Compte rendu du CPM du 5 Octobre 2025: Maniabilité lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur

Compte rendu du CPM du 5 Octobre 2025: Maniabilité lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur

Dimanche 5 octobre avait lieu notre 1er vrai CPM de la saison, sur le thème Maniabilité lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur, rien que ça ! Pourtant, malgré un thème aussi alléchant, Cécile a trouvé le moyen d’arriver bonne dernière au CPM, ce qui lui vaut l’immense privilège de nous raconter cette journée, telle qu’elle l’a vécu.

Chers Casimirs,

Malgré son attribution « injuste et arbitraire » :), je suis « enchantée » (c’est à peine exagéré lol) de vous proposer le CR de ce dimanche 5 octobre.

Cette journée est plutôt mal engagée pour moi. Je me fais violence pour me lever à 7h et parcourir 125 km dans un froid glacial alors que tout porte à croire que je ne vais pas passer une journée très agréable. Tout est dit dans l’intitulé de ce CPM : Maniabilité lente, équilibre de la moto… Du haut de mes 156cm, autant dire que ce n’est absolument pas la discipline que je maîtrise le mieux, au contraire c’est ce qui m’angoisse le plus !

Fort heureusement, mon arrivée tardive au point de RDV (qui me vaut ce CR) m’a déjà libérée de cette séance d’échauffement qui d’après les vidéos ne manquait pas de panache 🙂 ; remarque, le ridicule ne tue pas et je ne doute pas de son efficacité pour la suite….

Tout le monde est désormais prêt à débuter cette journée et rentrer dans le vif du sujet.

Afin de répartir les nombreux participants, nous autres les stagiaires Casimirs sommes répartis en différents ateliers, animés par l’un des fabuleux moniteurs de la CASIM 78 (moi, faire de la lèche ?? … impossible… Ce n’est pas mon genre 🙂 ) NDR: attention Cécile, le CR à vie n’est pas loin, tss, tss….

Voici comment se déroule la matinée me concernant :

1.      ATELIER « mécanique » : les points de contrôle à vérifier

En tant que « Pilote Usine » 🙂 (sans aucun stéréotype, c’est mon mari qui gère la mécanique, chacun son domaine lol), j’ai essayé de m’intéresser à cette partie mais je dois avouer que mon petit cerveau à une mémoire un peu sélective… Promis, un jour je m’y mets ! 

2.      ATELIER « Béquiller correctement, Déplacer la moto sans moteur »

Bon ba là, encore une fois la « Pilote Usine » d’1m56 devrait toujours pouvoir bénéficier d’une assistance… Mais bon, à défaut de grandir en cm, il faut que je grandisse dans la gestion de ma moto en solo…

Les précieux conseils du moniteur se sont avérés très utiles ! Je parviens désormais à béquiller, à me garer très proprement, alignée à mon voisin, et même à 4 motos sur une seule place de parking ! Le tout sans appeler à l’aide, si ce n’est pas la classe ça 🙂 Pour ma part, c’est un énorme progrès !

3.      ATELIER « Positionnement sur la moto, Equilibre de la moto »

Après avoir étudié les différents points d’appui sur la moto, en ce qui me concerne la trouvaille du point d’équilibre fut une révélation !

Plus sérieusement, les techniques enseignées pour déplacer la moto, en se positionnant correctement et en cherchant le point d’équilibre de la moto ont été très bénéfiques pour mes petits bras ; plus besoin de forcer ! Bon je vais devoir encore m’entraîner mais pour certains, déplacer la moto est devenu un jeu d’enfant, y compris pour les amateurs de GROS TRAILS (bien plus hauts que moi — 🙂 )

Après tous ces efforts, une pause déjeuner fut bien méritée… Me voilà donc escortée en direction du Burger King … j’ai donc réalisé l’exploit de me garer toute seule comme une presque grande et n’étant pas remise de cette grande émotion, j’en ai oublié mes clés sur la moto… J’espérais pouvoir me débarrasser du CR mais là, j’ai vraiment tendu le bâton pour me faire battre….

Heureusement le déjeuner m’a regonflée à bloc et c’est reparti pour la suite de la journée….

