10/03/2013: CPM Pilotes & Commissaires le matin et Maniabilité l’après midi

Le dimanche 10 mars 2013 nous tiendrons notre CPM Pilotes & Commissaires – Maniabilité

Programme de la journée :

  • 9h00 – RDV à la salle des Bois de Cergy (lieu du dernier CPM Mécanique et réglementation)

Accueil – Café – brioche

  • 9h30 – Animateur François

Présentation théorique de la journée circuit et des règles de sécurité qui seront appliquées tout au long de cette journée
Explication des consignes de roulage, du contenu pédagogique, ainsi que du rôle des commissaires de piste.

Chaque participant à la journée sera alternativement en fonction des sessions soit, pilote, soit commissaire, soit spectateur, et un bonus à chaque session de roulage il y aura un « maître » du temps qui aura en charge de contrôler le créneau horaire alloué à chaque session de façon à optimiser pour tous la possibilité de rouler et d’engranger de l’expérience et de l’assurance.

L’anticipation de cette formation permettra lors de la journée circuit, pour ceux qui l’auront suivi, d’attaquer le roulage dès le début de journée. Ceux qui ne pourront y assister et qui sont inscrits à la journée circuit, auront ce briefing au circuit en début de journée.

  • 11h45 – déplacement en groupe sur le centre commercial de l’Oseraie pour déjeuner à Flunch (prioritairement car le Chinois à le gros défaut d’offrir un service très lent).
  • 14h00 –  nous nous rendrons sur le plateau moto d’Osny (site de passage du permis) , l’ADC Christophe CORAUX ,notre gendarme partenaire viendra nous ouvrir ou nous effectuerons différents ateliers de maniabilité sous la conduite de Rémi et avec le concours des aides moniteurs présents.
  • 17h00 fin du CPM

N’hésitez pas à vous inscrire ou venir discuter de cette journée sur le forum de la CASIM 78.

Compte Rendu: CPM Mécanique et Réglementation Routière

Dimanche 24 février,  nous nous retrouvons à la salle LCR des Bois de Cergy à partir de 9h00, pour le traditionnel café d’accueil accompagné de gâteaux, 4 courageux sont venus à moto,  malgré une fine pellicule de neige recouvrant les chaussées environnantes.

 

A 9h30 Pascal ouvre la séance , devant un auditoire de 29 courageuses et courageux qui ont affronté les mauvaises conditions climatiques, par quelques infos sur la vie de la Casim, puis Rémi présente le programme du jour.

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La première présentation animée par Alain, a pour sujet les contrôles des organes de sécurité de la moto :

  • La direction (jeu éventuel des roulements de direction / les points durs) .
  • La commande des gaz, et la commande d’embrayage. (réactivité à  l’ouverture et la fermeture, garde d’embrayage)
  • Système de freinage dans son ensemble avec un focus particulier sur les plaquettes
  • Les suspensions (contrôle et réglage)
  • La chaîne secondaire (tension / lubrification)
  • Les pneumatiques (usure / et contrôle de la pression)
  • L’huile moteur (niveaux / vidange)
  • Le refroidissement (niveau / purge / remplacement)
  • Eclairage (bon fonctionnement et réglage d’assiette)
  • Les rétroviseurs (propreté / réglage)

Les casimirs présents, sont attentifs et de nombreuses questions / réponses animent la présentation, avec un large dépassement du temps prévu.

Après une pause de 5 mn, Rémi et Hugues prennent la suite avec :

  • Une comparaison des cycles de fonctionnement des moteurs 4T et 2T animée par Rémi.
  • La description et la méthodologie pour préparer et réaliser une révision de base par Hugues
  • Une dernière partie d’un niveau technique plus poussé (contrôle du jeu aux soupapes) finit d’achever l’enthousiasme des stagiaires qui commencent à être affamés.

La pause déjeuner voit les participants se disperser dans les restaurants alentours à port Cergy.

