Compte rendu du weekend 2024: L’Épopée Motarde du Siècle : WE CASIM 78 – FOREZ 8 au 12 mai 2024

Jour 1 : Le Grand Départ ou « Comment transformer un simple trajet en une aventure digne d’Indiana Jones »

Mes chers compagnons de route, attachez vos ceintures, enfin non, vos casques ! Cette aventure va nous en faire voir de toutes les couleurs ! Imaginez un rassemblement digne des plus grandes épopées : 35 machines de guerre alignées sur le parking, et leurs pilotes trépignant d’impatience, certains à la recherche désespérée d’un dernier café pour échapper à la fatigue. Le carnet de voyage, véritable chef-d’œuvre de précision, promet monts et merveilles, avec une chanson à apprendre par cœur. Et gare à celui qui ne l’apprend pas ! Une pensée pour nos organisateurs, sacrifiant quelques neurones pour nous concocter ce programme aux petits oignons.

Nous, le groupe « Fourme de Montbrison » (un nom qui fleure bon le terroir !), nous élançons en queue de peloton. Était-ce un présage ? Dès les premiers virages, les péripéties s’enchaînent comme des galettes dans une poêle bien chaude !

Acte 1 : Hervé VS la batterie de la KTM

Dès le départ, sous la pluie et la grisaille de Paris, le sort s’acharne sur Hervé et sa KTM, qui décide de faire grève. Malgré les efforts héroïques d’Arnaud avec son booster magique, rien n’y fait. 

Adieu Hervé, parti rejoindre son foyer en transports en commun, le cœur lourd et la visière fermée. On a presque cru voir une larme couler sur sa joue, mais c’était probablement juste de l’eau de pluie !

À peine deux heures après notre départ, le ciel s’éclaircit et le beau temps arrive, comme si le soleil avait enfin décidé de se rappeler de notre existence. 

Acte 2 : Michel VS l’Arbre

Ensuite, Michel, inspiré par la proximité de Vichy, tente une négociation avec un jeune arbre. Spoiler alerte : l’arbre gagne par K.O. technique ! Les jurons de Michel pourraient faire rougir un chauffeur routier, mais sous cette pluie de gros mots se cache un cœur reconnaissant pour l’aide de ses camarades. Arnaud, le moniteur, revient avec un air inquiet : « Je pense qu’elle ne passera pas le contrôle technique !  » Mais pas de souci ! Grâce à notre créativité avec une sangle et du scotch, Michel reprend la route, prêt à continuer l’aventure. C’est ça, l’esprit motard !

Acte 3 : La Maman VS la Trottinette

Alors qu’on pensait enfin filer vers notre gîte douillet, une maman et son fils en trottinette décident de tester la gravité. Ni une ni deux, notre groupe se transforme en équipe de secours improvisée, avec Arnaud en véritable chef d’orchestre de l’urgence. Nous sécurisons le périmètre comme des pros. Trente minutes plus tard, les pompiers arrivent, probablement après un détour par Vichy pour prendre le thé. 

Essoufflés mais fiers, nous arrivons enfin au gîte juste à temps pour le dîner. Qui a dit que les motards n’étaient pas ponctuels ?

Jour 2 : Vichy, thermes et délices

Le lendemain, nous découvrons que des photos de locataires d’un autre temps sont disséminées dans le gîte. Nous mettons alors en place un jeu à la Koh-Lanta : celui qui trouve une photo gagne l’immunité du CR. C’était tellement hilarant que nous avons presque voulu recréer des photos équivalentes… sans Polaroid, malheureusement !

Pour notre sortie, le groupe « touristes » part à l’assaut de Vichy. Non, pas pour signer des accords douteux, mais pour admirer l’architecture ! Entre les thermes qui apaisent nos articulations fatiguées et les maisons bourgeoises qui nous font saliver (qui a dit qu’on ne pouvait pas rouler en Harley ET vivre dans un palace ?), nos moniteurs se prennent pour des guides touristiques. L’expérience est à la fois enrichissante et hilarante !

Le pique-nique au bord du lac nous rappelle que même les durs à cuire ont besoin de moments bucoliques. Et miracle, pas un incident à déplorer ! Serait-ce l’effet apaisant des eaux thermales ?

