Compte rendu de la journée de rentrée de la CASIM 78, saison 2024 / 2025

Voila le compte rendu de cette journée rédigé par Tiphanie, un grand merci à elle:

Tu es passionné(e) de moto, tu souhaites conduire en toute sécurité et tu as toujours rêvé d’être Casimir ? alors tu es au bon endroit.

Déroulé de la journée d’intégration du « stagiaire » en 3 parties :

  1. 09h00 / 12h00 : Accueil, petit déj, présentation de la Casim 78 et rappel des règles de balade en groupe,
  2. 12h00 / 14h00 : Pause déjeuner : départ du site Gennevilliers pour aller déjeuner à l’Oseraie. Constitution de plusieurs groupes de 8 motos (sans précision de niveau, ce qui est normal vu que l’on vient tout juste de se rencontrer et de faire connaissance) et mise en pratique dès le début des règles présentées dans la matinée. Moment convivial car cela te permet de faire la connaissance des autres nouveaux arrivants dans l’Association et de partager tes impressions concernant ce premier déplacement en groupe.
  3. 14h00 / 16h00 : Balade de 02H00 dans le Vexin. La météo n’était pas au beau fixe mais nous avons échappé à la pluie qui était annoncée pour toute la journée. On conserve les mêmes groupes que ceux constitués le matin avec les motos exactement aux mêmes positions. Cas concret permettant de comprendre le fonctionnement de la balade en groupe, ce qu’il faut faire et ne pas faire. Nos chers moniteurs ont bien essayé d’en perdre quelques-uns mais leur bienveillance l’a emportée et nous sommes tous rentrés. Une petite exception toutefois car la courroie de la moto électrique d’une de nos Casimir a décidé de faire grève et a craqué ! Du coup, fin de la balade avec … la dépanneuse ! Nous espérons que tout va bien et qu’elle est réparée.

L’attribution du compte-rendu de la journée a régulièrement changé de propriétaire (je ne vous donnerai pas les motifs permettant d’être l’élu (e) sinon ce n’est pas drôle) et je suis très heureuse de pouvoir inaugurer ce/mon premier CR.

Merci Tiphanie pour ton CR, merci à tous les participants et aux encadrants présent pour cette journée.

Séminaire préparatoire de la saison 2024/2025 des moniteurs de la CASIM 78

En ce premier week end de septembre, le Domaine du bois du loup dans le Morvan a été le théâtre d’un événement inédit depuis la création de la Casim 78. Vos bien aimés moniteurs, soucieux du bien être de leurs fidèles stagiaires, se sont rassemblés en ce lieu bucolique, non pas pour profiter de fastueux festins aux frais de la princesse, mais pour effectuer un dur labeur.

Bon ok, j’en fait trop… Mais ce week end a bien été studieux, nous avons travaillé à améliorer le fonctionnement de la Casim comme nous vous l’expliquerons dans les lignes qui suivent.

Et comme nous n’avions pas de stagiaire sous la main, il a été décidé (à 12 voix contre 2) de désigner les 2 moniteurs fraîchement diplômés pour rédiger le compte rendu de ce week-end. « Voyez ça comme le tout dernier CR que vous rédigerez de votre vie » nous a-t-on dit.

CR de S. MALIBU :

Bonjour à tous chers lecteurs, heureux de vous retrouver.

Voici un petit compte rendu du week-end moniteurs de la Casim qui s’est tenu du 07/09 au 08/09 dans le Morvan. Nous avons profité du gîte et du couvert au domaine du Bois du loup à Saint-Agnan.

Rien à dire sur les prestations du lieu, où l’accueil a été très bon et la nourriture de bonne qualité.

Ceux qui me connaissent savent à quel point je peux être exigeant sur la nourriture.

Le week-end était un moyen de renforcer la cohésion des moniteurs et de discuter de sujets concernant notre Casim 78.

Pour ceux qui l’ignorent, sachez qu’après chaque CPM ou balade, des questionnaires sont envoyés afin de vous demander votre avis.

Ce sont ces réponses qui après avoir été triées et analysées nous ont servi de matériau pour notre brain-storming.

Une leçon à retenir : remplissez les questionnaires. Ça vous prendra deux minutes et nous, ça nous fera bosser pour améliorer la Casim et la faire évoluer vers ce qui peut vous plaire.

Voilà pour le contexte.

