Compte Rendu du CPM du 1er Mars 2015 – Maniabilité et Freinage

Le dimanche 1er mars a sonné l’heure de la reprise des activités de la Casim hors d’une salle chauffée et le retour aux choses sérieuses, en extérieur pour une première session de maniabilité et de freinage. Les cieux encore une fois nous furent favorables tout au long de la journée. A la rédaction du CR de la journée, Corentin nous livre sa vision et son ressenti des activités réalisées.

Une fois de plus et malgré des prévisions météo toujours trop pessimistes, c’est presque sous le soleil que débute ce nouveau CPM. Il restait quand même sur les routes quelques traces humides révélant une intense activité climatique nocturne, ce qui n’a pas empêcher la présence d’une grosse quarantaine de CASIMIRs.

Après un café plus que réconfortant, surtout le spécial de Simon, place à la présentation des ateliers. Pedro nous présente également la guest star de la journée Philippe Legendre, gendarme formateur retraité au Centre National de Formation à la Sécurité Routière de Fontainebleau, qu’il a rencontré au cours du dernier Dark Dog Moto Tour. Il nous a fait l’honneur d’accompagner nos chers moniteurs dans le but d’améliorer la pédagogie à la CASIM.

Reste plus qu’à réaliser les groupes. Il semblerait que dans la confusion générale, certains soient restés, plus ou moins volontairement, sur la piste de l’aérodrome, pour la mania au lieu de rejoindre le groupe de freinage sur la piste de Boissy. La peur du freinage sur le mouillé peut-être… Il faut dire que les pistes étaient encore humides en arrivant.

Ensuite place aux hostilités.

Donc deux activités pour ce CPM et chacune sur un site différent.

  1. Maniabilité – Piste de l’aérodrome (également point de ralliement de la journée)

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Le temps que nos amis moniteurs discutent le bout de gras installent les différents ateliers, on nous propose de reprendre les bases du point de patinage (c’est le mot d’ordre pour cette activité).

Petit rappel pour les absents:

  • Ressentir à l’oreille et rechercher le régime moteur adéquat (2000-2500 trs/min),
  • Rechercher le point de patinage – étape 1 – Sans accélération relâcher tout doucement l’embrayage de manière à sentir la moto qui va légèrement avancer,
  • Rechercher le point de patinage – étape 2 – Accélérateur 2000/2500 trs/min, main sur le frein (celui au guidon 😉 ), 1ère enclenchée, on relâche tout doucement l’embrayage de manière à faire monter l’arrière de la moto.

Une fois cette mission réalisée avec brio, nous sommes de nouveau divisés en 4 groupes de manière à nous répartir sur les 4 ateliers suivants :

  • Atelier 1 – Le slalom avec demi-tour – slalom assez technique (pas assez pour certains) avec un aller/retour entremêlé d’un joli demi tour. Perso ça ne passe pas toujours.
  • Atelier 2 – Ou commet relier un point A à un point B en passant sur une planche légèrement désaxée. Le plus dur, arriver aligné devant la planche. J’oubliai ce petit demi-tour souvent mesquin.
  • Atelier 3 – Le grand HUIT ou l’hélice – alors là on regarde, on tourne, on regarde, on tourne, on regarde…
  • Atelier 4 – Les trois plots – Enfin un atelier qui semble simple sauf qu’on l’aime le plot du milieu, on l’aime d’ailleurs à l’aller et au retour aussi, et parfois même debout, assis voir ou couché!

Une conclusion possible de cette matinée mania : le regard qui anticipe, le poids du corps sur les cale-pieds, les cuisses serrées et le haut du corps détendu, après ça passe presque tout seul. Ah oui! Le tout en gérant le point de patinage donc l’embrayage, le frein arrière et l’accélération (sinon c’est trop facile !). Mon ressenti : j’ai encore à apprendre ! Je vais investir dans un décamètre et des plots…

Une pensée pour Carole, Stéphane et les autres dont les fidèles destriers n’ont pas supporté ces épreuves !