Il va nous falloir de l’énergie pour affronter la maniabilité lente ! Alors pour nous mettre en jambes, nos supers moniteurs ne trouvent rien de mieux que de nous faire faire des ronds et des ronds en faisant l’équilibriste sur notre machine … Mais m’ont-ils bien regardée ? Moi, risquer de faire tomber la plus belle des motos (normal, c’est la mienne), en faisant l’amazone ??? alors autant je ne vais pas débattre de l’existence de l’amazone dans le Kama Sutra, mais moi qui maintiens la position sur une moto, ça n’arrivera jamais…

Et pourtant, (sans transition), on pourra noter les prouesses réalisées dans l’après-midi :

1.      CAROUSSEL

Me voilà sur la moto, une main levée, puis debout, puis les pieds sur la selle (oui oui je l’ai fait, bon d’accord…. un seul pied) et le moment tant attendu arrive !  Avec une élégance rare, Mr le moniteur se positionne en amazone sur sa moto, et c’est donc à nous de reproduire… Contre toute attente, je suis parvenue à basculer ma jambe droite du côté gauche… !  Pour la réalisation complète de la position, on repassera, mais je vais m’entrainer (je n’ai pas dit où ni comment 🙂 ) … ! Bravo à tous les casimirs, j’ai pu observer de jolies figures avec beaucoup de style, de vrais petits acrobates !

2.      ATELIER « Maniabilité lente »

Après une superbe danse des casimirs en herbe, jouant des mains et des pieds sur leur moto, nous sommes passés à la maniabilité lente, domaine pour lequel j’ai une belle marge de progression… (comme pour tout le reste me direz-vous…)

A commencer par la gestion du point de patinage, qui a comme qui dirait laisser entendre un joli rugissement des moteurs…. A cela on ajoute la gestion du frein arrière et nous voilà prêt pour réaliser les plus belles des courses lentes !  Qui aurait pensé un jour vouloir être le dernier à une course ? Et bien fort heureusement dans ce contexte je l’ai fait ! Comme quoi, la bienveillance, les conseils avisés et les encouragements des moniteurs ont fait des miracles !

Tous les casimirs ont eu la joie de s’affronter et de voir leurs progrès à vitesse lente (ça change un peu), cet atelier s’est avéré très utile et contre toute attente pour moi, presque agréable.

Enfin, afin de finaliser cette journée pas si désagréable finalement, nous avons fini par faire des ronds mais cette fois les plus petits possibles. Qui l’eut cru ? il est effectivement désormais envisageable de tourner autour d’un plot à seulement 3 ou 4 mètres… Pour ma part, ce sera encore dans un rayon de 5 mètres… les moniteurs font des miracles mais avec moi, ce n’est pas une mince affaire… Je retiens quand même de cette super expérience, l’importance du regard et le magnifique déhanché du fameux Mikette ! 

Voilà voilà, je parle je parle, mais il est temps de clôturer avant de vous endormir…

La journée s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur et nous avons pu partager notre expérience autour d’un petit verre ! Merci à tous pour ce CPM qui s’est avéré non seulement utile mais aussi, malgré mes a priori, très agréable 🙂  Pour un 1er CPM de rentrée, ça promet pour la suite ! 

Un merci particulier à tous les moniteurs et encadrants pour l’organisation de cette journée, pour leur bienveillance et leurs précieux conseils. CLAP DE FIN 

Merci Cécile pour ce beau CR complet, qui j’espère, suscitera des vocations de rédacteurs de CR parmi nos nouveaux adhérents 😉

Merci aux stagiaires pour votre bonne humeur malgré nos exercices de torture et aux nombreux encadrants présents qui ont permis de faire de cette journée un beau succès.

Compte rendu de la journée de rentrée de la CASIM 78, saison 2025 / 2026

Dimanche 21 septembre avait lieu la journée de rentrée de la Casim 78, moment privilégié pour accueillir nos nouveaux adhérents et leur faire découvrir le fonctionnement de l’association le matin, pendant que les anciens s’exercent avec délectation aux joies de la maniabilité lente et que certains nouveaux Visa 2 sont évalués dans le cadre du cursus aide-moniteur… Quant à l’après-midi, il est consacré à la mise en pratique des consignes de roulage en groupe pour nos nouveaux adhérents.

Et c’est donc Badr, un ancien, qui nous conte comment il a vécu cette journée…

Après une année 2025 tumultueuse et un VISA 2 passé quand même pour le défi que cela représente, la décision de continuer l’aventure CASIM me semblait comme une évidence. Deux ans passés au sein de cette association, j’ai appris, j’ai capitalisé, je n’avais qu’une envie, c’était de restituer les connaissances qui m’ont été transmises. Je choisis, avec des amis de la CASIM, de suivre le parcours pour devenir moniteur.

