Compte-rendu des CPM du 7 février 2016 : Mécanique, Pilote et commissaire

Le 7 février dernier, la Casim 78 a abordé deux CPM théoriques, consacrés le matin au CPM Pilote et commissaire pour participer aux journées piste organisée par les différentes Casim, l’après midi abordait quand à lui la mécanique et les vérifications à réaliser sur sa moto. Voici donc le résumé de la journée, proposé par Vincent :

Un agenda sans surprise pour le CPM Pilote et commissaire de piste qui occupe la matinée de cette journée : accueil des participants au CPM Pilote et commissaire de piste, dès 9h00, à la salle du collège des Amandiers de Carrières-sur-Seine. Après le traditionnel « petit café & madeleine », deux heures de présentation d’Olivier et Damien avant la pause de midi dans les restaurants et fast foods du pont de Bezons.

Olivier et Damien à la présentation du CPM Pilote et commissaire de piste - Photo : Pascal

Olivier et Damien à la présentation du CPM Pilote et commissaire de piste – Photo : Pascal

Ce premier CPM de la journée est obligatoire pour participer aux CPM « Conduite sur circuit » de la CASIM78 (et des autres CASIM). Ces CPM « Conduite sur circuit » ont pour but, rappelons-le, la maîtrise personnelle de sa machine, tout en sachant que la conduite sur piste suit des règles bien différentes de la conduite sur route ouverte.

Le CPM a rassemblé les stagiaires de la nouvelle promotion mais aussi – et qui pouvait s’y attendre – un certain nombre d’anciens stagiaires ou VISA, friands de l’ambiance CPM.

De quoi Olivier et Damien nous ont-ils parlé ? Des contrôles effectués sur le pilote et sa moto avant l’entrée dans l’enceinte du circuit ; des règles de roulage ; des trajectoires et positions sur la moto ; du rôle des commissaires de piste. La formation s’est terminée par la projection de deux vidéos réalisées par des professionnels de la moto résumant les thèmes abordés pendant ces deux heures de formation.

Contrôles effectués sur le pilote : les contrôles dépendent du type de circuit (FFM ou non). Sur les circuits FFM : casque intégral homologué, blouson et pantalon (ou combinaison) de cuir, gants de cuir à manchette longue et bracelet de serrage, bottes hautes en cuir, protection dorsale indépendante. Sur les circuits non FFM, les règles appliquées par la CASIM sont moins strictes et un motard équipé cuir ou texte est admis avec son casque intégral ou modulable. En revanche, le certificat d’assurance en responsabilité civile est indispensable, qu’il soit obtenu auprès de votre assureur ou d’un assureur proposant des contrats à la journée.

Contrôles effectués sur la moto : les rétroviseurs rabattus ou déposés, l’usure des freins (plaquettes de plus de 0,5 mm), les commandes d’embrayage et d’accélérateur (câbles, jeu etc.), les suspensions, la transmission secondaire (tension, graissage), les pneus (état, pression), les coupe-circuits, le bruit d’échappement. Le scotch pour la « protection » des optiques est fourni (il sert à ne pas laisser de verre sur la piste) mais il peut provoquer le grillage des ampoules : les débrancher si nécessaire.

Les règles de roulage consistent à respecter ses limites tout en essuyant de les repousser progressivement tout au long de la journée et au fil des exercices ; rester dans son groupe de 10 à 15 pilotes et respecter les horaires ; garder les distances de sécurité – 6 fois la dizaine de la vitesse ; vérifier son harnachement avant de reprendre la piste ; respecter les autres sur la piste. La sortie des stands se fait sous le contrôle du commissaire chargé de cette phase dangereuse, la rentrée aux stands se fait en signalant ses intentions (bras gauche levé, roulage sur le côté de la chaussée où sont les stands – droit ou gauche, selon le circuit) ; interdiction de dépasser, interdiction de s’arrêter avant les stands – sauf en cas de chute . Dans ce cas, abandonner la victime à son triste sors et sortir aux stands afin de permettre aux secours d’intervenir. De façon général, en fin de session ou en cas d’accident, ne pas faire demi-tour, ne pas rentrer aux stands par la sortie, finir son tour (gratuit) avant de rentrer normalement aux stands par l’entrée.

