CR Balade des châteaux de l’Oise – 17/04/2016

Le 17 avril 2016, la CASIM 78 allait se balader dans l’Oise pour voir quelques uns de ses châteaux. Voici le CR de la balade rédigé par Clément :

 

La journée d’un Casimir

17 avril 2016, 6h30. Le réveil sonne pourtant c’est dimanche. Aujourd’hui il y a Casim ! Chaque dimanche de balade c’est le même rituel. D’abord la jambe droite : chaussette, botte, rabat du pantalon. Puis la jambe gauche : chaussette, botte, puis… et merde… voilà une fermeture éclair coincée. Ce sera jean moto aujourd’hui. Mauvais présage.

C’est à Senlis que le rendez-vous a été donné. Aujourd’hui, la Casim 78 est de sortie. Il fait donc beau. Pour les températures printanières, ce sera pour la prochaine balade. Au menu un roadbook préparé par Baptiste et sa GS et une vingtaine de motards et motardes. A partir de 9h, les casimirs arrivent seuls ou en petits groupes selon les arrangements négociés sur le forum. L’usage veut que le plein des machines soit fait avant le départ.

Après la formation des groupes, le départ met fin à nos conversations caractérisées par la bonne foi motarde. 70 km de routes diverses tantôt petite route au revêtement parfait et aux belles courbes longues tantôt route à chèvre douloureuse pour les sportives. Aux environs de 11h, les trois groupes arrivent aux ruines du Château de la Ferté Milon. Jamais achevé, il ne reste aujourd’hui qu’une façade courant sur 200 mètres pour 38 mètres de haut et trois étages. La pause permet de se réchauffer et de profiter de la vue sur la vallée.

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Après une vingtaine de minutes, la balade reprend. Membre du deuxième groupe, c’est avec six compagnons de route que je quitte le parking. Oui nous partîmes à 7 du château de la Ferté Milon mais suite à un exercice improvisé de maniabilité sur pavés nous nous vîmes… 3… en arrivant au deuxième virage. C’est bien grâce au mystère insondable de la navigation en groupe que vous lisez ce compte-rendu.

Pour déjeuner, c’est au McDonald de Villers Cotterêts que nous nous sommes réfugiés. Au menu, les traditionnelles réjouissances de la gastronomie régressive américaine pour les motards et SP95 pour les montures. Le paysage de cette zone commerciale appelle peu de commentaires. Peut-être la présence d’une PGO sur le parking.

14h, les 3 groupes repartent. Au programme de l’après-midi une centaine de kilomètres jusqu’à Crépy-en-Valois avec une pause à Pierrefonds. Sur la route, la température s’est élevée de quelques degrés et les virages s’enchaînent entre champs de colza et forêts. Sur ma machine sans bulle, je constate qu’avec les beaux jours, les insectes volants sont de retour. La rencontre avec une mouche venue embrasser l’écran de mon casque m’a particulièrement questionnée au cours de cette partie de la balade. Curieusement, l’impact avec l’écran de mon casque ne semblait pas avoir atteint la mobilité des ailes de l’insecte. En passant au-dessus des 80 km/h je pouvais distinctement (bien qu’en louchant) voir les ailes bouger tant et si bien que je me demandais alors si la chose allait effectivement s’envoler. Je peux vous le dire ce soir, il n’en est rien, ladite mouche est toujours sur mon écran.

Nos trois groupes arrivent à Pierrefonds vers 16h. Il semble évident que le lieu est connu des motards. Nous nous arrêtons pour profiter de la place, son château, ses terrasses et les dizaines de motos en tout genre présentes sur le site. De quoi profiter d’un café en détaillant la production motocycliste plus ou moins modifiée.

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Les derniers kilomètres se savourent. Nous arrivons à Crépy-en-Valois vers 17h30. Après la traditionnelle photo, des petits groupes se forment pour le retour. Adieu veau, vache, cochon, mouche, c’est le retour aux voies rapides et à ses changements de direction sans clignotant.