C’est le jour de rentrée, nous sommes conviés un peu plus tôt, rien de challengeant pour les lève-tôt que nous sommes (hein Jo !). Arrivés sur place, on rencontre les anciens moniteurs et notre président, les visages sont de plus en plus familiers, une proximité naturelle… Comme un sentiment d’appartenance m’envahit, chose que je n’avais pas ressentie depuis des années. La journée commence bien.

Le hall se remplit petit à petit par les nouveaux, les yeux pleins de questions, curieux, motivés les uns les autres, à se demander à quelle sauce ils allaient être mangés. Mais ce qu’ils ne savaient pas encore à ce moment-là, c’est que cette expérience allait changer leurs vies, au pire la sauver. Welcome à toutes et tous.

Les groupes se séparent, les stagiaires en salle avec notre président à l’humeur coluchien, et les moniteurs aussi bienveillants les uns que les autres. Les anciens étaient sur les pistes avec une météo clémente pour un jour de rentrée. Nous trois, Mike, Jo et moi-même, sommes un peu à l’écart pour une toute nouvelle évaluation à la CASIM, pour les aide-moniteurs, un peu plus formelle, plus encadrée, mais ambiance bon enfant, où on nous demande de démontrer nos aquis, que ce soit à l’oral ou sur nos motos, voire avec nos motos couchées au sol… la mienne s’est couchée naturellement… et j’en ai profité.

Des exercices nouveaux, challengeants, techniques, tout y est. On sent que les moniteurs veulent nous faire comprendre l’importance des mots qu’on emploierait, l’exhaustivité des exemples à partager, mais surtout la clarté et la justesse du message qu’on essaiera de faire passer. La matinée se passe bien, l’après-midi c’est BALADE.

C’est l’heure d’aller déjeuner, on va tous dans un restaurant gastronomique réputé, au nom évocateur «sa majesté des sandwichs». On mange en décalé, car le service était irréprochable… mais cela nous a permis de faire un peu plus connaissance avec les membres de notre groupe de balade sans avoir la bouche pleine de pain de mie et de répondre aux questions qu’ils se posent : « Tu es comment sur la route toi ? Tu roules fort ou bien tu es tranquille ?? » Pour donner une bonne image, j’ai répondu « je suis tranquille sur la route 🙂 »…

C’est l’heure de commencer la balade, les moniteurs référents me désignent ouvreur, et je dois briefer tout le monde et prendre mon rôle. Mon évaluation commence.

On se met sur nos motos, je charge le GPX, je prie pour que l’application ne me lâche pas pendant l’exercice, car rien de plus frustrant qu’un tracé qui te dit d’aller à gauche et le klaxon du moniteur derrière qui te dit de la tête : non, faut aller à droite.

On se met en mouvement, petite portion d’autoroute, un peu de départementales, beaucoup de routes de campagne. Je veille à ce que tout se passe bien, à ce que je sois compris et à ce que les motards derrière profitent de la balade quand même. Première pause + petit exercice de stationnement pour tous, quelques explications, quelques remarques bienveillantes, et les moniteurs me demandent de continuer la balade en tant qu’ouvreur. Les larmes me montent aux yeux, ma gorge se serre, j’avais envie d’appeler mes parents pour leur dire : j’ai réussi !…

Non je rigole, j’ai mis mon clignotant à gauche et on est parti, mais un sentiment de satisfaction quand même, avouons-le :).

On arrive au point de vue programmé, il y a déjà quelques motards de la CASIM qui sont là. On nous explique que normalement il y a un beau point de vue par ici mais qu’on ne le voyait pas à cause de la végétation. Comme mon père qui me disait sur la côte à Casablanca : « si tu vas touuut droit par-là, tu vas tomber en Amérique, enfin je crois ! … viens on rentre ». La balade continue, et je prends la place du fermeur, sous le regard de Baptiste, je le nomme car c’est important pour la suite…