Le principal défaut du débutant sur piste est de ne pas utiliser toute la largeur de la piste qui s’ouvre devant lui : la phase de freinage en entrée de courbe se faire tout à l’extérieur du virage et doit se terminer en relâchant progressivement les freins pour ne pas déséquilibrer sa machine. Autre différence d’importance avec la trajectoire de sécurité, c’est l’absence de phase de découverte (une fois les premiers tours de chauffe et de reconnaissance effectués) et une phase de sollicitation particulière où la bascule de la position verticale à la position sur l’angle doit se faire très rapidement et l’angle doit être maintenu, à vitesse constante, jusqu’à la phase de reprise, très progressive, qui se termine tout à l’extérieur du virage. C’est pendant l’une ou l’autre de ces deux dernières phases, selon la courbe, que le pilote tangente le point de corde. Cas particulier : le parabolique qui se prend en deux temps, avec deux points de corde. Sur le circuit de Dreux, le tour se fait généralement en seconde et troisième ; le passage de vitesse peut se faire à la volée : le pied exerçant une pression sous le sélecteur, fermez puis rouvrez immédiatement les gaz : la vitesse est passée !

Comme vu lors d’un CPM précédent, les trois positions sur la moto sont identifiées : dans l’axe ; déhanché extérieur ; déhanché intérieur. Avec les avantages et inconvénients de chacune. Sur piste, la mobilité du pilote sur sa machine est primordiale : reculé sur sa selle, ses épaules pivotent autour du guidon, cuisses serrées sur le réservoir, pointes de pieds sur les repose-pieds, coudes fléchis, poignets souples sur les commandes, sauf lors des freinages où les bras sont tendus.

En conclusion, comment travailler et faire progresser sa technique lors des CPM sur piste ? Ne pas être trop gourmand et fixer d’abord ses trajectoires avant de jouer sur sa position.

Le livre de Keith Code, pilote et formateur, A Twist of The Wrist, volume 2

Le livre de Keith Code, pilote et formateur, A Twist of The Wrist, volume 2

Un livre à recommander : A Twist of the Wrist II de Keith Code – Edition Code Break

La partie « Commissaire de piste » s’est attachée à décrire les rôles, équipements, positions sur la piste, utilisation des drapeaux et des radios des commissaires de piste.

Trois rôles parmi les commissaires : le maître du temps qui gère les durées des sessions et des pauses ; le responsable de la sortie de stands et de l’entrée sur la piste ; les commissaires de piste, placés en intérieur de virage de sorte à couvrir à eux tous la totalité du circuit. Chaque commissaire est équipé d’une radio qui lui permet de communiquer avec ses collègues, y compris avec ceux hors de son champ de vision ; d’un gilet haute visibilité et de drapeaux de couleur. La CASIM78 en utilise trois :

  1. Le jaune : danger, ralentir tout en levant le bras gauche éventuellement ;

  2. Le rouge : suspension de la séance avec sortie aux stands ;

  3. Le damier blanc et noir : fin de session avec sortie aux stands.

Le commissaire de piste a la responsabilité de sortir le (bon) drapeau ET de communiquer par radio avec ses collègues commissaires pour leur indiquer l’événement signalé aux pilotes ; ses collègues peuvent ne rien avoir vu depuis leur position.

Pour rappel, vous pouvez retrouver en plus de ce CR un résumé en vidéo disponible sur notre chaîne Youtube :

Arnauld était en charge d'une présentation exhaustive sur les différents composants mécaniques d'une moto - Photo : Pascal

Arnauld était en charge d’une présentation exhaustive sur les différents composants mécaniques d’une moto – Photo : Pascal

Tout le monde est de retour à 14h00 (sauf le groupe de Damien qui arrivera avec du retard) pour le cours théorique d’Arnauld et le cours pratique de Pascal et Laurent. Deux sessions de 2 heures, effectuées par demi-groupes.

