Compte-rendu : CPM Secourisme du 12/01/2014

Pour le premier CPM de l’année, la CASIM 78 avait organisé une session secourisme, en partenariat pour la seconde année consécutive avec les Red Knights France 1 (constituée d’instructeurs et moniteurs nationaux de secourisme de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris et du SAMU de Garches).

La Maison de Quartier des Touleuses à Cergy nous a permit de profiter d’un espace exceptionnel pour accueillir une cinquantaine de stagiaires, répartis et tournant sur cinq ateliers afin d’aborder les sujets suivants :

  • Protéger, alerter, assister,
  • Dégagements d’urgence
  • Retournement du motard, retrait du casque, mise en PLS,
  • Arrêt des hémorragies
  • Massage cardio-respiratoire
  • Utilisation du défibrillateur automatisé externe

Le CPM démarra par un briefing relatant les derniers événements de la CASIM, et notamment les premiers retours suite à la réunion des instances nationales de notre association. Ensuite, est venu le temps pour les Red Knights de se présenter :

Le « Red Knights © MC France 1 » est un moto-club international regroupant essentiellement des motards pompiers, membres du SAMU en activité.

Autant dire que la sensibilisation au secourisme a été assidûment suivie par les cinquante Casimirs présents !

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Atelier n°1 « Protéger, Alerter, aSSister »

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Un cours magistral

Lorsque vous roulez et découvrez une situation d’accident, la première chose à faire : RALENTISSEZ.

Ensuite, si besoin adoptez dans l’ordre la séquence Protéger, Alerter, aSSister (P.A.S.).

Protection, dans l’ordre :

  • De soi-même, de ses proches : si vous ne vous protégez pas, vous pouvez passer du statut de secouriste à victime…
  • De ses biens : positionnez votre véhicule de telle sorte qu’il soit protégé, et ne constitue pas à lui seul un potentiel danger supplémentaire.
  • Des victimes : extraction d’urgence si besoin (risque d’incendie, etc.), balisage de la zone.
  • Des témoins : à utiliser dans la mesure du possible, à évacuer sinon…

A ce moment, la communication avec la victime doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez ? Comment allez-vous ? Qu’est qui s’est passé ? Si vous m’entendez serrez-moi la main ». Toutes ses réponses seront utiles pour l’alerte.

Alerter les secours :

Dans le doute, toujours appeler les secours (plusieurs appels valent mieux qu’aucun).

Appelez depuis n’importe quel portable ou téléphone publique le premier numéro qui vous vient entre le 15 (SAMU), 17 (Police), 18 (Pompier), 112 (Numéro d’urgence européen), ou bien appeler via les bornes d’appel d’urgence sur autoroute. Il faut rester calme et se laisser guider par le professionnel au bout du fil.

Les informations à privilégier : lieu exact d’accident (ville, rue, etc.), caractéristiques des victimes (nombre, conscients O/N, respirent O/N), caractéristiques des blessures (sang abondant ou pas), caractéristiques du lieu (danger chimique, etc.).

Il ne faut jamais couper soi-même l’appel.

Il faut rester sur place jusqu’à ce que les secours vous libèrent, en assistant les victimes.

Assister :

Il faut éviter de laisser les victimes seules, le soutien psychologique est vital. Il faut les mettre en confort (assises, allongées).

La surveillance des victimes permettra de constater tout changement (perte de conscience, aggravation hémorragie, etc.) pour en informer les secours (en les rappelant !) : des moyens supplémentaires pourront être engagés.

 

Atelier n° 2 : « Retournement du motard, retrait du casque »

Si les conditions ne l’exigent pas, en aucun cas il faut retirer le casque d’un motard, afin de ne pas aggraver une situation.

Si la situation est grave (motard inconscient), il convient dans ce cas de connaître l’état de la victime et le retrait du casque s’avère alors indispensable.