Tâche un peu plus facile : tu dois veiller à ce que tu ne perdes pas quelqu’un du groupe et suivre le rythme sans te faire larguer. Ça va, je gère, rien d’insurmontable. Ayant été raisonnable en tant qu’ouvreur et sans nuire à l’image que j’ai donnée au stagiaire qui me demandait comment je roulais, je remarque que Baptiste laisse un peu de distance entre lui et moi. Puis je vois une série de virages qui arrivent devant nous, je me dis : c’est le moment de profiter discrètement et de déhancher la moto à une main (la droite pour ceux qui se posent la question…). Premier virage, deuxième et les suivants, Baptiste est un peu loin derrière. Sur un virage à droite, je sens que je suis un peu trop près de la ligne, je couche la moto un peu plus d’abord, puis je check très vite mon rétro pour voir si Baptiste m’a vu ou non, je ne le vois pas, je me dis : c’est bon, c’est passé…

La balade se termine sur un grand parking dans le 95, les dernières remarques pour les stagiaires, de ma part, de la part des moniteurs. Puis Baptiste se retourne vers moi, me dit : « toi, tout à l’heure, tu t’es déporté dans le virage à droite, tu étais trop près de la ligne, zéro visibilité, c’était chaud… ». Moi, innocent que je suis, je dis : « ah non c’est parce que j’étais à une main ». J’avais complètement oublié que je n’étais pas encore immunisé contre les CR… Quelques minutes plus tard, j’entends mon prénom qui résonne dans le parking !!! Wow, tout ce beau monde me connaît ? Je suis devenu une star c’est sûr, c’est pour me féliciter, c’est certain, en plus il prononce mon prénom correctement !!! Je m’approche et la foule m’effrite un chemin tel Moïse qui fend la mer en deux (chacun ses croyances hein). Puis Baptiste qui me demande de répéter ce que je lui ai répondu quelques minutes avant… Je sens le piège se refermer sur moi…

Je nie, je joue la carte de l’humour : « mais non Baptiste, c’étaiiiiit une blaaaaaague, moi ? virages à une main ? jaaamais !!! » Je me dis que je suis peut-être sauvé mais je sens la déception dans le regard de tous. On l’avait, le porteur du CR, et il est en train de nous échapper.

Puis le président, sauveur de la situation, me dit : « tu en as fait combien de CR depuis que tu es à la CASIM ? » Je réponds fièrement « ZÉRO ». Il me rétorque : « et ben c’est une bonne raison de le faire alors ! ». Comme quoi, il y a une justice dans ce monde…

Fin de la balade, fin de journée. Début d’une belle aventure pour toutes et tous.

Il paraitrait, que dans le texte original fourni par Badr, il y avait une dernière phrase dans ce CR pour me féliciter au sujet de ma nouvelle moto… Moi, j’ai rien vu… la phrase a du s’auto-détruire à l’ouverture du document…

Merci Badr pour ce récit croustillant, merci aux participants pour leur bonne humeur lors de cette journée découverte digne d’un marathon, et merci à l’ensemble des encadrants présents sans qui cette journée ne serait pas possible.

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Dimanche 22 juin avait lieu notre journée qui conclue la saison en beauté: le passage des Visas pour la vie 2025. Et c’est Alexandra qui nous raconte comment elle a vécu cette journée.

Passage des VISAS : quand la gomme part en fumée et les points aussi

J’avais réussi à échapper à la rédaction des CR pendant plus d’un an et voilà qu’en moins de 2 mois je me retrouve à rédiger mon 2ème CR. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! (NDLR: si, si, on aime bien nous :D). Voici donc le récit de cette journée de passage des Visas pour la vie 2025 vu du haut de ma « mobylette » :

Le réveil pique un peu ce dimanche matin ; en même temps c’est normal c’était la fête de la musique hier soir et j’en ai un peu profité. Je me doutais donc que je risquais de le regretter un peu. Et pour bien commencer la journée je me lève avec un quart d’heure de retard : tant pis, je fais l’impasse sur le petit déj’. Hors de question d’arriver en retard aujourd’hui et de récupérer le CR pour cette raison !

Direction le lieu de rendez-vous à Saint-Brice-sous-Forêt où nous sommes attendus à 9h pour le démarrage de cette journée. Nous avons été prévenus : celui qui oubliera son stylo ou se trompera de lieu de rendez-vous héritera du CR ! (J’avais pourtant bien pris mon stylo et je suis arrivée pile à l’heure au bon endroit).

21 casimirs plus ou moins stressés attendant de savoir à quelle sauce ils vont être mangés et une dizaine de moniteurs sont présents pour cette journée qui clôture les efforts de l’année.

La 1ère épreuve est celle de la trajectoire sur route ou encore EDSR pour « Entrée », « Découverte », « Sollicitation » et « Reprise » c’est-à-dire comment adopter une trajectoire sécuritaire pour le motard.

