Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024


Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée.
..

Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….

C’est moi la punie du jour !

Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !

Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.

Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.

Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.

La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.

Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.

Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.

Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.

Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.

Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.

Les plus protecteurs étant les casques intégraux.

Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.

Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).

Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.

Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.

Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.

Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.

Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.

Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.

Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.

En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.

Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…

Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.

Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.

Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.

Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.

Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.

Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.

Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.

Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.

– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.

Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.

En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.

Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.

Deuxième partie de journée, Expérience et comportement

Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…

Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….

Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.

Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.

Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.

Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.

Partager la route est nécessaire.

L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.

Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.

Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.

Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.

Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !

La journée se termine sur le pot de convivialité.

Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.

Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.

Corinne

Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.

Compte-rendu de la balade 2024 #2 : Le Gâtinais et la Vallée de Chevreuse

Compte-rendu de la balade 2024 #2 : Le Gâtinais et la Vallée de Chevreuse

Notre deuxième balade de la saison 2024 nous a fait arpenter les routes d’Arpajon à Coignières en passant par le Parc Naturel Régional du Gâtinais, la forêt de Fontainebleau et la vallée de Chevreuse, le tout acoompagné par des températures fraîches et un crachin plutôt dense en matinée.

Mais laissons Adel (qui, sous prétexte de travailler son point de patinage à un feu rouge, a fini par doubler l’ouvreur…), nous livrer son récit de la journée !

Avant la balade : une aventure avant l’aventure

J’attendais cette balade avec impatience, la première depuis mon inscription à la CASIM. Cependant, l’expérience a commencé bien avant d’arriver au point de rendez-vous. Parti de bonne heure, je rejoins la N118 direction le Lidl d’Arpajon, point de départ fixé pour cette journée. Sur la route, je croise Olivier qui me dépasse, avec aisance et fluidité, tandis que je me débats avec ma visière embuée. Malgré tous mes efforts pour ventiler mon casque, rien n’y fait. Pire encore, le givre commence même à s’accumuler, obstruant ma vision. Constatant que cela devenait dangereux, je décide de m’arrêter à une station-service pour tenter de résoudre le problème. Là, je m’engage dans un véritable combat avec mon casque. La buée ayant réussi à s’infiltrer entre le Pinlock et la visière, je décide de retirer le Pinlock pour nettoyer l’ensemble correctement. Avec mes doigts gelés, le remettre devient un calvaire, mais je finis tant bien que mal par le réinstaller avant de repartir. Malheureusement, ma visière s’embue à nouveau peu de temps après. Agacé, j’ouvre la visière pour laisser entrer un peu d’air… et là, catastrophe : le Pinlock se détache et s’envole au premier coup de vent. Une erreur de débutant que je regretterai tout au long de la journée.

Un départ dynamique avec mon groupe

Une fois les groupes formés, je me retrouve avec mes acolytes : Franck, Jo, Erwin et Yassir. Il ne manquait plus que Badr et sa GS et Laetitia et sa Ducat pour compléter la Casim au dos. Avec Renaud et Olivier, nos encadrants CASIM, nous formons l’un des deux groupes « dynamiques ». Les autres participants se répartissent dans des groupes dits « modérés », chaque groupe roulant à son propre rythme.

Dès les premiers tours de roues, Olivier ouvre la voie avec un rythme soutenu. Positionné juste derrière lui, je m’applique à suivre sa trace, surtout dans les premiers virages. Derrière moi, Franck, équipé de ses pneus Anakee 50/50, semble hésiter un peu au début, attaquant timidement les virages. Plus loin dans le groupe, chacun s’efforce de suivre le mouvement, mais à son rythme en s’efforçant de limiter les espaces entre nous, tout en conservant une distance de sécurité.

Après quelques kilomètres, j’avais l’impression que tout le monde avait trouvé ses marques, chacun adoptant son style et son allure. Cette impression s’avéra malheureusement trompeuse, ce que nous avons découvert à nos dépens lors de la pause. 