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A la reprise vers 15h00 c’est l’adjudant-chef CORAUX de la brigade de gendarmerie  de Cergy, Chargée de Mission 2RM du 95 qui présente brièvement les chiffres 2012 de l’accidentologie dans le Val d’Oise en soulignant les 14 tués 2 RM, ce qui représente 48% du total de tués sur le département en 2012.

Sur ces 14 tués, 5 accidents en raison de l’alcoolémie, les 9 autres en raison de comportement inadaptés,  du pilote du 2 RM ou d’un automobiliste dans un des cas (scooter percuté à l’arrêt).

Cela fait une transition toute trouvée pour le premier thème qui est l’alcool au volant (ou au guidon…).

L’adjudant CORAUX a  amené un simulateur d’alcoolémie, paramétrable avec le genre (H/F), l’âge, le poids et la taille, puis il paramètre les consommations supposée dans des cas de figure standard : repas de midi avec apéritif, vin en déjeunant etc.

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La simulation met surtout en évidence la rapidité de la montée de l’alcoolémie (entre 45mn et 1heure) après la dernière ingestion d’alcool, et la lenteur du retour à des valeurs légales, en fonction du taux d’alcoolémie atteint.

Puis il rappelles les valeurs butoirs à ne pas franchir pour ne pas être passible d’une contravention, moins de 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré (0,5mg par litre de sang) ou de basculer dans le délit routier, moins de 0,40 mg d’alcool par litre d’air expiré (0,80 mg d’alcool par litre de sang)

Les sanctions : en cas de contravention 0.25mg > 0.39mg par litre d’air expiré :

  • 135 euros d’amende
  • retrait de 6pts de permis
  • rétention du véhicule si par d’autre conducteur contrôlé négatif pour ramener celui-ci

Les sanctions en cas de délit  > 0.40mg d’alcool par litre d’air expiré :

  • immobilisation du véhicule
  • rétention du permis pendant 72h (le temps que le préfet prononce une peine de suspension voire d’annulation en cas de récidive)
  • peine de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans
  • amende pouvant aller jusqu’à  4500 euros maximum.
  • retrait de 6 pts de permis.

Ensuite l’adjudant CORAUX aborde l’usage des produits stupéfiants associés à la conduite d’un véhicule.

La particularité de ces produits,  c’est que les toxines sont absorbées et fixées par certaines cellules graisseuses de l’organisme et vont donc rester en sommeil dans le corps humain. Une montée d’adrénaline réactive le principe actif de ces toxines (par exemple un contrôle routier et la peur du gendarme associée) et les rendent détectable plusieurs semaines après la dernière absorption.

Les effets des stupéfiants :

  • Troubles du rythme cardiaque
  • Paranoïa
  • Hallucinations
  • Etat dépressif
  • Altération de la vision
  • Perte de la coordination  motrice
  • Sous-estimation des risques
  • Agressivité
  • Prise de risque

Le dépistage obligatoire :

  • Accident mortel
  • Accident corporel

Le dépistage facultatif :

  • Accident matériel
  • Défaut de port du casque ou casque non attaché
  • Vitesse trop élevée – vitesse anormalement basse
  • Non port de la ceinture de sécurité
  • Infraction au code de la route entraînant une suspension de permis
  • Raison plausible à l’appréciation de la personne qui effectue le contrôle (ex : pupille dilatée en permanence)

La suite du dépistage (urinaire ou salivaire) va être un examen clinique par un médecin + un prélèvement biologique, suivi d’une analyse biologique en laboratoire pour quantifier, la fréquence de la prise de produit stupéfiants, leur nature, l’antériorité de la dernière prise, ce qui qualifie le délit.

Les sanctions sont identiques aux sanctions liées à l’alcool.

La vitesse :

L’adjudant CORAUX souligne un des principaux effets de la vitesse qui est la diminution de la perception périphérique du champs visuel, en clair, seuls les éléments de la vision centrale sont perçus et analysés par le cerveau.