J’en profite pour remercier Mickaël qui m’a ouvert la voie (du milieu parfois) au retour comme à l’aller.

Encore une belle sortie. Une météo tout à fait convenable. Un grand merci à Baptiste pour la trace, à Arnauld pour la logistique, à nos ouvreurs et serre-files (Patrick, Hien, Mickaël, Alexandre, Arnauld et Natacha) et à vous tous pour ce dimanche.

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Merci à Clément pour ce CR et à tous les photographes pour les souvenirs.

Compte rendu de la balade du 20 mars dans le pays de Bray

Pour la première balade de l’année, nous avons remis le cap sur le pays de Bray Voici le compte rendu de la balade, vu par Mickaël :

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Départ groupé – Photo : Damien

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Hervé au briefing, silence dans les rangs ! Photo : Damien

Aujourd’hui, c’est le printemps et aujourd’hui, c’est balade CASIM dans le Pays de Bray ! Sauf qu’on a oublié de prévenir la météo du changement de saison donc il fait gris, il fait froid, il fait humide, et il y a du vent… Au moins, il ne pleut pas.
Départ un peu à la bourre, je n’ai pas fait cent mètres que le chauffage des gants lâche ; tant pis, j’aurais froid aux mains. Je rejoins Hien qui m’attend au pont de Sèvres, m’excuse pour vlcsnap-2016-03-29-23h16m09s317mon retard puis nous partons directement pour le point de rendez-vous de la balade, à Magny-en-Vexin. Après un appoint de carburant nous rejoignons les troupes déjà en place pour saluer tout le monde, papoter un peu et attendre les derniers arrivants. Une fois que tout le monde a répondu à l’appel, Hervé nous rassemble pour nous décrire le déroulé de la journée, rappeler les règles de roulage et constituer les quatre groupes.
Chaque ouvreur fait alors un briefing avec les membres de son groupe pour approfondir certains détails ; c’est alors qu’un GPZ arrive en nous faisant de grands signes. Avec tant de retard, c’est le parfait candidat pour rédiger le compte-rendu de la journée ! Sauf qu’on me glisse dans l’oreillette que ce n’est pas un casimir, juste un motard qui vient faire le plein et qui est heureux de croiser des consœurs et confrères… Diantre ! J’aurai essayé.
Nous commençons à nous préparer à partir en séquence, avec quelques minutes d’écart entre les groupes. Celui mené Baptiste grille alors sur le poteau celui d’Hervé pour partir en premie

r afin d’avoir les meilleures places pour la pause-café du matin, suivent alors les groupes ouverts par Damien et Patrick.
La première partie du parcours n’est pas des plus virolantes ; cela permet de s’échauffer et de reprendre ses marques progressivement après l’hiver. Nous arrivons rapidement à Lyons-la-Forêt pour la pause-café dans un des bars de la place à côté de la halle. Hervé (RV78) ayant une petite fringale, il fait l’aller-retour à la boulangerie du coin et nous ramène quelques viennoiseries qui accompagnent parfaitement notre boisson chaude (merci à lui !). En repartant vers les motos, nous croisons d’autres groupes de motards aussi de sortie ; le printemps en a inspiré plus d’un !
Après un échange de pull et quelques légers remaniements de groupes, nous repartons pour une boucle panoramique au-dessus de Lyons pour combler les attentes d’un GPS malicieux. Pour cette deuxième partie de matinée, les routes sont beaucoup plus sympathiques à mesure que nous nous dirigeons vers le nord. Alors que nous approchons de la pause déjeuner, nous passons devant un parking rempli d’Alpine en tous genres ; les amateurs de belles mécaniques à 4 roues n’hésitent pas à mettre en pratique la technique du point de patinage pour observer le plus longuement possible ces bolides.
Arrivés à Neufchâtel-en-Bray, c’est l’heure du repas. Après un appoint d’essence, tout le monde se rue dans le McDonald’s pour se réchauffer, sauf deux hurluberlus qui préfèrent manger un sandwich sur le parking venteux et prendre seulement un café avant de repartir.
Encore quelques remaniements dans les groupes puis nous reprenons la route. Pas le temps de digérer tranquillement, les virages s’enchaînent rapidement. À Londinières, Baptiste nous fait prendre un chemin de traverse tout en montée : pas très roulant, mais très sympa, il faut juste faire attention à bien placer ses pneus sur la bande de bitume de 30 centimètres de large. Heureusement, la route est sèche, ça aurait été une autre histoire s’il avait plu. Une fois en haut, nous changeons d’ouvreur et repartons de plus belle.

