Compte rendu du CPM Freinage & Maniabilité du 9 octobre

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de notre journée de dimanche dernier rédigé par Luc, merci à lieu pour avoir pris le temps de le faire.

Je passe le pont d’Epinay sur Seine en direction du centre d’examen du permis de conduire de Gennevilliers. Il est huit heure et demi, il fait beau et ça pince un petit peu, d’autant que j’ai pris une tenue d’été. Une petite pensée pour ceux qui viennent de loin, perso cela fait une minute que je suis parti et j’arrive dans deux minutes, même pas le temps de faire chauffer le moulin. Arrivé avec une demi heure d’avance, je suis accueilli par les instructeurs affairés à préparer le café avec une machine flambant neuve. L’arrivée des participants se fait au compte goutte et assez rapidement nous voici une cinquantaine autour de la machine à café qui se fait attendre un petit peu.

Après une séance d’échauffement, nous sommes répartis en deux ateliers, maniabilité lente et freinage. Après constitution des sous groupes, la présentation des exercices de mania et un peu de théorie, nous voici en train de tourner autour de nos motos à la recherche du point d’équilibre. Bon jusqu’à là, ça va ! Marche avant et marche arrière à coté de la moto et le slalom en marche avant, ça va aussi. Il commence à faire chaud, me voilà en T-shirt entrain de pousser la moto. Là où les difficultés commencent, c’est le slalom en marche arrière, pas facile avec une machine de presque quatre cents kilos. J’ai posé deux fois la moto par terre sans dégâts, merci les pare-jambes. Et c’est là, que j’ai gagné l’immense privilège d’écrire le compte rendu de la journée pour avoir fait dix mètres au moteur sans casque. Eh oui, on ne rigole pas avec la sécurité au CASIM !

Il faut bien reconnaître que se sont des manœuvres inhabituelles que je rechigne à faire en temps normal, même après plus de trente cinq ans de pratique moto.

Ça y est, on allume les moteurs, avec le casque cette fois. Point de patinage, rouler le plus lentement possible et une série d’exercice d’équilibriste à basse vitesse : assis, debout, à genou sur la selle, en amazone et debout pied droit sur cale-pied gauche, tout ça en tournant autour de la piste au ralenti. Tout cela parait facile au premier abord, mais j’avoue, j’en ai bavé avec mon Road King notamment sur la position debout que j’ai fini par réaliser sur les marchepieds arrières et la dernière position que je n’ai pas pu réaliser.

A la fin de cette exercice et à la suite d’un stationnement en joyeux bordel, s’en est suivi une séance de stationnement en groupe qui s’est soldée par une réalisation quasi parfaite par l’ensemble du groupe.

Après la pause déjeuner, changement de plateau et après un peu de théorie sur le freinage, quelques exercices sous forme de jeu, nous avons réalisé des freinages d’urgence, frein arrière, frein avant puis les deux. Ça aussi n’est pas courant et j’ai pu tester l’efficacité de l’ABS en toute sécurité.

Pour moi ce fut une première avec le CASIM et cette journée s’est terminée sous le soleil à l’image de l’expérience vécue.

Un grand merci aux instructeurs pour leur conseils, leur disponibilité et leur bonne humeur.

Merci à Luc pour son CR, merci à l’ensemble des encadrants et aux adhérents pour la bonne humeur et le serieux de cette journée.

CPM Freinage & Maniabilité à vitesse lente ce dimanche 9 octobre

Ça y est, on rentre dans le vif du sujet.

Ce dimanche, c’est la première journée complète de perfectionnement moto et nous allons aborder 2 thèmes, Freinage et Maniabilité à faible vitesse.

Pour cette journée, merci de vérifier le bon état de fonctionnement de votre moto et d’arriver sur place avec au moins un demi plein d’essence dans le réservoir. Prenez le temps de vérifier l’état d’usure de vos plaquettes de freins, la pression de vos pneus etc…

Rendez vous à 09:00 sur la piste de Gennevilliers:

Le programme de la journée:

– café d’accueil

– réveil musculaire

– division des participant en 2 groupes, un partira sur le freinage et l’autre sur la maniabilité puis inversion des groupe l’après midi

– Pause déjeuner de 12h30 à 14h00, fast food du secteur ou possibilité de manger un pique nique sur le site

– fin de journée vers 17h30

Une invitation email et agenda vous seront également envoyée, pensez à y répondre pour nous permettre d’estimer le nombre de participants.