Il souligne ensuite les conséquences corporelles lors de chocs subis par le corps humain

Pour un homme d’un poids de 70 kgs

  • A 25 km/h le poids du corps représente 1750 kgs
  • A 50 km/h le poids du corps représente 7000 kgs
  • A 100 km/h le poids du corps représente 28 000 kgs

Il suffit de transposer ces données pour un passager non ceinturé à l’arrière d ‘une voiture lors d’un choc frontal aux vitesses citées pour  imaginer le résultat final…..

Ensuite l’adjudant CORAUX réponds aux questions qui lui avait été communiquées en amont de la part des casimirs présents et fini son intervention sur un petit Quizz pour les participants.

Merci à tous pour cette participation, à Rémi, Alain et Hugues pour l’animation du matin et la vulgarisation de la science mécanique, à Christophe Coraux et à la Préfécture du Val d’Oise pour l’intervention Réglementation Routière de l’après midi, à Alain pour la rédaction de ce CR, à François et Rémi pour les photos.

Si vous voulez venir en discuter avec nous, cliquez ICI.

Compte Rendu: CPM Secourisme du 10/02/2013

Dimanche le 10 février 2013 se tenait à Carrières sur Seine le CPM secourisme animé cette année par les Red knights ©.

Le  « Red Knights © MC France 1 » est un club moto formé par des secouristes professionnels (majoritairement Pompiers mais aussi SAMU) qui pratiquent la moto loisirs. Leur club est mondial comptant 10.000 membres et au niveau européen, 11 pays sont représentées.

Le chapter Red Knights France 1, représenté par Harris (Garfield) , Jean Robert (JR) , Thierry (Big B.) , et P’tit Louis, nous ont sensibilisé au notions de premiers secours avec une dominante accident moto.

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Le CPM fut divisé en 4 ateliers :

  • «  Protéger, Alerter » (1);
  • « Secourir » (2);
  • « La P.L.S. » (3) ;
  • « Le massage cardio-respiratoire » en salle plénière.

Et une pause déjeuner même si on déplore l’absence de la traditionnelle bière au bar du pont Cergy.

EN BREF : Protéger, Alerter, Secourir et Surveiller

Si nous sommes face à une victime (pas uniquement issue d’un accident moto), la procédure recommandée est la suivante :

Protéger, Alerter puis ensuite Secourir.

Pour les premiers secours, si la victime est inconsciente et n’est pas en arrêt cardio-respiratoire, on la place en P.L.S., si la victime est inconsciente et est en arrêt cardio-respiratoire, on pratique une réanimation cardio-respiratoire.

Néanmoins, il n’y a pas de procédure stricte à adopter. Le bon sens, appliqué à  spécificité de la situation, doit être de mise.

 

(1)     « Protéger, Alerter » présenté par Big B.

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– La première chose à faire en cas de découverte d’une victime (de la route) est SE METTRE SOI MEME EN SECURITE, AINSI QUE SES PROCHES. Un témoin mort ne peut pas aider les victimes.

– La deuxième chose à faire SI NECESSAIRE est de mettre la victime en lieu sur – extraction d’urgence (terre pleine sur le périf, extérieur d’autoroute) et systématiquement sécuriser le lieu d’accident (par balisage). A titre d’exemple, l’espérance de vie sur une autoroute est de 30 secondes.

– A ce moment, la communication avec la victime doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez, Ca va, Comment allez vous, Qu’est qui s’est passé, Si vous m’entendez faites moi un signe » .

– La troisième chose à faire est d’appeler les secours. Pour appeler depuis n’importe quel portable ou téléphone publique il y a le 15 (SAMU), 17 (Police), 18 (Pompier), 112 (Numero d’urgence européen), ainsi que les bornes d’appel d’urgence sur autoroute. Il faut rester calme. Les informations à privilégier : Lieu exact d’accident, caractéristiques de la victime, caractéristiques des blessures. Ex : homme, signant de nez, conscient, respire, main amputé etc … Il faut se laisser guider par le interlocuteur téléphonique en répondant au plus court : OUI/NON. Il ne faut jamais couper l’appel. Il ne faut jamais hésiter d’appeler, plusieurs appelés sont mieux qu’aucun.