Jour 3 : La Tournée des Châteaux ou « Comment se prendre pour des seigneurs en blouson de cuir »

Aujourd’hui, c’est la journée châteaux ! Nous passons des ruines majestueuses aux demeures encore habitées, où les propriétaires jonglent entre tradition familiale et location pour mariages (faut bien entretenir les douves !).

Un châtelain nous raconte que son arrière-grand-père a eu 24 enfants. Nous faisons tous semblant de ne pas être impressionnés, mais au fond, on se demande s’il n’y a pas un truc dans l’eau du coin…

Jour 4 : 90 Bougies pour la Traction ou « Comment tomber amoureux d’une vieille dame »

Direction le circuit de Charade pour célébrer les 90 ans de la Traction Citroën. À notre arrivée, certains affichent une tête de déterré (n’est-ce pas, Steve ?), pensant qu’on allait s’ennuyer. Mais quelle surprise ! Près de 1000 véhicules en parfait état, dont un coupé à 82 000 € (qui a dit que les motards ne savaient pas apprécier le luxe ?).

Le clou du spectacle : un tour de piste en Traction. Même les plus réticents sortent avec un sourire béat. Steve, on t’a vu te pavaner comme un coq dans un poulailler ! 

David VS Son Pneu

De retour au gîte, la moto de David se dégonfle à 15 minutes du but selon le GPS. Alors, pique-nique sauvage ! Et quand nous reprenons la route, nous découvrons qu’on est à… 50 mètres du gîte. Le ridicule ne tue pas !

Jour 5 : Le Retour ou « Comment rentrer la tête haute (et le postérieur endolori) »

L’heure du retour a sonné. Nous quittons le Forez avec des souvenirs plein la tête, des courbatures plein le corps, et une envie folle de recommencer. À deux heures de Paris, la pluie et la grisaille sont de retour, comme si le ciel voulait nous rappeler d’où nous venons.

Malgré les chutes (une pensée pour Pierrick et Idriss), les pannes, et les détours imprévus, nous rentrons plus soudés que jamais. N’oublions pas Fred, qui a décidé de jouer à Super Mario en laissant tomber ses affaires sur l’autoroute, que nous devions éviter. Heureusement, Natacha a pris les devants et lui a demandé de fermer son top case.

Ce week-end restera gravé dans nos mémoires comme celui où les motards de la CASIM 78 ont prouvé qu’ils peuvent transformer n’importe quelle galère en aventure épique. Nous avons ri, nous nous sommes entraidés, nous avons juré (un peu), mais surtout, nous avons vécu une expérience inoubliable.

Alors, à quand la prochaine escapade ? On est prêts à tout… enfin, presque tout. Laissez-nous juste un peu de temps pour récupérer et faire réviser nos montures. On ne sait jamais, la prochaine fois, ce sera peut-être à notre tour de jouer les acrobates ou les mécanos de fortune !

En attendant, gardez l’esprit CASIM 78 : roulez prudemment, mais vivez intensément !

Merci à Jamal pour ce CR au top même si très en retard… Le principal est de l’avoir…

Merci à l’ensemble des participants à ce weekend pour votre sérieux sur la route et votre bonne humeur au Gîte,

Merci à l’ensemble des encadrants et à l’organisation du weekend pour le travail réalisé…

CR Visas pour la Vie 2024

CR Visas pour la Vie 2024

Le dimanche 23 juin dernier avait lieu la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78.
Voici comment Jean-Pierre l’a vécu…


Le temps est frais ce matin mais le soleil est là au RdV du matin, nous sommes quelques
courageux et courageuses à nous présenter frais et dispo pour cette journée pleine de
rebondissements. Mais pourquoi ai-je le sentiment de repasser mon BAC ?
Pourquoi est-ce que je ressens à nouveau cette bizarre sensation d’appréhension et de
stress comme un jeune lycéen que je ne suis plus depuis longtemps ; n’était ce qu’une
simple sensation ?
Notre journée de test visa a donc commencé par une belle et courte, mais intense balade,
dans les virages de Saint Brice sous forêt. Bizarre cette sensation d’être épié par un motard
qui vous suit quelques mètres derrière vous, mais toujours aussi intéressant d’écouter les
critiques bonnes ou mauvaises à l’arrivée. Nous avons dû, toutes et tous, montrer notre
dextérité à maitriser cette fameuse trajectoire de sécurité, malgré tous les cyclistes ou
branches d’arbres parsemés tels de jolis cailloux blancs tout au long de notre parcours,
comme fait exprès, à croire que nos moniteurs font souffler la tempête la nuit qui précèdent
nos examens. Ils sont forts ces moniteurs.


