Compte Rendu: Journée des Visas pour la Vie du 27/06/2021

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78 telle que la vécu Catherine.

Ca y est, le jour J est arrivé. Passage des visas … 
Nous avons rendez-vous à Saint-Brice-sous-forêt à 9h du matin pour la première partie des tests: une série de virages. A l’inverse des CPM en live et des randonnées faites lors du week-end CASIM, les moniteurs ont l’instruction de nous donner les consignes mais ne nous font pas de retour sur nos performances et gardent les notes confidentielles jusqu’à la fin de la journée où sont délivrés les diplômes.

Arrivée… en peu en retard pour ma part sur le lieu de rendez-vous. Les candidats aux visas 1 et 2 sont tous là. Le grand manitou, notre Calou national, nous briffe sur ce qui nous attend sur la journée. Test virages, puis nous rejoignons le centre de passage du permis de conduire de Gennevilliers pour la suite des épreuves: une interrogation sur le secourisme, un quizz connaissances théoriques, pause déjeuner, puis la pratique maniabilité / freinage avec un gymkhana concocté maison avec parcours minuté pour les visas 2, et seulement sur une portion pour les visas 1. Les moniteurs sont nombreux, on peut se permettre de passer les tests par petits groupes. 
La météo est couverte mais des restes de pluie de la nuit, il ne reste que la chaussée humide, donc ça reste praticable et la pluie ne revient pas de toute la journée.
L’épreuve virolos. Une série de 7-8 virages en montée dans la forêt où il nous faut faire demi-tour au simili de carrefour où est posté Jeannot-la-fleur-au-fusil, petit sourire en coin, à-la-cool en mode transat sur sa bécane. Haaaa… la vie de moniteur à la CASIM… ça fait rêver, j’vous jure ! Moi, concentrée sur la route, je trace … heu … ha ! c’est là qu’il fallait tourner peut-être… mouais…  Rien de sorcier mais l’examinateur nous suit et il faut bien avoir assimilé le bon placement à prendre sur la chaussée qui a été expliqué dans les slides des e-CPMs de l’année. Pas de partage des observations sur la performance après le test.

Retour à Gennevilliers. On enchaine sur le test de mise en situation de secourisme. Chacun passe un par un avec un moniteur pour répondre à une série de questions. « Après un virage, en rase campagne, tu voies une voiture dans un fossé. Le conducteur est dedans, inconscient. Qu’est-ce que tu fais ? ». Idem. Tu réponds, mais, idem, pas de signe d’acquièscement ou d’erreur dans l’expression de Jean-la-fleur-au-fusil (toujours le même 🙂 )
On enchaine sur les quizs. Les visas 1 et 2 n’ont pas le même. Je suis en visa 1 et j’ai l’impression de repasser mon bac. On nous donne les questionnaires. Et, au top départ, nous avons le droit de commencer à lire et de répondre aux questions. Nous avons 20 minutes pour répondre à 50 QCMs (qqc comme ça). Mais atttttt’tention ! plusieurs réponses peuvent être bonnes, il faut toutes les cocher pour obtenir le score maximal sur la question. Avec qqs questions pointues au passage, du genre: une moto date de 2010. Elle est classée Euro 2. Heu… comment vous dire… il faut bien départager les candidats…
Puis pause lunch, 2 heures quand même, où nous restons dans le centre après avoir été chercher mangeaille pour ceux qui n’ont pas amené leur gamelle. 