Après quelques frayeurs et de nombreux cônes renversés, place de nouveau au réconfort. Pour ma part ce sera un « délicieux » repas au très controversé mais néanmoins traditionnel FLUNCH. Pour un prochain CPM, un casimir m’a glissé dans l’oreille une idée : faire venir un food truck directement sur zone (idée à exploiter – pour l’instant je tape le CR, je n’ai donc pas le temps, mais si quelqu’un à des contacts…).

Début d’après-midi, retour sur la piste de l’aérodrome avant un départ pour la piste du Boissy pour l’activité freinage.

  1. Freinage – piste de Boissy

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Préalable au freinage: moto droite sinon c’est la chute! (c’est également valable à l’arrêt…).

Une fois n’est pas coutume, c’est en seul groupe que nous testons les nouvelles lubies des moniteurs:

  • Freinage d’urgence : Pas grand chose à dire, on accélère jusqu’aux plots et ensuite on lâche l’accélérateur, pied sur le frein arrière, on tend les bras, on chope la poignée de frein et surtout on regarde loin.
  • Freinage d’urgence « surprise » : idem sauf que les plots sont tour à tour remplacés par un jet d’objet (gants, plots…), des cris… Je rappellerai juste que le jet d’aide-moniteur est formellement interdit, c’est une espèce en voie de disparition.
  • L’évitement : il s’agit d’une chicane représentée par plots avec deux zones de freinage, une avant et surtout une après. Pas de freinage dans la chicane (cf préalable…). L’idée étant d’arriver avec quand même une certaine vitesse dans la chicane sinon ça ressemble vite à une épreuve de mania mais en mode easy…
  • Freinage dans le carré : CASIMment identique à l’étape 1 sauf qu’il faut gérer son freinage pour que la moto s’arrête entre 4 plots.

Une conclusion possible : encore le regard et surtout ne pas avoir peur de bien écraser la poignée de frein. Ne pas réfléchir, il faut que ça devienne un automatisme, question de survie.

Ce fut encore une bonne grosse journée, pleine d’émotions et un grand merci aux organisateurs. J’en profite pour renouveler mes excuses auprès d’Axelle, mon Tiger ayant tenté, tout à fait involontairement, de faire chuter sa MT09, ce qui m’a valu le CR du jour. Heureusement plus de peur que de mal.

Merci à l’ensemble des adhérents présents pour leur participation active, on souhaite de promptes réparations pour celles et ceux dont la mécanique s’est montrée rétive. Le prochain rendez-vous de la Casim 78 est la balade du 22 mars au départ d’Arpajon. Merci également à Clément pour les photos prises durant la journée

Compte rendu des CPM Mécanique et Expérience et Réglementation du 1er février

Pour ce second CPM de l’année, ce fut à Simon qu’échût la tâche de rédiger le compte-rendu des CPM de la journée du 1er février 2015. Sans plus attendre, découvrez ce qui s’est passé au cours de cette journée bien remplie regroupant deux ateliers, un dédié à la mécanique et un second sur l’expérience, le comportement et la réglementation.

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Comment s’y retrouver dans les différentes gammes de pneus ?

Comme annoncé un CPM Mécanique d’exception pour ce dimanche 01 février, je commencerai par un grand merci aux organisateurs, à Horizon Moto pour leur accueil dans leurs locaux ainsi qu’à la soixantaine de casimirs pour leur participation aux différents ateliers de la journée.

Certains par une température de 3° sont venus avec leurs chevaux de fer. Il faut vraiment en avoir envie, mais quand on aime on ne compte pas !

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« Pompe à vélo ou fourche bien dure ? »

Nous sommes invités le matin par un café de bienvenue, au cours duquel Hervé nous présentera Amaury et Denis, qui seront les animateurs du CPM Mécanique. Amaury détient un palmarès qui rend compte de son expérience : arrivé 5e aux 24 heures du Mans, 4e aux 24 heures de Spa, victoire au circuit Carole en 1000cc, victoire au GP de Macao en 600cc et également participant au Tourist Trophy. Il s’est chargé de nous faire un exposé sur les caractéristiques techniques des huiles, des pneumatiques et des suspensions, expliquant et réalisant des démonstrations au moyen des motos appartenant aux casimirs.

