Compte rendu: CPM Virages sur piste au circuit de Folembray

Ci dessous le CR de cette journée de perfectionnement Virages au circuit de Folembray, rédigé par Guillaume.

Ce Samedi 29 Avril, nous avions rendez vous à « très loin » de Paris pour brûler de l’essence et de la gomme sur un circuit, histoire d’ouvrir en grand et de faire des freinages de trappeur.

Voilà, c’était marrant !

fin….

Non je déconne je vais quand même développer un peu.

Nous avions rendez-vous à 8h sur le circuit de Folembray : le Folembray Arena dans l’Aisne  La journée est nuageuse et la température est fraîche mais pas trop… Certain(e)s me contrediront mais je préfère ajouter une couche qu’avoir envie de rouler à poil pour me rafraîchir.

Les participants venaient des 3 Casim d’Ile de France. Certains ont dormi dans les hôtels à proximité. Les autres, les vrais, les courageux, sont partis bien tôt de chez eux pour arriver à l’horaire convenu. J’ai par hasard fait la route avec un collègue doublé sur le périf. A force de se suivre, on à compris qu’on allait au même endroit.

Après la répartition dans les différents groupes, les contrôles des motos et le brief général pour rappeler les règles de sécurité, les hostilités peuvent commencer : le 1er groupe va rouler pendant que les autres sont soit en repos, soit en brief par groupe. La journée va permettre à chaque groupe de faire 3 sessions de 20 minutes le matin et 4 l’après midi entrecoupé d’une pause repas au snack du circuit (là où j’ai oublié mon sac à casse-croûte…. ce qui m’a valu de rédiger ce CR)

Lors de brief par groupe et faisant parti du groupe le moins expérimenté nous avons clarifié les objectifs :

Arriver à chercher à aller un peu plus loin que ce qu’on à l’habitude sur route : 

– un peu plus de gaz

– un peu plus de frein

– un peu plus d’angle

en profitant de la piste qui est un lieu sécurisé

– sans piège (gravier, passage piéton, plaque d’égout) ;

– sans surprise (voiture, vélo et autres panoupanou qui sont susceptibles de se jeter sous nos roues).

Le but n’est pas de faire de nous des pilotes ni même d’apprendre des techniques à transposer sur route mais d’apprendre un peu plus sur les limites mécaniques et psychologiques que nous avons en conduisant nos motos. 

Du moins dans notre groupe, nous n’avons pas abordé la position à adopter sur piste, les stagiaires qui étaient demandeurs ont pu profiter des quelques tours avec un moniteur pour appréhender les trajectoires spécifiques à la piste.

Les autres groupes, notamment les plus à l’aise, ont eux essayé de mettre en pratique quelques techniques de pilotage sur piste, notamment le freinage dégressif et le déhanché avec le fameux « genou par terre ».

Lors des débriefs entre les sessions nous avons échangé avec les stagiaires sur les sessions réalisées et leur ressenti :

La conduite sur circuit est très différente de la conduite sur route : toutes les actions sont anticipées, préparées, calculées, répétées.

La vitesse notée sur le compteur n’est qu’un chiffre nous permettant d’éviter (ou pas) les PV. Sur piste, la notion de km/h ne sert à rien sauf à se faire peur en se disant « je vais trop vite » alors que le référentiel n’est pas le même que sur route ouverte.

On est très loin d’utiliser nos véhicules jusqu’à la limite de leurs capacités : nous pouvons freiner et prendre de l’angle beaucoup plus que notre cerveau peut l’imaginer (à moins de s’appeler Zarco ou Bagnaia).

bref nous avons partagé une bonne journée bien fatiguante avant de rentrer chacun chez nous en bonne santé et avec nos machines en état de marche : aucun incident n’a entaché cette journée à part certains participants qui ont élargi un peu trop leurs trajectoires jusqu’à laisser quelques traces dans l’herbe.

RIDE SAFE

Merci à tous les participants de cette journée, bravo pour avoir fait autant de bornes pour vous perfectionner.

Merci à l’ensemble des encadrants, à Gery pour la mise en scène et à Guillaume pour son joli CR.