Compte-rendu de la balade du 23 novembre 2014 dans les vallées de l’Ouest parisien

Pour rédiger le compte-rendu de la dernière balade officielle de l’année (comme le veut la « tradition » pas si ancestrale que ça) c’est sur Marie que c’est tombé, bien qu’il y ait eu plusieurs candidats potentiels, comme vous le découvrirez en lisant son témoignage.

 

C’est un soleil timide mais présent qui vint nous réveiller en cette belle journée du 23 novembre. Ses rayons filtrant à travers les nuages laissaient présager une très agréable promenade avec la CASIM 78.

Le point rendez-vous étant fixé sur le parking d’un Leclerc avec station essence, nous partons avec un peu d’avance – mais pas trop – pour faire le plein. Nous arrivons sur les lieux où quelques casimirs étaient déjà présents pour constater que la station essence était… fermée. Bien. Ok, c’est pas grave. On se motive, on part en petite colonie à la recherche d’une deuxième station. Bah oui, tant qu’à faire, on va éviter de se taper le CR pour être partis sans faire le plein. Cool, en voilà une à peine 2 minutes plus loin ! Et… fermée. Ok, ça commence à devenir un peu lourd la petite blague. Mais la troisième fut la bonne, il paraît que « jamais deux sans trois« , l’adage s’est confirmé. Retour en temps et en heure sur les lieux du départ.

Ensuite, formation de 3 groupes de balade pour une trentaine de participants, un pépère et deux moins pépères. En tant que – très – jeune permis, je me suis placée sans me poser de questions dans le groupe des pépères. On se refait un petit brief sur les gestes susceptibles d’être employés au cours de la balade (mention spéciale au « parfois je pédale, ça veut dire qu’on est coincés derrière une voiture et que ça me saoule » de Damien), de ne surtout pas se forcer sur certains passages difficiles si on ne le sent pas, respecter la quinconce, tout ça tout ça.

Et c’est parti ! Première partie très agréable, entre virages, sous-bois, routes de campagne, c’était très bien équilibré et pas d’événement majeur à notifier. Avant de s’arrêter déjeuner, on refait une petite pause essence pour certains, sur la grande zone commerciale de Dreux. Vint alors la question primordiale « Qu’est-ce que vous voulez manger ?« , la réponse fut unanime « PIZZA !! » (oui, j’estime que ma voix vaut pour l’ensemble du groupe… Non mais sinon on aurait tergiversé pendant des heures, je nous ai rendu service). Allez, on débarque au Pizza Del Arte qui, vu l’heure, n’ont eu aucun mal à nous trouver une table qui puisse nous contenir tous les 9. Repas très sympa, entre discussions tournant globalement autour de… la moto, et on a un peu râlé sur les scooters aussi (faut dire qu’ils sont casse-pieds ceux-là, et je suis polie. Non, pas du tout, je ne fais pas de généralités.).

Une fois repus, nous entamons la deuxième partie de la journée, non sans oublier de prendre un café avant de redémarrer, de peur de s’endormir sur les lignes droites. Et hop, on redémarre, et à peine le restaurant quitté, un joli petit rond-point bien sympathique nous attend. Nous le prenons, je suis les 3 personnes devant moi, tout va bien. Et puis… Tiens, ils sont où les autres de derrière ? Eh oh devant, attendez, y a plus personne derrière !!! D’où la rédaction du CR… Bref, on ne va pas épiloguer. Le groupe nous retrouve et on redécolle.

Deuxième partie aussi agréable que la première et même encore plus, le soleil étant plus que jamais au rendez-vous, et la route toujours plus sympathique. On sillonne de grandes étendues verdoyantes sur des routes en ruban, des petits virages très appréciables, des feuilles qui se soulèvent par vagues sur notre passage dans les sous-bois, tout est parfait. Une ou deux petites frayeurs pour moi sur certains virages où l’état du revêtement et le « verglas d’été » (comme dirait Fabrice) n’ont pas rendu la chose facile, mais finalement, qu’est-ce que la moto sans l’adrénaline ?

Enfin, nous arrivons à Vernon pour une deuxième pause. L’opération de garage de nos bêtes a été quelque peu laborieuse et n’a pas laissé tout le monde indemne. Mais plus de peur que de mal, on finit par tous se rendre au bar curieusement nommé « Le Paris Plage » (pas sûre que ce soit très vendeur comme nom une fois le mois de septembre achevé, surtout aussi loin de Paris mais bon, je ne suis pas la gérante) où nous rejoint le groupe de Baptiste retardés semble-t-il par une moto perdant ses boulons. Nous avons eu le luxe de pouvoir siroter nos boissons en terrasse et ça, c’est la classe.

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Mais bon, c’est pas tout ça, il faut repartir, parce que n’oublions pas qu’à 17h30, il fait nuit noire, les joies de l’automne. Nous entamons donc la troisième partie et pas des moindres, entre la fatigue, le froid qui commence à se faire un peu sentir et… les têtes d’épingles en côte. Oui… On ne va pas s’étendre sur le moment où je perds les deux personnes devant moi et ralentis les 6 derrière parce que je ne pense qu’à une chose « ne quitte pas la route, te rétame pas, quitte pas la route, te rétame pas, je stresse je stresse je stresse« . Voilà. Mais tout s’est bien passé, évidemment. Comme je suis sympa, j’éviterai aussi de raconter le moment où on a tourné sur un parking qui n’était pas celui du lieu de rendez-vous pour le débrief (quand je pense que c’est moi qui rédige le CR…) mais je passerai directement à notre arrivée en fanfare sur le parking de je ne sais plus quelle grande enseigne… archi blindé, où nous nous sommes tous garés tant bien que mal sur des places pas franchement prévues pour (« Eeuuuuhhh excusez-moi, c’est à qui la moto là ? Pile devant la porte c’est pas ouf. Je serais vous je la laisserais pas là, c’est dangereux pour elle !« ) mais ça nous a bien fait rire. Le meilleur moment de cette dernière partie reste quand même l’arrivée de Baptiste et de son groupe qui avaient l’air de revenir d’une épopée digne des plus grands romans d’aventures !

Nous avons fini par apprendre qu’en effet, cela s’était lééééégèrement compliqué vers la fin, lorsqu’une certaine personne s’est trompée de sortie et a fait prendre l’autoroute ne pouvant être quittée avant Mantes la Jolie et a dû, en prime, payer le péage pour 9 personnes… (Encore une fois : et c’est moi qui fais le CR ??! Je charrie, je charrie…) On en a bien ri puisque tout s’est bien terminé.

En rouge, l'itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l'autoroute

En rouge, l’itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l’autoroute

Enfin, nous nous sommes tous séparés, entre ceux qui souhaitaient boire un dernier verre et ceux pressés de rentrer car fatigués avec aussi l’appréhension du retour sur des routes chargées. Mais tout s’est bien passé, à part une voiture mal intentionnée qui est venue se placer volontairement au sein de notre superbe quinconce et a joué avec ses clignotants pendant plusieurs bonnes minutes… Bref !
Encore une excellente journée avec la CASIM 78, placée sous le signe du beau temps, comme d’habitude ! Ces histoires de marabout seraient peut-être finalement bien réelles…

Encore merci à Marie pour son compte-rendu, ainsi qu’aux photographes et vidéastes qui nous ont ramenés quelques souvenirs en images de cette belle journée ! D’ailleurs, vous pouvez revivre une grosse partie de la journée grâce à la caméra embarquée de Serge, de la Casim 77 en visite par chez nous :

 

D’ici là, surveillez la météo et les forums, il se pourrait peut-être qu’une balade hors calendrier finisse par se programmer.