Alexandra est l’heureuse gagnante parmi un certain nombre de candidats au jeu « qui veux gagner le CR » à chaque CPM ou balade. En l’occurrence ici, lors d’une sortie à Gerberoy qui s’est déroulée sous des cieux plus que favorables. Mais je n’en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de lire le récit qu’elle nous a concocté
Gerberoy quand tu m’appelles !
Après une inscription en dernière minute le samedi soir pour la balade #4 à Gerberoy (ayant été malade les jours précédents je me voyais mal me moucher dans mon casque toute la journée ), c’est finalement plutôt en forme que je me rends à 9h au lieu de rendez-vous au Carrefour d’Ermont Eaubonne (eh oui l’envie de rouler est plus forte que le rhume !). Une quarantaine de Casimirs est présente pour cette journée qui s’annonce ensoleillée avec un parcours prévu d’environ 260 km. Dernière vérification avant de constituer les groupes : « Est-ce-que tout le monde a bien pris son pique-nique ? ». Pas de main qui se lève pour dire non : soit tout le monde a effectivement pensé au pique-nique, soit certains préfèrent ne pas manger ce midi pour ne pas avoir le CR à rédiger ! Répartition ensuite dans les différents groupes : je suis dans le groupe « tranquille » avec Antoine et Cédric pour la journée (certains diront « groupe des lents »). D’ailleurs un groupe qui respecte presque la parité avec 4 filles et 3 garçons ! Roulant comme certains disent « à mobylette » avec ma fidèle Varadero 125cc, je me retrouve donc en 2nde position derrière l’ouvreur (ça tombe bien c’est ma place préférée et c’est parfait pour bien observer toutes les trajectoires ! ). La première partie de la balade est plutôt tranquille en direction de l’Oise et on traverse plusieurs petites villes (L’Isle-Adam, Nesles-la-Vallée, Méru…) pour arriver à notre première pause-café à Auneuil (1 seul WC pour tous les motards, il faut être un peu patients).
Reprise ensuite de la route direction notre arrêt pique-nique pour ce midi à Gerberoy.
En chemin, suite à une erreur de direction, le GPS d’Antoine a voulu nous faire une petite blague et nous emmener sur un chemin de terre. Bizarrement le groupe n’était pas motivé pour une initiation en off-road… En revanche, ça nous a permis de travailler la manœuvre de demi-tour sur très petite largeur. Mais c’est comme ça qu’on s’est fait doubler par un autre groupe qu’on a vu passer au loin
Après quelques kilomètres on arrive enfin à Gerberoy pour déjeuner.
Et pour ne pas faire comme tout le monde parce que sinon c’est trop simple, notre groupe préfère se garer dans l’herbe et en pente .
Pendant que certains font une petite sieste après déjeuner, d’autres vont faire un tour dans le mignon petit village de Gerberoy, la ville des roses, avec ses maisons à colombages. Les roses ne sont malheureusement pas encore sorties, c’est un peu tôt, il faudra revenir dans quelques semaines.
Après cette marche digestive, il est temps de reprendre la route pour la deuxième partie de la balade. On commence par un arrêt à la seule station-service du coin pour faire le plein, station qui d’ailleurs appartient directement à la commune de Songeons et non à une grande enseigne. 2 pompes pour toutes les motos, là aussi il faut un peu patienter. L’avantage avec ma « mobylette » c’est qu’elle ne consomme pas grand-chose et que je suis large pour finir la balade sur le plein fait ce matin … Ensuite c’est parti pour le parcours de l’après-midi qui est plus roulant que celui du matin et avec de jolies courbes ! Là je m’amuse vraiment avec la Varadero et je peux exploiter ses capacités. Elle est vraiment faite pour ce type de routes ! Par contre pas de chance pour la pause de l’après-midi, pas de café à l’arrêt prévu mais une brocante qui nous oblige à faire un petit détour.
