Nous sommes déjà à la fin de la saison et nous n’avons pas pu organiser une seule balade de l’année, du fait de la situation sanitaire. Notre seul fait d’armes a été de pouvoir organiser un week-end touristique. Mais pour les tours de moto dans les environs, rien, nada, nicht, que dalle.
C’est donc chose réparée avec un des plus longs tracés, de ceux que nous proposons pour les fins d’années, une fois que tout le monde est aguerri. Pour sûr, il y a du kilomètre à engloutir sur cette journée : 380 au total, au départ d’Osny avec un retour prévu à L’Isle-Adam.
La météo n’est pas la plus engageante pour un début de mois de juillet, nous savons que nous aurons de la pluie au cours de la journée, mais aucune idée de savoir si ça sera du permanent ou quelques averses bien localisées. Tout du moins c’est sec quand nous nous retrouvons à Osny et comme nous le répéterons à l’envie
Initialement, nous avions prévu quatre groupe pour un peu moins de vingt-cinq participants, une bonne solution pour former des groupes de petite taille et garder la balade agréable autant pour les adhérents que les encadrants. Cependant vu que nous avons rencontré quelques désistements de dernière minute, plus quelques-uns qui ont du oublier leur kway sur la route et on préféré faire demi-tour, nous avons choisi de former trois groupes selon la répartition classique des tranquille-modérés-dynamiques.
9h30, les premiers groupes s’élancent et atteignent Lyons La Forêt. pour une première (plutôt longue) pause. En effet, la ville met les petits plats dans les grands pour les motos et leurs pilotes en aménageant une zone dédiée à quelques minutes de marche du centre, avec consigne des casques pour éviter de tout emporter avec soi. Plutôt malin.
Le temps de la pause café, et nous voilà repartis vers le Tréport. Nous essuyons notre premier « grain » de pluie, une zone de pluie intense, mais très localisée, 5 minutes pour être trempés et quelques kilomètres de plus pour retrouver du bitume sec. Dans le groupe modéré, quelques différences de GPS nous font prendre quelques kilomètres supplémentaires. Il n’est pas loin de 14h quand nous parvenons à Criel-sur-Mer, où, merci l’heure d’arrivée tardive, des tables pour les restaurants de la ville se sont libérés. Et tous les groupes se retrouvent au même endroit.
Le temps d’un repas et d’une photo de groupe d’un plein d’essence pour les motos les plus assoiffées, nous reprenons la route vers la Forêt d’Eu. Le temps est plus menaçant, et nous nous mettons à jouer à cache-cache avec le nuage. Finalement, c’est aux abords d’Aumale que celui-ci nous cueille. Nous poursuivons malgré tout et atteignons le second point de chute à Gerberoy. Cependant, il n’y a plus grand monde et il est déjà 18h. Les GPS indiquent une heure d’arrivée à l’Isle-Adam au delà de 20h. Aussi, nous convenons d’annuler tout le reste de l’itinéraire et rentrer directement à Osny. Les autres groupes feront également des adaptations d’itinéraires pour écourter une balade déjà bien longue et gérer la fatigue de tout le monde. Seul le groupe dynamique est allé jusqu’au bout en coupant un peu. Mais bon, l’objectif était atteint, aller voir la mer, et ne pas revenir trop trempé non plus.
Nous remercions les participants à cette balade et vous souhaitons de bonnes vacances. Merci à Arnauld, Bertrand et Vincent pour les photos.
Vous trouverez ci dessous le compte rendu de la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78 telle que la vécu Catherine.
Ca y est, le jour J est arrivé. Passage des visas … Nous avons rendez-vous à Saint-Brice-sous-forêt à 9h du matin pour la première partie des tests: une série de virages. A l’inverse des CPM en live et des randonnées faites lors du week-end CASIM, les moniteurs ont l’instruction de nous donner les consignes mais ne nous font pas de retour sur nos performances et gardent les notes confidentielles jusqu’à la fin de la journée où sont délivrés les diplômes.