Compte rendu: Lancement de la nouvelle saison 2022 / 2023 de la CASIM 78

Pour cette nouvelle saison, nouveau rédacteur de CR, vous trouverez ci dessous la journée telle que la vécue un de nos nouveau adhérent, William.

J’ai l’honneur de rédiger le premier CR de la rentrée de la saison 2022-2023 de la CASIM 78. Je vais vous dire avec mes mots comment j’ai perçu cette réunion, en terme d’ambiance et de ressenti, sans revenir sur le contenu lui même. Tous les adhérents ont accès au PPT présenté en séance, désolé pour ceux qui n’ont pu être présent, les échanges en séance ont été nombreux et enrichissants.

Tout de même une précision sur la règle d’attribution de la rédaction du CR pour les absents.

Cet honneur revient à celui qui a commis la plus grosse bourde de la journée (à l’exception des moniteurs – comme c’est eux qui arbitrent en toute mauvaise foi les bourdes …). Il y a d’abord eu l’espoir que cela échoit au dernier retardataire. Mais quelqu’un à fait remarquer qu’un groupe de motos bloquait l’accès à une partie du parking, que c’était une plus grosse bourde, et qu’il fallait élire l’un de ces motards. Moi, avec ma BMW bleu ciel, j’ai gagné.

La journée a commencée par le flashage d’un QR code renvoyant vers une fiche de présence construite autours de Google forms. Mon passé d’informaticien n’a pu s’empêcher de me faire remarquer le potentiel à tirer de forms, auquel je ne m’était jamais intéressé jusque là …

Elle s’est ensuite poursuivie par un accueil autour d’un café … l’investissement dans une machine ad hoc est heureusement à l’étude.

A suivi la présentation de l’activité de la CASIM 78 (voir le PPT). L’information la plus importante que je retiens est cette possibilité de se rapprocher de toutes les autres CASIM et de participer à leurs activités dès lors que la proximité géographique, ou que l’envie, le permet. Il suffit de se signaler et s’il y a de la place, go.

A la reprise en début d’après midi, débriefing sur l’e-formation sur le roulage en groupe. J’ai noté l’intensité des échanges qui témoignait d’une volonté de bien comprendre et de bien partager les règles communes lors de cet exercice afin de se sentir en sécurité et d’aider les autres à se sentir aussi en sécurité.

Comme Pascal l’a fait remarquer, souhaiter participer aux activités de la CASIM, malgré l’année en liste d’attente quasi systématique, c’est déjà avoir pris conscience qu’il manque quelque chose à sa formation.

Puis cela a été l’exercice de mise en pratique sur différentes natures de routes, incluant les routes en forêts, les autoroutes et leur sorties, le remonte-file. J’ai surtout noté le relief qui nous a conduit à de nombreux démarrages en côte. Dans notre groupe, tout le monde s’en ait bien sorti – du roulage en groupe. La plus jeune d’entre-nous, qui a son permis B + passerelle A1, a un peu souffert avec ces démarrages en côte qui sont plus faciles après quelques exercices de maniabilité, exercices qui ne sont regrettablement pas réalisés par les moto-écoles lors des passerelles (j’ai galéré avec çà aussi, avant de me décider à passer le permis A2). J’espère qu’elle se remet de ses émotions.

De retour, débriefing, recherche de bourdes dans les autres groupes permettant de me priver de l’honneur de rédiger ce CR, il n’y en avait pas, tout le monde s’en est bien sorti. J’ai trop hâte de passer à la suite lors des prochains CPM – tous bloqués sur mon calendrier.

Mais j’ai pris de l’avance …

De retour de l’exercice de roulage, où j’avais vers la fin rencontré un peu de mal faire obéir ma moto, un des mono me fait remarquer que ma roue arrière est dégonflée ! Du coup j’ai eu droit, en avance sur le CPM matériel, à une mise en pratique de comment réparer une roue. Nous avons trouvé un clou enfiché dans le tubeless. Petit débat sur les deux techniques de réparation temporaire: champignon à tenue par pression de l’air, gomme vulcanisante à installer dans le trou. Je choisi le champignon et j’ai alors droit à une démonstration par un expert! En quelques minutes, le trou est agrandi, le champignon est mis en place, le pneu est regonflé … magique.