Arnauld nous explique tout sur la composition et le fonctionnement du moteur essence à quatre temps, avec circulation dans l’assistance de certaines pièces de moteur : piston, bielle, soupape, ressort de soupape, arbre à cames, capteur d’oxygène. Ne manquent que le filtre à air, le filtre à huile, la pipe d’admission et le papillon, la pipe d’échappement, la courroie de distribution, le vilebrequin et les joues, la boîte, l’embrayage et toute la partie distribution secondaire. Mais il ne faut pas déconner : ce sont des pièces de voiture « un peu » lourdes et encombrantes pour une démo !

Pièces mécaniques à l'appui, pour mieux comprendre le fonctionnement et le rôle de chacune d'entre elles - Photo : Pascal

Pièces mécaniques à l’appui, pour mieux comprendre le fonctionnement et le rôle de chacune d’entre elles – Photo : Pascal

Une petite vidéo illustre le tout via un éclaté de moteur en fonctionnement : 4 cylindres en ligne calés à 180°, allumage 1, 3, 4, 2. Très pédagogique.

Le cours comprend une partie sur les suspensions, les pneus et d’autres éléments de la partie cycle, mais nous sommes à la bourre sur l’horaire (trop de questions de la part d’auditeurs passionnés) et il faut céder la place à l’autre demi-groupe.

Côté pratique, une pauvre victime a vu sa Fazer réquisitionnée pour servir d’exemple d’entretien et contrôle (moyen) de sa moto au quotidien.

Cette partie se déroule en plein air, frais, venteux et humide. Pascal, impassible, remet un petit fascicule aux participants avant de parcourir tous les points sur la moto témoin.

Rien n'échappe aux contrôles ! - Photo : Damien

Rien n’échappe aux contrôles ! – Photo : Damien

La présentation se déroule sous forme de questions-réponses entre Pascal et l’auditoire qui est ainsi amené à réfléchir sur les points de contrôle à vérifier au niveau des voyants, des commandes d’accélérateur et d’embrayage, des freins, etc. Chacun glane de-ci de-là quelques trucs et astuces pour entretenir sa moto.

Pas de pluie, mais un abri bienvenu pour les vérifications sur les motos - Photo : Damien

Pas de pluie, mais un abri bienvenu pour les vérifications sur les motos – Photo : Damien

Enfin, la séance se termine et tout le monde se réfugie à l’intérieur pour assister à la fin du cours théorique d’Arnauld.

Après cette journée hivernale bien remplie, chacun reprend son véhicule, moto ou voiture, pour rejoindre son petit chez soi. Mais tout le groupe n’attend plus que le prochain CPM « Maniabilité et freinage » du mois de mars.

Nous remercions Vincent pour l’exhaustivité de son CR et nous donnons rendez-vous pour la première journée en extérieur de l’année, le 6 mars prochain. Surveillez vos boîtes mail et les forums de la Casim 78 pour connaître les modalités d’organisation de cette prochaine session !

Compte-rendu de la balade du 22 novembre 2015 : La vallée de l’Eure

Le 22 novembre 2015 a eu lieu la dernière balade organisée par la Casim 78 pour cette année. Pour cette dernière activité en extérieur, c’est Olivier, aide-moniteur de la Casim qui a eu les honneurs de rédiger l’antépénultième compte-rendu, attribué à celui ou celle, qui comme le veut la tradition, a commis la petite bourde de la journée. Découvrez son récit de la journée.

Comme d’habitude, j’ai planifié longtemps à l’avance cette sortie CASIM, comme un pied de nez aux frimas d’un hiver naissant, ce 22 novembre 2015.

C’est la der des ders avant qu’on se les gèle, et puis c’est une façon de faire la nique au vendredi 13 novembre, la vie continue, donc on n’arrête pas le plaisir de se retrouver flottant sur l’asphalte, le nez au vent, dans la bonne humeur contagieuse des compagnons de la CASIM.