Arrivée… en peu en retard pour ma part sur le lieu de rendez-vous. Les candidats aux visas 1 et 2 sont tous là. Le grand manitou, notre Calou national, nous briffe sur ce qui nous attend sur la journée. Test virages, puis nous rejoignons le centre de passage du permis de conduire de Gennevilliers pour la suite des épreuves: une interrogation sur le secourisme, un quizz connaissances théoriques, pause déjeuner, puis la pratique maniabilité / freinage avec un gymkhana concocté maison avec parcours minuté pour les visas 2, et seulement sur une portion pour les visas 1. Les moniteurs sont nombreux, on peut se permettre de passer les tests par petits groupes. La météo est couverte mais des restes de pluie de la nuit, il ne reste que la chaussée humide, donc ça reste praticable et la pluie ne revient pas de toute la journée. L’épreuve virolos. Une série de 7-8 virages en montée dans la forêt où il nous faut faire demi-tour au simili de carrefour où est posté Jeannot-la-fleur-au-fusil, petit sourire en coin, à-la-cool en mode transat sur sa bécane. Haaaa… la vie de moniteur à la CASIM… ça fait rêver, j’vous jure ! Moi, concentrée sur la route, je trace … heu … ha ! c’est là qu’il fallait tourner peut-être… mouais… Rien de sorcier mais l’examinateur nous suit et il faut bien avoir assimilé le bon placement à prendre sur la chaussée qui a été expliqué dans les slides des e-CPMs de l’année. Pas de partage des observations sur la performance après le test.
Retour à Gennevilliers. On enchaine sur le test de mise en situation de secourisme. Chacun passe un par un avec un moniteur pour répondre à une série de questions. « Après un virage, en rase campagne, tu voies une voiture dans un fossé. Le conducteur est dedans, inconscient. Qu’est-ce que tu fais ? ». Idem. Tu réponds, mais, idem, pas de signe d’acquièscement ou d’erreur dans l’expression de Jean-la-fleur-au-fusil (toujours le même 🙂 ) On enchaine sur les quizs. Les visas 1 et 2 n’ont pas le même. Je suis en visa 1 et j’ai l’impression de repasser mon bac. On nous donne les questionnaires. Et, au top départ, nous avons le droit de commencer à lire et de répondre aux questions. Nous avons 20 minutes pour répondre à 50 QCMs (qqc comme ça). Mais atttttt’tention ! plusieurs réponses peuvent être bonnes, il faut toutes les cocher pour obtenir le score maximal sur la question. Avec qqs questions pointues au passage, du genre: une moto date de 2010. Elle est classée Euro 2. Heu… comment vous dire… il faut bien départager les candidats… Puis pause lunch, 2 heures quand même, où nous restons dans le centre après avoir été chercher mangeaille pour ceux qui n’ont pas amené leur gamelle.
La suite: le gymkhana. Un parcours qui prend toute la piste. Nous passons 1 par 1. Pascal nous montre le trajet. Comme à l’examen du plateau, nous le faisons d’abord à pied derrière lui pour le mémoriser et visualiser les bonnes trajectoires à emprunter. Le parcours: slalom léger et pas trop serré pour enchainer sur un 8 et demi en bout de piste, sans mordre sur la ligne délimitant la piste, pour continuer sur un slalom de 6-7 cônes alignés, à passer lentement, puis le chronomètre est enclenché. Sur la prochaine portion, il nous faut rouler assez lentement pour arriver au point B en un temps minimal, sans mettre de pieds à terre, en jouant sur le frein arrière et l’embrayage. Un virage serré à gauche pour passer entre 2 piquets, un autre à droite pour passer une 2ème porte à piquets, puis re-virage serré à gauche pour rejoindre une porte de cônes. La dernière ligne avant d’arrêter le chrono: rejoindre la porte suivante de cônes en roulant sur un planche sans en tomber. Puis virage à droite vers une porte à cônes et demi-tour pour se remettre face à la piste. Et tout ça se termine par le freinage d’urgence: Il nous faut arriver jusqu’à un point précis à une vitesse minimale (40 km/h tant que la chaussée a été humide, puis 50 une fois sèche), puis enclencher le freinage pour s’arrêter dans un rectangle délimité par des plot. Fin du parcours ! Le système de notation était assez sec: on a démarré avec 20 points, puis -4 points pour un cône renversé, une sortie de parcours, ou un pieds à terre, – xx points par seconde en deça du temps demandé pour la partie chronométrée, une chute étant éliminatoire.