En terme de déroulement, le week-end ayant débuté le vendredi soir, il a fallu quitter Paris après le boulot au plus tôt pour s’enquiller presque 3:00 heures d’autobeurk pour arriver sur zone. Arrivée après 20:30 pour ma part avec un départ du bureau à 17:30.

Le temps de prendre une douche, le diner est servi.

Anecdote : Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai troqué ma Moto Guzzi V7 contre une Moto Guzzi Stelvio, oui oui, un trail.

Et ben maintenant j’ai de la place mon emmener mon condiment et mon piment pour les repas et c’est top !

Record d’arrivée tardive pour notre Pipou national, 22:00 passé.

Le lendemain, la météo étant joueuse, le programme et été adapté et nous avons choisi de faire la balade autour du lac le matin et de réserver l’atelier réflexion pour l’après-midi.

Je précise que la balade était à pied et non en moto. Pourquoi une balade à pied me direz-vous ?

Et bien pour tisser des liens, en discutant.

C’est marrant de voir ce qu’on peut apprendre sur les personnes derrière les motards, juste en discutant avec eux.

C’était vraiment enrichissant et j’ai kiffé discuter avec ceux avec qui j’ai parlé. Je n’ai pas eu tout le monde, parce que pas le temps ou affinités diverses, mais ceux que j’ai eu, C’était vraiment chouette.

Après une saucée, retour au gîte pour le repas et une petite pause.

Ensuite, place au gros morceau du week-end, c’est à dire l’atelier brain-storming.

Cet atelier a duré presque 5h, de 14:00 à 19:00.

La mise en route a été un peu compliquée après le repas, mais la motivation est vite revenue.

Déroulement :

– réveil mental (merci Baptiste, car il y avait besoin)

– choix des sujets (merci à ceux qui ont rempli les questionnaires)

– création des équipes de réflexion

– réflexion

– présentation des idées parmi les équipes

– fixation de deadlines

– attribution des sujets

– conclusion

C’est vraiment du travail à part entière. Je me suis cru au taf…. Un samedi….

C’est pour souligner que c’est un réel investissement, On était en week-end, certes au vert, mais on donne de notre temps pour l’association.

Il faut bien comprendre que toutes les personnes présentes donnent de leur temps perso pour améliorer notre Casim 78.

C’est un temps que j’aurai pu passer en famille, mais j’ai choisi de l’investir pour l’association comme chacune des personnes présentes. D’autres auraient voulu venir et non pas pu, problèmes d’agenda, contraintes variées ou autres.

Chers lecteurs, retenez que ce sont des personnes investies qui vous reçoivent à chaque évènement de la Casim78.

Repas et seconde nuit sur place.

Place au dimanche. Apres l’effort, le réconfort.

Une balade en MOTO cette fois autour des lacs du Morvan.

Petit truc sympa, ce sont les nouveaux moniteurs (Cédric et Steve alias « Malibu ») qui ont géré la balade de A à Z et donc ouvert les groupes.

C’est bizarre de créer des groupes et de donner des consignes a des moniteurs aguerris.

Petit rappel sur le rôle de l’ouvreur (note pour moi : cf CPM)

Il organise le groupe, ouvre la voie, gère le rythme, ect.

En un mot il est Responsable de son groupe.

C’est une bonne charge mentale. Et cette charge dure jusqu’à la fin de la balade.

Il ne suffit pas de juste suivre un GPS et de se dire, les autres se débrouillent, ils suivront.

Cédric et moi avons progressé grâce aux conseils reçus et à la bienveillance générale…. J’en suis sûr. Enfin Cédric, il a pas trop besoin de progresser hein…

C’était vraiment enrichissant et je pense que nous avons pris plus de confiance dans notre rôle.

Retour au gite pour le dernier déjeuner tous ensemble.

14:00 approchant, le moment de se séparer est arrivé. Mais la séparation sera courte, la rentrée Casim est prévue le 22/09.

Le retour c’est quoi ?

Petites routes sympas avec quelques virages jusqu’aux environs d’Auxerre, puis autobeurk jusqu’à Paris.

Petite saucée jusqu’à ma banlieue et hop, home sweet home.

Le fiston content de retrouver son papa qu’il n’a pas vu de week-end (heureusement quand même ).

Voilà comment était ce week-end encadrants.

Un grand merci aux organisateurs, Baptiste et Olivier, qui ont passé du temps à tout organiser.

Ça s’est vu, parce que zéro accroc.

