Pour cette première session de balades de la saison 2023-2024, nous avons accueilli près de 40 adhérents, répartis sur deux parcours : un format classique d’environ 220 kilomètres et un second plus court consistant en deux boucles autour du point de rendez-vous, dédié pour celles et ceux qui s’estiment les moins à l’aise pour boucler une journée entière de moto. Ce format essayé lors de la saison précédente sur une balade a été bien accueilli et donc reconduit pour les trois premières balades de la saison.

Cependant, la tradition du compte-rendu reste toujours d’actualité, et pour cette journée, nous en avons deux, un de Laurence, nouvelle adhérente et un de Steve, nouveau aide moniteur.

D’abord le CR de Laurence pour une manœuvre peu orthodoxe sur un parking

Qui brave les nuages et la pluie récolte le soleil !
Vires voltes et re-voltes les feuilles d’automne se récoltent à la pelle, c’est souvent gras et humide mais c’est chouette : mille et une couleurs que l’on voit à peine, absorbés que l’on est par la trajectoire de sécurité et le roulage en quinconce.

La récompense c’est le soleil en terrasse pour le déjeuner, les conseils avisés et la bienveillance de notre ouvreur. Le groupe des cools et pas pressés était là au rendez-vous des pauses, à 2 minutes avant ou après les rouleurs aguerris, on n’a pas démérité ! Chapi chapeau les filles!

Puis celui de Steve, pour l’ensemble de son œuvre (mais on va le laisser raconter ça par le menu)

Bonjour à tous et bienvenue pour cette première balade CASIM de l’année où la météo a été clémente.
Pas de pluie mais une route mouillée.
Pas de gros problèmes au réveil, check de la moto qui est assez propre selon mes standards.
Départ de la maison pour arriver … Pile poil à 09h15!

Nous sommes nombreux, ça fait plaisir avec pas mal de nouvelles têtes.
Nous sommes assez d’encadrants et j’hérite du groupe modéré sur la balade longue.

En bon aide-moniteur, j’avais chargé les deux parcours sur mon smartphone la veille.
Nous partirons à 8 : Pascal (moniteur) en Honda, Jean-Pierre en Triumph, Guillaume en BMW, Michael en Triumph, Florian en BMW, moi-même en Guzzi et deux autres gars dont j’ai oublié les noms… Désolé les gars!

Je rappelle les consignes élémentaires, je choisis le second en fonction de son « niveau » et c’est parti.
C’est ma première en tant qu’ouvreur. J’ai la volonté de bien faire, donc je suis un peu stressé.
Bon ben… Le stress s’est rapidement transformé en grosse goute de sueur parce que je ne comprends rien de ce que raconte Calimoto et forcement ça engendre des erreurs de parcours.
J’ai déjà utilisé l’application lors de mon dernier roadtrip sur la côte d’Armor je pensais qu’on était pote elle et moi… Ben non, je comprends que dalle.
Dans le détail, la trace aller se confond avec la trace retour, les indications sur l’écran sont contredites par ce que j’entends dans l’intercom… La catastrophe.
Après deux arrêts pour essayer de comprendre et malgré les explications de Pascal, trop compliqué.
Avant qu’on ne s’écarte de trop du tracé, Pascal reprend la main avec une belle accélération … A raison.

Ce stress en moins… Pour comprendre faut se dire que c’est chaud d’avoir sur le dos la responsabilité du groupe.
Entres potes c’est pas la même. Tu te fais tailler et ça passe. Ben à la CASIM, tu te fais tailler, deux fois plus et après ça passe.
Il me faut quelques minutes pour redescendre vu que je n’étais pas content de moi-même.

Bref, on roule et je me recentre pour me concentrer sur la route et ma conduite jusqu’à la pause-café.
Une fois sur place, l’addition est pour moi . Vu mes conneries, je dois bien un café à tout le monde.
Au passage, il y a un mec qui voulait se prendre une côte de bœuf + frites à 11h00, il se reconnaitra.
Je te jure, les mecs en Triumph Tiger…. C’est pas parce qu’il y a du débattement qu’il faut charger la bécane au maximum… juste avec le pilote.

