Compte Rendu: InterCASIM 2019 / 10 ans de la CASIM 78

Il est presque aussi rapide sur piste que pour rédiger les CR, nous pouvons déjà vous partager le CR de ce weekend par Renaud et ses boulons de roues.

Week-end INTERCASIM 2019 : 10 ans de la CASIM78 au circuit Renaud

Préface : Eh oui j’ai du rebaptiser le circuit car il n’y a pas 100 façons d’entrer dans la légende, il y en a 2 : 
– avoir un pilotage impressionnant, rapide et efficace ou
– faire la méga BOULETTE de l’année.
Alors pour ceux qui n’ont pas suivi, malgré les nombreuses allusions de notre manitou Pascal : à la fin de ma première session sur la piste, j’ai ressenti comme un grave défaut d’adhérence et en finissant mon tour pour rejoindre les stands, j’avais une roue arrière totalement desserrée qui ne tenait que grâce au disque dans l’étrier et au pneu contre le pot. Alors oui, j’avais déjà failli avoir le point Golum final en Auvergne (tout ça pour avoir fait ma rouler ma GS dans l’herbe, alors que c’est fait pour ça), mais là je n’ai pu l’éviter. D’ailleurs je proteste car BMW a effectué un rappel sur les R1150GS de 2001 avec plus de 150000km pour un défaut sur les écrous de roues (source : http://www.jecultivemamauvaisefoi.com)

Bref passons au vif du sujet, mais en préambule je tiens à préciser que dans un souci d’équité des sexes je parlerai de « pilote » pour celles et ceux qui ont profité du week-end pour rouler et de « petites mains » pour celles et ceux qui ont tout fait pour que nous puissions en profiter au maximum.

Chapitre 1 : L’accueil : matinal certes, mais les petites mains sont déjà au travail pour nous fournir planning, conseils d’organisation matériel, petit dej’ etc… les pilotes ont dans l’ensemble le sourire (il fait beau, la piste est sèche…) mais je sens qu’il y en a d’autres qui, comme moi, ont besoin d’aller faire un petit pipi de la peur avant de s’élancer. Notre petite main avec le micro réexplique le déroulé du week-end, les règles sur la piste le rôle des commissaires. Trois groupes feront de la piste le matin et trois autres partent en balade dans le Vexin sur deux tracés différents pour ne pas bouchonner (prévoyantes nos petites mains des road-book) et l’après midi on échange.

Chapitre 2 : Le roulage : la chaleur grimpe, les groupes tournent tranquillement pendant 2 tours de chauffe (mais quand on regarde le groupe des rapides on voit déjà que certains ont envie d’en découdre). La matinée passe à une vitesse folle (je ne parle pas de notre vitesse de passage en courbe, bien plus sage que le groupe 1), mais entre la mise en application de la position déhanchée, la mécanique pour resserrer les roues qui se font la malle et le rôle de commissaires vaillamment conduits par notre petite main pilote de safety-car, tout s’enchaîne très vite et sans encombres.

Chapitre 3 : Le BBQ : Pendant ce temps d’autres petites mains ont commencé à faire chauffer les braises, cuire à point saucisses et merguez, préparer le couvert, sortir tables, chaises et boissons fraîches. On se décontracte un peu et on se raconte nos petites anecdotes de motards. Nous laissons les places à l’ombre pour ceux qui rentrent de balade et qui vont cuire un peu plus que nous sur le circuit l’après midi (surtout les commissaires chasseurs de mouches).

Chapitre 4 : La balade : nous étions sur le road-book de Villarceaux dans le Vexin en passant par les points remarquables que sont (de mon point de vue absolument personnel) : la Roche Guyon et son château, l’Enfer commune de Wy-dit-joli-village, Vetheuil (car il faut bien se désaltérer un peu) et Giverny avec la maison et les jardins de Monet (qui m’a fait pensé au roman de Bussi « nymphéas noirs » dont le héro roule en Triumph). Bon la balade c’est cool, mais il y a session libre en rentrant, alors un peu de notre si cher carburant dans le réservoir et retour au bercail. C’est sympa de pouvoir rouler avec d’autres personnes que celles de son groupe, il y a un peu plus de dépassements et on essaye en vain de suivre les plus rapides.