Les mecs, vous avez suivi des cours avec Hannibal Smith (pour ceux qui sont pas trop jeunes et qui ont la ref…)

Merci aux participants (Pascal, Natacha, Olivier G, Olivier P, Baptiste, Arnaud, Renaud, Pipou, Pierrick, Gery, Jean-luc, Hervé, Cédric) pour leur bonne humeur et leur mauvaise foi, les premiers ingrédients de la Casim.

Le dernier ingrédient est la bienveillance. Certains font semblant de ne pas savoir ce que c’est, mais elle est bien là.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Steve alias Malibu.

CR de CEDRIC :

Bon, ceux qui me connaissent un petit peu savent que je ne remets jamais au lendemain ce que je pourrais faire le surlendemain. C’est donc à cause de ma procrastination que ce CR paraît avec autant de retard. Je pourrais dire que je ne suis pas le pire, le CR du week end de début mai n’ayant pu être publié que fin septembre, mais ce serait abuser de la mauvaise foi légendaire de la Casim 78.

Le problème quand on arrive après la bataille, c’est qu’on a l’air un peu con avec son épée… Enfin sa plume en l’occurrence. Le CR de Steve est déjà très complet, je vais donc essayer d’apporter une vision différente.

Mon week end a commencé plus tôt que celui de Steve. Avec les quelques moniteurs qui avaient réussi à se libérer le vendredi après-midi, nous nous étions donné rendez-vous à 14h00 pour rouler ensemble et profiter de quelques virages avant d’arriver dans notre lieu de villégiature. J’arrive avec 15 minutes d’avance, le temps de faire le plein sereinement et de ne pas être celui qu’on attend. Olivier est déjà là, sa ponctualité ne fait jamais défaut ! Très vite arrivent Baptiste et Natacha.

Et là, nous attendons. Pascal, notre président bien aimé, a prévenu qu’il serait en retard, bloqué par une course cycliste des jeux paralympiques. La meilleure excuse que j’ai entendu depuis un moment si vous voulez mon avis.

14h45, nous entendons le doux bruit de deux KTM. Deux ? Et oui, Pascal et Pierrick, sans se concerter, ont réussi l’exploit de se retrouver sur la route malgré leurs 45 minutes retard ! A croire que le orange c’est pratique pour se retrouver dans la circulation…

Après une remontrance tout en bienveillance de Natacha, notre vice-présidente bien aimée, nous pouvons prendre la route. Ce petit contre-temps ne nous a pas porté préjudice car nous arrivons les premiers au gite, ce qui nous a laissé le luxe de choisir nos chambres. Ok, c’est toutes les mêmes, mais il faut savourer les petites victoires !

Nous prenons l’apéro en accueillant les autres, les orientant vers leurs chambres respectives avant de partager avec eux le pot de l’amitié.

Le samedi, nous tentons d’éviter la pluie en faisant la balade pédestre autour du lac de Saint Agnan le matin. Top de l’organisation, nous avons même un fichier GPX pour nous guider, histoire de rappeler aux moins doués d’entre nous que même avec un GPS on serait capable de se perdre… (petite pensée à une certaine journée en mai dernier dont Steve et moi nous souviendront longtemps…)

On communique mieux sans casque sur la tête, cette balade à pied est donc une excellente occasion de créer de la cohésion entre nous. Etant des passionnés, il y a des sujets qui reviennent plus souvent que d’autres, et un chemin plus accidenté lance le débat sur la technique qu’il faudrait utiliser pour passer en trail. 

Il nous reste environ 1Km à marcher quand la pluie commence à tomber. De plus en plus. Le rythme s’accroit, les discussions s’estompent. Nous sommes tous pressés d’arriver. Nous arrivons finalement trempés.

Comme je n’ai pas été prévoyant et que j’ai voyagé léger, je n’avais qu’une tenue non-moto. J’ai donc dû revêtir mon magnifique pantalon moto pour le repas et l’atelier en salle de l’après-midi, sous les moqueries de mes camarades.

Je ne vais pas rentrer dans le détail de l’atelier, mais une chose est sûre c’est que l’ensemble des participants a à cœur d’offrir la meilleure expérience possible à nos stagiaires. Les débats se sont prolongés tard dans l’après-midi, rognant largement sur le créneau du planning réservé à l’apéro, et décalant même celui du repas !