Mon épouse préférée compte se joindre à moi, dans la béatitude d’une « Sirène de Selle » consentante, Baptiste me confirme la veille qu’il n’y a pas de problème pour qu’elle participe, je télécharge à la hâte le trajet et je l’installe sur mon GPS.

Nuit plutôt courte car la veille au soir nous sommes à Paris dans un repas familial, réveil en vrac vers 7 heures, s’agirait pas d’être en retard et de se choper le CR … Un truc cependant me chiffonne, un message sibyllin de la CASIM à 19h13 annonçant qu’elle a déjà trouvé sa victime expiatoire pour le CR, le mec qui a foutu en l’air l’accès aux fichiers GPS, peu de temps après que je les ai récupérés. Non, ça ne peut pas être moi, j’ai toujours réussi à échapper au CR jusque-là, y a pas de raison que ça ne continue pas, et puis bon j’ai rien fait de bizarre, la confiance me regagne.

Compact et bien rangées, les motos des casimirs (Photo : Mickaël)

Compact et bien rangées, les motos des casimirs (Photo : Mickaël)

Arrivée au départ si je peux dire, à 9h30 pétantes, sur l’arrêt de Morainvilliers, sur l’A13 en venant de Paris. Le soleil est au beau fixe, comme promis par la CASIM (encore un pouvoir occulte inexpliqué jusqu’à ce jour), le parking est déjà bien rempli de motos frétillantes et bien ordonnées, et de motards affamés de bitume.

Comme d’habitude, on se salue, on papote à gauche à droite, on fait la bise aux filles, on tourne autour des motos et là un des moniteurs m’annonce que ben oui, c’est surement moi qui suis visé par Baptiste ; prostration immédiate, je vais de suite à l’encontre de la statue du commandeur avant qu’il ne me donne le coup de grâce et j’explique que ça peut pas être moi ou que si c’est moi je ne suis pas responsable et blablabla. Baptiste reste droit dans ses bottes, ne me laisse pas savoir si je suis ou non sur la voie de la rédemption et commence son briefing.

Malgré tout, le petit jus serré était bienvenu. (Photo : Damien)

Malgré tout, le petit jus serré était bienvenu, ça caillait bien. (Photo : Damien)

Rappel des règles de sécurité (espacement entre motos, formation en quinconce), des signes à faire au sein du groupe pour annoncer des obstacles, préparer un changement de direction, faire savoir qu’on a besoin de faire le plein, des organisations de chaque groupe en D, en tiroir … Les groupes sont déjà décidés, il n’y a plus qu’à écouter attentivement nos moniteurs et à reconnaitre ceux avec lesquels on va rouler ; j’aperçois déjà Simon, Jacques, Ayoffé, Michel qui nous rejoignent. Une nouvelle, Leila, fait également partie du groupe. Mention est faite que la route est bonne mais de temps en temps gravillonnée, donc ouvrir l’œil.

Je me retrouve dans le même groupe qu’Hervé, lui en ouvreur, honneur aux anciens, moi en tant qu’aide moniteur, à fermer le ballet pour la première fois ; enfin la meute se met en mouvement, notre groupe s’engage tranquillement sur l’autoroute pour environ 20 km, avant de piquer vers le sud sur la D928, à la hauteur de Mantes la Jolie. A partir de là et jusqu’à la fin de la journée, à nouveau ce plaisir des paysages qui défilent, ce sentiment que Dieu existe surement puisqu’il a créé la moto, les virages, les motards et les motardes.

Pause à proximité d’un cimetière, au milieu de nulle part, on ne peut pas dire qu’on soit dérangé, encore que … au sens figuré, ça reste possible. Photo de toute la meute (merci Damien) rassemblée par vagues, groupe après groupe, vidange gastrique, on repapote à gauche à droite, on se rassasie, mes biscuits disparaissent à peine sortis de leur emballage, c’est fou ce que ça bouffe un motard (ou une motarde) sur la route.