Chaque motard part chacun son tour suivi d’un moniteur pour l’observer. Les passages s’enchaînent et les motards reviennent 1 à 1 plutôt soulagés voire même avec un sourire.

L’épreuve à peine terminée, on forme des groupes pour rouler en direction du centre d’examen de Gennevilliers où se déroulera le reste de la journée.

Puis c’est l’heure de la 2ème épreuve : le fameux QCM ! Peut-être l’épreuve la moins appréciée de la journée par la plupart des Casimirs, retour sur les bancs de l’école. Candidats au Visa 1 dans une salle, ceux au Visa 2 dans une autre, une personne par table et on a bien sûr un temps limite pour répondre.

Petit coup de stress au moment où un moniteur nous dit « il vous reste 5 minutes » : je n’ai pas encore commencé la dernière page, il va falloir que j’accélère ! Ouf, je coche la dernière case au moment du « Posez vos stylos ».

« À peine sortis de la salle on se croirait revenus au lycée : on entend des « Tu as répondu quoi à cette question ? » et « Ah mince je n’ai pas répondu ça »…

Vu qu’il est déjà presque midi et qu’on est nombreux cette année, petit changement par rapport à l’année dernière, l’épreuve orale « Comportement en cas d’accident », se déroulera en même temps que la maniabilité cet après-midi pendant que certains seront en train de passer.

Quelques-uns partent déjeuner aux habituels BK ou Mc Do du coin, les autres restent déjeuner sur place, ce qui est mon cas.

Baptiste et Damien sont en train de corriger les QCM pendant qu’on mange : on essaye donc de les soudoyer pour gagner des points mais leurs tarifs sont trop chers. Tant pis il faudra faire avec nos propres réponses.

Puis c’est reparti pour la 2ème partie de la journée : maniabilité et freinage et bien sûr sous des températures plus qu’estivales ! (Spéciale dédicace aux looks short/bottes de moto pour certains !)

Olivier explique le parcours et les pénalités et on fait un repérage à pied (on suit tous bien sagement) : c’est un parcours aux petits oignons comme la Casim sait si bien le faire !

On démarre avec les Visas 1 : objectif, réussir le parcours lent en étant le plus lent possible avec un temps supérieur à 25 secondes, et une vitesse imposée au freinage de 50km/h.

De mon côté je commence par l’épreuve de « Comportement en cas d’accident » où j’espère pouvoir grappiller des points.

Vient ensuite le tour des Visas 2 : le parcours a quelques difficultés en plus et pour les Visas 2 il ne faut pas être les plus lents mais au contraire cette fois-ci les plus rapides possible sur l’aller-retour (moins de 1min pour ne pas perdre de point sinon c’est -1 point par seconde de dépassement !) et la vitesse imposée au freinage est de 60km/h.

Eh bien ce n’est pas gagné pour moi ! Les 60km/h vont être un peu compliqués à atteindre avant le freinage avec ma 125cc et moins de 1min c’est ambitieux aussi ! Mais cette fois-ci ce n’est pas uniquement la faute de la moto, c’est moi qui suis lente…

Mon tour arrive (trop vite) : résultat, peut mieux faire !

J’ai renversé des cônes au slalom lent et le temps est dépassé à 1min09. Et côté freinage on va dire que je me suis plutôt illustrée avec une note artistique ! Blocage des 2 roues, belle glissade en zigzag, pneus qui fument et tout ça en ayant à peine réussi à atteindre 52km/h !

Mais bon à priori c’était joli à voir, les pneus ont bien fumé et la piste de Gennevilliers garde encore la trace ! Au moins je n’ai pas perdu les points pour le regard !

Je ne parlerai pas du deuxième passage qui était pire que le 1er !

Les derniers candidats passent et c’est l’heure de la délibération des moniteurs pour savoir qui obtient les fameux visas.

Au final la promo 2025 est un bon cru et beaucoup de participants obtiennent de belles notes et repartent avec le fameux diplôme en poche. Les efforts de l’année ont payé ! (mais on continuera bien sûr aussi l’année prochaine !).

Mais avec tout ça vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai hérité du CR ? Non ce n’est pas pour mon magnifique freinage ! (même si ça aurait pu). Mais « il paraitrait » (NDLR: oui, oui, on confirme :D) que l’une des règles de la journée des Visas est que si aucune boulette intéressante n’est faite dans la journée, le CR est attribué à la personne qui obtient la note la plus basse de la journée (enfin bon on commence à les connaitre les règles d’attribution des CR…). Donc avis aux candidats 2026, vous savez ce qu’il vous reste à faire (ou ne pas faire !).