Le dimanche matin, rangement des affaires puis balade à moto. On se sépare en 2 groupes et Steve et moi prenons chacun la tête d’un groupe. L’itinéraire comporte de beaux virages mais attention aux excès d’optimisme : à l’ombre des arbres la route est encore humide et le soleil passant à travers les branches limite la visibilité et dissimule les défauts du bitume. Comme l’a dit un de mes camarades à l’occasion d’une pause : « Dans le Morvan, fait gaffe au revêtement ! »

Retour au gite le midi pour un dernier repas avant de repartir sur la région parisienne, nous en profitons pour remercier nos hôtes qui nous ont réservé un très bon accueil durant tout le week end.

Conclusion :

Merci d’avoir lu nos deux comptes rendus qui relatent notre vision du week end. Vous devriez découvrir le fruit de notre travail au fil de l’année, certaines choses arriveront vite, d’autres prendront un peu plus de temps à mettre en place. Continuez à nous remonter vos ressentis à l’issue des CPM et des balades, car le principe de ce week end devrait être reconduit l’année prochaine. (Avec des nouveaux moniteurs pour rédiger le prochain CR ?)

PS : Petite pensée pour Laurent, qui a dû annuler sa participation au week end suite à une panne de sa moto. (Et c’est une Suzuki, je ne peux pas me moquer !)

Compte rendu du weekend 2024: L’Épopée Motarde du Siècle : WE CASIM 78 – FOREZ 8 au 12 mai 2024

Jour 1 : Le Grand Départ ou « Comment transformer un simple trajet en une aventure digne d’Indiana Jones »

Mes chers compagnons de route, attachez vos ceintures, enfin non, vos casques ! Cette aventure va nous en faire voir de toutes les couleurs ! Imaginez un rassemblement digne des plus grandes épopées : 35 machines de guerre alignées sur le parking, et leurs pilotes trépignant d’impatience, certains à la recherche désespérée d’un dernier café pour échapper à la fatigue. Le carnet de voyage, véritable chef-d’œuvre de précision, promet monts et merveilles, avec une chanson à apprendre par cœur. Et gare à celui qui ne l’apprend pas ! Une pensée pour nos organisateurs, sacrifiant quelques neurones pour nous concocter ce programme aux petits oignons.

Nous, le groupe « Fourme de Montbrison » (un nom qui fleure bon le terroir !), nous élançons en queue de peloton. Était-ce un présage ? Dès les premiers virages, les péripéties s’enchaînent comme des galettes dans une poêle bien chaude !

Acte 1 : Hervé VS la batterie de la KTM

Dès le départ, sous la pluie et la grisaille de Paris, le sort s’acharne sur Hervé et sa KTM, qui décide de faire grève. Malgré les efforts héroïques d’Arnaud avec son booster magique, rien n’y fait. 

Adieu Hervé, parti rejoindre son foyer en transports en commun, le cœur lourd et la visière fermée. On a presque cru voir une larme couler sur sa joue, mais c’était probablement juste de l’eau de pluie !

À peine deux heures après notre départ, le ciel s’éclaircit et le beau temps arrive, comme si le soleil avait enfin décidé de se rappeler de notre existence. 

Acte 2 : Michel VS l’Arbre

Ensuite, Michel, inspiré par la proximité de Vichy, tente une négociation avec un jeune arbre. Spoiler alerte : l’arbre gagne par K.O. technique ! Les jurons de Michel pourraient faire rougir un chauffeur routier, mais sous cette pluie de gros mots se cache un cœur reconnaissant pour l’aide de ses camarades. Arnaud, le moniteur, revient avec un air inquiet : « Je pense qu’elle ne passera pas le contrôle technique !  » Mais pas de souci ! Grâce à notre créativité avec une sangle et du scotch, Michel reprend la route, prêt à continuer l’aventure. C’est ça, l’esprit motard !

Acte 3 : La Maman VS la Trottinette

Alors qu’on pensait enfin filer vers notre gîte douillet, une maman et son fils en trottinette décident de tester la gravité. Ni une ni deux, notre groupe se transforme en équipe de secours improvisée, avec Arnaud en véritable chef d’orchestre de l’urgence. Nous sécurisons le périmètre comme des pros. Trente minutes plus tard, les pompiers arrivent, probablement après un détour par Vichy pour prendre le thé. 

Essoufflés mais fiers, nous arrivons enfin au gîte juste à temps pour le dîner. Qui a dit que les motards n’étaient pas ponctuels ?