Nous nous sommes tous retrouvés ensuite en salle d’examen au centre de Gennevilliers, et
dire qu’il y a peine 3 ans c’est là que je me présentais au permis. Comme pour chaque QCM
pendant toute l’année, les questions fusent dans tous les sens, et les réponses possibles se
dispersent pêle mêle dans l’espace de mes pensées comme tout autant d’étoiles dans le
ciel, pas de pitié pour les vieux cerveaux comme le mien, et en plus il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses à la meme question ! Mais comment est-ce possible ? et que dire des
questions pièges, on reconnait bien là l’humour Casimir.
C’est très certainement ce petit je ne sais quoi d’appréhension, qui me vaut de vous écrire
aujourd’hui ce fameux CR, il parait que j’ai oublié d’écrire mon prénom et mon nom sur mon
QCM, il faut le faire je le reconnais. Pourtant j’ai 62 printemps, et donc quelques examens à
mon actif dans le passé, comme quoi ce fameux stress qui restent toujours intact après
moultes examens y est peut-être pour quelque chose.
Justement parce que l’air de rien, et sous couvert de moultes plaisanteries, lors de tous nos
ateliers et tous nos CPM au sein de la Casim nous recherchons tous à nous améliorer, alors
chouette finalement ce stress est bon après tout, s’il nous rend meilleur.


C’est après une pause déjeuner bien méritée, et sous un soleil toujours radieux que nous
avons alors commencé tous les parcours. Pourquoi autant de cônes sur la piste, et à quoi va
bien pouvoir servir cette planche, à poser les charcuteries pour l’apéritif ? à rouler dessus ?
mais je ne suis pas Nadia Comaneci, je n’ai jamais fait de gym moi, et je ne suis encore pas
inscrit aux jeux olympiques, mais ils sont fous ces moniteurs. Et pourquoi c’est toujours plus
facile plus vite que plus lent. Et pourquoi, et pourquoi …. Que suis-je venu faire dans cette
galère ? Et dire que toute l’année on se plaint régulièrement de tous ces exercices de
lenteur, à croire que nos moniteurs ne nous préparent pas si mal alors.
Le stress est bon s’il nous rend meilleur, enfin presque, car pour ce qui est de mes
exercices, que dire de plus si ce n’est quel désastre par rapport à tous les exercices de
l’année, alors pourquoi tant d’erreurs commises ce jour-là. Je ne suis pas tombé, mais je
crois qu’en dehors de cela il m’est tout arrivé, faire tomber de cônes, rouler sur les cônes,
caler et repartir, ne pas m’arrêter avant l’obstacle, glisser de la planche.

Mais finalement, rien ne vaut une journée très ensoleillée, pour nous amener à déplacer les
bancs vers l’ombre, transformer le stress en énergie positive, et transformer les pistes
d’exercices en vraie salle de spectacle, où tous les encouragements et les applaudissements
ont finis par porté leurs fruits.


Heureusement que nous ne nous prenons pas tous au sérieux, heureusement que
l’ambiance générale pleine d’humour et de dérision, et d’entraide comme à chaque fois, nous
a permis de remonter le moral des plus démunis, en écoutant avec précisions tous les
conseils de nos moniteurs. Nous avons finalement tous passés nos visas in extremis pour
certains, mais nous les avons nos beaux diplômes de:

– Visa 1 pour Fergus (91), Cindy, Sandrine, Pascal (77), Yann (91&Major), Laetitia, David, Erwin,
Alexandra, Thierry, Badr, Joseph, Adel, Yassir, Wael,


– et Visa 2 pour Grégory (Major), Jean-Pierre, Javier .