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Nous sommes à quelques encablures de Dieppe, mais l’itinéraire du jour ne nous y fait pas passer. Au lieu de ça, nous remettons le cap au sud pour entamer le retour, alternant entre de la route à chèvres et le bien roulant, en passant par des routes en sous-bois. L’itinéraire est très diversifié et permet de ne pas nous ennuyer malgré la grisaille ambiante que ne nous lâche pas. À Aumale, nous faisons la pause-café de l’après-midi, mais sans le café car rien n’est ouvert en ce dimanche après-midi. Après un dernier remaniement des groupes, nous repartons pour la dernière portion de la balade. Passage à Quincampoix-Fleuzy : «tiens, c’est là que j’ai crevé il y a deux ans… » et au détour d’une rue : « tiens, c’est là que j’avais réparé mon pneu ». Vérification rapide : jusqu’ici, tout va bien…

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Allez le retardateur, il fait froid ! – Photo : Damien

Nous continuons notre bonhomme de chemin et passons à Gournay-en-Bray : « Route barrée à 300 mètres » nous signale un panneau ; mais bien sûr ! Nous continuons sans nous en soucier, jusqu’à… une barrière fermant la route. C’est la fête au village. Dommage, nous aurions dû faire la pause ici, la ville est un peu plus animée qu’Aumale. Un demi-tour et quelques détours plus tard, nous sortons de la ville en rattrapant le parcours. Les virages s’espacent mais quelques beaux spots permettent de rester vigilants. En longeant un pré, deux chevaux tentent de faire la course avec nous, mais ils abandonnent vite devant notre cavalerie, nous laissant avec un bon fou-rire sous le casque. Aux alentours de Gisors, il n’y a plus de virages à se mettre sous les roues, nous déroulons tranquillement jusqu’à Magny-en-Vexin pour nous arrêter sur le parking que nous avons quitté il y a quelques heures.
Une fois le casque ôté, nous nous remémorons le cours de la journée en attendant les autres groupes. Une fois tout le monde arrivé, Hervé fait le débriefing de la journée qui s’est déroulée sans accr… Bon, presque sans accroc, Gilles vient malheureusement de crever. Mais les casimirs sont bien équipés : entre bombe anti-crevaison et kit mèche, il y a l’embarras du choix. Hien, Marc et Alex s’occupent dare dare de la réparation tandis que les autres rentrent petit à petit pour aller se mettre au chaud. Je ne m’attarde pas trop sur place, je dois rentrer avant la nuit *sifflote*
À bientôt pour de nouvelles aventures !

 

Merci à Mickaël pour ce compte-rendu et merci à tous les participants pour leur bonne humeur malgré le temps frais.

Hors planning: Balade hivernale dans le Vexin

Dimanche dernier, une balade s’est improvisé sur le forum en dehors du planning des activités de l’association.

Ci dessous le CR vu de l’intérieur:

En ce week-end hivernal, Hien a proposé une balade dominicale hors programme sur le forum de la CASIM. Ça tombe bien, je n’ai rien de prévu et le soleil est au rendez-vous, malgré le fond de l’air un peu frais.