On repart, et je passe derrière Guillaume qui m’avait indiqué que ma trajectoire de sécurité n’était pas au top. Je me cale donc sur lui pour la suite du trajet afin de réviser.
C’est bête, mais à force de faire autoroute + périph tous les jours, ça s’oublie.
Je la pratique uniquement lors de mes roadtrips en solo lorsque la route le permet, mais ce n’est pas un truc vraiment ancré. Merci à Guillaume pour cette observation et ce rappel.

Un exemple du pourquoi venir aux balades CASIM malgré la météo pas au top. Les moniteurs et aide-moniteurs observent et corrigent les mauvais comportement. C’est pratique d’être observé et repris pour pouvoir s’améliorer.

Pour résumé ça donne :

• Pas d’observations, pas de constatations,
• Pas de constatations, pas de corrections.
• Pas de corrections, pas d’améliorations.
• Pas d’améliorations… Ben pas d’améliorations.

Sur ce résumé hautement philosophique inspiré d’un grand succès du cinéma français, arrive la pause déjeuner dans le restaurant gastronomique au M jaune.

Reprise, le soleil pointant un peu plus le bout de son nez, le rythme s’est un peu accéléré.
Haaaa !!! Merci Pascal, s’était cool.
L’ouvreur en fonction de la forme et des compétences de son groupe peut augmenter l’allure.

La route vers Chateau-Gaillard (pour les incultes : château construit de 1197 à 1198 par le roi d’Angleterre, Richard dit « Cœur de lion » alors Duc de Normandie pour sécuriser ses possessions en France) était super cool et l’arrêt encore plus.
Là, j’ai pu enfin le voir et franchement ça vaut le coup d’œil. Lors de cette pause, l’amateur de côte de bœuf + frite (oui celui-là !! Le mec en Tiger, je sais que tu l’as) propose pour le gouter une pause gaufre. Ce mec est un Hobbit j’en suis sûr !!!
Mais j’avoue, pause crêpes… c’est plus que bien.

On reprend, direction la Roche-Guyon. Coin bien connu des motards de la région. Il y avait une descente avec quelques virages bien serrés…. Miam !!

Nous faisons une dernière pause pour se boire un verre dans un petit bar troglodyte au poil (La grotte à bière).
Au passage, Michael, je te maudis sur plusieurs générations pour cette côte qu’on a dû faire à pieds.
On était parés pour repartir, je mets le contact… Heu réserve… J’ai de la marge, c’est une Guzzi, ça consomme presque rien, mais pour m’éviter le CR, je demande en toute innocence le nombre de bornes restantes… Grave erreur !!!

On reprend la route et fait que je n’avais pas mentionner jusqu’ici, Calimoto donne toujours des infos différentes des orientations prises par Pascal…
Allez comprendre. Je vais couper mon abonnement c’est sûr. L’application n’est pas nulle, c’est simplement que je ne la comprend pas et donc, ça ne me convient pas.

Dernière pause essence et l’on décide de splitter. Nous étions sur la fin et vu l’heure, 17h00, inutile de retourner à Osny.
Autant permettre à chacun de retrouver sa famille au plus tôt.
Plein d’essence et bisous sur le casque des collègues.

Gaz vers la maison.

Avant de garer ma Belle, forcement petite toilette pour elle.
Elle adore quand je la caresse. Vulcanet partout, on attend que les pots refroidissent, un peu d’eau, chiffon microfibre.
Haaaaa !!! Qu’est ce qu’elle est belle !!! RDV demain ma Belle pour le trajet maison-boulot-maison.

Bilan de la journée :
Belle balade, c’est le plus important. L’état de la chaussée nous a un peu calmé, mais il vaut mieux être prudent dans un premier temps. Après selon le niveau de chacun, il est possible d’augmenter l’allure.
J’ai pu rencontrer d’autres membres de la CASIM que je ne connaissais pas et c’est toujours un plaisir. Lorsque les gars ne sont pas cons, c’est tout bon.
Révision de la trajectoire de sécu. Avec les virages qu’on a eu, s’était cool de la remettre en place.

Rappel perso :
Mieux préparer les itinéraires et trouver une appli GPS + lecteur traces GPX sur laquelle je suis à l’aise.

Petite pensée pour Olivier :
Ce n’est que du matos mec, tu n’as rien et c’est l’essentiel.
Je compte sur toi pour être en mode beau gosse la prochaine fois.
Une des mes phrases fétiches : En moto, faut que ça claque !! Sinon c’est pas la peine !!!