On continue ensuite pour les derniers kilomètres de la balade en direction de Conflans-Sainte-Honorine où nous arrivons un peu après 18h avec plus de 270km parcourus et pas les derniers, bien que nous soyons le groupe « tranquille ». Antoine nous félicite même en nous disant qu’on est passé d’un groupe lent le matin à plutôt modéré l’après-midi (mais les routes s’y prêtaient aussi plus). Tout le monde se prépare à repartir en direction de chez soi et c’est à ce moment-là que je cherche mon téléphone dans la poche de mon blouson mais que je me rends compte que la poche est ouverte et vide ! Oh non, j’espère ne pas l’avoir perdu en roulant …ou à la station-service lorsque j’ai enlevé la doublure du manteau . Cédric essaye donc de m’appeler mais rien de sonne dans le top case, il n’est définitivement pas là . Là un éclair me traverse l’esprit, il était dans ma poche arrière de pantalon à Gerberoy après la marche et a donc dû tomber pendant la pause dans le champs…
Par chance j’avais lancé Liberty Rider le matin (je précise que je ne touche aucun revenu et ne suis pas sponsorisée ) et j’avais partagé mon itinéraire à mon conjoint. Nous l’avons donc appelé avec Cédric pour vérifier (heureusement que je connais son numéro de tête…) et là il me dit « ah bah oui je voyais ton téléphone en pause à l’autre bout là-bas je me disais que tu n’étais pas près de rentrer ». Et il enchaine avec « bah du coup tu as gagné le CR ?? ». Merci mon chéri… Cédric n’y avait pas encore pensé mais là c’est raté ! Bon, au moins le téléphone est bien là où je le pensais à priori, merci Liberty Rider !! Mais maintenant comment je vais retourner à l’autre bout de la balade pour le chercher sans GPS ?? Alors oui j’avais dit qu’il faudrait revenir à Gerberoy, par contre je ne pensais pas le faire aussi vite ! Finalement on trouve la solution suivante : mon conjoint vient me rejoindre à Conflans en voiture et on ira ensuite chercher mon téléphone à Gerberoy. Bien sûr il est plus de 18h30 maintenant, la meilleure heure pour circuler un dimanche soir retour de week-end ! 55min plus tard, mon conjoint arrive en voiture et on décide de laisser la Varadero sur place pour aller chercher le téléphone, ça sera plus rapide avec l’autoroute et moins fatiguant pour moi. On arrive un peu avant 21h sur place, le parking est vide. Je me dirige directement dans le champ. Ouf le téléphone était bien là, posé tranquillement en train d’attendre !
Au moins on profite un peu du coucher du soleil. Retour ensuite direction Conflans pour récupérer la moto, en espérant qu’elle soit toujours là quand on arrive . Il est presque 22h30 quand on arrive à Conflans récupérer la moto. Les voisins sont contents, on a fait sonner le bloc disque pendant un certain temps avant d’arriver à l’enlever. Allez courage, plus qu’une quarantaine de kilomètres et on sera rentrés. Finalement le remplacement il y a quelques mois des anciens phares jaunes qui n’éclairaient qu’à 2m devant la moto par des phares LED était une bonne idée !
Au final, grosse journée moto, départ 8h de la maison, retour 23h passées, plus de 350km à moto (et 180km en voiture) mais tout est bien qui finit bien : j’ai pu retrouver mon téléphone, la balade était sympa et je vais bien dormir ce soir ! En revanche je vais éviter de reproduire la même erreur lors du road trip dans le Jura, ça fait un peu loin . PS : un grand merci à Cédric pour son téléphone et pour être resté patienter avec moi, merci à Liberty Rider qui m’a permis de retrouver mon téléphone (et ce n’était pas gagné) et merci à mon conjoint qui a perdu plus de 4h de son temps pour ma bêtise même s’il m’a fait gagner le CR.
Une sacrée aventure qui se finit bien, Gerberoy valait bien une petite visite supplémentaire! Et d’ailleurs quand vous voyez les photos, vous comprenez très certainement pourquoi nous nous gratifions régulièrement d’une visite à ce village.
La météo semble plus clémente, et la quatrième balade de l’année s’annonce.
Destination :
Comme nous l’avons annoncé lors de la réunion de lancement, nous proposons à partir de la quatrième balade un seul parcours d’une distance de 258 kilomètres à destination d’un village que nous affectionnons depuis quelques années à la Casim 78, Gerberoy, situé dans le pays de Bray, entre Oise et Normandie. L’occasion d’aller faire un petit tour dans l’un des plus beaux villages de France.
