Journée de perfectionnement circuit à Dreux le 23 août 2015

La journée commence par un Rdv à la station BP de Conflans, où 12 Casimirs se retrouvent pour prendre la route vers Dreux en 2 groupes de 6 motos, qui se suivent à quelques centaines de mètres.

Une heure plus tard, nous retrouvons quelques inscrits déjà arrivés et qui attendent devant la grille du circuit.

A 8h précises, Jonathan vient nous ouvrir les portes et l’organisation de la journée démarre sur les chapeaux de roues…..et sous un déluge, un orage violent nous souhaite la bienvenue à sa manière ! Maxime et Al’1 procèdent au contrôle technique des motos, Arnauld, Olivier C. et Damien vont mettre en place petit déjeuner et moyens audiovisuels, dans le chalet, pendant que Yohann et Cédric (C60) organisent le stockage des motos par groupe de couleur sur l’airplane devant l’entrée de la piste, Alain et Patrick partent sur la piste pour la mise en place des chicanes et le balisage de l’entrée des stands. Hervé quant à lui procède au contrôle des attestations d’assurance dans le chalet, au vu des conditions humides du début de journée.

Vers 8h40 avec Patrick, nous rejoignons la joyeuse troupe, qui achève le petit déjeuner de bienvenue dans le chalet pour débuter le briefing de la journée.

Après le traditionnel salut de bienvenue aux participants des Casim 77, 78, 60 et 21, le briefing commence.

Un moment d’émotion en préambule, lorsque j’évoque sur la proposition d’Olivier, la disparition et la mémoire de Luc Gillibert, l’ami Grosquick92 et son passage remarqué à la Casim de 2010 à 2012, un certain nombre de Casimirs le connaissant, c’était la moindre des choses que de saluer sa mémoire.

Ensuite le programme de la journée est présenté, et Damien enchaîne avec la projection de la vidéo « Pilotes et Commissaires » afin de préciser les règles de fonctionnement et de sécurité des activités sur circuit fermé.

Une mise au point est faite concernant les chicanes de ralentissement mises en place à 2 endroits du circuit, en précisant leur rôle, j’en profite pour annoncer une nouveauté : si une chicane est endommagée par le passage des motos, la session sera immédiatement interrompue au drapeau rouge pour que celle-ci soit reconstruite, au détriment du temps de roulage de la session amputée de précieuses minutes de ce fait. Mon espoir secret étant que cette épée de Damoclès tempère les ardeurs de certains à battre des records de franchissement. A suivre….

Puis le planning de roulage des différents groupes est présenté, et Olivier explique aux futurs commissaires de piste le maniement des nouveaux Talkie Walkies récemment acquis, ainsi que les règles d’identification pour savoir qui parle à qui.

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Il est enfin l’heure de passer aux choses sérieuses, le groupe rouge ouvre la première session, le jaune reste en salle pour son briefing pédagogique, tandis que le vert fournit 4 volontaires pour tenir le poste de commissaire de stand et les 3 postes de commissaires de piste.

Une fois tout ce petit monde positionné, la session démarre avec 15 mn de retard sur le planning prévu, la durée est donc raccourcie pour tenter de rattraper un peu de temps sur chaque session et recadre le timing d’ici midi.

Les conditions d’adhérence sont précaires du fait de l’orage précédemment signalé, et au bout de 3 tours Fabrice se fait piéger à l’accélération en sortie de virage, bien qu’il adoptait à ce moment un rythme tranquille, la belle rouge est au tapis avec son pilote, qui se relève heureusement aussitôt sans dommage pour lui, mais la moto est blessée, le bocal de loockeed avant est explosé, provoquant une belle auréole irisée sur la piste hors trajectoire heureusement, un rétro est cassé et le couvre culasse est bien râpé mais sans fuite d’huile.

La  session est immédiatement stoppée, Olivier et Damien portent assistance à Fabrice, d’une part pour ramener la moto aux stands à la poussette et d’autre part sécuriser l’écoulement de loockeed sur la piste par des plots signalant son emplacement.

Une fois ces opérations effectuées (15mn), un petit bout de session est encore possible avant le changement de groupe, et les traditionnelles permutations de commissaires. Mais du coup le planning vient encore de subir un revers.