Première étape : éventuellement retourner le motard inconscient pour le mettre sur le dos, en prenant soin d’orienter la face vers le haut lors du retournement, et en alignant au final l’ensemble de ses membres.

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Retournement du motard

Ensuite, la technique de dégagement du casque se résume à ceci :

  • Dégrafer toute entrave (col, lanière, mentonnière, etc.).
  • En se positionnant stable au sommet de la tête, effectuer délicatement des cycles « monter-descendre-tirer » jusqu’au passage mi-tête (hauteur du nez) en écartant le casque par les côtés.
  • Le nez passé, tirer le casque par la mentonnière (ou le front pour un jet/modulable) et soutenir le crane pour éviter sa chute au sol lors du retrait.
  • Dans la mesure du possible, maintenir stable et droit le crane du motard jusqu’à l’arrivée des secours.
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Retrait du casque, et maintient du menton

Atelier n° 3 : « Premiers secours sur hémorragies »

Avant toute action sur la victime, la communication avec celle-ci  doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez ?  Comment allez-vous ? Qu’est qui s’est passé ? Si vous m’entendez, serrez-moi la main ». Ceci peut nous donner des renseignements utiles : conscient ou pas, cohérent ou pas, respire ou pas … etc.

Une hémorragie peut être:

  • Externe : le sang coule à l’extérieur du corps.
    • Faiblement, sans saccade : rupture d’une veine.
    • Fortement ou  avec saccades : rupture d’une artère. Cette situation est grave, et à mentionner aux secours.
  • Interne : le sang coule à l’intérieur du corps, et est donc invisible de prime abord. Quelques signes extérieurs toutefois : pâleur de visage, perte de cohérence de la victime, soif intense, sueurs froides, etc.
    • Mais rappelez-vous que vous n’êtes pas non plus médecin…
  • Interne externalisée : le sang s’écoule par des orifices naturels du corps. Dans le cas du nez, des oreilles et/ou de la bouche, cela signifie que la boîte crânienne a lourdement  souffert !!

Toute perte de sang pouvant faire perdre connaissance, il faut tout d’abord allonger ou adosser la victime en sécurité.

Ensuite, la pression d’un linge (ou mieux un coussin hémostatique, présent dans une trousse d’urgence) directement sur la plaie permet de stopper les faibles hémorragies.

Colmater une plaie simple

Colmater une plaie simple (certes, le cobaye aurait dû être allongé…)

Pour les cas plus important, un garrot peut être mis en place, au moyen d’une cravate, d’une ceinture ou tout lien permettant de compresser l’artère en amont de la plaie (entre la plaie et le cœur).

Mettre en place un garrot

Mettre en place un garrot

Noter sur la victime l’heure de la pose du garrot (indispensable pour les décisions ultérieures du médecin). Seul un médecin aura le droit de retirer le garrot ainsi déposé.

En cas de fracture, il faut aider la victime à immobiliser le membre fracturé, en la mettant dans une position antalgique (où la douleur est moindre). Si la victime est consciente elle saura communiquer par elle-même la position dans laquelle elle se sent le mieux.

 

Atelier n° 4 : « Mise en PLS »

La P.L.S. (Position Latérale de Sécurité) est un geste de premiers secours à pratiquer lorsque l’on est en présence d’une personne inconsciente, qui respire normalement.

Cette position optimise le devenir de la victime en l’empêchant de s’étouffer, et permet au secouriste de s’occuper d’autres victimes éventuelles.

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La P.L.S. au final

Concrètement, la mise en P.L.S. se déroule comme suit :

  • Vérification de respiration de la victime (attendre jusqu’à 10 secondes pour s’en assurer).
  • Libération des voies respiratoires : dégrafer col, cravate, ceinture.
  • Basculement de la victime, en privilégiant le côté blessé le cas échéant, ou le côté gauche en cas de femme enceinte.
  • Stabilisation de la victime au moyen de la jambe libre pour l’utiliser comme béquille.
  • Ouverture de sa bouche permettant l’évacuation de tout liquide.