Lieu et heure de rendez-vous :
Parking duCarrefour d’Ermont Eaubonne
le 27 avril 2025 à 9h
Station essence (Carrefour) à proximité du point de départ, venez avec le plein ou une autonomie suffisante pour parcourir les distances prévues.
Pause essence possible à mi-parcours pour les motos ne disposant pas de l’autonomie nécessaire
Restauration :
La météo n’annonce pas de pluie pour dimanche, donc ce sera l’occasion de faire un pique nique à Gerberoy (afin d’avoir le temps de se promener dans le village). Prévoyez votre casse-croûte avant le départ de la balade. Il est peu probable que vous trouviez quelque chose d’ouvert sur les lieux de pause, et forcer votre groupe à faire un détour ou une pause vous expose à récupérer le CR de la journée!
Inscription :
Nous ouvrons actuellement les inscriptions pour 40 personnes (encadrants inclus)
Le formulaire est conçu pour se bloquer si le nombre de places restantes est épuisé. Vous aurez la possibilité de vous inscrire en liste d’attente pour être notifiés si un créneau se libère ou des encadrants supplémentaires s’inscrivent.
Si vous avez une indisponibilité de dernière minute, vous pouvez mettre à jour votre réponse et libérer votre place en utilisant le lien fourni dans le mail de confirmation que vous aurez reçu après votre inscription. Si le formulaire est déjà bloqué, écrivez à loisirs@casim78.fr pour nous en informer
Le formulaire vous permet d’estimer votre niveau d’aisance et nous aide à constituer les groupes.
Nous informons nos adhérents que la balade du dimanche 20 avril a été déplacée au dimanche 27 avril en raisons d’un manque de disponibilité des encadrants à cette date (dimanche de Pâques et veille de la journée circuit de la Casim 77 au circuit des Écuyers).
Notre deuxième balade de la saison 2024 nous a fait arpenter les routes d’Arpajon à Coignières en passant par le Parc Naturel Régional du Gâtinais, la forêt de Fontainebleau et la vallée de Chevreuse, le tout acoompagné par des températures fraîches et un crachin plutôt dense en matinée.
Mais laissons Adel (qui, sous prétexte de travailler son point de patinage à un feu rouge, a fini par doubler l’ouvreur…), nous livrer son récit de la journée !
Avant la balade : une aventure avant l’aventure
J’attendais cette balade avec impatience, la première depuis mon inscription à la CASIM. Cependant, l’expérience a commencé bien avant d’arriver au point de rendez-vous. Parti de bonne heure, je rejoins la N118 direction le Lidl d’Arpajon, point de départ fixé pour cette journée. Sur la route, je croise Olivier qui me dépasse, avec aisance et fluidité, tandis que je me débats avec ma visière embuée. Malgré tous mes efforts pour ventiler mon casque, rien n’y fait. Pire encore, le givre commence même à s’accumuler, obstruant ma vision. Constatant que cela devenait dangereux, je décide de m’arrêter à une station-service pour tenter de résoudre le problème. Là, je m’engage dans un véritable combat avec mon casque. La buée ayant réussi à s’infiltrer entre le Pinlock et la visière, je décide de retirer le Pinlock pour nettoyer l’ensemble correctement. Avec mes doigts gelés, le remettre devient un calvaire, mais je finis tant bien que mal par le réinstaller avant de repartir. Malheureusement, ma visière s’embue à nouveau peu de temps après. Agacé, j’ouvre la visière pour laisser entrer un peu d’air… et là, catastrophe : le Pinlock se détache et s’envole au premier coup de vent. Une erreur de débutant que je regretterai tout au long de la journée.
Un départ dynamique avec mon groupe
Une fois les groupes formés, je me retrouve avec mes acolytes : Franck, Jo, Erwin et Yassir. Il ne manquait plus que Badr et sa GS et Laetitia et sa Ducat pour compléter la Casim au dos. Avec Renaud et Olivier, nos encadrants CASIM, nous formons l’un des deux groupes « dynamiques ». Les autres participants se répartissent dans des groupes dits « modérés », chaque groupe roulant à son propre rythme.