La suite: le gymkhana. Un parcours qui prend toute la piste. Nous passons 1 par 1. Pascal nous montre le trajet. Comme à l’examen du plateau, nous le faisons d’abord à pied derrière lui pour le mémoriser et visualiser les bonnes trajectoires à emprunter. Le parcours: slalom léger et pas trop serré pour enchainer sur un 8 et demi en bout de piste, sans mordre sur la ligne délimitant la piste, pour continuer sur un slalom de 6-7 cônes alignés, à passer lentement, puis le chronomètre est enclenché. Sur la prochaine portion, il nous faut rouler assez lentement pour arriver au point B en un temps minimal, sans mettre de pieds à terre, en jouant sur le frein arrière et l’embrayage. Un virage serré à gauche pour passer entre 2 piquets, un autre à droite pour passer une 2ème porte à piquets, puis re-virage serré à gauche pour rejoindre une porte de cônes. La dernière ligne avant d’arrêter le chrono: rejoindre la porte suivante de cônes en roulant sur un planche sans en tomber. Puis virage à droite vers une porte à cônes et demi-tour pour se remettre face à la piste. Et tout ça se termine par le freinage d’urgence: Il nous faut arriver jusqu’à un point précis à une vitesse minimale (40 km/h tant que la chaussée a été humide, puis 50 une fois sèche), puis enclencher le freinage pour s’arrêter dans un rectangle délimité par des plot. Fin du parcours ! Le système de notation était assez sec: on a démarré avec 20 points, puis -4 points pour un cône renversé, une sortie de parcours, ou un pieds à terre, – xx points par seconde en deça du temps demandé pour la partie chronométrée, une chute étant éliminatoire. 

Et voilà, la journée s’est clôturé vers 17h après la remise commentée des visas, un par un, avec photo avec chaque élève, et toujours dans la bonne humeur et présenté avec humour !!

Merci à l’ensemble des moniteurs qui se sont mobilisé pour cette journée et bravo à tous les nouveaux diplômés Visas pour la Vie de la CASIM 78, vous l’avez tous bien mérité.

Merci à Catherine pour ce superbe CR.

Compte Rendu du CPM Maniabilité et Freinage du 30 mai 2021

Fred nous propose son Compte Rendu de cette journée car il est arrivé en retard le matin du CPM… devinez quoi, il a envoyé son compte rendu très en retard également.

Proverbe CASIMIR : « CR tardif…. CR tardif »

Ce matin du 30/05/2021, nous avions RDV sur le site du permis de Gennevilliers pour un CPM de Reprise, après une longue période d’E-CPM pour les raisons que vous savez.
Arrivé légèrement en retard, je pensais déjà que la rédaction du récit de la journée allait me revenir, mais d’autres ont fait plus moins bien en arrivant encore après moi. Donc, Ouf de soulagement, café vite fait et Bonjours du bout du poing aux comparses impatients de s’y mettre.
Ca y est c’est parti, pour un petit échauffement dans le style de Daviné et Vérola , en cercle face aux moniteurs. Au bout des cinq minutes de mise en jambe, Pascal notre cher Président (on ne sait jamais, ça peut servir pour la prochaine fois) nous sépare en deux groupes et nous invite à nous diriger vers les réjouissances qu’avec ses acolytes ils nous ont concoctées.
Pour notre groupe c’est le freinage dans toutes les circonstances qui nous attendait. Tout d’abord, Arnaud disséqua et nous décrivit toutes les différentes forces en jeux et leurs interactions lors de l’arret.
L’effet gyroscopique, la friction des garnitures, la géométrie de la moto, le transfert de masse, le regard, la position du pilote, les points de contacts pilote/moto et moto /sol, les distances d’arrêt et de freinage.
Bref une revue en détail et sous toutes les coutures du freinage avec ou sans ABS, avant la mise en pratique par les divers ateliers qui nous attendaient. Arnaud poussa l’implication au point de nous faire une démonstration du déclenchement de son gilet air-bag, certes involontaire mais convaincante quand même. Puis ce fut notre tour de lui montrer que nous avions été attentifs a toutes ses explications. De la théorie à la pratique, il y a toujours un léger delta que l’on essaya de réduire tant bien que mal, tantôt recadré, tantôt encouragé par les moniteurs attentifs à nos tentatives pour atteindre l’excellence. Tout en sachant que le meilleur freinage d’urgence est celui que l’on n’a pas à effectuer car anticipé. Après avoir bien mouillé nos maillots, l’heure du piquenique était attendue par la plupart d’entre nous.
L’après-midi, c’est Pascal qui, avec ses complices nous avaient préparé les réjouissances sous un soleil digne d’un été (42). De ce côté des pistes, était disposé pour ceux qui l’étaient aussi, un ensemble de parcours, en slalom, en huit en trèfle ou en cercle, pour mettre à l’épreuve nos points d’équilibre, de patinage, notre placement du regard ce qui conditionne notre placement de nos roues, enfin tout un tas de joyeusetés pour nous faire poser pied à terre.
Après maintes circonvolutions sur ces practices sous le cagnard, il fallait se bien désaltérer. C’est à cette occasion que le verdict de Pascal tomba. Ayant rapidement récupérer ma bouteille d’eau, j’allais étancher ma soif sous le peu d’ombre encore libre, quand Catherine posa la question qui tue : » A qui sont les clés ? » Je n’eu pas le temps de finir ma gorgé d’eau que déjà Pascal répondait « Ah ben vaut bien un CR, ça ! « . Me déclarant propriétaire des clés je me déclarais du même coup rédacteur de cette prose.
Hormis cet incident ce fut une super journée ou tous étaient content de se revoir (je pense) et de refaire des CPM en présentiel comme on dit maintenant. Sinon les clés étaient déjà les doubles d’un double donc un triple et la prochaine fois je ne dirais pas qu’elles son a moi.