A+ les lecteurs pour de prochaines aventures et merci à Jean-Christian, Premier Secrétaire du CODANOCR (Commission d’attributions neutre et objectives des CR NDLR) pour sa plaidoirie et à Olivier son Procureur Général.
Vous m’avez tué de rire lorsque j’ai lu vos mails.

Malgré mes efforts, j’ai choppé le CR…
comment je l’ai eu ?  Ça reste un mystère.
Mais bon j’ai l’habitude et j’en fais mon affaire.

Nous remercions Laurence et Steve pour leurs plumes respectives et leur fair-play pour la rédaction des CR (tous les deux attribués par Jean-Christian, qui passera certainement la saison à les attribuer à qui les mérite dans la plus grande neutralité et objectivité qui le caractérise) et vous donnons rendez-vous pour le prochain CPM le 12 novembre.

Nous sommes déjà à la fin de la saison et nous n’avons pas pu organiser une seule balade de l’année, du fait de la situation sanitaire. Notre seul fait d’armes a été de pouvoir organiser un week-end touristique. Mais pour les tours de moto dans les environs, rien, nada, nicht, que dalle.

C’est donc chose réparée avec un des plus longs tracés, de ceux que nous proposons pour les fins d’années, une fois que tout le monde est aguerri. Pour sûr, il y a du kilomètre à engloutir sur cette journée : 380 au total, au départ d’Osny avec un retour prévu à L’Isle-Adam.

La météo n’est pas la plus engageante pour un début de mois de juillet, nous savons que nous aurons de la pluie au cours de la journée, mais aucune idée de savoir si ça sera du permanent ou quelques averses bien localisées. Tout du moins c’est sec quand nous nous retrouvons à Osny et comme nous le répéterons à l’envie

Initialement, nous avions prévu quatre groupe pour un peu moins de vingt-cinq participants, une bonne solution pour former des groupes de petite taille et garder la balade agréable autant pour les adhérents que les encadrants. Cependant vu que nous avons rencontré quelques désistements de dernière minute, plus quelques-uns qui ont du oublier leur kway sur la route et on préféré faire demi-tour, nous avons choisi de former trois groupes selon la répartition classique des tranquille-modérés-dynamiques.

9h30, les premiers groupes s’élancent et atteignent Lyons La Forêt. pour une première (plutôt longue) pause. En effet, la ville met les petits plats dans les grands pour les motos et leurs pilotes en aménageant une zone dédiée à quelques minutes de marche du centre, avec consigne des casques pour éviter de tout emporter avec soi. Plutôt malin.

Le temps de la pause café, et nous voilà repartis vers le Tréport. Nous essuyons notre premier « grain » de pluie, une zone de pluie intense, mais très localisée, 5 minutes pour être trempés et quelques kilomètres de plus pour retrouver du bitume sec. Dans le groupe modéré, quelques différences de GPS nous font prendre quelques kilomètres supplémentaires. Il n’est pas loin de 14h quand nous parvenons à Criel-sur-Mer, où, merci l’heure d’arrivée tardive, des tables pour les restaurants de la ville se sont libérés. Et tous les groupes se retrouvent au même endroit.

Le temps d’un repas et d’une photo de groupe d’un plein d’essence pour les motos les plus assoiffées, nous reprenons la route vers la Forêt d’Eu. Le temps est plus menaçant, et nous nous mettons à jouer à cache-cache avec le nuage. Finalement, c’est aux abords d’Aumale que celui-ci nous cueille. Nous poursuivons malgré tout et atteignons le second point de chute à Gerberoy. Cependant, il n’y a plus grand monde et il est déjà 18h. Les GPS indiquent une heure d’arrivée à l’Isle-Adam au delà de 20h. Aussi, nous convenons d’annuler tout le reste de l’itinéraire et rentrer directement à Osny. Les autres groupes feront également des adaptations d’itinéraires pour écourter une balade déjà bien longue et gérer la fatigue de tout le monde. Seul le groupe dynamique est allé jusqu’au bout en coupant un peu. Mais bon, l’objectif était atteint, aller voir la mer, et ne pas revenir trop trempé non plus.

Nous remercions les participants à cette balade et vous souhaitons de bonnes vacances. Merci à Arnauld, Bertrand et Vincent pour les photos.