Jour 2 : Vichy, thermes et délices

Le lendemain, nous découvrons que des photos de locataires d’un autre temps sont disséminées dans le gîte. Nous mettons alors en place un jeu à la Koh-Lanta : celui qui trouve une photo gagne l’immunité du CR. C’était tellement hilarant que nous avons presque voulu recréer des photos équivalentes… sans Polaroid, malheureusement !

Pour notre sortie, le groupe « touristes » part à l’assaut de Vichy. Non, pas pour signer des accords douteux, mais pour admirer l’architecture ! Entre les thermes qui apaisent nos articulations fatiguées et les maisons bourgeoises qui nous font saliver (qui a dit qu’on ne pouvait pas rouler en Harley ET vivre dans un palace ?), nos moniteurs se prennent pour des guides touristiques. L’expérience est à la fois enrichissante et hilarante !

Le pique-nique au bord du lac nous rappelle que même les durs à cuire ont besoin de moments bucoliques. Et miracle, pas un incident à déplorer ! Serait-ce l’effet apaisant des eaux thermales ?

Jour 3 : La Tournée des Châteaux ou « Comment se prendre pour des seigneurs en blouson de cuir »

Aujourd’hui, c’est la journée châteaux ! Nous passons des ruines majestueuses aux demeures encore habitées, où les propriétaires jonglent entre tradition familiale et location pour mariages (faut bien entretenir les douves !).

Un châtelain nous raconte que son arrière-grand-père a eu 24 enfants. Nous faisons tous semblant de ne pas être impressionnés, mais au fond, on se demande s’il n’y a pas un truc dans l’eau du coin…

Jour 4 : 90 Bougies pour la Traction ou « Comment tomber amoureux d’une vieille dame »

Direction le circuit de Charade pour célébrer les 90 ans de la Traction Citroën. À notre arrivée, certains affichent une tête de déterré (n’est-ce pas, Steve ?), pensant qu’on allait s’ennuyer. Mais quelle surprise ! Près de 1000 véhicules en parfait état, dont un coupé à 82 000 € (qui a dit que les motards ne savaient pas apprécier le luxe ?).

Le clou du spectacle : un tour de piste en Traction. Même les plus réticents sortent avec un sourire béat. Steve, on t’a vu te pavaner comme un coq dans un poulailler ! 

David VS Son Pneu

De retour au gîte, la moto de David se dégonfle à 15 minutes du but selon le GPS. Alors, pique-nique sauvage ! Et quand nous reprenons la route, nous découvrons qu’on est à… 50 mètres du gîte. Le ridicule ne tue pas !

Jour 5 : Le Retour ou « Comment rentrer la tête haute (et le postérieur endolori) »

L’heure du retour a sonné. Nous quittons le Forez avec des souvenirs plein la tête, des courbatures plein le corps, et une envie folle de recommencer. À deux heures de Paris, la pluie et la grisaille sont de retour, comme si le ciel voulait nous rappeler d’où nous venons.

Malgré les chutes (une pensée pour Pierrick et Idriss), les pannes, et les détours imprévus, nous rentrons plus soudés que jamais. N’oublions pas Fred, qui a décidé de jouer à Super Mario en laissant tomber ses affaires sur l’autoroute, que nous devions éviter. Heureusement, Natacha a pris les devants et lui a demandé de fermer son top case.

Ce week-end restera gravé dans nos mémoires comme celui où les motards de la CASIM 78 ont prouvé qu’ils peuvent transformer n’importe quelle galère en aventure épique. Nous avons ri, nous nous sommes entraidés, nous avons juré (un peu), mais surtout, nous avons vécu une expérience inoubliable.

Alors, à quand la prochaine escapade ? On est prêts à tout… enfin, presque tout. Laissez-nous juste un peu de temps pour récupérer et faire réviser nos montures. On ne sait jamais, la prochaine fois, ce sera peut-être à notre tour de jouer les acrobates ou les mécanos de fortune !

En attendant, gardez l’esprit CASIM 78 : roulez prudemment, mais vivez intensément !