Pause bienvenue à Milly-la-Forêt

Après une bonne heure de route, nous faisons une halte bien méritée à Milly-la-Forêt. Avec ce froid mordant, cette pause est une bouffée d’oxygène… ou plutôt de chaleur ! Yassir, a les mains congelées, c’est sûr qu’avec des gants d’été, cela n’aide pas !!!

Olivier, fidèle à son humour, lance en rigolant :
« Hey les gars, c’est un groupe dynamique, hein ?! »

Là, surprise générale. On se regarde les uns les autres, un peu perplexes.
Mais… on est dynamique, non ? » 

Olivier d’un air sérieux et ajoute :
– « Oui, mais Adel, toi, je te vois un peu loin de moi… »

Je réponds aussitôt :
« Mais c’est à cause de la distance de sécurité ! Tu sais, en cas de freinage brusque ou d’une manœuvre imprévue. » 

Reprise après la pause : une plongée dans l’automne pittoresque

Après cette pause bien méritée à Milly-la-Forêt, nous repartons tous ragaillardis, prêts à profiter pleinement de la suite de la balade. La reprise se fait en douceur sur des petites routes sinueuses, bordées de magnifiques forêts aux teintes éclatantes de l’automne. Les couleurs flamboyantes, du doré à l’orange en passant par le rouge vif, conféraient à chaque virage une atmosphère presque magique, rendant la conduite pittoresque. 

Au fil des kilomètres, le groupe trouve enfin son rythme. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent et se stabilisent, et la fluidité s’installe progressivement. Une parfaite mise en condition pour les portions plus techniques à venir, où la route serpenterait entre des chaos rocheux et des panoramas époustouflants.

Pause déjeuner : un détour par la haute gastronomie… ou presque !

Pour la pause déjeuner, notre route nous mène au prestigieux restaurant gastronomique d’Étampes, également connu sous le nom de… Burger King ! Eh oui, entre un foie gras poêlé et un double cheeseburger, le choix a été rapide. Une pause simple, efficace et dans l’esprit motard de la Casim 78.

Reprise après la pause : à fond dans l’automne !

La route reprend tranquillement, nous emmenant sur des petites départementales qui serpentent entre les forêts. Et là, quel spectacle ! Les arbres habillés de leurs couleurs automnales — doré, orange, rouge — donnent une vraie touche de magie à chaque virage. Franchement, rouler au milieu de ces paysages, c’est tout ce qu’il y a de magnifique. On a traversé aussi des villages pleins de charme, comme Abbéville-la Riviere et Chalo-Saint Mars, sans oublier DAMPIERRE et son magnifique château. Nous avons également croisé quelques chasseurs longeant la route, fusil à la main, mais étonnamment, les motards se faisaient très rares.

Kilomètre après kilomètre, le groupe gagne en assurance et en fluidité. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent, et l’on voit que le roulage s’améliore nettement. Une mise en jambes idéale avant d’aborder les portions plus techniques à venir, où les routes sinueuses et paysages époustouflants offriront l’occasion parfaite de mettre en pratique la trajectoire de sécurité. Cependant, les conditions de la route, avec les feuilles, la boue et les bordures glissantes, rendaient difficile le respect de cette trajectoire. Dans ces conditions, il était bien plus important d’adapter la trajectoire qui garantissait le plus de sécurité !!!

Et pour clôturer cette balade en beauté, une magnifique photo pour immortaliser cette journée !

Adel 

Ready to Race 

Merci infiniment Adel pour ton CR, à l’ensemble des participants d’avoir répondu présents ainsi qu’aux encadrants qui ont permis la tenue de cette journée.

Prochain week-end Casim le 1er décembre pour nos CPM Equipement du motard et CPM Expérience & Comportement.

Compte rendu du CPM Mania lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur du 6 Octobre 2024

Compte rendu du CPM Mania lente, équilibre de la moto, déplacer la moto avec et sans moteur du 6 Octobre 2024

Voici le compte rendu de cette journée rédigé par Joseph, un grand merci à lui:

Rdv 9h sur le plateau du permis de conduire de Gennevilliers.