– Sur place, il faut éloigner les curieux ou mieux, les impliquer dans l’action par des directives, fermes, sures et cordiales. Il faut nominaliser les directives : Ex. Monsieur avec pull vert fluo, veuillez appeler les secours au plus vite, SIL VOUS PLAIT ;

– Il faut rester sur place jusqu’au moment ou les secours te libèrent,

– Il faut éviter de laisser la victime seule, le soutien psychologique est vital. Il faut mettre la victime en confort ;

EN BREF : Protéger puis  Alerter

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(2)     Premier secours en cas d’hémorragie externe, fracture ou amputation, et position antalgique par (Garfield)

– Avant toute action sur la victime, la communication avec celle-ci  doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez, Ca va, Comment allez vous, Qu’est qui s’est passé, Si vous m’entendez faites moi un signe, Si vous m’entendez, serrez moi la main  ». Ceci peut nous donner pleins de renseignements :  Conscient ou pas, cohérent ou pas, respire ou pas … etc.

– Le corps contient environs 7litres de sang. La perte de 1litre est tolérable par le corps.

– Les hémorragies peuvent être:

  • 1. externes => le sang coule abondement a l’extérieur du corps  (a ne pas confondre avec saignement) ;
  • 2. internes => le sang coule à l’intérieur du corps, (on peut l’estimer a partir des signes extérieurs, pâleur de visage, perte de cohérence de la victime, soif intense, sueurs froides etc…)
  • 3. hémorragies internes qui deviennent externes => le sang s’écoule par nez, oreilles, bouche ou n’importe quel orifice naturel du corps.

– Pour les hémorragies externes plusieurs contremesures sont à privilégier :

  • Appuyer sur la plaie
  • Allonger la victime

1- compression manuelle directe

2- mise en place d’un Coussin Hemostatique d’Urgence : on enveloppe la plaie avec le coussin. Si cette mesure n’est pas suffisante, on essaye un 2eme pansement par-dessous. Si ceci n’est pas suffisent on applique un garrot

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Le garrot est un diapositif destiné arrêté l’hémorragie d’un membre.

On entoure la base du membre qui saigne (entre la plaie et le coeur) d’un lien large et non élastique que l’on serre et que l’on noue. Le garrot est TOUJOURS placé sur le BRAS (pour le membre supérieur) ou sur la CUISSE (pour le membre inférieur).

On note ensuite l’heure de pose du garrot. Seul un médecin est habilité à dénouer un garrot.

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– En cas de fracture, nous devrons aider la victime à immobiliser le membre fracture. L’immobilisation se fais avec les deux mains, d’une part et d’autre de la zone de fracturation, en maintenant les articulations.

En tout cas si la victime est consciente il faut l’écouter et l’aider se sentir bien. Il ne faut pas lui « faire du bien » malgré elle.

–  La position antalgique est la position ou la douleur est moindre. Si la victime est consciente elle saura nous communiquer par elle-même la position ou elle se sent le mieux.

– En cas d’amputation, il faut récupérer le membre amputé. Il faut préciser aux secours qu’il y a eu une amputation. Le membre amputé doit être mis dans un sac plastique, ensuite ce sac plastique doit être mis dans un sac plastique avec de la glace. Mettre le membre directement dans le sac plastique avec de la glace est à proscrire.

 

(3)     Position Latérale de Sécurité par P’tit Louis

– La P.L.S. est un geste de premiers secours à pratiquer systématiquement lorsque l’on est en présence d’une personne inconsciente, qui respire normalement et qui est couchée à terre ;

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– Avant toute action sur la victime, la communication avec celle-ci  doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez, Ca va, Comment allez vous, Qu’est qui s’est passé, Si vous m’entendez faites moi un signe, Si vous m’entendez, serrez moi la main». Ceci peut nous donner pleins enseignements Conscient ou pas, cohérent ou pas, respire ou pas … etc.