​Pull technique chaud : check

​Sur-pantalon : check

​Cagoule & tour de cou : check

​Gants chauffants câblés : check

​C’est bon, j’ai tout : go !

Après une petite demi-heure de route, j’arrive au point de rendez-vous : une station-service sur l’A15. Je suis dans les temps, mais bon dernier : Hien, Karine, Lionel, Gaétan et Géry sont déjà sur place. Mais alors que je m’approche du groupe, je les retrouve affairés autours de la CBF de Karine.

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Il se passe que le pneu arrière de la CBF est à plat ; donc c’est atelier méchage de gommard pour bien commencer la journée ! Avec 3 kits mèche et six personnes, nous arrivons à nous débrouiller assez facilement…

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Comme par hasard, le compresseur de la station ne fonctionne pas. Une fois la mèche posée, nous attendons une vingtaine de minutes pour que la vulcanisation opère. Nous claquons alors quelques cartouches pour regonfler un peu le pneu.

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Nous nous mettons en route pour la station-service suivante, à quinze bornes de là, pour que le pneu puisse être gonflé à la bonne pression. Le trajet se passe sans encombre, la mèche a l’air de tenir. Tandis que Karine regonfle son pneu, une Lotus (la voiture, pas le rouleau de PQ) arrive accompagnée d’une Catheram Seven vert Kawa swapée avec un moulin de ZX12R : 200 chevaux pour 700 kilogrammes… Nous échangeons quelques mots avec le proprio, qui va aussi faire un tour dans le Vexin.

Une fois le pneu à la bonne pression, nous repartons jusqu’à la prochaine sortie, deux kilomètres plus loin pour rejoindre Didier et Hervé qui nous attendent depuis une bonne demi-heure dans la brise glacée. Le groupe est maintenant au complet !

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Nous pouvons alors commencer les choses sérieuses.

Le parcours du matin est assez roulant. Nous parcourons les routes vexinoises à travers champs et forêts. Nous n’hésitons pas à prendre de l’angle, même en ligne droite pour contrer les effets du vent glacial qui souffle sur les plaines.

Nous faisons une pause sur la route des crêtes où un rassemblement de Porsche, toutes générations confondues nous accueille sur le parking au-dessus de la Roche-Guyon.

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Nous profitons de la pause pour contrôler la pression du pneu méché : elle n’a presque pas bougé, RAS !

Avant d’aller déjeuner, nous faisons une boucle jusqu’à Vernon puis revenons le long de la Seine. Nous terminons le parcours matinal par une grimpette dans la réserve naturelle des Côteaux de la Seine, juste après Bonnières-sur-Seine puis nous redescendons jusqu’à la Roche-Guyon où nous tournons un peu pour trouver à se garer. Avec ce beau temps, pas mal de gens ont eu la même idée de balade que nous ! Après avoir trouvé une place, nous nous dirigeons vers le relais du Château pour remplir nos panses après avoir siroté un apéros offert par Karine qui s’excusait de nous avoir fait attendre dans ce matin venteux et qui nous remerciait de l’avoir aidée à réparer son pneu pour qu’elle puisse faire la balade.

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Après le repas, vient le temps de la traditionnelle photo de groupe avant de reprendre la route.

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Lionel nous quitte car il a un objectif à atteindre à Rouen. Nous continuons alors la balade à sept.

Le parcours s’avère moins roulant que le matin, avec son lot de routes à chèvres, de tôle ondulée, de gravillons, de terre, d’attaque canine, de lapin fuyant les chasseurs, etc… La routine Vexinoise, quoi !

Arrivés à Marines, Didier et Hervé arrêtent la balade. Après les avoir salués, nous repartons à 5 pour les trente derniers kilomètres. Les dernières encablures étaient de loin les pires de la journée, mais la bucolicitude du cadre compense amplement. ​Nous terminons la balade à Auvers-sur-Oise, autour d’une boisson chaude ou froide selon les envies en se remémorant les bons moments de la journée : il faisait froid, oui, mais qu’est-ce que c’était bien !