Outillage nécessaire: pince (pour enlever le clou), kit de pose du champignon (origine anglaise), pompe pour regonfler. La nuit suivante ma carte bancaire a chauffée et j’ai commandé tout cela sur amazon, c’était déjà bête de ne pas avoir un kit de réparation, mais après avoir vu ce que l’on gagnait, cela aurait été monstrueux de persister. Merci à toute l’équipe pour son assistance. J’ai pris rdv avec ma concession pour la réparation définitive.

Au retour, un adhérent, qui n’habite pas loin de chez moi, m’a proposé de faire du remonte files, j’ai dit oui. Mais j’ai toujours un double blocage avec çà: l’aspect réglementaire (quand ce n’est pas explicitement autorisé), et l’aspect risque/zone de confort. J’espère en la CASIM pour m’aider à vaincre ces blocages.

A très bientôt, même si je passerai volontiers la main pour le prochain CR.

Merci William pour ce superbe CR, merci à tous les participants en encadrants qui ont fait de cette journée une réussite.

Compte Rendu du CPM Initiation aux off road du 22/05/2022

Compte Rendu du CPM Initiation aux off road du 22/05/2022

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de ce CPM par 2 stagiaires, Nadim et Yves:

En cette belle journée du dimanche 22 mai 2022, rendez-vous est donné à 9H30 dans un petit coin perdu de Méry-sur-Oise. Nous sommes une petite dizaine de participants fièrement harnachés sur nos trails et entourés de nos chers Casimirs. Le temps est beau et compte tenu de ce qui nous attend, c’est une très bonne chose…tant pis pour les 3 litres de sueur que nous avons perdus en compensation de cet avantage.

La journée est prévue en deux parties. La formation théorique et les bases sont apprises le matin. La mise en pratique se fait l’après-midi, avec une balade dans un cadre 100% nature, à part nos gros trails bien bruyants. L’environnement nous pardonnera cette bonne tranche de plaisir.

Faisons d’abord le focus sur la première partie. Elle se déroule sur un site encore plus perdu que notre point de rendez-vous, un joli plateau TT, parfait pour notre intronisation. L’ironie fait que pour s’y rendre, il fallait presque avoir déjà suivi la formation du matin. Certains qui auront goûté le sable de prêt ne pourront qu’acquiescer. Peu importe les difficultés, là où nos moniteurs vont, nous suivons en toute confiance. 

En ce qui me concerne, c’est la découverte totale de la pratique du « tous chemins » et je ne m’attendais pas à une telle série d’épreuves mouvementées. Mais, à la fin, quelle récompense d’avoir surmonté toutes ces étapes. On en sort humble mais grandi tout de même d’avoir su nous familiariser avec le comportement atypique de notre monstre métallique sur des chemins alambiqués !

Le matin commence avec de la pure explication, toujours débout sur ses repose-pieds et ce sont les appuis de nos pieds qui font tourner la moto, nos bras sont au plus souple sur le guidon. De toutes façons quand on comprend que le guidon et la roue avant peuvent aller dans une autre direction que celle de la moto, on a vite fait de ne s’intéresser qu’aux appuis de nos pieds. Cette image à elle seule nous fait comprendre que ce qu’il se passe en off road n’a rien à voir avec notre conduite sur route. Il faut lâcher ce que nous avons appris et repartir sur une nouvelle base.

Une fois la théorie passée, nous attaquons les exercices pratiques. Au programme, maniabilité sur sol chaotique, passage de zones sableuses, franchissement de bosses, montées et descentes dans la rocaille et la terre, calage en montée, démarrage debout, tout y passe. A chaque hésitation, à chaque maladresse, c’est la moto qui peut être à terre, donc mieux vaut être concentré. L’apprentissage de la journée aura été l’humilité mais aussi l’entraide, sans les petits copains de la Casim, certains auraient pu rester sécher sous leur moto. Mais rassurez-vous, si chute il y a, c’est à petite vitesse et sans gros bobo. Ça rassure les néophytes, et je crois les autres aussi.