Presque cinqante motards en novembre et sous un grand ciel bleu ? Nous avions parié sur le beau temps et vu juste, encore une fois ! (Photo : Damien)

Presque cinquante motards en novembre et sous un grand ciel bleu ? Nous avions parié sur le beau temps et vu juste, encore une fois ! (Photo : Damien)

On repart, le rythme est à nouveau en place après quelques minutes, Hervé gère notre groupe sans à-coups, sans stress après m’avoir annoncé, erreur fatale, que je serai ouvreur après le repas. Repas qui a lieu Parc des Saules, au Val-de-Reuil ; choix cornélien entre le restaurant « Au Bureau » et la pizzeria « Ristorante Del Arte ». Alain n’est pas emballé par l’option « Au Bureau », normal il vient de se mettre à la retraite ; cette option est cependant largement préférée par notre groupe et nous voilà installés sur une grande table, à proximité d’une moto Terrot.

Certainement pas le confort d'une 1200RT mais très classe au milieu du restaurant (Photo : Arnauld)

Certainement pas le confort d’une 1200RT mais très classe au milieu du restaurant (Photo : Arnauld)

Simon, qui doit être un fan de la chanson « Eleanor Rigby » des Beatles, entreprend déjà une charmante dame largement plus que quinquagénaire, qui est venue seule dans ce restaurant pour fêter son anniversaire (Ah look at all the lonely people), et la convainc en ni une ni deux de nous rejoindre. On ne sait pas trop si elle s’appelle Monique, finalement non c’est Marie et on lui entonne en chœur « Happy birthday to you … heu à oui Marie », ce qui a l’air de l’enchanter.

Bon, les choses sérieuses commencent, j’ouvre le groupe, ma première mission est d’amener tout le monde à la station-service la plus proche. Au bout de deux minutes, on est déjà perdu dans une voie sans issue, je fais faire demi-tour au groupe, je pars à la recherche d’une station, on reste bloqué à un feu désespérément rouge, comme la couleur de ma honte, finalement on trouve cette P… de station et évidemment les sarcasmes amicaux de Jacques en particulier ne tardent pas à fuser ! Hervé reste cool et me laisse faire repartir tout le monde cette fois dans la bonne direction.

Je découvre qu’ouvreur, c’est regarder devant et derrière en permanence pour garder le groupe rassemblé ; malheureusement, je finis après un virage à la sortie d’un village, environ une demi-heure après avoir repris la route, sans personne derrière moi ; je fais demi-tour et je trouve le groupe dans l’attente de son ouvreur. Je me renseigne, Simon a oublié sa dorsale au restaurant et a logiquement décidé de retourner la chercher, Jacques l’accompagne, ils finiront seuls le parcours, on espère les retrouver au point de rendez-vous de fin d’après-midi, on repart.

Après les virolos bien sympathiques qui suivent notre passage à côté des Andelys, nous voilà à nouveau en pleine campagne et là je vois arriver sur la gauche, débonnaire et trottinant en direction de notre route un sanglier ; je préfère faire ralentir tout le groupe pour le laisser passer tranquillement devant nous.

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Bords de Seine à Vernon (Photo : Mickaël)

Passage à Vernon, ville que je connais bien pour avoir vécu à proximité (St Marcel) pendant dix ans ; on ne trouve pas les autres groupes, surement à cause du retard accumulé.Bon on profite comme même d’un des rares bars encore ouverts, Vernon un dimanche après-midi, c’est pas la folle ambiance mais on est content de se mettre au chaud. On repart sans tarder direction le centre commercial de Mantes en évitant à nouveau soigneusement les axes principaux, grâce au parcours bien léché de Baptiste.

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Dernières lueurs, dernières discussions avant le retour chez soi (Photo : Olivier)

Au bilan, tout le monde est là sauf Simon et Jacques qui ont dû rentrer directement (confirmé par la suite) ; Simon semble être le deuxième candidat parfait pour le CR mais comme il est absent, je revendique donc haut et fort ce privilège que tout le monde m’accorde bien volontiers.

