Compte Rendu: CAMABC Ile de France 2021

Un de nos valeureux candidat au CAMABC cette saison nous raconte comment il a vécu cette journée d’examen.

Levé à l’aube pour aller chercher la casimoto et me rendre ensuite sur le site de Gennevilliers pour passer les épreuves du CAMABC.
Eh oui cela fait 3 ans que je suis à la CASIM. J’ai la même sensation qu’il y a 3 ans quand je me rendais à mon premier CPM rentrée de la CASIM 77.
La casimoto enfourché, j’ai la sensation d’être un crapaud dessus, mes jambes sont pliées.
Je suis le K1600 de Thomas qui a eu la gentillesse de remplacer l’embrayage, on file à travers Paris, le périphérique et la A86 en direction du plateau de la CASIM 78 qui se trouve sur le centre d’examen moto de Genneviliers.
Ca y est nous arrivons sur le site, nous y sommes, je vois le drapeau de CASIM 78, les motos, les stagiaires, les candidats et les moniteurs.
Tout le monde est arrivé, un petit tour pour saluer tout le monde avec le masque tout en Respectant les gestes barrières.
Sur certains visages on devine les sourires sur d’autres on sent le stress.
Je comprends que les stagiaires sont aussi stressés que les candidats.

Pascal le président du jury et de CASIM 78 distribue le planning et présente le déroulé de la journée.
En consultant le planning, je suis attristé car je vois que la ligne concernant le candidat 2 est rayé. Malheureusement mon ami PLUX ne pourra pas participer au CAMABC cette année, le destin en a voulu autrement.
10h, c’est le début des épreuves, Cécile est sur le piste et passe l’épreuve de pédagogie pratique tandis que Lilian est en salle pour dispenser un cours.
Antoine et moi commençons à 11h, on décide de se dégourdir les jambes en prenant la direction de la piste où aura lieu l’épreuve de maitrise personnelle. Nous observons un des jury monter les parcours numéro 2.
Eh oui c’est le parcours numéro 2 qui a été tiré au sort par l’un des stagiaires.


Sur la piste d’à côté, on voit Cécile dispenser son cours et poser ses cônes, j’en déduis que c’est un cours sur le freinage. A travers la baie vitrée, on voit le jury et les trois stagiaires suivrent le cours de Lilian, ils sont captivés.
Il est 10h45, ça va être à nous. Antoine se concentre en se dirigeant vers la salle de cours, je le sens
tendu mais serein.
Quant à moi, j’essaye de me vider la tête et d’évacuer le stress en m’équipant.
Cela doit se voir car on me rappelle qu’il faut respirer, effectivement cela peut être utile .

Quelques allers-retours avec la casimoto, sur la piste qui se trouve à côté du parcours afin de chauffer les pneus de la moto.
11h, les deux premiers candidats ont terminés leur première épreuve et les deux suivants vont commencer les leurs. Le plateau pour la maitrise personnelle est en place, les moniteurs et stagiaires inoccupés sont
présents et scrute le plateau. Ils encouragent les candidats en l’occurence Lilian et moi, l’ambiance est bonne enfant et
bienveillante. Lilian fait un sans faute sur la maitrise personnelle quant à moi je fais tomber des cônes et déplace
des piquets. L’épreuve de maitrise personnelle est terminée, je n’ai pas pu prendre de point d’avance .
Ce sont pourtant des exercices que je sais faire !

Est-ce le stress ou l’excès de confiance qui me fait perdre mes moyens ?
Bref il faut se vider la tête, positiver et avancer.
Les moniteurs et les stagiaires sont bienveillants, il y a une très bonne ambiance même si le stress
domine. D’ailleurs je ne vois pas passer la pause avant l’épreuve suivante, c’est déjà l’heure du QCM.


C’est l’heure de la pause déjeuner, certains sortent leur pique-nique d’autres optent pour un click &
Collect dont la livraison est réalisée par un Uber Eat Casimir. On plaisante, on sourit un peu partout sur le site l’ambiance se détend les candidats et les cobayes sont plus à l’aise.
On sent plus les rayons du soleil, ça chauffe, ça cogne je dirai même. J’en suis même à envier le beau chapeau bleu d’un candidat. La pause a permis de détendre les esprits, on est plus détendu et le stress s’est quasi envolé.
C’est l’ambiance CASIM qui veut cela, on apprend dans la bienveillance et la bonne humeur et on passe les examens dans une ambiance conviviale.


C’est reparti pour la suite des épreuves pédagogie pratique et théorique, ça sera Virage et Mécanique pour moi.
Pour la partie virage cela s’annonce compliqué car la route est très sale, il y a beaucoup de cailloux et de sable, ce sont les conséquences de la grosse pluie de la veille. En expliquant au stagiaire que le cours virage sera adapté à l’état de la route celui-ci est rassuré et se détend à son tour.
16h30, c’est La fin des épreuves et le jury va délibérer.
Pendant ce temps-là, candidats, stagiaires et moniteurs se rendent sur la piste pour enseigner le dernier cours de la journée de maniabilité aux stagiaires. On espère que cette journée aura donné envie aux stagiaires de s’inscrire aux CASIM et de suivre les CPM.
Le jury a terminé de délibérer et le président nous rassemble pour nous annoncer les résultats mais avant tout il remercie les bénévoles, les moniteurs et stagiaires car sans eux cette journée n’aurait pas eu lieu.
Pascal le président de la C78 est un orateur captivant qui sait maintenir le suspense et faire monter
pression. Apres quelques longues minutes, il finit par annoncer qu’il y a au moins un candidat de reçu à
l’épreuve. Il appelle le major de promotion qui est Lilian et ensuite Antoine.
Le naturel revenant au galop, Pascal nous laisse penser que Cécile et moi avons peut être échouer à
l’épreuve. Finalement il appelle Cécile pour lui remettre son diplôme.
C’est à mon tour d’être appelé après avoir été torturé quelques secondes dans le bon sens du terme
par Pascal.
C’est une belle journée pour les CASIM de l’ile de France, il y a 4 nouveaux moniteurs .

Merci à tous ceux qui ont rendu cette journée possible:

  • les bénévoles pour l’organisation
  • les cobayes d’avoir joué le jeu
  • les moniteurs des 3 Casim d’Ile de France qui ont assuré le rôle de Jury
  • les candidats qui ont bossé pour obtenir ce diplôme
  • la préfecture du 92
  • et Check pour avoir rédigé ce CR.