​Nous reprenons une dernière fois la route, alors que la nuit tombe. Le groupe s’étiole au fur et à mesure des kilomètres alors que chacun prend la direction de son foyer après cette journée bien remplie. ​

Bravo aux courageux Casimirs qui ont affronté le froid de février, à Hien pour l’initiative et l’organisation de la balade, à Micka pour la rédaction du CR et les prises de vues et à Karine qui a volontairement planté un clou dans son pneu avant d’arriver juste pour avoir une excuse pour payer l’apéro aux autres…

Compte-rendu des CPM du 7 février 2016 : Mécanique, Pilote et commissaire

Le 7 février dernier, la Casim 78 a abordé deux CPM théoriques, consacrés le matin au CPM Pilote et commissaire pour participer aux journées piste organisée par les différentes Casim, l’après midi abordait quand à lui la mécanique et les vérifications à réaliser sur sa moto. Voici donc le résumé de la journée, proposé par Vincent :

Un agenda sans surprise pour le CPM Pilote et commissaire de piste qui occupe la matinée de cette journée : accueil des participants au CPM Pilote et commissaire de piste, dès 9h00, à la salle du collège des Amandiers de Carrières-sur-Seine. Après le traditionnel « petit café & madeleine », deux heures de présentation d’Olivier et Damien avant la pause de midi dans les restaurants et fast foods du pont de Bezons.

Olivier et Damien à la présentation du CPM Pilote et commissaire de piste - Photo : Pascal

Olivier et Damien à la présentation du CPM Pilote et commissaire de piste – Photo : Pascal

Ce premier CPM de la journée est obligatoire pour participer aux CPM « Conduite sur circuit » de la CASIM78 (et des autres CASIM). Ces CPM « Conduite sur circuit » ont pour but, rappelons-le, la maîtrise personnelle de sa machine, tout en sachant que la conduite sur piste suit des règles bien différentes de la conduite sur route ouverte.

Le CPM a rassemblé les stagiaires de la nouvelle promotion mais aussi – et qui pouvait s’y attendre – un certain nombre d’anciens stagiaires ou VISA, friands de l’ambiance CPM.

De quoi Olivier et Damien nous ont-ils parlé ? Des contrôles effectués sur le pilote et sa moto avant l’entrée dans l’enceinte du circuit ; des règles de roulage ; des trajectoires et positions sur la moto ; du rôle des commissaires de piste. La formation s’est terminée par la projection de deux vidéos réalisées par des professionnels de la moto résumant les thèmes abordés pendant ces deux heures de formation.

Contrôles effectués sur le pilote : les contrôles dépendent du type de circuit (FFM ou non). Sur les circuits FFM : casque intégral homologué, blouson et pantalon (ou combinaison) de cuir, gants de cuir à manchette longue et bracelet de serrage, bottes hautes en cuir, protection dorsale indépendante. Sur les circuits non FFM, les règles appliquées par la CASIM sont moins strictes et un motard équipé cuir ou texte est admis avec son casque intégral ou modulable. En revanche, le certificat d’assurance en responsabilité civile est indispensable, qu’il soit obtenu auprès de votre assureur ou d’un assureur proposant des contrats à la journée.

Contrôles effectués sur la moto : les rétroviseurs rabattus ou déposés, l’usure des freins (plaquettes de plus de 0,5 mm), les commandes d’embrayage et d’accélérateur (câbles, jeu etc.), les suspensions, la transmission secondaire (tension, graissage), les pneus (état, pression), les coupe-circuits, le bruit d’échappement. Le scotch pour la « protection » des optiques est fourni (il sert à ne pas laisser de verre sur la piste) mais il peut provoquer le grillage des ampoules : les débrancher si nécessaire.