Chapitre 5 : La soirée : le temps de la douche a sonné, le groupe Beyond (avec Hervé à la basse) est déjà en train de faire les balances et quelques riffs de guitare nous mettent en joie. On sort les tables, on veut pas faire un « U » ça fait mariage ! (les motards sont des rebelles dans l’âme?) Au final : bon bah on fait un « U » sinon ça ne rentre pas. Notre bien aimé dictateur président nous rappel la raison de notre venu ici-même et laisse le micro au président des présidents des Casim qui a fait le déplacement depuis Dijon en solo. Ceux qui ont les gobelets violet ont le droit à la bière à volonté et tout le monde n’a pas la même volonté on s’en rendra compte, a priori elle est bonne. Le groupe Beyond met une ambiance de feu devant un public résolument assis (ça fatigue un peu quand même la moto). Le traiteur nous a apporté de quoi nous retaper pour le lendemain à base de poulet, de patates et de légumes. Le soleil diminue, il fait meilleur et quand nos petites mains musicos ont digéré leur tarte à la myrtille, le rock est de retour jusqu’à la nuit tombée. Chaque petit groupe se couchera plus ou moins tard.

Chapitre 6 : Dimanche matin : perso j’ai urgence familiale, donc avant le petit-dej’ rangement de la tente, refaire les valises… puis on retrouve un peu tout le monde dans un état de forme très hétérogène autour d’un petit kawa ou d’un super-T et c’est reparti comme la veille, balade ou tourner en rond. Mais cette fois ci chaque pilote doit sourire dans son casque  en tenant son déhanché du mieux possible car il y a de nouvelles petites mains avec des appareils photos. Fin de session et fin de week-end, je dois tout harnacher et rentrer au plus vite (cool de l’autoroute, une bonne ligne droite pour égaliser l’usure des pneus).
Merci à tous les pilotes de tous horizons pour l’ambiance générale, le respect du déroulé pour que tout le monde profite au maximum et énorme MERCI aux petites mains qui ont œuvré dans l’ombre en amont pour préparer, organiser ce week-end (comme une parenthèse estivale au doux goût de vacances) et qui ont bossé tout le week-end et sûrement encore après pour tout ranger. A priori chaque Casim est bien rentrée, plus ou moins vite, plus ou moins sur la route. Bel été à tous et à bientôt.

Épilogue : après le coup de la roue qui se desserre :
J’ai fait une petit visite du foin avec les deux-roues, (encore cette GS qui veut sortir dans la terre, l’incorrigible), c’est bien le regard qui guide je me sentais trop large, j’ai regardé l’herbe j’y suis allé.
Pendant la balade, je me décontracte un peu les chevilles et en sentant un appui supplémentaire sous mon talon et une forte odeur de brûlé (la botte fondue sur le pneu).
Pause au bar, ouverture de la poche : « elle est où ma carte bleue ?? » (ouf j’avais du liquide et CB retrouvée au milieu de la tente).
Go-pro bien arrimée sur le casque pour changer des points de vue de la veille, zut : plus de batterie.
Après chargement de la moto, quelques tours de roues, même pas arrivé au portail que je sens à nouveau ma roue qui se barre (c’est donc bien la faute de la moto ou du circuit qui vibre trop).
Je l’avais bien mérité ce CR (merci d’avoir eu le courage de le lire jusqu’au bout)

Merci à Renaud pour ce CR plus que largement mérité, bravo pour la qualité redactionnelle.

Merci à l’ensemble des participants de l’interCASIM 2019 / 10 ans de la CASIM 78, venu des CASIM 21/29/33/44/49/77 et 78 pour votre sérieux et votre bonne humeur contagieuse.

Merci à l’ensemble des encadrants d’avoir animé les activités du weekend.

Merci à BEYOND pour le concert privé.

Merci à l’équipe d’organisation pour le boulot accompli avant et pendant le weekend.

et surtout:

GARDER INTACT VOTRE MAUVAISE FOI MOTARDE…