Pour la première balade de l’année, nous avons remis le cap sur le pays de Bray Voici le compte rendu de la balade, vu par Mickaël :
Aujourd’hui, c’est le printemps et aujourd’hui, c’est balade CASIM dans le Pays de Bray ! Sauf qu’on a oublié de prévenir la météo du changement de saison donc il fait gris, il fait froid, il fait humide, et il y a du vent… Au moins, il ne pleut pas.
Départ un peu à la bourre, je n’ai pas fait cent mètres que le chauffage des gants lâche ; tant pis, j’aurais froid aux mains. Je rejoins Hien qui m’attend au pont de Sèvres, m’excuse pour mon retard puis nous partons directement pour le point de rendez-vous de la balade, à Magny-en-Vexin. Après un appoint de carburant nous rejoignons les troupes déjà en place pour saluer tout le monde, papoter un peu et attendre les derniers arrivants. Une fois que tout le monde a répondu à l’appel, Hervé nous rassemble pour nous décrire le déroulé de la journée, rappeler les règles de roulage et constituer les quatre groupes.
Chaque ouvreur fait alors un briefing avec les membres de son groupe pour approfondir certains détails ; c’est alors qu’un GPZ arrive en nous faisant de grands signes. Avec tant de retard, c’est le parfait candidat pour rédiger le compte-rendu de la journée ! Sauf qu’on me glisse dans l’oreillette que ce n’est pas un casimir, juste un motard qui vient faire le plein et qui est heureux de croiser des consœurs et confrères… Diantre ! J’aurai essayé.
Nous commençons à nous préparer à partir en séquence, avec quelques minutes d’écart entre les groupes. Celui mené Baptiste grille alors sur le poteau celui d’Hervé pour partir en premier afin d’avoir les meilleures places pour la pause-café du matin, suivent alors les groupes ouverts par Damien et Patrick.
La première partie du parcours n’est pas des plus virolantes ; cela permet de s’échauffer et de reprendre ses marques progressivement après l’hiver. Nous arrivons rapidement à Lyons-la-Forêt pour la pause-café dans un des bars de la place à côté de la halle. Hervé (RV78) ayant une petite fringale, il fait l’aller-retour à la boulangerie du coin et nous ramène quelques viennoiseries qui accompagnent parfaitement notre boisson chaude (merci à lui !). En repartant vers les motos, nous croisons d’autres groupes de motards aussi de sortie ; le printemps en a inspiré plus d’un !
Après un échange de pull et quelques légers remaniements de groupes, nous repartons pour une boucle panoramique au-dessus de Lyons pour combler les attentes d’un GPS malicieux. Pour cette deuxième partie de matinée, les routes sont beaucoup plus sympathiques à mesure que nous nous dirigeons vers le nord. Alors que nous approchons de la pause déjeuner, nous passons devant un parking rempli d’Alpine en tous genres ; les amateurs de belles mécaniques à 4 roues n’hésitent pas à mettre en pratique la technique du point de patinage pour observer le plus longuement possible ces bolides.
Arrivés à Neufchâtel-en-Bray, c’est l’heure du repas. Après un appoint d’essence, tout le monde se rue dans le McDonald’s pour se réchauffer, sauf deux hurluberlus qui préfèrent manger un sandwich sur le parking venteux et prendre seulement un café avant de repartir.
Encore quelques remaniements dans les groupes puis nous reprenons la route. Pas le temps de digérer tranquillement, les virages s’enchaînent rapidement. À Londinières, Baptiste nous fait prendre un chemin de traverse tout en montée : pas très roulant, mais très sympa, il faut juste faire attention à bien placer ses pneus sur la bande de bitume de 30 centimètres de large. Heureusement, la route est sèche, ça aurait été une autre histoire s’il avait plu. Une fois en haut, nous changeons d’ouvreur et repartons de plus belle.
Nous sommes à quelques encablures de Dieppe, mais l’itinéraire du jour ne nous y fait pas passer. Au lieu de ça, nous remettons le cap au sud pour entamer le retour, alternant entre de la route à chèvres et le bien roulant, en passant par des routes en sous-bois. L’itinéraire est très diversifié et permet de ne pas nous ennuyer malgré la grisaille ambiante que ne nous lâche pas. À Aumale, nous faisons la pause-café de l’après-midi, mais sans le café car rien n’est ouvert en ce dimanche après-midi. Après un dernier remaniement des groupes, nous repartons pour la dernière portion de la balade. Passage à Quincampoix-Fleuzy : «tiens, c’est là que j’ai crevé il y a deux ans… » et au détour d’une rue : « tiens, c’est là que j’avais réparé mon pneu ». Vérification rapide : jusqu’ici, tout va bien…
Nous continuons notre bonhomme de chemin et passons à Gournay-en-Bray : « Route barrée à 300 mètres » nous signale un panneau ; mais bien sûr ! Nous continuons sans nous en soucier, jusqu’à… une barrière fermant la route. C’est la fête au village. Dommage, nous aurions dû faire la pause ici, la ville est un peu plus animée qu’Aumale. Un demi-tour et quelques détours plus tard, nous sortons de la ville en rattrapant le parcours. Les virages s’espacent mais quelques beaux spots permettent de rester vigilants. En longeant un pré, deux chevaux tentent de faire la course avec nous, mais ils abandonnent vite devant notre cavalerie, nous laissant avec un bon fou-rire sous le casque. Aux alentours de Gisors, il n’y a plus de virages à se mettre sous les roues, nous déroulons tranquillement jusqu’à Magny-en-Vexin pour nous arrêter sur le parking que nous avons quitté il y a quelques heures.
Une fois le casque ôté, nous nous remémorons le cours de la journée en attendant les autres groupes. Une fois tout le monde arrivé, Hervé fait le débriefing de la journée qui s’est déroulée sans accr… Bon, presque sans accroc, Gilles vient malheureusement de crever. Mais les casimirs sont bien équipés : entre bombe anti-crevaison et kit mèche, il y a l’embarras du choix. Hien, Marc et Alex s’occupent dare dare de la réparation tandis que les autres rentrent petit à petit pour aller se mettre au chaud. Je ne m’attarde pas trop sur place, je dois rentrer avant la nuit *sifflote*
À bientôt pour de nouvelles aventures !
Merci à Mickaël pour ce compte-rendu et merci à tous les participants pour leur bonne humeur malgré le temps frais.