Son compère Denis nous a fait un exposé pratique dans l’atelier au moyen d’une moto sur l’aire d’entretien. Il a abordé le contrôle du niveau d’huile, du circuit de frein, notamment l’usure des plaquettes, des disques, du niveau du liquide et de sa périodicité de remplacement. Il faut savoir que le liquide DOT (du sigle Department Of Transportation américain) et toutes ses variantes (3, 4, 5, 5.1) a une particularité, celle d’être sensible à l’humidité qui s’installe au fil du temps. L’une des caractéristiques importantes de ce liquide est son point d’ébullition, la chaleur produite par la dissipation de l’énergie cinétique lors du freinage peut atteindre jusqu’à 220°C au niveau des disques, des garnitures de frein et du liquide

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« Au mieux un gros nettoyage, au pire quelques consommables à changer »

Nous passons ensuite au contrôle de l’éclairage et des accessoires. L’optique doit être en bon état et rester propre en toutes circonstances, tout comme les indicateurs de direction, l’éclairage de plaque, les feux de position et de stop. Il convient de vérifier le bon déclenchement de ce dernier en actionnant le levier de frein ainsi que la pédale de frein. Nous abordons ensuite un point que les motards affectionnent, le graissage et le réglage de la tension de chaîne. Celle-ci ne doit pas être nettoyée au moyen lavage haute pression, son nettoyage peut être réalisé au moyen d’un spray de graisse puis essuyée au chiffon avant d’être à nouveau graissée. Denis a également effectué une démonstration pour régler la tension de chaîne.

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« Et là, ce disque est plutôt fatigué »

Est venue ensuite le contrôle des pneumatiques, leur état (ni déchirure ni hernie) et leur pression. Question de Pascal aux adhérents : « A quelle fréquence contrôlez-vous la pression de vos pneumatiques ? » Les réponses furent surprenantes : « une fois par mois« , « Jamais, depuis 7 mois, la moto est neuve« , « Je ne sais pas la faire« . Pascal rappelle que celle-ci doit se faire au moins une fois tous les 15 jours, ce à quoi Denis précise qu’avec la force centrifuge, le pneu perd également un peu d’air et que la présence du bouchon de valve et le bon état de sont joint sont importants. Au final, Pascal rappelle que toutes les motos disposent d’un manuel, lequel précise la périodicité de l’entretien, la pression conseillée des pneus … et nous invite fortement à le (re)lire !

Pour conclure cette matinée, l’enseignement principal est le suivant : Bien entretenir son deux-roues contribue à garantir votre sécurité.

Pour que dure le plaisir, l’heureux possesseur d’une moto lui doit quelques attentions. Un bref entretien lui permet d’éviter les galères telles que les pannes ou les gamelles.

Aprèes une matinée bien remplie, nous déjeunons au restaurant chinois le plus proche, le temps de se reposer les méninges et se retrouver. Départ vers 13:30 pour de nouvelles aventures ; serviable, je prends la tête pour emmener les casimirs à la salle LCR pour le CPM, ce qui me vaudra de prendre le CR pour avoir fait deux tours de piste, cétait pour la digestion ! Merci au GPS ainsi qu’à mon ami le secrétaire, satisfaction tout de même, tout le monde est arrivé à bon port… « motard, je positive ».

L’après midi est consacrée au CPM expérience et comportement, tous en salle, le rétroprojecteur nous attend !

La présentation est faite par Eric, lequel aborde en premier le code de la route et la signalisation verticale. Un jeu de questions-réponses s’instaure avec l’ensemble des adhérents, il n’y a jamais de questions idiotes (« Combien ça coûte un panneau ? »), et s’il advenait que les moniteurs sèchent, la réponse se trouve sur Internet !

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« Un panneau pour dire qu’on peut faire un tout droit dedans »

Pascal aborde ensuite l’alcool et ses effets et utilise un simulateur d’alcoolémie pour calculer la journée fortement alcoolisée d’une adhérente. Avec un taux d’alcoolémie de 2,86g, elle devra attendre le lendemain soir pour reprendre la moto et se retrouver sous le maximum légal autorisé. En moyenne l’alcoolémie baisse de 0,10g à 0,15g d’alcool par litre de sang par heure, faites le calcul !