Les règles de roulage consistent à respecter ses limites tout en essuyant de les repousser progressivement tout au long de la journée et au fil des exercices ; rester dans son groupe de 10 à 15 pilotes et respecter les horaires ; garder les distances de sécurité – 6 fois la dizaine de la vitesse ; vérifier son harnachement avant de reprendre la piste ; respecter les autres sur la piste. La sortie des stands se fait sous le contrôle du commissaire chargé de cette phase dangereuse, la rentrée aux stands se fait en signalant ses intentions (bras gauche levé, roulage sur le côté de la chaussée où sont les stands – droit ou gauche, selon le circuit) ; interdiction de dépasser, interdiction de s’arrêter avant les stands – sauf en cas de chute . Dans ce cas, abandonner la victime à son triste sors et sortir aux stands afin de permettre aux secours d’intervenir. De façon général, en fin de session ou en cas d’accident, ne pas faire demi-tour, ne pas rentrer aux stands par la sortie, finir son tour (gratuit) avant de rentrer normalement aux stands par l’entrée.

Le principal défaut du débutant sur piste est de ne pas utiliser toute la largeur de la piste qui s’ouvre devant lui : la phase de freinage en entrée de courbe se faire tout à l’extérieur du virage et doit se terminer en relâchant progressivement les freins pour ne pas déséquilibrer sa machine. Autre différence d’importance avec la trajectoire de sécurité, c’est l’absence de phase de découverte (une fois les premiers tours de chauffe et de reconnaissance effectués) et une phase de sollicitation particulière où la bascule de la position verticale à la position sur l’angle doit se faire très rapidement et l’angle doit être maintenu, à vitesse constante, jusqu’à la phase de reprise, très progressive, qui se termine tout à l’extérieur du virage. C’est pendant l’une ou l’autre de ces deux dernières phases, selon la courbe, que le pilote tangente le point de corde. Cas particulier : le parabolique qui se prend en deux temps, avec deux points de corde. Sur le circuit de Dreux, le tour se fait généralement en seconde et troisième ; le passage de vitesse peut se faire à la volée : le pied exerçant une pression sous le sélecteur, fermez puis rouvrez immédiatement les gaz : la vitesse est passée !

Comme vu lors d’un CPM précédent, les trois positions sur la moto sont identifiées : dans l’axe ; déhanché extérieur ; déhanché intérieur. Avec les avantages et inconvénients de chacune. Sur piste, la mobilité du pilote sur sa machine est primordiale : reculé sur sa selle, ses épaules pivotent autour du guidon, cuisses serrées sur le réservoir, pointes de pieds sur les repose-pieds, coudes fléchis, poignets souples sur les commandes, sauf lors des freinages où les bras sont tendus.

En conclusion, comment travailler et faire progresser sa technique lors des CPM sur piste ? Ne pas être trop gourmand et fixer d’abord ses trajectoires avant de jouer sur sa position.

Le livre de Keith Code, pilote et formateur, A Twist of The Wrist, volume 2

Le livre de Keith Code, pilote et formateur, A Twist of The Wrist, volume 2

Un livre à recommander : A Twist of the Wrist II de Keith Code – Edition Code Break

La partie « Commissaire de piste » s’est attachée à décrire les rôles, équipements, positions sur la piste, utilisation des drapeaux et des radios des commissaires de piste.

Trois rôles parmi les commissaires : le maître du temps qui gère les durées des sessions et des pauses ; le responsable de la sortie de stands et de l’entrée sur la piste ; les commissaires de piste, placés en intérieur de virage de sorte à couvrir à eux tous la totalité du circuit. Chaque commissaire est équipé d’une radio qui lui permet de communiquer avec ses collègues, y compris avec ceux hors de son champ de vision ; d’un gilet haute visibilité et de drapeaux de couleur. La CASIM78 en utilise trois :

  1. Le jaune : danger, ralentir tout en levant le bras gauche éventuellement ;

  2. Le rouge : suspension de la séance avec sortie aux stands ;

  3. Le damier blanc et noir : fin de session avec sortie aux stands.

Le commissaire de piste a la responsabilité de sortir le (bon) drapeau ET de communiquer par radio avec ses collègues commissaires pour leur indiquer l’événement signalé aux pilotes ; ses collègues peuvent ne rien avoir vu depuis leur position.

