoir pris conscience qu’il manque quelque chose à sa formation.

Puis cela a été l’exercice de mise en pratique sur différentes natures de routes, incluant les routes en forêts, les autoroutes et leur sorties, le remonte-file. J’ai surtout noté le relief qui nous a conduit à de nombreux démarrages en côte. Dans notre groupe, tout le monde s’en ait bien sorti – du roulage en groupe. La plus jeune d’entre-nous, qui a son permis B + passerelle A1, a un peu souffert avec ces démarrages en côte qui sont plus faciles après quelques exercices de maniabilité, exercices qui ne sont regrettablement pas réalisés par les moto-écoles lors des passerelles (j’ai galéré avec çà aussi, avant de me décider à passer le permis A2). J’espère qu’elle se remet de ses émotions.

De retour, débriefing, recherche de bourdes dans les autres groupes permettant de me priver de l’honneur de rédiger ce CR, il n’y en avait pas, tout le monde s’en est bien sorti. J’ai trop hâte de passer à la suite lors des prochains CPM – tous bloqués sur mon calendrier.

Mais j’ai pris de l’avance …

De retour de l’exercice de roulage, où j’avais vers la fin rencontré un peu de mal faire obéir ma moto, un des mono me fait remarquer que ma roue arrière est dégonflée ! Du coup j’ai eu droit, en avance sur le CPM matériel, à une mise en pratique de comment réparer une roue. Nous avons trouvé un clou enfiché dans le tubeless. Petit débat sur les deux techniques de réparation temporaire: champignon à tenue par pression de l’air, gomme vulcanisante à installer dans le trou. Je choisi le champignon et j’ai alors droit à une démonstration par un expert! En quelques minutes, le trou est agrandi, le champignon est mis en place, le pneu est regonflé … magique.

Outillage nécessaire: pince (pour enlever le clou), kit de pose du champignon (origine anglaise), pompe pour regonfler. La nuit suivante ma carte bancaire a chauffée et j’ai commandé tout cela sur amazon, c’était déjà bête de ne pas avoir un kit de réparation, mais après avoir vu ce que l’on gagnait, cela aurait été monstrueux de persister. Merci à toute l’équipe pour son assistance. J’ai pris rdv avec ma concession pour la réparation définitive.

Au retour, un adhérent, qui n’habite pas loin de chez moi, m’a proposé de faire du remonte files, j’ai dit oui. Mais j’ai toujours un double blocage avec çà: l’aspect réglementaire (quand ce n’est pas explicitement autorisé), et l’aspect risque/zone de confort. J’espère en la CASIM pour m’aider à vaincre ces blocages.

A très bientôt, même si je passerai volontiers la main pour le prochain CR.

Merci William pour ce superbe CR, merci à tous les participants en encadrants qui ont fait de cette journée une réussite.