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La soirée va être bien arrosée…

Pascal nous parle de l’expérimentation de la circulation inter-files qui devrait commencer cet automne. Sujet d’actualité pour les motards, certains se réjouissent et Pascal précise que cette pratique sera légalisée, des comptages ainsi que le comportement des deux roues seront analysés sur les axes servant à l’expérimentation. C’est l’occasion de faire un rappel sur la manière de circuler propre aux grandes agglomérations.

Yohann nous parle quand à lui de la réglementation et des sanctions encourues en cas d’infractions : non respect du code de la route, alcoolémie, usages de stupéfiants et des conséquences qui peuvent en résulter. Il nous fait part de son vécu par un fait divers, une personne traverse la chaussé hors passage piéton caché par un poids lourd, un motard renverse la personne, celui-ci ayant un taux d’alcoolémie supérieur à 0,25 mg, il sera rendu responsable de l’accident corporel.

Nous arrivons en fin d’après – midi, Damien et Arnault, les casimirs chasseurs d’images nous ont préparé une dizaine de vidéos en circulation pour nous illustrer les dangers potentiels de la route.

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Pour conclure et à retenir : Bien Rouler : Observation, Anticipation, Prudence.

En complément je vous conseille de jeter un œil au livre « Le Manuel de conduite à l’usage du Motocycliste Débutant » (Bar2, Fane, Denis Couvent inspiré des bandes dessinées du Joe Bar Team)

La Casim adresse une nouvelle fois ses remerciements à l’équipe d’Horizon Moto pour leur accueil, l’ensemble des adhérents présents pour leur participation active tout au long de ce dernier CPM hivernal et à Simon pour son CR.

Le prochain rendez-vous se fera à nouveau en extérieur pour une remise en jambes de maniabilité et de freinage le 1er mars 2015

Photos de Charly, Patrick, Damien

Compte-rendu du CPM Pilote et commissaire et du CPM équipement

Pour le dernier CPM de l’année, c’est à Fred qu’est venu l’insigne honneur de rédiger le CR de la saison 2014 à la Casim 78. La journée était purement théorique, avec une demi-journée consacrée aux consignes et comportements à adopter lors des journées piste organisées par la Casim, puis un après-midi consacré aux équipements de protection et de confort du motard.

N’étant pas équipé pour affronter les frimas de l’hiver, c’est en B.A.R (Boîte A Roues) que je rejoignis le collège l’Amandier, ce dimanche 07 décembre 2014 pour les CPM Pilotes et Commissaires de piste puis celui sur l’équipement du motard. Au pont de Bezons, je rencontrais Arnauld qui daigna m’ouvrir la route pour la fin du trajet, m’évitant ainsi de tourner en rond autour du quartier pour arriver dans les temps. Au moins je ne serais pas épinglé là dessus. J’entrais dans la salle qui nous était réservée pour une petite séance de reconnaissance faciale, bisous et serrage de louches autour du café d’accueil et de réconfort pour ceux venus en moto.

Après l’installation de la caméra et de l’écran pour la projection du Power-Machin, tout était en place pour la présentation du CPM par Pascal et Fabrice, façon Miss-Météo.

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Pascal au micro pour être certain que les conditions de sécurité auront été entendues fortes et claires

L’exposé commença par les différents drapeaux existants, leur signification et les circonstances de leur utilisation. Ce CPM ayant aussi pour but de préparer la ou les sorties sur le Circuit de l’Ouest Parisien à Dreux, nous nous sommes concentrés sur ses particularités puis sur l’emplacement des commissaires de piste. L’esprit de la CASIM étant l’amélioration de la conduite de chacun, son engagement à prendre de l’angle en toute sécurité, les notions de chronométrage et de classement sont proscrites. Ceci ramenant de fait le nombre de drapeaux pour nous, à deux :

Le Jaune : Danger = Je dois ralentir en le signifiant aux autres en levant le bras.
Le Rouge : Fin de la séance = Je rendre au stand

Aux pilotes, sont rappelées les consignes sur la conformité et le bon état de leurs machines, outre les vérifications d’usage avant chaque départ ou sortie, certains organes sont à surveiller, sachant qu’une journée de piste sollicite tout particulièrement les freins et les pneumatiques. Comme le circuit de Dreux n’est pas agréé par la F.F.M, les tenues en cuir ne sont pas indispensables. Par contre les gants, les bottes, la protection dorsale et le casque intégral sont obligatoires.