Merci Fred pour ce CR et merci à tous les encadrants et participants de cette journée de reprise.

Compte Rendu: CAMABC Ile de France 2021

Un de nos valeureux candidat au CAMABC cette saison nous raconte comment il a vécu cette journée d’examen.

Levé à l’aube pour aller chercher la casimoto et me rendre ensuite sur le site de Gennevilliers pour passer les épreuves du CAMABC.
Eh oui cela fait 3 ans que je suis à la CASIM. J’ai la même sensation qu’il y a 3 ans quand je me rendais à mon premier CPM rentrée de la CASIM 77.
La casimoto enfourché, j’ai la sensation d’être un crapaud dessus, mes jambes sont pliées.
Je suis le K1600 de Thomas qui a eu la gentillesse de remplacer l’embrayage, on file à travers Paris, le périphérique et la A86 en direction du plateau de la CASIM 78 qui se trouve sur le centre d’examen moto de Genneviliers.
Ca y est nous arrivons sur le site, nous y sommes, je vois le drapeau de CASIM 78, les motos, les stagiaires, les candidats et les moniteurs.
Tout le monde est arrivé, un petit tour pour saluer tout le monde avec le masque tout en Respectant les gestes barrières.
Sur certains visages on devine les sourires sur d’autres on sent le stress.
Je comprends que les stagiaires sont aussi stressés que les candidats.

Pascal le président du jury et de CASIM 78 distribue le planning et présente le déroulé de la journée.
En consultant le planning, je suis attristé car je vois que la ligne concernant le candidat 2 est rayé. Malheureusement mon ami PLUX ne pourra pas participer au CAMABC cette année, le destin en a voulu autrement.
10h, c’est le début des épreuves, Cécile est sur le piste et passe l’épreuve de pédagogie pratique tandis que Lilian est en salle pour dispenser un cours.
Antoine et moi commençons à 11h, on décide de se dégourdir les jambes en prenant la direction de la piste où aura lieu l’épreuve de maitrise personnelle. Nous observons un des jury monter les parcours numéro 2.
Eh oui c’est le parcours numéro 2 qui a été tiré au sort par l’un des stagiaires.


Sur la piste d’à côté, on voit Cécile dispenser son cours et poser ses cônes, j’en déduis que c’est un cours sur le freinage. A travers la baie vitrée, on voit le jury et les trois stagiaires suivrent le cours de Lilian, ils sont captivés.
Il est 10h45, ça va être à nous. Antoine se concentre en se dirigeant vers la salle de cours, je le sens
tendu mais serein.
Quant à moi, j’essaye de me vider la tête et d’évacuer le stress en m’équipant.
Cela doit se voir car on me rappelle qu’il faut respirer, effectivement cela peut être utile .

