CR Visas pour la Vie 2024

Le dimanche 23 juin dernier avait lieu la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78.
Voici comment Jean-Pierre l’a vécu…


Le temps est frais ce matin mais le soleil est là au RdV du matin, nous sommes quelques
courageux et courageuses à nous présenter frais et dispo pour cette journée pleine de
rebondissements. Mais pourquoi ai-je le sentiment de repasser mon BAC ?
Pourquoi est-ce que je ressens à nouveau cette bizarre sensation d’appréhension et de
stress comme un jeune lycéen que je ne suis plus depuis longtemps ; n’était ce qu’une
simple sensation ?
Notre journée de test visa a donc commencé par une belle et courte, mais intense balade,
dans les virages de Saint Brice sous forêt. Bizarre cette sensation d’être épié par un motard
qui vous suit quelques mètres derrière vous, mais toujours aussi intéressant d’écouter les
critiques bonnes ou mauvaises à l’arrivée. Nous avons dû, toutes et tous, montrer notre
dextérité à maitriser cette fameuse trajectoire de sécurité, malgré tous les cyclistes ou
branches d’arbres parsemés tels de jolis cailloux blancs tout au long de notre parcours,
comme fait exprès, à croire que nos moniteurs font souffler la tempête la nuit qui précèdent
nos examens. Ils sont forts ces moniteurs.


Nous nous sommes tous retrouvés ensuite en salle d’examen au centre de Gennevilliers, et
dire qu’il y a peine 3 ans c’est là que je me présentais au permis. Comme pour chaque QCM
pendant toute l’année, les questions fusent dans tous les sens, et les réponses possibles se
dispersent pêle mêle dans l’espace de mes pensées comme tout autant d’étoiles dans le
ciel, pas de pitié pour les vieux cerveaux comme le mien, et en plus il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses à la meme question ! Mais comment est-ce possible ? et que dire des
questions pièges, on reconnait bien là l’humour Casimir.
C’est très certainement ce petit je ne sais quoi d’appréhension, qui me vaut de vous écrire
aujourd’hui ce fameux CR, il parait que j’ai oublié d’écrire mon prénom et mon nom sur mon
QCM, il faut le faire je le reconnais. Pourtant j’ai 62 printemps, et donc quelques examens à
mon actif dans le passé, comme quoi ce fameux stress qui restent toujours intact après
moultes examens y est peut-être pour quelque chose.
Justement parce que l’air de rien, et sous couvert de moultes plaisanteries, lors de tous nos
ateliers et tous nos CPM au sein de la Casim nous recherchons tous à nous améliorer, alors
chouette finalement ce stress est bon après tout, s’il nous rend meilleur.


C’est après une pause déjeuner bien méritée, et sous un soleil toujours radieux que nous
avons alors commencé tous les parcours. Pourquoi autant de cônes sur la piste, et à quoi va
bien pouvoir servir cette planche, à poser les charcuteries pour l’apéritif ? à rouler dessus ?
mais je ne suis pas Nadia Comaneci, je n’ai jamais fait de gym moi, et je ne suis encore pas
inscrit aux jeux olympiques, mais ils sont fous ces moniteurs. Et pourquoi c’est toujours plus
facile plus vite que plus lent. Et pourquoi, et pourquoi …. Que suis-je venu faire dans cette
galère ? Et dire que toute l’année on se plaint régulièrement de tous ces exercices de
lenteur, à croire que nos moniteurs ne nous préparent pas si mal alors.
Le stress est bon s’il nous rend meilleur, enfin presque, car pour ce qui est de mes
exercices, que dire de plus si ce n’est quel désastre par rapport à tous les exercices de
l’année, alors pourquoi tant d’erreurs commises ce jour-là. Je ne suis pas tombé, mais je
crois qu’en dehors de cela il m’est tout arrivé, faire tomber de cônes, rouler sur les cônes,
caler et repartir, ne pas m’arrêter avant l’obstacle, glisser de la planche.

Mais finalement, rien ne vaut une journée très ensoleillée, pour nous amener à déplacer les
bancs vers l’ombre, transformer le stress en énergie positive, et transformer les pistes
d’exercices en vraie salle de spectacle, où tous les encouragements et les applaudissements
ont finis par porté leurs fruits.


Heureusement que nous ne nous prenons pas tous au sérieux, heureusement que
l’ambiance générale pleine d’humour et de dérision, et d’entraide comme à chaque fois, nous
a permis de remonter le moral des plus démunis, en écoutant avec précisions tous les
conseils de nos moniteurs. Nous avons finalement tous passés nos visas in extremis pour
certains, mais nous les avons nos beaux diplômes de:

– Visa 1 pour Fergus (91), Cindy, Sandrine, Pascal (77), Yann (91&Major), Laetitia, David, Erwin,
Alexandra, Thierry, Badr, Joseph, Adel, Yassir, Wael,


– et Visa 2 pour Grégory (Major), Jean-Pierre, Javier .

Félicitations donc à toutes et tous d’avoir osé se présenter à ces examens de fins d’année et
de les avoir réussis. Ce ne sont pas de vrais diplômes officiels, même si le stress des
examens était bien là pour certains, mais quoi de mieux que de marquer cette fin d’année
par de si beaux exploits, et de nous sentir un peu mieux armer pour rouler sur la route au
milieu du trafic, des voitures et des camions, mais aussi des vélos et…. des branches
d’arbres.
Pour finir bien évidemment un très grand merci à tous nos moniteurs qui ont su nous
emmener tous ensemble au but, et que nous reverrons avec grand plaisir pour la suite la
saison prochaine.

JP

Merci JP pour ce CR… vieux motard que jamais…

Et comme dit par JP, merci à tous les participants de s’être prêter au jeu de cet examen qui n’a de valeur qu’au sein de la CASIM. Enfin merci à tous les encadrants présents ce jour là qui ont rendu possible ce passage des Visas pour la Vie dans les meilleures conditions possibles pour les stagiaires !