Le temps de tout ça et d’une pause cigarette et nous voici à l’heure du déjeuner. Divers groupes se forment selon les affinités ou appétits pour se disperser dans les différents établissements des alentours. Avec quelques uns, nous nous retrouvons attablés au Courtepaille, ou un service à l’antillaise se prolongea au delà de 14 heures. L’occasion pour chacun de nous de se faire vanner et de découvrir la proximité toute motarde de Rémi et de Pascal.

Bref, il est 14 heures 30 et pour le second CPM, Alain nous attend de pieds fermes et Hervé est lui dans ses petits souliers, la gorge serrée et les mains moites. On est souvent comme ça notre première fois. Mais les choses se faisant naturellement, il retrouve son aisance et nous explique pourquoi et comment sortir couvert, pour qu’au contraire de M. de Valmont nous évitions « Les lésions dangereuses ». Toute notre panoplie y passa, les casques, les gants, les bottes, les pantalons et vestes de pluie ou de froid. Puis vint la protection dorsale. Sujet que « l’Énorme » Pascal attendait embusqué pour surgir avec « Les Normes ». Aucune n’avait de secret pour lui : la NF, la CE , les EPI, les EN et même la perfide Albion avec son classement SHARP. Moi j’ai retenu un pictogramme plus à ma portée avec le numéro de sa norme (1624-1 ou -2) et le chiffre de son efficacité au dessus du motocycliste.

A 17 heure l’accent fut mis sur les protections auditives. Le CR avait circulé de main en main au grès d’un retard, d’une remarque inappropriée, jusqu’à un coup de boule sur du D3O. Je me croyais à l’abri. Et bien non, il fut pour moi, grâce ou à cause d’un opticien fou. Le CPM s’acheva par la démonstration du déclenchement d’un gilet Airbag. Il est envisagé qu’une commande groupée soit organisée, mais au vu du prix, de nos budgets et de notre utilisation, tout est affaire de compromis ( Chose due – « Coluche »).

A 17 heures 30 nous nous séparions et je pensais aux copains en mettant les essuie-glaces dans ma voiture.

Je profite de ce dernier CR pour vous souhaiter à tous et à vos proches de bonnes fêtes de fin d’année.

L’équipe encadrante de la Casim 78 remercie Fred pour son compte-rendu et souhaite également à tou(e)s ses adhérent(e)s d’excellentes fêtes de fin d’année.

Nous nous retrouverons le 11 janvier 2015 pour l’initiation aux premiers secours.

Compte-rendu de la balade du 23 novembre 2014 dans les vallées de l’Ouest parisien

Pour rédiger le compte-rendu de la dernière balade officielle de l’année (comme le veut la « tradition » pas si ancestrale que ça) c’est sur Marie que c’est tombé, bien qu’il y ait eu plusieurs candidats potentiels, comme vous le découvrirez en lisant son témoignage.

 

C’est un soleil timide mais présent qui vint nous réveiller en cette belle journée du 23 novembre. Ses rayons filtrant à travers les nuages laissaient présager une très agréable promenade avec la CASIM 78.

Le point rendez-vous étant fixé sur le parking d’un Leclerc avec station essence, nous partons avec un peu d’avance – mais pas trop – pour faire le plein. Nous arrivons sur les lieux où quelques casimirs étaient déjà présents pour constater que la station essence était… fermée. Bien. Ok, c’est pas grave. On se motive, on part en petite colonie à la recherche d’une deuxième station. Bah oui, tant qu’à faire, on va éviter de se taper le CR pour être partis sans faire le plein. Cool, en voilà une à peine 2 minutes plus loin ! Et… fermée. Ok, ça commence à devenir un peu lourd la petite blague. Mais la troisième fut la bonne, il paraît que « jamais deux sans trois« , l’adage s’est confirmé. Retour en temps et en heure sur les lieux du départ.