Quelques allers-retours avec la casimoto, sur la piste qui se trouve à côté du parcours afin de chauffer les pneus de la moto.
11h, les deux premiers candidats ont terminés leur première épreuve et les deux suivants vont commencer les leurs. Le plateau pour la maitrise personnelle est en place, les moniteurs et stagiaires inoccupés sont
présents et scrute le plateau. Ils encouragent les candidats en l’occurence Lilian et moi, l’ambiance est bonne enfant et
bienveillante. Lilian fait un sans faute sur la maitrise personnelle quant à moi je fais tomber des cônes et déplace
des piquets. L’épreuve de maitrise personnelle est terminée, je n’ai pas pu prendre de point d’avance .
Ce sont pourtant des exercices que je sais faire !

Est-ce le stress ou l’excès de confiance qui me fait perdre mes moyens ?
Bref il faut se vider la tête, positiver et avancer.
Les moniteurs et les stagiaires sont bienveillants, il y a une très bonne ambiance même si le stress
domine. D’ailleurs je ne vois pas passer la pause avant l’épreuve suivante, c’est déjà l’heure du QCM.


C’est l’heure de la pause déjeuner, certains sortent leur pique-nique d’autres optent pour un click &
Collect dont la livraison est réalisée par un Uber Eat Casimir. On plaisante, on sourit un peu partout sur le site l’ambiance se détend les candidats et les cobayes sont plus à l’aise.
On sent plus les rayons du soleil, ça chauffe, ça cogne je dirai même. J’en suis même à envier le beau chapeau bleu d’un candidat. La pause a permis de détendre les esprits, on est plus détendu et le stress s’est quasi envolé.
C’est l’ambiance CASIM qui veut cela, on apprend dans la bienveillance et la bonne humeur et on passe les examens dans une ambiance conviviale.


C’est reparti pour la suite des épreuves pédagogie pratique et théorique, ça sera Virage et Mécanique pour moi.
Pour la partie virage cela s’annonce compliqué car la route est très sale, il y a beaucoup de cailloux et de sable, ce sont les conséquences de la grosse pluie de la veille. En expliquant au stagiaire que le cours virage sera adapté à l’état de la route celui-ci est rassuré et se détend à son tour.
16h30, c’est La fin des épreuves et le jury va délibérer.
Pendant ce temps-là, candidats, stagiaires et moniteurs se rendent sur la piste pour enseigner le dernier cours de la journée de maniabilité aux stagiaires. On espère que cette journée aura donné envie aux stagiaires de s’inscrire aux CASIM et de suivre les CPM.
Le jury a terminé de délibérer et le président nous rassemble pour nous annoncer les résultats mais avant tout il remercie les bénévoles, les moniteurs et stagiaires car sans eux cette journée n’aurait pas eu lieu.
Pascal le président de la C78 est un orateur captivant qui sait maintenir le suspense et faire monter
pression. Apres quelques longues minutes, il finit par annoncer qu’il y a au moins un candidat de reçu à
l’épreuve. Il appelle le major de promotion qui est Lilian et ensuite Antoine.
Le naturel revenant au galop, Pascal nous laisse penser que Cécile et moi avons peut être échouer à
l’épreuve. Finalement il appelle Cécile pour lui remettre son diplôme.
C’est à mon tour d’être appelé après avoir été torturé quelques secondes dans le bon sens du terme
par Pascal.
C’est une belle journée pour les CASIM de l’ile de France, il y a 4 nouveaux moniteurs .

Merci à tous ceux qui ont rendu cette journée possible:

  • les bénévoles pour l’organisation
  • les cobayes d’avoir joué le jeu
  • les moniteurs des 3 Casim d’Ile de France qui ont assuré le rôle de Jury
  • les candidats qui ont bossé pour obtenir ce diplôme
  • la préfecture du 92
  • et Check pour avoir rédigé ce CR.

Compte rendu du CPM Virages et Maniabilité du 6 juin

Le déconfinement, acte III – CPM Maniabilité et virages sur routes

Après des mois de confinement obligé, durant lesquelles nos chères machines sont restées à l’arrêt – enfin pour certaines ! – la CASIM 78 a décidé de mettre les bouchées doubles en enquillant les activités pour rattraper le temps perdu…

Et Dieu sait que c’était nécessaire, car si les arbres à cames ont peu bougé pendant la crise sanitaire, les rotules et les muscles sont eux aussi restés bien inactifs – enfin, pour certains ! – et méritaient un bon dégripage aussi !