– Cette technique sert à maintenir libres les voies respiratoires car, le risque majeur est que la personne s’étouffe.

– Après avoir vérifié que la victime est inconsciente et respire (existence de mouvements ventilatoires) et libéré les voies aériennes (dégrafer cravate, col, ceinture, premier bouton du pantalon, inspection visuelle de la bouche pour retirer les éventuels corps étrangers), le sauveteur retire les lunettes si la victime en a et aligne les jambes dans l’axe du corps.

– La vérification d’absence de respiration dure 10 secondes ;

– Pour la position de retournement il faut privilégier le coté de la blessure. Pour les personnes a forte corpulence et les femmes enceintes il faut privilégier le coté gauche

– On se place au niveau de la victime au niveau du torse, et on place le bras qui est du côté du retournement à angle droit en le faisant glisser paume vers le haut. Le coude est plié afin de faire un angle droit ;

– Nous saisissons ensuite le poignet opposé et place le dos de la main contre la joue qui est du côté du retournement ; ainsi, la main fera un coussin pour la tête, et le bras constitue un triangle rigide qui servira à relayer la rotation et de béquille en position finale. Le sauveteur plaque ensuite sa main contre la paume de la main de la victime ; il soutient ainsi la tête durant le retournement et évite un mouvement au niveau des cervicales.

– Avec la main libre (celle côté des pieds), nous saisissons l’arrière du genou de la jambe opposée en passant par-dessus le genou. Nous levons le genou ; la jambe forme ainsi un triangle.

– Nous reculons alors pour laisser la place au retournement, puis nous faisons pivoter la victime lentement et régulièrement en se servant de la cuisse comme levier.

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– Une fois la victime en position stable, la main qui tenait le genou se place au coude afin de maintenir le bras tandis que le sauveteur retire sa main de dessous la tête de la victime. La cuisse qui sert de béquille est placée à angle droit par rapport au corps. Il lui ouvre la bouche pour favoriser les écoulements.

– La victime pourra ensuite être protégée des intempéries, par exemple couverte avec un vêtement ou une couverture (sauf les parties présentant un traumatisme évident).

– En attendant les secours, il vérifie régulièrement (toutes les minutes) que la victime continue de respirer : il se place face à elle, regarde son visage, et place sa main sur l’abdomen pour percevoir les mouvements respiratoires.

 

(4)    Le massage cardio-respiratoire par Garfield

– Le massage cardio-respiratoire st un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsque la circulation sanguine lorsque le coeur ne joue plus son rôle ; En effet, lorsque la circulation du sang s’arrête, les organes, dont le cerveau, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir. Le fait d’oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d’éviter ou de ralentir cette dégradation, et donc d’accroître les chances de survie.

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– Le massage cardio-respiratoire se compose de « la ventilation artificielle » et « du compressions cardiaque proprement dit: compressions thoraciques » ;

– Le massage cardio-respiratoire doit être fait a toute personne inconsciente (la personne ne réagit pas au toucher ni à la parole) qui ne respire pas (après avoir dégrafé des vêtements pouvant gêner la respiration, mise en bascule prudente de la tête), on ne voit aucun mouvement respiratoire et on ne sent pas d’air sortir par le nez ou la bouche.)

– Le massage cardio-respiratoire proprement dit :

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Faire 30 compressions thoraciques au milieu de la ligne bi-mamelonaire, sur le milieu du sternum en comptant à voix haute « un–et–deux–et–…–et–vingt-neuf–et–trente » (ce qui permet de donner un rythme de 100 compressions par minutes et donc d’être plus efficace, et de faire le bon nombre de compressions) ;

Faire 2 insufflations ;

Continuer l’alternance de compressions thoraciques et d’insufflations jusqu’à que les secours nous disent d’arrêter.