Ensuite, formation de 3 groupes de balade pour une trentaine de participants, un pépère et deux moins pépères. En tant que – très – jeune permis, je me suis placée sans me poser de questions dans le groupe des pépères. On se refait un petit brief sur les gestes susceptibles d’être employés au cours de la balade (mention spéciale au « parfois je pédale, ça veut dire qu’on est coincés derrière une voiture et que ça me saoule » de Damien), de ne surtout pas se forcer sur certains passages difficiles si on ne le sent pas, respecter la quinconce, tout ça tout ça.

Et c’est parti ! Première partie très agréable, entre virages, sous-bois, routes de campagne, c’était très bien équilibré et pas d’événement majeur à notifier. Avant de s’arrêter déjeuner, on refait une petite pause essence pour certains, sur la grande zone commerciale de Dreux. Vint alors la question primordiale « Qu’est-ce que vous voulez manger ?« , la réponse fut unanime « PIZZA !! » (oui, j’estime que ma voix vaut pour l’ensemble du groupe… Non mais sinon on aurait tergiversé pendant des heures, je nous ai rendu service). Allez, on débarque au Pizza Del Arte qui, vu l’heure, n’ont eu aucun mal à nous trouver une table qui puisse nous contenir tous les 9. Repas très sympa, entre discussions tournant globalement autour de… la moto, et on a un peu râlé sur les scooters aussi (faut dire qu’ils sont casse-pieds ceux-là, et je suis polie. Non, pas du tout, je ne fais pas de généralités.).

Une fois repus, nous entamons la deuxième partie de la journée, non sans oublier de prendre un café avant de redémarrer, de peur de s’endormir sur les lignes droites. Et hop, on redémarre, et à peine le restaurant quitté, un joli petit rond-point bien sympathique nous attend. Nous le prenons, je suis les 3 personnes devant moi, tout va bien. Et puis… Tiens, ils sont où les autres de derrière ? Eh oh devant, attendez, y a plus personne derrière !!! D’où la rédaction du CR… Bref, on ne va pas épiloguer. Le groupe nous retrouve et on redécolle.

Deuxième partie aussi agréable que la première et même encore plus, le soleil étant plus que jamais au rendez-vous, et la route toujours plus sympathique. On sillonne de grandes étendues verdoyantes sur des routes en ruban, des petits virages très appréciables, des feuilles qui se soulèvent par vagues sur notre passage dans les sous-bois, tout est parfait. Une ou deux petites frayeurs pour moi sur certains virages où l’état du revêtement et le « verglas d’été » (comme dirait Fabrice) n’ont pas rendu la chose facile, mais finalement, qu’est-ce que la moto sans l’adrénaline ?

Enfin, nous arrivons à Vernon pour une deuxième pause. L’opération de garage de nos bêtes a été quelque peu laborieuse et n’a pas laissé tout le monde indemne. Mais plus de peur que de mal, on finit par tous se rendre au bar curieusement nommé « Le Paris Plage » (pas sûre que ce soit très vendeur comme nom une fois le mois de septembre achevé, surtout aussi loin de Paris mais bon, je ne suis pas la gérante) où nous rejoint le groupe de Baptiste retardés semble-t-il par une moto perdant ses boulons. Nous avons eu le luxe de pouvoir siroter nos boissons en terrasse et ça, c’est la classe.