Et petit mot de la fin bien sûr pour remercier l’implication des tous les moniteurs qui nous ont soutenus et enseignés tout au long de l’année et on sait que ce n’est pas toujours facile, et un grand merci à tous les Casimirs avec qui c’est toujours un plaisir de partager ces moments dans la bonne humeur et la bienveillance !

PS : si une personne de Michelin ou autre fabricant de pneus lit ce CR, si vous cherchez des personnes pour tester l’adhérence des pneus lors du freinage je peux m’en occuper !

Merci Alexandra pour ce récit fidèle et haut en couleur. Merci à tous les Casimirs présents d’avoir accepter de se prêter au jeu du passge des Visas. Et enfin, merci à tous les encadrants présents lors de cette journée qui ont contribué à ce que cette journée se déroule comme sur du velours.

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Ci-dessous le compte rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025 tel que l’a vécu François:

Météo du 18 mai 2025 :

 Ça caille un chouilla, 10°C mais pas d’flotte prévue, c’est déjà un + !!

Nous sommes une petite quinzaine, honneur au sexe féminin avec deux dames et le reste en preux chevaliers dont nos 4 encadrants Casim, dont et par ordre alphabétique, Arnaud et sa Yam Ténéré 700, Baptiste sur sa KTM 1290 Super Adventure, Mikette et sa BMW GS750 et enfin Olivier et sa KTM 890 Adventure.

Nos destriers trails ou assimilés divers et variés BMW, KTM, Honda, Triumph et même une Cagiva à moteur Ducat (et non une Vogica répondit l’écho… – vanne usée que seuls les plus de 50 ans, afficionados des cuisines made in 88 peuvent connaitre), moto qui ne sera pas la plus adaptée à notre future périple ; mais vous en saurez plus un peu plus tard…

A 9h45, place au briefing avec notamment quelques précisions concernant notre futur comportement en moto dans les chemins zé les bois sur lesquels nous roulerons, ornières profondes et piégeuses, dans lesquelles certains galéreront, pour ne pas dire plus…(Oh hisse…)

Donc, comportement qui doit être quasi irréprochable ,vu que nous ne serons probablement pas les seuls – piétons, vélocipédistes patentés, retraités avec ou sans bâton de marche, canidés avec ou sans dents pointues toujours prêts à nous bouffer les mollets que nous aurons préventivement protégés par des bottes ad hoc avec ou sans boucles – à emprunter les sentiers si on ne veut pas subir les foudres, voir l’ire des peuples autochtones vivant dans un rayon de 30km autour du futur point de départ de la rando de  l’après-midi…

 Après le démontage des caoutchoucs de cale-pieds pour ceux qui en ont, place dans un premier temps aux aspects statiques* sur la moto puis aux exercices  en dynamique**, divers et variés sur le parking.

*Quel BON positionnement à avoir en TT, démonstration en situation par Olivier, position des pieds sur les cale pieds, bonne attitude du offroadiste, plutôt sur l’avant pour les montées et plutôt sur l’arrière en descente mais pas trop non plus – on ne fait pas un Grand Prix de motocross ni le Paris Dakar – le torse et les bras souples, félins et manœuvriers, debout sur ses cales pieds façon crocs, le regard loin devant tel Guillaume Le Conquérant lors de la phase finale de la bataille d’Hastings…

Enfin bref que de bonnes postures qu’il faudra mettre ou tout du moins tâcher de mettre en pratique un peu plus tard.

**Puis 45 minutes à quelque chose près, de mise en pratique sur le parking des conseils prodigués précédemment, debout, roulage cool, freinage debout puis arrêt puis assis, redémarrage et debout aussi sec, histoire de bien « appréhender » le changement de position et de bien se sentir debout sur sa monture, tourner, déhancher mais pas façon Marquès en moto GP, on tournicote sans se vautrer dans le sens horaire pour certains et anti horaire pour d’autres autour que cônes savamment disposés, l’importance en TT du freinage au frein arrière ; toutes ces joyeuses arabesques sur gravillon, surveillées par NA&BM (nos aimables et bienveillants moniteurs) nous prodiguant leurs précieux remarques et conseils qu’il nous faudra mettre en œuvre un peu plus tard dans les chemins.