Votre mission, à supposer que vous l’acceptiez, consiste à participer au CPM mania lente, équilibre de la moto, déplacement de la moto avec et sans moteur.
Comme toujours, si vous ou l’un des Casimirs échouait, le département Casim 78 nierait avoir eu connaissance de vos agissements.
Bonne chance !

J’accepte la mission.
Le temps est pluvieux, pas grave.
Après un café la mission commence.

Échauffement en cercle (y’a pas dire on a la classe).


Les moniteurs forment les groupes.

On enfourche ensuite nos montures et commence le redouté carrousel
Petit stress pour les positions en amazone et en Y mais ça passe.
J’observe les autres Casimirs de mon groupe et franchement on n’est pas mauvais…
Premier exercice course de lenteur.
Travail de l’équilibre du filet de gaz et du point de patinage.
Je perd 2-1 contre Adel mais il est de mauvaise foi alors qu’il n’est même pas moniteur.

Exercices de maniabilité suivant.
2 ateliers un cercle et un trèfle
Travail du regard, de l’anticipation et du point de patinage.
« Tourne moi cette tête !!!!! »
“Le regard” peut on entendre.
Quelques chutes sans gravité heureusement.

Puis rappel sur le positionnement sur la moto.
Les points d appuis.
Placement des pieds sur les reposes pieds permettant de favoriser le serrage de la moto avec les genoux. (Pas de position de canard à la Casim)
Prise en main du guidon avec les bras légèrement fléchis et relâchés permettant un meilleur contrôle et amortir en cas de freinage d’urgence.
En résumé en bas on serre en haut on relâche.

Exercice suivant : équilibre de la moto.
On tourne autour de la moto en la maintenant avec 1 doigt afin de ressentir le point d’équilibre, la moto ne pèse alors plus rien.


Pause dej au fast food du coin (c’est le moment clé).

Ambiance conviviale avec Wael, Mickette, Mathilde et Cédric.
Puis au moment de partir je ne trouve plus mes clés de moto, c est la panique pendant de longues minutes. Finalement Wael me donne mes clés que j’avais oublié sur ma moto pendant le déjeuner …
Wael et Cedric se marrent : ”c’est pour qui le CR ??”
J’espère l’esquiver comme l’an dernier mais rien n’y fait.
Enfin, un CR c’est quand même mieux qu’un vol de moto.

On retourne sur le plateau après la pause.
Exercice de parking des motos.
Travail du déplacement sans moteur et optimisation de l’encombrement de nos motos.
4 min et l’affaire est pliée !! Pas mal.
Fier des nouveaux Casimirs.

Derniers exercices de la journée.
La gastronomie américaine ne m’aide pas pour le gymkhana de l’après midi.
Au programme slalom, demi-tour, escargot, slalom décalé et 8 autour d’une porte.
Pas facile mais au final ça passe grâce aux conseils des moniteurs et aide-moniteurs.
La encore quelques chutes mais on apprend …

Puis exercice du trèfle assez technique et c’est la fin.
On est tous un peu fatigué mais content d’avoir relevé la mission pas si impossible que ça…
Un dernier verre sans alcool et il est temps de rentrer.
Merci à tous les moniteurs et aides moniteurs.


Merci Joseph pour ton CR, merci à tous les participants et aux encadrants présents pour cette journée.

CR Visas pour la Vie 2024

CR Visas pour la Vie 2024

Le dimanche 23 juin dernier avait lieu la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78.
Voici comment Jean-Pierre l’a vécu…