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Mais bon, c’est pas tout ça, il faut repartir, parce que n’oublions pas qu’à 17h30, il fait nuit noire, les joies de l’automne. Nous entamons donc la troisième partie et pas des moindres, entre la fatigue, le froid qui commence à se faire un peu sentir et… les têtes d’épingles en côte. Oui… On ne va pas s’étendre sur le moment où je perds les deux personnes devant moi et ralentis les 6 derrière parce que je ne pense qu’à une chose « ne quitte pas la route, te rétame pas, quitte pas la route, te rétame pas, je stresse je stresse je stresse« . Voilà. Mais tout s’est bien passé, évidemment. Comme je suis sympa, j’éviterai aussi de raconter le moment où on a tourné sur un parking qui n’était pas celui du lieu de rendez-vous pour le débrief (quand je pense que c’est moi qui rédige le CR…) mais je passerai directement à notre arrivée en fanfare sur le parking de je ne sais plus quelle grande enseigne… archi blindé, où nous nous sommes tous garés tant bien que mal sur des places pas franchement prévues pour (« Eeuuuuhhh excusez-moi, c’est à qui la moto là ? Pile devant la porte c’est pas ouf. Je serais vous je la laisserais pas là, c’est dangereux pour elle !« ) mais ça nous a bien fait rire. Le meilleur moment de cette dernière partie reste quand même l’arrivée de Baptiste et de son groupe qui avaient l’air de revenir d’une épopée digne des plus grands romans d’aventures !

Nous avons fini par apprendre qu’en effet, cela s’était lééééégèrement compliqué vers la fin, lorsqu’une certaine personne s’est trompée de sortie et a fait prendre l’autoroute ne pouvant être quittée avant Mantes la Jolie et a dû, en prime, payer le péage pour 9 personnes… (Encore une fois : et c’est moi qui fais le CR ??! Je charrie, je charrie…) On en a bien ri puisque tout s’est bien terminé.

En rouge, l'itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l'autoroute

En rouge, l’itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l’autoroute

Enfin, nous nous sommes tous séparés, entre ceux qui souhaitaient boire un dernier verre et ceux pressés de rentrer car fatigués avec aussi l’appréhension du retour sur des routes chargées. Mais tout s’est bien passé, à part une voiture mal intentionnée qui est venue se placer volontairement au sein de notre superbe quinconce et a joué avec ses clignotants pendant plusieurs bonnes minutes… Bref !
Encore une excellente journée avec la CASIM 78, placée sous le signe du beau temps, comme d’habitude ! Ces histoires de marabout seraient peut-être finalement bien réelles…

Encore merci à Marie pour son compte-rendu, ainsi qu’aux photographes et vidéastes qui nous ont ramenés quelques souvenirs en images de cette belle journée ! D’ailleurs, vous pouvez revivre une grosse partie de la journée grâce à la caméra embarquée de Serge, de la Casim 77 en visite par chez nous :

 

D’ici là, surveillez la météo et les forums, il se pourrait peut-être qu’une balade hors calendrier finisse par se programmer.

La Casim 78 déclenche ses airbags

Nous arrivons dans la période de l’année où les CPM se font au chaud dans une salle, mais où nous pouvons aborder les aspects les plus théoriques de l’année. On commence avec cet extrait du CPM équipement de l’année dernière, durant lequel, après un après-midi à faire le tour des caractéristiques, avantages et inconvénients des différents équipements de protection et de confort, nous avons abordé le cas des airbag pour les motards.

Les dernières annonces des fabricants lors du salon de Milan (EICMA) ont été très intéressantes à suivre, car les équipementiers rivalisent d’innovation pour que l’airbag pour les motards finisse par devenir un équipement de protection aussi naturel à utiliser que les équipements de protection habituels. Il reste encore la question du coût d’achat et d’utilisation, mais nous pouvons espérer que dans les années à venir, leur accessibilité ne soit plus un problème.

Ainsi, nous connaissons à présent trois famille de gilets airbag utilisable en moto :

  • Le gilet à cartouche de gaz et sangle reliée à la moto (tel que le classique mais abordable Hit-Air)
  • Le gilet ou le blouson autonome, mais nécessitant des capteurs installés sur la moto (Bering Air-Protect, Dainese D-Air)
  • Le gilet totalement autonome où tout est intégré dans la veste (Alpinestars Tech-Air), dernièrement annoncé.

Bref, c’est bien joli et prometteur tout ça, mais nous avons nous aussi eu l’occasion de faire nos démonstrations de fonctionnement de ces fameux airbags pour motards, en déclenchant d’abord lairbag à câble d’un de nos moniteurs, puis en observant celui de Bering, fourni pour l’occasion par son fabricant. Le résultat, ci-dessous !