Le soleil décline doucement, concluant cette belle journée et ce CR.

 

 

 

Merci à Olivier pour avoir écrit le CR, preuve que même le staff n’est pas à l’abri ! Prochain rendez-vous, le 6 décembre 2015, pour le premier CPM entièrement théorique consacré à l’équipement et l’orientation.

Le CPM Virages sur Circuit, comment est-ce que la Casim 78 l’organise ?

P1140973Comme chaque année, la Casim 78 organise une ou deux journées pour le CPM Virages sur piste au circuit de l’Ouest Parisien à Dreux. L’accès est autorisé aux adhérents de n’importe quelle Casim ayant suivi le CPM Pilote et commissaire, organisé généralement en début d’année de chaque saison.

Ces journées sont principalement dédiées à la prise de virage sur route, dans des conditions plus favorables que sur route ouverte et sont l’occasion pour les membres de découvrir la piste et les capacités de leurs motos.

Ce CPM explique quelles sont les conditions d’organisation et de sécurité : groupes, activités sur le circuit, équipement nécessaire, conditions de roulage, rôle des commissaires de piste, attitude à adopter en cas d’incidents etc.

La vidéo ci-dessous résume certains points abordés par le CPM Pilote et commissaire et ne se substitue pas à sa participation, ne serait-ce que pour les nombreuses questions que les adhérents souhaiteraient nous poser.

Bon visionnage

En dehors de la Casim : Compte-rendu de la formation PSC1 du 15 mars 2015

Aujourd’hui, au programme en dehors des activités habituelles de la Casim avait lieu une session de formation aux premiers secours dont Baptiste, moniteur, nous raconte le déroulé de la journée.

Ce fut par une matinée bien frisquette qu’une dizaine de casimirs, dont votre serviteur, se sont rendus à une nouvelle formation de Prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1) assurée par une formatrice de l’Union Départementale des Sapeurs Pompiers du Val d’Oise (UDSP95).

Pour rappel, après s’être assuré que l’ensemble des encadrants de la CASIM 78 soit formé aux gestes de premiers secours, le Conseil d’Administration a décidé depuis l’année dernière de proposer cette formation initiatique et diplômante d’une journée, prodiguée par des personnes Diplômés d’Etat.

Le matin fut essentiellement consacré aux modules théoriques. Les adhérents présents avaient pour certains déjà suivi les formats précédents (BNS, AFPS, PSC1 d’il y a quelques années). Tous ont pu constater les évolution du contenu au fil des années, voulu plus simple pour une meilleure assimilation par tout citoyen suivant la formation.

L’après-midi fut l’occasion pour les apprentis sauveteurs de mettre en pratique les gestes transmis par la formatrice. Bien qu’il s’agisse d’exercices, les mises en situation voulues réalistes ont mis en évidence le stress produit, induisant des actions parfois hésitantes ou un peu décousues. C’est bien normal, et ce n’est qu’à force de répétition qu’il est possible de se forger un « savoir-faire » en gestes de premiers secours.

Tout au long de la journée, les thèmes suivants ont été abordés : malaise, perte de connaissance, arrêt cardio-respiratoire, plaie, hémorragie, brûlure, ainsi que les spécificités de l’enfant et du nourrisson.

CASIM - PSC1 du 15/03/2015 CASIM - PSC1 du 15/03/2015

 

 

Votre serviteur ne peut qu’inciter toute personne à suivre cette formation d’une journée, ainsi qu’à la renouveler, par exemple tous les deux ans. Ceci est le seul moyen efficace afin d’acquérir les automatismes nécessaires, pour au final favoriser le sang froid et réaliser des gestes utiles. Toujours dans l’optique d’avoir à intervenir en situation réelle demain, dans un mois, un an, 20 ans …
CASIM - PSC1 du 15/03/2015

Prochaine activité de la Casim : balade dans la Beause le 22 mars prochain.