Après la super virée du mois de mai qui nous avait rappelé que les vaches et les chèvres de nos chères régions ne font pas leurs besoins seulement dans leurs prés, mais aussi et surtout sur les petites routes adorées des motards ! Après le retour au plateau de Gennevilliers, pour se rendre compte que se mettre en Amazone sur la bécane était devenu carrèment sportif avec les nouveaux kilos engrangés depuis mars 2020 ! Nous voici à nouveau sollicités pour un CPM Maniabilité et virages sur route : fini de glander, la CASIM78 est de nouveau à donf, d’autant plus que les exams des visas approchent et qu’il est temps de se rappeler les bonnes pratiques !

C’est donc par une magnifique journée ensoleillée et déjà chaude dès le matin, que nous nous retrouvons sur le site de l’aérodrome de Cergy-Pontoise.

Les avions traversent la piste, comme dans les îles !

Comme d’autres camarades, inquiet de risquer de pécho le CR en arrivant en retard, je me mis en route suffisamment tôt pour rejoindre le site, d’autant que ce dernier ne possédant pas de point de repère – nom de rue, etc. – on pouvait se douter qu’il y avait un piège… Les GPS avaient tous bien noté l’aérodrome, mais où, dans l’aérodrome, devions-nous rejoindre la merveilleuse team des magnifiques casimirs ?…

Était-ce du côté des bâtiments des clubs de vols ? Niet… Alors de l’autre côté de l’aérodrome ? re-niet… Alors de l’autre côté de l’entrée ? Toujours niet… Pendant de longues minutes, l’angoisse montait voyant la montre se rapprocher de l’heure fatidique… Fort heureusement, vu le nombre de motos qui tournaient et retournaient, il y avait encore une chance d’éviter d’être le dernier !

Pris de pitié, les gentils organisateurs décidèrent d’envoyer Vincent faire la moto-balai pour nous récupérer, et nous découvrîmes le petit portail à peine ouvert, recouvert d’orties et caché par les mauvaises herbes, qui masquait le site de nos exercices du jour : une vieille piste désaffectée, utilisée désormais pour torturer les apprentis motards avec moult cônes et autres instruments de plateau !

Avec l’arrivée du dernier d’entre-nous – Idris  –  et l’octroi immédiat du CR, la journée pouvait commencer !

L’alignement impeccable !

Grâce à la présence de nombreux moniteurs – merci à eux pour leur dévouement ! – deux groupes étaient rapidement constitués. La journée allait donc se structurer en une partie virages sur route, puis la maniabilité.

Les chefs imaginent les prochaines tortures : « Ok, on les fait mettre en debout en Y, et ils doivent passer sous l’avion qui atterrit sans taper le train d’atterrissage et après ils reviennent faire un 8, vous en pensez quoi ? »

Nous démarrâmes avec Pascal, Olivier, Bertrand et Jean sur les virages sur route. Un petit parcours avait été dessiné autour du pittoresque village de Génicourt (qui n’apparaît dans aucun guide, j’ai vérifié !) peuplé de bipèdes dont, malheureusement, nous n’avions pas eu le temps de tester la résistance aux décibels des Akrapovic ; il fut donc décidé de rouler doucement et dans le plus grand calme, afin de préserver l’intimité dominicale de ces peuplades autochtones.

L’activité commença par une révision de la technique des virages. Pascal nous demanda de décrire les 4 phases d’une prise de virage. Je tentais une boutade en proposant comme première phase la Découverte, et me récupérait le CR illico presto, oubliant ainsi le premier adage de la bible de la CASIM : « Avec la sécurité, point ne déconnera, et blague débile évitera, sinon CR dans ta face »

Bon allez, au boulot !

