Le weekend touristique de la CASIM 78 s’est tenu mi mai dans le massif des Vosges, vous trouverez ci dessous quelques souvenirs vu de l’intérieur.
Vendredi 15 mai:
Tous le monde est arrivé la veille et s’est installé dans le gîtes, dès le départ, le soleil est masqué par une brume humide et épaisse. Chacun s’équipe en conséquence, les groupes se forme et on pars suivant le Road Book de la journée et en espérant que la météo ne se trompe pas et que les conditions vont se lever vers midi.
La matinée est une succession de paysage magnifique (mais masqué par la brume), de cols superbes (également invisible au vu des conditions météo) et de routes a virages fabuleuses (mais trempées par la pluie).
La route nous amène a prendre un peu de hauteur via la route des crêtes et le changement météo tant attendu arrive enfin:
Il ne pleut plus, il neige…
C’était pas vraiment ce que nous espérions, les groupes en profitent donc pour aller se réchauffer à l’auberge prévu pour le midi. Pendant la pause, le sol du parking meuble permettra à 2 motos de se poser doucement sur le flanc sans dégâts.
Une fois la pause déjeuner passée, on repars sous la pluie et le froid des montagnes pour la suite de la balade.
Suivant les groupes, le trajet est plus ou moins raccourcis pour rentrer un peu plus tôt que prévu au gîtes afin de se réchauffer et de se préparer pour la balade du lendemain prévu sous le soleil (mais doit on croire encore les prévisions météo?????).
Lors du trajet retour, une moto fera une sortie de route sans gros dégâts.
Samedi 13 mai, raconté par Arnauld:
Bon, la CASIM 78 a une réputation à tenir. Du coup, aujourd’hui samedi il fait beau. Pour ne pas recommencer les mêmes mésaventures qu’hier, nous avons fait un briefing sur les dépassements, et aussi sur les routes qui sont encore bien humides par endroits.
Nous commençons par le col de la Schulcht comme hier, mais dans de bien meilleures conditions. Et ça change tout !
Les routes du matin sont bien sympathiques avec des passages très techniques (viroleux et étroits). L’occasion de refaire un point à la pause sur la technique pour négocier une épingle. Nous ferons une pause rapide à Orbey puis à Sainte-Marie aux mines où nous prendrons le temps de nous poser en terrasse.
Après avoir traversé Ribeauvillé et ses vignes, nous mangeons près du château du Haut Koenigbourg que nous apercevrons l’après-midi. Nous avons déjeuné à l’auberge Waldstebel à Thannenkirch. La taille de notre groupe nous a permis d’avoir le restaurant rien que pour nous.
Nous avons profité de la terrasse en attendant, un peu anxieusement, le 4ème groupe qui est en mode contemplatif et est arrivé avec une heure de retard.
L’accueil, le repas et la vue étaient au top. Même si le lard fumé et les pommes de terres ont un goût de déjà-vu.
L’après-midi les routes étaient bien plus roulantes, l’occasion de pratiquer notre technique sur une palette différente de virages. L’occasion aussi pour moi de faire une bourde me valant le plaisir de rédiger le CR de cette journée.
Alors voilà comment ça s’est passé. Olivier ouvrait le groupe que je fermais et 2 ou 3 voitures s’étaient intercalées plus ou moins au milieu de notre groupe. Rien de gênant jusqu’à ce que le roadbook nous fasse quitter la route sur laquelle nous roulions pour tourner à gauche. Et là c’est le début des galères. En effet, pris dans l’élan de ces routes roulantes et en train de suivre les voitures, la tête de la deuxième partie de notre groupe n’a vu que trop tard le début du groupe stationné après l’intersection sur la route que nous devions prendre. A gauche donc, pour ceux qui ne suivent pas.
Et là, je vois une moto continuer tout droit sans s’arrêter. Ni une ni deux, je double la fin du groupe et pars en chasse de ce motard étourdi. Après l’avoir (vite) rattrapé, une série d’appels de phares et de coup de klaxon ne suffisent pas à lui faire comprendre son erreur. Après réflexion, je me dis que je ne reconnais pas cette moto. Et c’est tout à fait normal, puisque ce n’était pas un casimir !!!
(Il n’a pas dû trop comprendre ce qui lui arrivait ce pauvre motard)
Du coup, je fais demi-tour pour rejoindre le reste du groupe. Et sur la route du retour, je croise des motos de mon groupe qui m’avaient suivi au lieu de tourner à gauche. Je décide donc de faire demi-tour pour aller les rechercher. Et donc après ce deuxième demi-tour, je recroise ce même motards qui eux aussi avaient fait demi-tour. Comme ils étaient dans la bonne direction je leur fais signe de continuer et je fais donc demi-tour une troisième fois (c’est bon tout le monde suit ?).
Tant bien que mal le groupe se reforme et nous repartons tous ensemble pour continuer l’itinéraire. Puis au bout de quelques longues minutes sur des routes très roulantes, j’ai le sentiment que quelque chose cloche. Et pour cause. Il manquait Françoise dans le groupe !!!
J’essaye donc d’appeler Olivier par téléphone mais pas moyen de passer l’appel. Pourquoi c’est quand on en a vraiment besoin que ça ne marche pas ? Du coup, je ne vois plus qu’une solution, m’arrêter. L’information doit alors remonter jusqu’à Olivier. M’étant arrêté j’essaye de nouveau d’appeler Olivier, toujours sans succès. Et là, je vois Françoise arriver, elle s’est débrouillée toute seule, enfin avec son GPS aussi. Nous repartons alors tous les deux et nous rejoignons le reste du groupe qui s’est bien arrêté comme prévu pour nous attendre. Tout est bien qui finit bien.
Nous retrouvons tous les groupes au Mont Sainte Odile pour une pause qui nous permettra de profiter du calme et de la beauté de ces lieux, sans parler du magnifique panorama sur la plaine en contrebas.
En fin d’après-midi nous faisons une autre halte, à la confiserie des hautes Vosges à Plainfaing (sur les conseils avisés des Dark Angels) qui a eu la gentillesse de rouvrir ses portes pour nous. Bien leur en a pris, puisque les casimirs sont des gourmands.
Nous rejoignons l’hébergement tardivement le soir, juste pour mettre les pieds sous la table. Comme je l’avais demandé la veille, le dessert est un très beau et très bon gâteau d’anniversaire en l’honneur de Flora. L’occasion de lui offrir un petit souvenir acheté à la confiserie.
Et le traditionnel apéro permettra de clôturer cette belle journée qui nous aura permis de profiter des Vosges, de ses paysages et de ses virages dans de très bonnes conditions. Malheureusement, c’est déjà au retour du lendemain qu’il faut penser.
Merci à tous les participants à ce weekend et vivement celui de l’année prochaine,