Pour rappel, vous pouvez retrouver en plus de ce CR un résumé en vidéo disponible sur notre chaîne Youtube :

Arnauld était en charge d'une présentation exhaustive sur les différents composants mécaniques d'une moto - Photo : Pascal

Arnauld était en charge d’une présentation exhaustive sur les différents composants mécaniques d’une moto – Photo : Pascal

Tout le monde est de retour à 14h00 (sauf le groupe de Damien qui arrivera avec du retard) pour le cours théorique d’Arnauld et le cours pratique de Pascal et Laurent. Deux sessions de 2 heures, effectuées par demi-groupes.

Arnauld nous explique tout sur la composition et le fonctionnement du moteur essence à quatre temps, avec circulation dans l’assistance de certaines pièces de moteur : piston, bielle, soupape, ressort de soupape, arbre à cames, capteur d’oxygène. Ne manquent que le filtre à air, le filtre à huile, la pipe d’admission et le papillon, la pipe d’échappement, la courroie de distribution, le vilebrequin et les joues, la boîte, l’embrayage et toute la partie distribution secondaire. Mais il ne faut pas déconner : ce sont des pièces de voiture « un peu » lourdes et encombrantes pour une démo !

Pièces mécaniques à l'appui, pour mieux comprendre le fonctionnement et le rôle de chacune d'entre elles - Photo : Pascal

Pièces mécaniques à l’appui, pour mieux comprendre le fonctionnement et le rôle de chacune d’entre elles – Photo : Pascal

Une petite vidéo illustre le tout via un éclaté de moteur en fonctionnement : 4 cylindres en ligne calés à 180°, allumage 1, 3, 4, 2. Très pédagogique.

Le cours comprend une partie sur les suspensions, les pneus et d’autres éléments de la partie cycle, mais nous sommes à la bourre sur l’horaire (trop de questions de la part d’auditeurs passionnés) et il faut céder la place à l’autre demi-groupe.

Côté pratique, une pauvre victime a vu sa Fazer réquisitionnée pour servir d’exemple d’entretien et contrôle (moyen) de sa moto au quotidien.

Cette partie se déroule en plein air, frais, venteux et humide. Pascal, impassible, remet un petit fascicule aux participants avant de parcourir tous les points sur la moto témoin.

Rien n'échappe aux contrôles ! - Photo : Damien

Rien n’échappe aux contrôles ! – Photo : Damien

La présentation se déroule sous forme de questions-réponses entre Pascal et l’auditoire qui est ainsi amené à réfléchir sur les points de contrôle à vérifier au niveau des voyants, des commandes d’accélérateur et d’embrayage, des freins, etc. Chacun glane de-ci de-là quelques trucs et astuces pour entretenir sa moto.

Pas de pluie, mais un abri bienvenu pour les vérifications sur les motos - Photo : Damien

Pas de pluie, mais un abri bienvenu pour les vérifications sur les motos – Photo : Damien

Enfin, la séance se termine et tout le monde se réfugie à l’intérieur pour assister à la fin du cours théorique d’Arnauld.

Après cette journée hivernale bien remplie, chacun reprend son véhicule, moto ou voiture, pour rejoindre son petit chez soi. Mais tout le groupe n’attend plus que le prochain CPM « Maniabilité et freinage » du mois de mars.

Nous remercions Vincent pour l’exhaustivité de son CR et nous donnons rendez-vous pour la première journée en extérieur de l’année, le 6 mars prochain. Surveillez vos boîtes mail et les forums de la Casim 78 pour connaître les modalités d’organisation de cette prochaine session !