Dès les premiers tours de roues, Olivier ouvre la voie avec un rythme soutenu. Positionné juste derrière lui, je m’applique à suivre sa trace, surtout dans les premiers virages. Derrière moi, Franck, équipé de ses pneus Anakee 50/50, semble hésiter un peu au début, attaquant timidement les virages. Plus loin dans le groupe, chacun s’efforce de suivre le mouvement, mais à son rythme en s’efforçant de limiter les espaces entre nous, tout en conservant une distance de sécurité.
Après quelques kilomètres, j’avais l’impression que tout le monde avait trouvé ses marques, chacun adoptant son style et son allure. Cette impression s’avéra malheureusement trompeuse, ce que nous avons découvert à nos dépens lors de la pause.
Pause bienvenue à Milly-la-Forêt
Après une bonne heure de route, nous faisons une halte bien méritée à Milly-la-Forêt. Avec ce froid mordant, cette pause est une bouffée d’oxygène… ou plutôt de chaleur ! Yassir, a les mains congelées, c’est sûr qu’avec des gants d’été, cela n’aide pas !!!
Olivier, fidèle à son humour, lance en rigolant : —« Hey les gars, c’est un groupe dynamique, hein ?! »
Là, surprise générale. On se regarde les uns les autres, un peu perplexes. —Mais… on est dynamique, non ? »
Olivier d’un air sérieux et ajoute : – « Oui, mais Adel, toi, je te vois un peu loin de moi… »
Je réponds aussitôt : – « Mais c’est à cause de la distance de sécurité ! Tu sais, en cas de freinage brusque ou d’une manœuvre imprévue. »
Reprise après la pause : une plongée dans l’automne pittoresque
Après cette pause bien méritée à Milly-la-Forêt, nous repartons tous ragaillardis, prêts à profiter pleinement de la suite de la balade. La reprise se fait en douceur sur des petites routes sinueuses, bordées de magnifiques forêts aux teintes éclatantes de l’automne. Les couleurs flamboyantes, du doré à l’orange en passant par le rouge vif, conféraient à chaque virage une atmosphère presque magique, rendant la conduite pittoresque.
Au fil des kilomètres, le groupe trouve enfin son rythme. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent et se stabilisent, et la fluidité s’installe progressivement. Une parfaite mise en condition pour les portions plus techniques à venir, où la route serpenterait entre des chaos rocheux et des panoramas époustouflants.
Pause déjeuner : un détour par la haute gastronomie… ou presque !
Pour la pause déjeuner, notre route nous mène au prestigieux restaurant gastronomique d’Étampes, également connu sous le nom de… Burger King ! Eh oui, entre un foie gras poêlé et un double cheeseburger, le choix a été rapide. Une pause simple, efficace et dans l’esprit motard de la Casim 78.
Reprise après la pause : à fond dans l’automne !
La route reprend tranquillement, nous emmenant sur des petites départementales qui serpentent entre les forêts. Et là, quel spectacle ! Les arbres habillés de leurs couleurs automnales — doré, orange, rouge — donnent une vraie touche de magie à chaque virage. Franchement, rouler au milieu de ces paysages, c’est tout ce qu’il y a de magnifique. On a traversé aussi des villages pleins de charme, comme Abbéville-la Riviere et Chalo-Saint Mars, sans oublier DAMPIERRE et son magnifique château. Nous avons également croisé quelques chasseurs longeant la route, fusil à la main, mais étonnamment, les motards se faisaient très rares.
Kilomètre après kilomètre, le groupe gagne en assurance et en fluidité. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent, et l’on voit que le roulage s’améliore nettement. Une mise en jambes idéale avant d’aborder les portions plus techniques à venir, où les routes sinueuses et paysages époustouflants offriront l’occasion parfaite de mettre en pratique la trajectoire de sécurité. Cependant, les conditions de la route, avec les feuilles, la boue et les bordures glissantes, rendaient difficile le respect de cette trajectoire. Dans ces conditions, il était bien plus important d’adapter la trajectoire qui garantissait le plus de sécurité !!!
Et pour clôturer cette balade en beauté, une magnifique photo pour immortaliser cette journée !
Adel
Ready to Race
Merci infiniment Adel pour ton CR, à l’ensemble des participants d’avoir répondu présents ainsi qu’aux encadrants qui ont permis la tenue de cette journée.
Prochain week-end Casim le 1er décembre pour nos CPM Equipement du motard et CPM Expérience & Comportement.