Et voilà, la journée s’est clôturé vers 17h après la remise commentée des visas, un par un, avec photo avec chaque élève, et toujours dans la bonne humeur et présenté avec humour !!
Merci à l’ensemble des moniteurs qui se sont mobilisé pour cette journée et bravo à tous les nouveaux diplômés Visas pour la Vie de la CASIM 78, vous l’avez tous bien mérité.
Fred nous propose son Compte Rendu de cette journée car il est arrivé en retard le matin du CPM… devinez quoi, il a envoyé son compte rendu très en retard également.
Proverbe CASIMIR : « CR tardif…. CR tardif »
Ce matin du 30/05/2021, nous avions RDV sur le site du permis de Gennevilliers pour un CPM de Reprise, après une longue période d’E-CPM pour les raisons que vous savez. Arrivé légèrement en retard, je pensais déjà que la rédaction du récit de la journée allait me revenir, mais d’autres ont fait plus moins bien en arrivant encore après moi. Donc, Ouf de soulagement, café vite fait et Bonjours du bout du poing aux comparses impatients de s’y mettre. Ca y est c’est parti, pour un petit échauffement dans le style de Daviné et Vérola , en cercle face aux moniteurs. Au bout des cinq minutes de mise en jambe, Pascal notre cher Président (on ne sait jamais, ça peut servir pour la prochaine fois) nous sépare en deux groupes et nous invite à nous diriger vers les réjouissances qu’avec ses acolytes ils nous ont concoctées. Pour notre groupe c’est le freinage dans toutes les circonstances qui nous attendait. Tout d’abord, Arnaud disséqua et nous décrivit toutes les différentes forces en jeux et leurs interactions lors de l’arret. L’effet gyroscopique, la friction des garnitures, la géométrie de la moto, le transfert de masse, le regard, la position du pilote, les points de contacts pilote/moto et moto /sol, les distances d’arrêt et de freinage. Bref une revue en détail et sous toutes les coutures du freinage avec ou sans ABS, avant la mise en pratique par les divers ateliers qui nous attendaient. Arnaud poussa l’implication au point de nous faire une démonstration du déclenchement de son gilet air-bag, certes involontaire mais convaincante quand même. Puis ce fut notre tour de lui montrer que nous avions été attentifs a toutes ses explications. De la théorie à la pratique, il y a toujours un léger delta que l’on essaya de réduire tant bien que mal, tantôt recadré, tantôt encouragé par les moniteurs attentifs à nos tentatives pour atteindre l’excellence. Tout en sachant que le meilleur freinage d’urgence est celui que l’on n’a pas à effectuer car anticipé. Après avoir bien mouillé nos maillots, l’heure du piquenique était attendue par la plupart d’entre nous. L’après-midi, c’est Pascal qui, avec ses complices nous avaient préparé les réjouissances sous un soleil digne d’un été (42). De ce côté des pistes, était disposé pour ceux qui l’étaient aussi, un ensemble de parcours, en slalom, en huit en trèfle ou en cercle, pour mettre à l’épreuve nos points d’équilibre, de patinage, notre placement du regard ce qui conditionne notre placement de nos roues, enfin tout un tas de joyeusetés pour nous faire poser pied à terre. Après maintes circonvolutions sur ces practices sous le cagnard, il fallait se bien désaltérer. C’est à cette occasion que le verdict de Pascal tomba. Ayant rapidement récupérer ma bouteille d’eau, j’allais étancher ma soif sous le peu d’ombre encore libre, quand Catherine posa la question qui tue : » A qui sont les clés ? » Je n’eu pas le temps de finir ma gorgé d’eau que déjà Pascal répondait « Ah ben vaut bien un CR, ça ! « . Me déclarant propriétaire des clés je me déclarais du même coup rédacteur de cette prose. Hormis cet incident ce fut une super journée ou tous étaient content de se revoir (je pense) et de refaire des CPM en présentiel comme on dit maintenant. Sinon les clés étaient déjà les doubles d’un double donc un triple et la prochaine fois je ne dirais pas qu’elles son a moi.
Merci Fred pour ce CR et merci à tous les encadrants et participants de cette journée de reprise.