Dans la suite de la journée, je tenterai par tous les moyens – y compris les plus mesquins, manipulatoires et illégaux – de faire refiler le boulot, sans parvenir à mes fins. Ce qui me permis de vérifier le 2e adage de la CASIM : « Président et moniteurs, incorruptibles sont, mais ils acceptent quand mêmes tes dons » !

L’activité « virages sur route » se déroula sans encombre pour le groupe, scindé en sous-groupes de 2-3 motards. Nous rejoignîmes alors la piste pour le déjeuner, pris sous un soleil de plomb, et l’activité suivante : maniabilité avec Jean et Olivier.

C’est pour quand, les déjeuners en terrasse, sous un parasol, servi par des vahinés ?!?
« Prend ça, glandu ! »

Le CPM de la reprise du 30 mai nous avait bien préparé, et ces exercices de maniabilité se sont globalement passés avec succès, montrant ainsi l’intérêt de la pratique avec la CASIM. Personnellement, après avoir subi un accident face à un conducteur au téléphone, j’étais sur le point d’arrêter la moto, et c’est grâce à la CASIM que je suis remonté en selle, pour me sentir désormais de plus en plus à l’aise, et même commencer à reprendre du plaisir. Cette reprise des activités post-confinement est donc plus qu’appréciable.

Le regard, les genoux, l’accélération, l’embrayage… Rien n’échappe au regard perçant du moniteur !

Il y aurait beaucoup à écrire sur cette journée : le plaisir de retrouver les copains, les conseils échangés, les anecdotes, tout ce qui fait l’intérêt et le plaisir de la CASIM.

Mais c’est mon premier CR, alors il ne faut pas qu’il soit parfait ! Et surtout… je suis crevé et n’aspire qu’à visionner le replay du GP de Catalogne

Merci à Jean Christian pour ce superbe CR, on peut lui dire maintenant, on l’avait attribué à une autre victime l’après midi mais on a oublié de le prévenir. Cela aurait été dommage de ne pas profiter de sa prose.

Merci aux encadrants et aux adhérents pour cette superbe journée journée ensoleillée et pleine de bonne humeur.

Compte rendu(s): CPM Freinage & Maniabilité du 04/10/2020

Pour ce début de saison, on a décidé de vous gâté avec non pas 1 CR, mais 2 CR, je en sais pas pourquoi, mais Etienne s’est senti obligé de vous partagé ses sensations lors de ce CPM alors que c’était Idris qui avait brillamment gagné le droit de le rédiger.

Donc premier, CR, Etienne, qui nous partage ses impressions de la matinée:

Malgré la pluie annoncée et le vent bien réel, les motards sont nombreux au moment du briefing de la journée. Les sociétaires de la CASIM 78 seraient-ils optimistes par nature ? La suite leur donnera raison. Les températures sont fraîches et le goudron humide. Mais, dès les premiers rayons de soleil et les premières manœuvres, les motos et leur pilote se réchaufferont au même temps que la piste deviendra sèche.

Après un bref rappel du fonctionnement de Google, notre président constitue deux groupes : le premier avec les nouveaux adhérents qui consacreront leur matinée à la maniabilité, le second avec les plus anciens qui amélioreront leur technique de freinage. Précision utile (on n’est jamais assez pédagogue), les groupes inverseront leur activité après la pause du déjeuner.

Pour débuter la séance de freinage, les moniteurs improvisent un carrousel. Par méconnaissance du programme ou pour prendre le temps que la piste ne sèche ? En tout cas, les stagiaires ont apprécié.

Tout d’abord, des exercices traditionnels qui nous rappellent à tous les épreuves rapides du permis :

– freinage de l’arrière, freinage de l’avant et enfin freinage de l’arrière et de l’avant,

– freinage de précision et freinage en rétrogradant,

– évitement à droite puis à gauche.