– Dès qu’un défibrillateur est disponible, il faut arrêter la réanimation et le mettre en place sur le corps de la victime, en suivant les instructions vocales. Le défibrillateur donne en effet des instructions à haute voix: il demande alors de pratiquer la réanimation lorsque c’est utile. Il est fait pour être très simple d’emploi, il ne faut donc pas hésiter à le mettre en place sur la victime même si l’on n’y a pas été formé.

– Le massage cardio-respiratoire est éprouvant, il ne faut pas perdre en efficacité et se faire aider si possible.

– 5 fois 30 compressions + 2 insufflations entre chaque série durent 2 minutes environs

 

Merci à tous pour votre participation, merci aux Red Knights pour avoir pris leur journée pour venir nous montrer leurs connaissances et leur savoir en termes de premiers secours.

Merci également à Ioan pour la rédaction de ce CR très détaillé et à l’ensemble des photographes de la journée.

Si vous voulez en discuter avec nous, n’hésitez pas à venir sur le forum en CLIQUANT ICI.

[Hors Planning] La CASIM 78 présente lors de l’Hivernale 2013 Moto Journal

Une délégation de la CASIM 78 a bravé les conditions hivernales de ce mois de janvier 2013 pour participer à l’étape parisienne de l’Hivernale Moto Journal.

Ca a commencé par la visite de l’usine CL Brakes à Gennevilliers, connue sous le nom de Carbonne Lorraine par le passé.
Très intéressant de voir que c’est de la haute technologie nos plaquettes de freins.
Environs 900 références de plaquettes en fonction des motos et de leur qualité.
1 millions de jeux de plaquettes moto + VTT fabriqués chaque année.
Une quinzaine de type de métal pour nos plaquettes.
CL Brakes est le seul fabriquant Européen de plaquettes en métal fritté.
Il fait aussi des plaquettes pour le ferroviaire et pour la compétition automobile.

Et en plus ils savent recevoir avec le café et les tartes.

Ensuite roulage en troupeau jusque Aubervilliers, j’ose pas dire roulage en groupe.
Là c’est Motul qui nous a accueilli. Idem, de quoi manger, de quoi boire.
Et même des goodies : tour de cou, casquettes, sur bottes.
L’idée était surtout de faire une belle photo.

Enfin, retour chez Bering à Carrières sur Seine. Toujours des gâteaux, du café, des tours de cou.
Le tout saupoudré d’un show de stunt avec 2 motos, 1 quad et trois pilotes qui n’ont rien à apprendre lors d’un CPM mania.

Merci à Stéphanie, Sébastien, Lionel, Paulin et Laurent d’être venus.
C’était une après-midi sympa.

Merci aussi à Moto Journal pour cette hivernale.

Compte rendu: 1/2 journée de préparation CAMABC théorique et pédagogique

C’est sur une météo capricieuse que les Aide Moniteurs (Visa 2) se sont retrouvés pour la préparation du CAMABC.

Après l’accueil par l’hôte des lieux, merci Pascal, nous avons attaqué le sujet : comment se préparer pour le CAMABC ?

Pour rappel, le CAMABC (Certificat d’Aptitude Moniteur Animateur Bénévole Casim) reconnait les aptitudes techniques et pédagogiques des Visa 2 pour devenir moniteur de la CASIM.

Cette première journée (théorique) fait partie d’une série d’autres journées (pratiques) exclusivement dédiées aux candidats.

Pascal a présenté et commenté les épreuves que les candidats sont soumis. Oui, c’est bien « sont » et non « seront », car nouveauté cette année, le Contrôle Continu est là ! Les autres épreuves sont Contrôle de Connaissances, Maîtrise Personnelle de la Moto, Pédagogie Théorique et Pédagogie Pratique.

En parallèle les candidats ont pris connaissance des méthodes de notation, où la capacité de pédagogie et transmission de la connaissance est plus importante que la maîtrise de la bécane ! Ainsi chaque candidat a récupéré plusieurs mégaoctets de cours théoriques !

Après plusieurs heures de présentation nous avons fini par deux bonne galettes de roi, gentiment apportées par Patrick.

Merci à Pédro pour ce compte rendu de cette après midi.