Nous voilà donc telles 11 abeilles dans une ruche à nous à nous affairer au b.aba de la prise en main, devant 2 spectateurs, membres éminent D’YVES AIPUB PARAMOTEUR

NB : on ne devait pas les gêner outre mesure car avec le ciel gris et la température frisquette, leurs éventuels clients pour s’envoyer en l’air étaient encore aux abonnés absents…

Vers 11h, ou 11h15, peut-être bien 11h30, je ne sais plus, nous avons dû écourter, séance tenante nos séances d’entrainement, la patronne du restaurant, propriétaire du parking ou nous étions, ayant décidé que maintenant ça suffisait et qu’on allait lui pourrir son parking avec nos trèfles, nos huit(s), nos freinages de trappeur, tous ces échappements non conformes à la législation, kon allait lui faire plein de trous et que c pas nous qui allions lui refaire la planéité, enfin bref, fallait kon foute le camp fissa voir illico presto…(c’est mon interprétation perso hein ;o) )

Départ donc vers la première session de roulage, un peu d’route mais pas trop puis sous la direction de Arnaud et sa Ténéré 700, on a emprunté quelques chemins agricoles sympatoches, pendant 1 ou 2 km, bien évidemment chacun à son rythme, avant de s’arrêter pour le premier passage un peu technique : une montée.

Conseil : démarrer, debout tout d’suite puis avoir aussitôt de la motricité en mettant suffisamment de GAZZZZZ mais pas trop non plus, pas au ralenti c’est-à-dire…Tout le monde a réussi le test avec plus ou moins de facilités avec cependant une précision qui a son importance.

En effet, la montée sus nommée juste au-dessus avait été préalablement reconnue début mai par nos moniteurs et ne devait pas présenter de réelles difficultés, un chemin légèrement caillouteux mais pas trop, pas d’ornières, une longueur d’environ 250m à vue de nez, un virage léger à gauche…

MAIS ARGHHHHH ! Depuis la reco, de plus gros cailloux s’étaient invités sur une petite dizaine de mètre et pour certains(es), juste après le virage et cette vision caillouteuse fût plus problématique.

En fin de compte, tout le monde s’en sortant sans encombre avec plus ou moins de dextérité (je relate ce que l’on m’a dit) vu que je suis passé en premier en suivant Arnaud et que je n’ai pas pu voir ce qui se passait un peu plus bas dans le chemin…

En attendant un peu plus haut que tout le monde soit là, pause pipi :

Ben oui tout l’monde est de dos… ;o). ;o)

On reprend nos montures, un p’tit peu de tout chemin gentillet puis, puis, à l’intersection de la route…Tout l’monde s’arrête…

La Cagiva a crevé de l’arrière train…Faut dire que ses pneus n’étaient peut-être pas forcément adaptés aux chemins avec cailloux, p’têt un peu usés aussi…Bon après usage de la bombe anti crevaison, nous sommes repartis vers notre lieu de déjeuner, à quelques petits kilomètres de là, Châteauneuf sur Epte, vieux château médiéval de 1097…

Si vous voulez vous culturer comme les participants du rallye touristique qui venaient presque taper l’incruste au milieu de notre déjeuner (sandwichs, salades) au pied du donjon, plus d’info avec wiki-sait-tout : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teauneuf-sur-Epte

Il fait gris sur ma photo prise à 12h42 (heure locale) mais le soleil s’est petit à petit incrusté pour notre plus grand plaisir 🙂

Après déjeuner :

C’est enfin le moment tant attendu, le départ pour la randonnée principale de la journée mais hélas, sans 2 des participants…

Mais comment ça ?

Ben oui,  n’ayant pu, ni combler la crevaison de la chambre à air, ni la déchirure du pneu, la Cagiva s’est exprimé : « l’Offroad, c’est pas pour ma pomme ».

Et c’est avec regret mais tout plein de compassion (j’ai entendu des « Je vous salue Marie » et des « Notre Père » – à moins que ce ne soit le vent à travers les ouvertures du donjon) pour Olivier qui va un peu/beaucoup galérer sur sa Cagiva crevée de l’arrière train, enfin bref avec regret que nous laissons Nolwenn et Olivier rentrer chez eux.

Force et honneur !!!

Nous nous séparons en 2 groupes, le premier avec Olivier en tête et Baptiste en fermeur et le second, en départ différé, avec Arnaud en ouvreur et Mikette (c’est bizarre comme surnom…) comme fermeur.

