CR CPM Réagir en cas d’accident de la route

Ci-dessous vous trouverez le compte rendu de Boris sur le CPM Comment réagir en cas d’accident de la route.

C’est avec un masochisme presque digne d’un aide moniteur que je vous présente volontairement le compte rendu du CPM 4 Secourisme.

Nous avons eu le plaisir de recevoir le magnifique Thierry qui a su nous sensibiliser avec modestie au secourisme.

C’est ainsi que j’ai pu apprendre avec déception que vouloir bloquer la circulation en plein milieu d’une autoroute relevait du suicide. Moi qui rêvais d’être superman, c’est raté.

Puis ce fût au tour de nos bien aimés moniteurs, toujours aussi fringants, de nous présenter les résultats du QCM.

Je ne vous cache pas que les pauvres stagiaires que nous sommes n’ont pas su relever le défi technique de certaines questions.

C’est avec émerveillement que nous avons appris la sonorité que doit faire une victime sous les roues d’un camion, car, bon gré mal gré, cela ne ferait qu’empirer la situation de devenir soi-même une victime.

Ou encore que cela ne servait à rien d’appeler tous les numéros d’urgence un à un pour être sûr d’avoir le bon.

Sans oublier que si un T-Max était planté dans un mur, ce n’était pas une raison pour récupérer son pot « Akra ».

Les propriétaires de BMW les plus courageux d’entre nous ont bien tenté de crier leur indignation face à ces questions odieusement piégées mais ce fut en vain.

Puis nous avons conclu les résultats du QCM en un florilège de compliments sur la cylindrée de nos moniteurs comparé aux membres des pompiers bien évidemment.

Mais un CPM c’est aussi les bons conseils des camarades.

J’aurais ainsi appris que le dragueur du coin aura toujours de quoi se protéger… pour faire une compression en cas d’hémorragie (on fait avec les moyens du bord).

Ou encore que si l’on laissait tomber la main d’une personne allongée au-dessus de sa face et qu’il se la prenait en pleine poire : on pouvait être sûr qu’il était bien inconscient.

Certains ont aussi parlé d’une variante utilisant seulement un doigt mais je m’égare.

Plus qu’une réelle formation, nous avons pu interagir avec un professionnel compétent qui partage notre passion pour la moto et aborder des sujets sérieux.

Notamment comment réagir face à des accidents de la route avec des motards tout équipés.

Comment tirer parti de son propre équipement pour gagner du temps et peut-être sauver des vies.

Nous avons aussi partagé nos propres expériences. Comme la responsabilité que l’on prend lorsque l’on décide de pratiquer un massage cardiaque sur une enfant au risque de se rater. Que lorsque l’on arrive sur un motard accidenté avec une fracture ouverte du tibia, c’est souvent quand on s’y attend le moins.

La moto est un loisir dangereux et il est de notre responsabilité de s’entourer de personnes capables de gérer des situations de crise.

Comme dirait la personne qui m’a transmis le virus de la piste à grands coups de GSX1300R :

« Les motards, c’est un peu l’aristocratie de la route »

C’est peut-être prétentieux mais est-ce que cela ne veut pas aussi dire que nous avons le devoir de secourir les autres usagers de la route en tant que primo-arrivant ?

Je laisse cette question à l’appréciation du lecteur.

Merci à Boris pour ce compte rendu, merci à tous les participants pour votre participation active, et un grand merci à Thierry venu initier les stagiaires aux gestes de premier secours.