Merci à Jamal pour ce CR au top même si très en retard… Le principal est de l’avoir…

Merci à l’ensemble des participants à ce weekend pour votre sérieux sur la route et votre bonne humeur au Gîte,

Merci à l’ensemble des encadrants et à l’organisation du weekend pour le travail réalisé…

CR Visas pour la Vie 2024

CR Visas pour la Vie 2024

Le dimanche 23 juin dernier avait lieu la journée des Visas pour la Vie de la CASIM 78.
Voici comment Jean-Pierre l’a vécu…


Le temps est frais ce matin mais le soleil est là au RdV du matin, nous sommes quelques
courageux et courageuses à nous présenter frais et dispo pour cette journée pleine de
rebondissements. Mais pourquoi ai-je le sentiment de repasser mon BAC ?
Pourquoi est-ce que je ressens à nouveau cette bizarre sensation d’appréhension et de
stress comme un jeune lycéen que je ne suis plus depuis longtemps ; n’était ce qu’une
simple sensation ?
Notre journée de test visa a donc commencé par une belle et courte, mais intense balade,
dans les virages de Saint Brice sous forêt. Bizarre cette sensation d’être épié par un motard
qui vous suit quelques mètres derrière vous, mais toujours aussi intéressant d’écouter les
critiques bonnes ou mauvaises à l’arrivée. Nous avons dû, toutes et tous, montrer notre
dextérité à maitriser cette fameuse trajectoire de sécurité, malgré tous les cyclistes ou
branches d’arbres parsemés tels de jolis cailloux blancs tout au long de notre parcours,
comme fait exprès, à croire que nos moniteurs font souffler la tempête la nuit qui précèdent
nos examens. Ils sont forts ces moniteurs.


Nous nous sommes tous retrouvés ensuite en salle d’examen au centre de Gennevilliers, et
dire qu’il y a peine 3 ans c’est là que je me présentais au permis. Comme pour chaque QCM
pendant toute l’année, les questions fusent dans tous les sens, et les réponses possibles se
dispersent pêle mêle dans l’espace de mes pensées comme tout autant d’étoiles dans le
ciel, pas de pitié pour les vieux cerveaux comme le mien, et en plus il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses à la meme question ! Mais comment est-ce possible ? et que dire des
questions pièges, on reconnait bien là l’humour Casimir.
C’est très certainement ce petit je ne sais quoi d’appréhension, qui me vaut de vous écrire
aujourd’hui ce fameux CR, il parait que j’ai oublié d’écrire mon prénom et mon nom sur mon
QCM, il faut le faire je le reconnais. Pourtant j’ai 62 printemps, et donc quelques examens à
mon actif dans le passé, comme quoi ce fameux stress qui restent toujours intact après
moultes examens y est peut-être pour quelque chose.
Justement parce que l’air de rien, et sous couvert de moultes plaisanteries, lors de tous nos
ateliers et tous nos CPM au sein de la Casim nous recherchons tous à nous améliorer, alors
chouette finalement ce stress est bon après tout, s’il nous rend meilleur.


C’est après une pause déjeuner bien méritée, et sous un soleil toujours radieux que nous
avons alors commencé tous les parcours. Pourquoi autant de cônes sur la piste, et à quoi va
bien pouvoir servir cette planche, à poser les charcuteries pour l’apéritif ? à rouler dessus ?
mais je ne suis pas Nadia Comaneci, je n’ai jamais fait de gym moi, et je ne suis encore pas
inscrit aux jeux olympiques, mais ils sont fous ces moniteurs. Et pourquoi c’est toujours plus
facile plus vite que plus lent. Et pourquoi, et pourquoi …. Que suis-je venu faire dans cette
galère ? Et dire que toute l’année on se plaint régulièrement de tous ces exercices de
lenteur, à croire que nos moniteurs ne nous préparent pas si mal alors.
Le stress est bon s’il nous rend meilleur, enfin presque, car pour ce qui est de mes
exercices, que dire de plus si ce n’est quel désastre par rapport à tous les exercices de
l’année, alors pourquoi tant d’erreurs commises ce jour-là. Je ne suis pas tombé, mais je
crois qu’en dehors de cela il m’est tout arrivé, faire tomber de cônes, rouler sur les cônes,
caler et repartir, ne pas m’arrêter avant l’obstacle, glisser de la planche.

Mais finalement, rien ne vaut une journée très ensoleillée, pour nous amener à déplacer les
bancs vers l’ombre, transformer le stress en énergie positive, et transformer les pistes
d’exercices en vraie salle de spectacle, où tous les encouragements et les applaudissements
ont finis par porté leurs fruits.