Par la suite, des exercices sont largement plus originaux. A présent, il ne s’agit plus de préparer ses gestes au freinage et à l’évitement, mais bien de réagir dans des situations proches de la réalité :

– Au freinage, nous suivons Eric et son GS qui freine régulièrement à plus ou moins à vive allure sur un aller-retour de piste. Charge aux stagiaires de réguler leur vitesse et de se positionner en quinconce à distance de sécurité. Interdiction pour les stagiaires de dépasser au freinage la roue arrière d’Eric. A défaut de réussir l’exercice, nous sommes au moins sensibilisés à la nécessité d’être toujours en éveil, de maîtriser notre vitesse et notre distance de sécurité tant latérale que longitudinale.

– A l’évitement, Eric ou Olivier sont debout face aux stagiaires élancés, ils leur indiquent au dernier moment le côté d’évitement. A titre personnel, j’avoue avoir parfois fait le choix du côté avant le signal. Très perturbant en effet d’avoir des piétons face à soi quelques mètres devant en ligne de mire.

La matinée se termine vers 12h30. Il est temps de partir déjeuner au King Burger ou ailleurs…

By Etienne K.

Puis place à la plume de notre grand gagnant du jour, Idris.

Pour ce premier CPM de l’année le RDV est donné à 8h45 à Gennevilliers, je suis arrivé un peu en retard et presque tout le monde était déjà arrivé. C’est vrai que d’habitude il y a toujours un petit café de bienvenue mais ce jour-là, COVID-19 oblige, tout le monde avait son petit thermos. 

J’avais déjà participé à plusieurs balades et ça faisait plaisir de revoir tout le monde, les discussions vont bon train toujours dans la bonne humeur.

Très rapidement les monos nous appellent, il faut commencer…après une petite présentation, c’est Pascal qui décide de nous faire un petit échauffement bien pratique avant de commencer. 

On forme ensuite 2 groupes, un qui débutera par le freinage et l’autre par la maniabilité. Le mien débutera par le freinage…ça tombe bien la pluie est annoncé pour 14h, ça m’évitera des freinages sur un sol trempé. 

On commence par des freinages simples puis on réduit petit à petit les distances de freinage. On apprend à d’abord à freiner avec l’arrière pour bien asseoir la moto puis avec l’avant et très rapidement les ABS commencent à cliquer…Petit a petit on pousse nos machines dans leurs retranchements. Chacun apprend à connaître sa moto et on prend de plus en plus la confiance. Chaque passage étant bien évidement suivi par un briefing de ce qui va et ce qui ne va pas. Après différents exercices et pour clore ce CPM, les monos décident d’intégrer le temps de réaction, il nous est proposé de simuler un freinage à la suite d’un motard nous précédent dans une circulation normale. C’est très instructif et cela rappelle la nécessité de garder la distance de sécurité. 

Je n’ai pas vu temps passé et très rapidement il est déjà midi. On décide d’aller manger au Burger King à proximité. Etonnamment on a eu des places assez rapidement et on a pu profiter d’un bon déjeuner. Un moment convivial où les nouveaux membres peuvent poser leurs questions aux moniteurs et apprendre à connaitre la Casim et ses membres. 

Bien rassasiés on repart pour le terrain d’entrainement. C’est à ce moment là que Pascal demande à tout le monde à qui appartient la MT07 bleu immatriculé dans le 34…je lève la main avec fierté. Il m’annonce tranquillement ensuite que c’est moi qui aurai le CR parce que je me suis garé dans le mauvais sens, j’ai bien évidement essayé de contester en disant que ça ne comptait pas, que c’était pendant la pause déjeuner, mais ça ne fonctionne pas. 

C’est donc l’aprèm qu’on attaque la maniabilité. Les monos installent 6 parcours différents et on se répartient dessus. Ça me rappelle des souvenirs du permis…à tours de rôle les casimirs s’engagent, il faut contrôler le point de patinage, le placement de la roue avant, le maintien de la vitesse et surtout…le regard. Grâce à l’accompagnement des monos et leurs conseils on a réussi très rapidement à faire les parcours.  

A la fin de la journée les monos nous appellent pour un débrief. J’avoue que n’ai pas vu le temps passé, en plus la journée s’est déroulée sans averses. Merci à tous les participants et surtout un grand merci aux encadrants pour leur patience et leur accompagnement.  

By Idris T