Le temps est frais ce matin mais le soleil est là au RdV du matin, nous sommes quelques
courageux et courageuses à nous présenter frais et dispo pour cette journée pleine de
rebondissements. Mais pourquoi ai-je le sentiment de repasser mon BAC ?
Pourquoi est-ce que je ressens à nouveau cette bizarre sensation d’appréhension et de
stress comme un jeune lycéen que je ne suis plus depuis longtemps ; n’était ce qu’une
simple sensation ?
Notre journée de test visa a donc commencé par une belle et courte, mais intense balade,
dans les virages de Saint Brice sous forêt. Bizarre cette sensation d’être épié par un motard
qui vous suit quelques mètres derrière vous, mais toujours aussi intéressant d’écouter les
critiques bonnes ou mauvaises à l’arrivée. Nous avons dû, toutes et tous, montrer notre
dextérité à maitriser cette fameuse trajectoire de sécurité, malgré tous les cyclistes ou
branches d’arbres parsemés tels de jolis cailloux blancs tout au long de notre parcours,
comme fait exprès, à croire que nos moniteurs font souffler la tempête la nuit qui précèdent
nos examens. Ils sont forts ces moniteurs.


Nous nous sommes tous retrouvés ensuite en salle d’examen au centre de Gennevilliers, et
dire qu’il y a peine 3 ans c’est là que je me présentais au permis. Comme pour chaque QCM
pendant toute l’année, les questions fusent dans tous les sens, et les réponses possibles se
dispersent pêle mêle dans l’espace de mes pensées comme tout autant d’étoiles dans le
ciel, pas de pitié pour les vieux cerveaux comme le mien, et en plus il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses à la meme question ! Mais comment est-ce possible ? et que dire des
questions pièges, on reconnait bien là l’humour Casimir.
C’est très certainement ce petit je ne sais quoi d’appréhension, qui me vaut de vous écrire
aujourd’hui ce fameux CR, il parait que j’ai oublié d’écrire mon prénom et mon nom sur mon
QCM, il faut le faire je le reconnais. Pourtant j’ai 62 printemps, et donc quelques examens à
mon actif dans le passé, comme quoi ce fameux stress qui restent toujours intact après
moultes examens y est peut-être pour quelque chose.
Justement parce que l’air de rien, et sous couvert de moultes plaisanteries, lors de tous nos
ateliers et tous nos CPM au sein de la Casim nous recherchons tous à nous améliorer, alors
chouette finalement ce stress est bon après tout, s’il nous rend meilleur.


C’est après une pause déjeuner bien méritée, et sous un soleil toujours radieux que nous
avons alors commencé tous les parcours. Pourquoi autant de cônes sur la piste, et à quoi va
bien pouvoir servir cette planche, à poser les charcuteries pour l’apéritif ? à rouler dessus ?
mais je ne suis pas Nadia Comaneci, je n’ai jamais fait de gym moi, et je ne suis encore pas
inscrit aux jeux olympiques, mais ils sont fous ces moniteurs. Et pourquoi c’est toujours plus
facile plus vite que plus lent. Et pourquoi, et pourquoi …. Que suis-je venu faire dans cette
galère ? Et dire que toute l’année on se plaint régulièrement de tous ces exercices de
lenteur, à croire que nos moniteurs ne nous préparent pas si mal alors.
Le stress est bon s’il nous rend meilleur, enfin presque, car pour ce qui est de mes
exercices, que dire de plus si ce n’est quel désastre par rapport à tous les exercices de
l’année, alors pourquoi tant d’erreurs commises ce jour-là. Je ne suis pas tombé, mais je
crois qu’en dehors de cela il m’est tout arrivé, faire tomber de cônes, rouler sur les cônes,
caler et repartir, ne pas m’arrêter avant l’obstacle, glisser de la planche.

Mais finalement, rien ne vaut une journée très ensoleillée, pour nous amener à déplacer les
bancs vers l’ombre, transformer le stress en énergie positive, et transformer les pistes
d’exercices en vraie salle de spectacle, où tous les encouragements et les applaudissements
ont finis par porté leurs fruits.


Heureusement que nous ne nous prenons pas tous au sérieux, heureusement que
l’ambiance générale pleine d’humour et de dérision, et d’entraide comme à chaque fois, nous
a permis de remonter le moral des plus démunis, en écoutant avec précisions tous les
conseils de nos moniteurs. Nous avons finalement tous passés nos visas in extremis pour
certains, mais nous les avons nos beaux diplômes de:

– Visa 1 pour Fergus (91), Cindy, Sandrine, Pascal (77), Yann (91&Major), Laetitia, David, Erwin,
Alexandra, Thierry, Badr, Joseph, Adel, Yassir, Wael,


– et Visa 2 pour Grégory (Major), Jean-Pierre, Javier .