Heureusement que nous ne nous prenons pas tous au sérieux, heureusement que
l’ambiance générale pleine d’humour et de dérision, et d’entraide comme à chaque fois, nous
a permis de remonter le moral des plus démunis, en écoutant avec précisions tous les
conseils de nos moniteurs. Nous avons finalement tous passés nos visas in extremis pour
certains, mais nous les avons nos beaux diplômes de:

– Visa 1 pour Fergus (91), Cindy, Sandrine, Pascal (77), Yann (91&Major), Laetitia, David, Erwin,
Alexandra, Thierry, Badr, Joseph, Adel, Yassir, Wael,


– et Visa 2 pour Grégory (Major), Jean-Pierre, Javier .

Félicitations donc à toutes et tous d’avoir osé se présenter à ces examens de fins d’année et
de les avoir réussis. Ce ne sont pas de vrais diplômes officiels, même si le stress des
examens était bien là pour certains, mais quoi de mieux que de marquer cette fin d’année
par de si beaux exploits, et de nous sentir un peu mieux armer pour rouler sur la route au
milieu du trafic, des voitures et des camions, mais aussi des vélos et…. des branches
d’arbres.
Pour finir bien évidemment un très grand merci à tous nos moniteurs qui ont su nous
emmener tous ensemble au but, et que nous reverrons avec grand plaisir pour la suite la
saison prochaine.

JP

Merci JP pour ce CR… vieux motard que jamais…

Et comme dit par JP, merci à tous les participants de s’être prêter au jeu de cet examen qui n’a de valeur qu’au sein de la CASIM. Enfin merci à tous les encadrants présents ce jour là qui ont rendu possible ce passage des Visas pour la Vie dans les meilleures conditions possibles pour les stagiaires !

InterCASIM 2024 en Dordogne

InterCASIM 2024 en Dordogne

Le week-end des 29 et 30 juin, avait lieu l’InterCASIM 2024 organisée par la C24 en Dordogne. C’est Fernando qui nous raconte sa première participation à cet évènement…

Mon aventure a commencé dès l’inscription.
C’est une première expérience d’aller si loin en moto, en plus en solitaire.
Partant des Yvelines à 11h le Vendredi en empruntant des routes nationales, départementales et un peu d’autoroute avant d’arriver. Justement dès la sortie de l’autoroute, je commencer à avoir un avant goût avec les beaux paysages et virages. Après 7h de route et avec seulement 2 arrêt, me voilà enfin arrivé à destination.
J’ai eu un accueil chaleureux ce qui m’a fait énormément plaisir. J’ai été content car j’étais un des premiers à arriver.


Les motos arrivent petit à petit par petits groupes. Chacun s’est installé dans les chambres respectives.
Après le dîner on a organisé les groupes en préparant les motos pour faciliter le départ tant attendu du samedi matin après le petit déjeuner.


J’étais anxieux pour ce moment tant attendu.
On a emprunté des routes de campagne, traversé des villages avec toujours ces beaux paysages et ces virages sans cesse sur des routes bien bosselées. Coté météo on a été un peu arrosé mais ça n’a pas gâché la fête; au contraire car on est bien rôdé à la Casim en faisant des CPM sous la pluie.


Le soir apéro et repas très convivial, j’ai pu partager des moments formidables, même si de base la plupart ne se connaissaient pas.

Dimanche, réveil très tôt pour charger les motos, faire la photo de groupe et repartir en balade en direction de l’étang de Saint-Estéphe.


Arrivé vers midi, on a déjeuné et partagé les derniers moments ensemble et on s’est quitté pour que chacun rentre chez soit.


Moi c’est vrai, je n’ai pas trop traîné mais c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai pris la route vers 14h. Bien arrivé chez moi à 20h avec un total sur les 3 jours de 1300km: bravo la VN800 qui a bien tenu le coup.

Je remercie la Casim 24 pour cette superbe organisation (10/10).
Je m’excuse auprès des motards de mon groupe si je les ai un peu ralenti: vous êtes formidables.

J’ai hâte de la rentrée Casim pour reprendre les activités et de l’Intercasim 2025, c’est encore loin mais j’y pense déjà.

Merci aussi à tous les moniteurs de la 78.
Sans vous je ne serai pas là…

Merci à toi Fernando pour ce compte-rendu de ta 1ère participation à une Intercasim, qui plus est dans une région magnifique.
Merci aussi à nos camarades de la C24 pour cette belle organisation.