Félicitations donc à toutes et tous d’avoir osé se présenter à ces examens de fins d’année et
de les avoir réussis. Ce ne sont pas de vrais diplômes officiels, même si le stress des
examens était bien là pour certains, mais quoi de mieux que de marquer cette fin d’année
par de si beaux exploits, et de nous sentir un peu mieux armer pour rouler sur la route au
milieu du trafic, des voitures et des camions, mais aussi des vélos et…. des branches
d’arbres.
Pour finir bien évidemment un très grand merci à tous nos moniteurs qui ont su nous
emmener tous ensemble au but, et que nous reverrons avec grand plaisir pour la suite la
saison prochaine.

JP

Merci JP pour ce CR… vieux motard que jamais…

Et comme dit par JP, merci à tous les participants de s’être prêter au jeu de cet examen qui n’a de valeur qu’au sein de la CASIM. Enfin merci à tous les encadrants présents ce jour là qui ont rendu possible ce passage des Visas pour la Vie dans les meilleures conditions possibles pour les stagiaires !

Ouverture des réinscriptions aux adhérents pour la prochaine saison

La saison 2023/2024 est terminée ! La CASIM 78 lance sa campagne de réinscriptions pour les adhérents qui veulent recommencer l’aventure pour la saison 2024/2025.

La CASIM 78 ouvrira cette campagne 2024/2025 aux non-membres qui se sont manifestés après la mi-août environ en fonction des places disponibles.

Disparition de la carte verte oblige, que ce soit pour les adhérents existants ou les postulants déclarés, un seul document est désormais obligatoirement demandé lors de l’inscription : copie recto-verso du permis de conduire. Préparez-vous en conséquence.

InterCASIM 2024 en Dordogne

InterCASIM 2024 en Dordogne

Le week-end des 29 et 30 juin, avait lieu l’InterCASIM 2024 organisée par la C24 en Dordogne. C’est Fernando qui nous raconte sa première participation à cet évènement…

Mon aventure a commencé dès l’inscription.
C’est une première expérience d’aller si loin en moto, en plus en solitaire.
Partant des Yvelines à 11h le Vendredi en empruntant des routes nationales, départementales et un peu d’autoroute avant d’arriver. Justement dès la sortie de l’autoroute, je commencer à avoir un avant goût avec les beaux paysages et virages. Après 7h de route et avec seulement 2 arrêt, me voilà enfin arrivé à destination.
J’ai eu un accueil chaleureux ce qui m’a fait énormément plaisir. J’ai été content car j’étais un des premiers à arriver.


Les motos arrivent petit à petit par petits groupes. Chacun s’est installé dans les chambres respectives.
Après le dîner on a organisé les groupes en préparant les motos pour faciliter le départ tant attendu du samedi matin après le petit déjeuner.


J’étais anxieux pour ce moment tant attendu.
On a emprunté des routes de campagne, traversé des villages avec toujours ces beaux paysages et ces virages sans cesse sur des routes bien bosselées. Coté météo on a été un peu arrosé mais ça n’a pas gâché la fête; au contraire car on est bien rôdé à la Casim en faisant des CPM sous la pluie.


Le soir apéro et repas très convivial, j’ai pu partager des moments formidables, même si de base la plupart ne se connaissaient pas.

Dimanche, réveil très tôt pour charger les motos, faire la photo de groupe et repartir en balade en direction de l’étang de Saint-Estéphe.


Arrivé vers midi, on a déjeuné et partagé les derniers moments ensemble et on s’est quitté pour que chacun rentre chez soit.


Moi c’est vrai, je n’ai pas trop traîné mais c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai pris la route vers 14h. Bien arrivé chez moi à 20h avec un total sur les 3 jours de 1300km: bravo la VN800 qui a bien tenu le coup.

Je remercie la Casim 24 pour cette superbe organisation (10/10).
Je m’excuse auprès des motards de mon groupe si je les ai un peu ralenti: vous êtes formidables.

J’ai hâte de la rentrée Casim pour reprendre les activités et de l’Intercasim 2025, c’est encore loin mais j’y pense déjà.

Merci aussi à tous les moniteurs de la 78.
Sans vous je ne serai pas là…

Merci à toi Fernando pour ce compte-rendu de ta 1ère participation à une Intercasim, qui plus est dans une région magnifique.
Merci aussi à nos camarades de la C24 pour cette belle organisation.