Félicitations donc à toutes et tous d’avoir osé se présenter à ces examens de fins d’année et
de les avoir réussis. Ce ne sont pas de vrais diplômes officiels, même si le stress des
examens était bien là pour certains, mais quoi de mieux que de marquer cette fin d’année
par de si beaux exploits, et de nous sentir un peu mieux armer pour rouler sur la route au
milieu du trafic, des voitures et des camions, mais aussi des vélos et…. des branches
d’arbres.
Pour finir bien évidemment un très grand merci à tous nos moniteurs qui ont su nous
emmener tous ensemble au but, et que nous reverrons avec grand plaisir pour la suite la
saison prochaine.

JP

Merci JP pour ce CR… vieux motard que jamais…

Et comme dit par JP, merci à tous les participants de s’être prêter au jeu de cet examen qui n’a de valeur qu’au sein de la CASIM. Enfin merci à tous les encadrants présents ce jour là qui ont rendu possible ce passage des Visas pour la Vie dans les meilleures conditions possibles pour les stagiaires !

InterCASIM 2024 en Dordogne

InterCASIM 2024 en Dordogne

Le week-end des 29 et 30 juin, avait lieu l’InterCASIM 2024 organisée par la C24 en Dordogne. C’est Fernando qui nous raconte sa première participation à cet évènement…

Mon aventure a commencé dès l’inscription.
C’est une première expérience d’aller si loin en moto, en plus en solitaire.
Partant des Yvelines à 11h le Vendredi en empruntant des routes nationales, départementales et un peu d’autoroute avant d’arriver. Justement dès la sortie de l’autoroute, je commencer à avoir un avant goût avec les beaux paysages et virages. Après 7h de route et avec seulement 2 arrêt, me voilà enfin arrivé à destination.
J’ai eu un accueil chaleureux ce qui m’a fait énormément plaisir. J’ai été content car j’étais un des premiers à arriver.


Les motos arrivent petit à petit par petits groupes. Chacun s’est installé dans les chambres respectives.
Après le dîner on a organisé les groupes en préparant les motos pour faciliter le départ tant attendu du samedi matin après le petit déjeuner.


J’étais anxieux pour ce moment tant attendu.
On a emprunté des routes de campagne, traversé des villages avec toujours ces beaux paysages et ces virages sans cesse sur des routes bien bosselées. Coté météo on a été un peu arrosé mais ça n’a pas gâché la fête; au contraire car on est bien rôdé à la Casim en faisant des CPM sous la pluie.


Le soir apéro et repas très convivial, j’ai pu partager des moments formidables, même si de base la plupart ne se connaissaient pas.

Dimanche, réveil très tôt pour charger les motos, faire la photo de groupe et repartir en balade en direction de l’étang de Saint-Estéphe.


Arrivé vers midi, on a déjeuné et partagé les derniers moments ensemble et on s’est quitté pour que chacun rentre chez soit.


Moi c’est vrai, je n’ai pas trop traîné mais c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai pris la route vers 14h. Bien arrivé chez moi à 20h avec un total sur les 3 jours de 1300km: bravo la VN800 qui a bien tenu le coup.

Je remercie la Casim 24 pour cette superbe organisation (10/10).
Je m’excuse auprès des motards de mon groupe si je les ai un peu ralenti: vous êtes formidables.

J’ai hâte de la rentrée Casim pour reprendre les activités et de l’Intercasim 2025, c’est encore loin mais j’y pense déjà.

Merci aussi à tous les moniteurs de la 78.
Sans vous je ne serai pas là…

Merci à toi Fernando pour ce compte-rendu de ta 1ère participation à une Intercasim, qui plus est dans une région magnifique.
Merci aussi à nos camarades de la C24 pour cette belle organisation.