Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée...
Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….
C’est moi la punie du jour !
Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !
Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?
Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.
Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.
Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.
La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.
Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.
Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.
Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.
Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.
Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.
Les plus protecteurs étant les casques intégraux.
Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.
Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).
Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.
Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.
Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.
Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.
Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.
Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.
Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.
En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.
Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…
Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.
Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.
Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.
Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.
Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.
Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.
Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.
Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.
– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.
Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.
En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.
Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.
Deuxième partie de journée, Expérience et comportement
Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…
Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….
Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.
Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.
Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.
Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.
Partager la route est nécessaire.
L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.
Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.
Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.
Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.
Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !
La journée se termine sur le pot de convivialité.
Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.
Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.
Corinne
Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.