Et c’est parti pour le roulage dans les chemins, en lisière de champs, dans les bois, en essayant de suivre les bonnes traces, et de ne pas être trop près de celui qui précède surtout dans les chemins en limite de champs agricoles pour éviter la poussière. En général, ça se passe bien ou plutôt pas mal (ça dépend de la dextérité de chacun) sauf lors de la séance « émotions » lors d’une petite descente dans un chemin joliment herbeux et verts mais foutrement piégeux : en effet, reconnaitre une belle ornière sous d’épaisses touffes d’herbes n’est pas chose aisée et c’est Arnaud et sa Ténéré qui en a fait les frais…

Une première fois avec un relevage pas trop compliqué puis pour Arnaud, une deuxième fois un peu plus loin mais là il était coincé sous sa moto… Plus de peur que de mal mais force est de constater que l’on était tous un peu « désemparé » et c’est Mikette qui de tout là-haut, là-haut est venu aider au relevage, Pascal en BMW et moi le rejoignant en ayant volontairement posé nos motos sur le côté sans béquille dans l’ornière, un peu en vrac donc… Ben oui elles tenaient pas toutes seules nos lourdes brêles…

Foutue ornière…

Du coup, on a fini de sortir de ce chemin assis sur nos motos, les pieds bien de chaque côté en essayant de ne pas réitérer les naufrages précédents…

Cette histoire d’ornière «profonde» nous ayant bien fait transpirer surtout Mikette qui est remonté à pied jusqu’à sa moto restée tout en haut du sentier, bref la petite pause à l’ombre qui s’en suivait à Fourges quelques kilomètres après, était bienvenue. Lors de cette pause à mi-parcours, Pascal un peu crevé par cette partie épique, a quitté le groupe.

La suite de la balade s’est plutôt bien déroulée, plus du tout de passages «traquenards» ;o) mais uniquement sentiers en sous-bois avec quelques obstacles « classiques » branches au sol, ornières encore un peu boueuses – familles en balade avec chiens ;o) , chemins agricoles assez roulants, rien de bien difficile mais la vigilance était de mise ceci étant…

Nous sommes arrivés au château ou nous attendait, un peu moqueur, le premier groupe… « Dites donc les gars, ça fait bien 2 plombes kon est arrivé -ahahaha »

Débriefing, tout le monde était ravi de cette sortie, et par un fait inconnu de moi-même c’est moi qui me tape le CR, allez savoir pourquoi ?   ;o)

P.S : cerise sur le gâteau, en plus du CR, double peine, cette sortie a eu raison de mes joints spy sur ma 1190… Misèreuuuu, misèreeee comme disait notre regretté Coluche.

Mais à refaire c’est certain !! :o) . Et BIG merci à nos encadrants !!

P.S 1 : Je précise que dans mon plus jeune âge, j’ai fait un peu de TT avec dans l’ordre une 125 Honda XL, puis une Hercules 250 à moteur Sachs, enfin une 250 KTM de cross.

Depuis les différents trails que j’ai eu 600XLR et 650 Suz DR, je ne m’en suis servi que sur route et à 5% dans des chemins…

P.S 2 : on m’a donné le CR à faire mais je me demande encore pourquoi parce que j’ai pas fait trop d’bêtises lors de cette virée.

Merci François d’avoir conté cette journée avec moultes détails croustillants, merci aux participants pour leur bonne humeur tout au long de cette journée malgré les quelques surprises qui sont venues épicer son déroulé et merci aux encadrants d’avoir su montrer où étaient les pièges dans les ornières en chutant gracieusement !

P.S 3 : Mon cher François, si tu ne sais toujours pas pourquoi tu as hérité du CR, sache que nous avions deviné que tu avais un grand talent de conteur et que ce CR était fait pour toi 🙂

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024


Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée.
..

Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….

C’est moi la punie du jour !

Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !

Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.

Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.

Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.

La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.

Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.

Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.

Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.

Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.

Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.

Les plus protecteurs étant les casques intégraux.

Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.

Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).

Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.

Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.

Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.

Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.

Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.

Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.

Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.

En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.

Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…

Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.

Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.

Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.

Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.

Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.

Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.

Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.

Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.

– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.

Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.

En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.

Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.

Deuxième partie de journée, Expérience et comportement

Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…

Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….

Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.

Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.

Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.

Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.

Partager la route est nécessaire.

L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.

Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.

Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.

Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.

Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !

La journée se termine sur le pot de convivialité.

Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.

Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.

Corinne

Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.