Ce sera la seule chute de la journée (et c’est très bien comme ça !), il faut dire que cela a refroidi les ardeurs des autres participants, les sessions suivantes s’enchaînent sans autre problème majeur sauf pour Mickael, qui voit son sélecteur lui faire des caprices, il tourne autour de son axe, et lui prétend que ça le gêne pour passer les vitesses, non mais qu’est ce qu’il ne faut pas entendre….

Bon j’admets que c’est moins pratique, Al’1 prends le problème en main pour une réparation de fortune avec brio et efficacité, une recette à base de clous…, mais Mickaël ne veut plus rouler avec sa moto, pour se donner une chance de rentrer avec.

Du coup il demande à Yohann de pouvoir faire ses sessions de roulages suivantes avec la Casimoto, et de même Fabrice pourra aussi en bénéficier, puisqu’ils sont tous les trois dans un groupe différent, (c’est bien organisé hein ?) résultat la Casimoto aura fait 180 kms sur le circuit pour la journée d’hier, record battu.

12h : l’heure des braves, les estomacs réclament, et comble du raffinement de la part de l’organisateur (hein ? oui, oui, les chevilles ça va..… 😮) il allume un franc et chaud soleil qui permet le picnic extérieur dans l’herbe comme promis, ce n’est pas beau ça ? Les réfractaires à l’herbe, partent chez un gastronomique américain du quartier pour se sustenter.

La piste à séché pendant le repas, et cerise sur le gâteau, après négociation avec le représentant du circuit, nous avons le feu vert pour reprendre le roulage à 13h30

Piste sèche = moral en hausse et cela se sent immédiatement lors de la reprise du groupe rouge, qui adopte d’entrée de jeu, un rythme musclé avec une saine émulation de la part des plus « chauds », qui amène à des dépassement un peu osés (ils avaient une dérogation puisque étant les plus expérimentés), toutefois je juge que les choses sont un peu en train de m’échapper, donc la session est interrompue au drapeau rouge, pour un petit recadrage cordial mais ferme, ce n’est pas l’heure de la session libre de fin de journée !

 

Donc pas de dépassement ! Une fois les choses expliquées, le calme revient, sans pour autant pénaliser le rythme qui est nettement plus dynamique que le matin sur piste mouillée.

Le reste de l’après midi se déroule conformément au programme, un certain nombre de Casimirs, profite des conseils personnalisés de moniteurs disponibles, et les binômes alternent roulage et débrief dans les stands entre chaque exercice.

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Toutefois après la tolérance du matin concernant les chicanes pour cause de planning raccourci, ayant la possibilité de rouler un peu grâce à mes camarades moniteurs qui me relayent (merci à eux), je rencontre une première chicane éclatée, et la sanction tombe : arrêt de session au drapeau rouge le temps de remettre en place la chicane, cela se reproduira 4 ou 5 fois dans l’après midi, mon pari est perdu, pas assez dissuasif apparemment….

Vers 16h35, la dernière session programmée s’achève, et un rapide sondage, permet de recruter les plus aguerris et qui ceux ne sont pas trop fatigués pour la traditionnelle session de roulage libre, avec des règles de dépassement encadrées. Et tout se passe bien, chacun faisant preuve de responsabilité dans ses tours de circuit et ses dépassements.

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Il est a noter que Yohann, nous fait un festival impressionnant de maîtrise avec la Casimoto au détriment de la longueur des tétons de cale-pieds , on a encore tous une belle marge de progression, c’est ballot il va falloir que l’on retourne rouler à Dreux….

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A 17h15, le silence s’installe sur le circuit, on se réunit dans le chalet pour un dernier débriefing, merci à tous les participants de cette belle journée, qui a commencé sous l’orage mais c’est achevée avec un beau soleil et des visages fatigués, mais souriants. A une prochaine les amis !

Ps : mais qu’est devenue la BMW blessée ? Grâce à Damien de la Casim21, qui est venu rouler avec nous, et qui a eu la bonne idée d’acheminer sa moto en camionnette et du coup il propose gentiment de rapatrier la moto de Fabrice aux portes de Paris, pour qu’il puisse rentrer chez lui au ralenti mais sur ses roues, son frein arrière fonctionnant encore, ils sont quand même sympas ces Casimirs.