A l’issue de cette matinée intense, c’est la pause déjeuner bien méritée. La bouteille d’eau sera notre meilleure amie après toutes ces épreuves. Nous pique-niquons sur le site des exercices sous un beau soleil.

Nous quittons le plateau TT pour rejoindre le point de départ de notre balade tout chemin.

Direction le Vexin par la D14 jusqu’à Château sur Epte.

Halte au pied du château, c’est une magnifique ruine en restauration. J’ai entendu dire que les proprios seraient prêts à ouvrir les portes à la CASIM 78 pour un pique-nique dans la cour du château, ça laisse rêveur, ambiance garantie.

Arnauld (et ses collègues) nous donne quelques consignes pour le bon déroulé de la balade. Respecter une distance de sécurité entre chaque moto mais aussi respecter les autres usagers des chemins, vététistes, randonneurs, cavaliers… quitte à s’arrêter et couper les moteurs. En tant que randonneur j’apprécie particulièrement cette consigne, l’objectif est de ne pas être les mal aimés de nos sentiers et que les autorités nous laissent vivre notre passion.

C’est parti pour une heure et demi de balade. C’est le moment de mettre en pratique ce que nous avons vu sur le plateau ce matin.

Position debout, jambes légèrement fléchies, les bras détendus on laisse vivre sa roue avant et on dirige sa moto avec les appuis des pieds, le corps doit être mobile sur la moto. Nous sommes de vrais funambules. Les cailloux volent chassés par les pneus de nos motos en un claquement qui fait s’envoler les perdrix au-dessus des blés. Arnauld, qui ouvrait, a même vu une biche traverser le chemin devant lui.

Quelques très courts passages routiers nous permettent de retrouver les chemins en bordure de champs sous le magnifique ciel du Vexin. Nous enchainons les terrains caillouteux, herbeux et quelques chemins plus roulant jusqu’à Fourges qui est à mi parcours . Une pause bien venue, il fait chaud sous le casque et notre pratique est plutôt physique. Quelques-uns se laisseraient bien tenter par une baignade dans l’Epte, l’endroit est vraiment chouette.

Malheureusement nous allons perdre nos amis de la Casim 91 pour une fuite d’huile sur une moto, ils préfèreront prendre la route du retour. On espère qu’ils sont rentrés chez eux sans trop de soucis (NDLR : oui, confirmé par le forum).

Cette pause à Forges est aussi stratégique. Elle permet à Arnauld et JP de nous préparer aux passages un peu plus techniques qui vont suivre. D’abord une longue descente caillouteuse puis une longue montée… caillouteuse aussi et ça vire aussi… un peu. Les deux difficultés seront avalées sans problème. Il faut dire que sur le plateau du matin nous avions fait beaucoup plus dure.

Retour à Château sur Epte après cette boucle de 28 Km avec 356m de montée et 367m de descente, 24 Km/h de vitesse moyenne et 66 Km/h de vitesse de pointe. Au total 2 heures de rando avec la pause.

C’est donc un autre univers de la moto que nous avons découvert pour certains d’entre nous, une pratique exigeante qui demande à ce que l’on « coupe le cerveau » expression rappelée 106 fois par nos instructeurs au cours de la journée. C’est vrai que j’ai eu l’impression d’être un gamin dans les meilleurs moments de la journée, de fonctionner à l’instinct, de jouer avec les équilibres. Il n’empêche, devant la big descente sur le plateau le matin … j’ai pleuré ma mère !

Merci à Arnauld, Pascal et JP qui nous ont encadrés pendant cette randonnée tout chemin.

Après un jour de recul sur la journée « tous chemins » on se rend compte que tout le bas du corps a bien travaillé, c’est l’heure des courbatures, nos muscles ont bien mémorisé que nous avons passé la journée debout sur la moto. Au final, une journée que je recommande franchement aux possesseurs de trails pour découvrir une façon originale de manier leur moto dans un cadre différent de la route.

Merci à tous les participants et encadrants qui ont transformé cette journée en réussite.

Merci à Nadim et Yves pour la rédaction de ce CR.