En attendant les secours, il faut vérifier régulièrement (toutes les minutes) que la victime continue de respirer (examen visuel et/ou auditif). Dans la négative, une ventilation manuelle doit s’opérer, au travers d’un massage cardio-ventilatoire.

 

 Atelier n° 5 : « Massage cardio-ventilatoire »

La compression thoracique est un geste de premiers secours qui se pratique lorsque la victime est inconsciente et ne respire pas (son cœur ne bat plus non plus).

Les compressions thoraciques servent ici à faire circuler le sang ; on alterne trente compressions thoraciques et deux insufflations (bouche-à-bouche).

En effet, bien que le diagnostique soit « pas de ventilation », l’expérience médicale montre que les battements du cœur et la respiration sont liés : il n’existe pas de cœur qui bat lorsque la respiration est arrêtée.

Les taux de survie suivants ont été constatés sur les victimes en arrêt cardio-respiratoire, à l’arrivée des secours (moins de 10 minutes) :

  • 2% en l’absence de compressions thoraciques.
  • 42% en présence de compressions thoraciques.
  • 56% en présence de compressions thoraciques assistées d’un défibrillateur.

Le risque de cette technique est de fracturer des côtes de la victime, mais ce risque est négligeable par rapport à la situation (mort certaine de la victime si l’on ne fait rien).

Les Casimirs présents ont eu l’occasion de s’entraîner à cette technique sur un mannequin prévu à cet effet.

La victime doit être placée plat-dos sur une surface dure, en général à même le sol : sur une surface molle comme un lit, l’appui serait inefficace (on comprime le matelas, pas la poitrine).

Le sauveteur se place à genou à côté de la victime, au niveau de la poitrine, le plus proche du corps de celle-ci.

Il place le talon d’une main (partie restante de la paume quand nous replions les doigts sur sa main) au milieu de la poitrine nue de la victime.

Une fois la première main positionnée, la deuxième vient se placer par-dessus.

Il est important que seul le talon de la main touche la poitrine ; les doigts doivent être relevés pour éviter de comprimer les cotes et ainsi empêcher le retour à l’état initial de la cage thoracique.

Puis, le sauveteur se place bien verticalement au-dessus de la poitrine, les bras tendus et coudes verrouillés. Il appuie progressivement et sans à-coup avec le poids de son corps afin d’enfoncer la poitrine de 4 à 5 cm ; puis, il se redresse afin que la poitrine reprenne son volume normal. Un cycle compression-relâchement dure environ 0,6 seconde, la compression dure autant de temps que le relâchement.

Les compressions doivent obéir à un rythme d’au moins 100 par minute pour être efficaces. Le fait d’adopter un rythme régulier permet aussi d’avoir des mouvements fluides, ce qui réduit le risque de fracture des côtes. On conseille pour cela de compter à voix haute : « un-et-deux-et-trois-… », les « et » correspondant au temps de relâchement.

A l’issue des 30 compressions, pratiquer deux insufflations de telle sorte que :

  • La tête de la victime soit bien penchée en arrière, pour que l’air parvienne aux poumons.
  • En vidant ses propres poumons (respiration normale) sans excès.
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30 compressions / 2 insufflations

Le cycle avec les compressions thoraciques doit alors reprendre jusqu’à ce que les secours libèrent le sauveteur (ce qui inclut leur arrivée et la préparation de leur matériel).

Si un défibrillateur automatisé externe (D.A.E.) est disponible, il faut le mettre en place le plus rapidement possible.

Un D.A.E. est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, dont le rôle est d’analyser l’activité du cœur d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Cette analyse est entièrement automatique, ce qui évite à l’opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs externes sont possibles, c’est-à-dire que les électrodes sont placées sur la peau du patient. Si elle détecte un rythme choquable, la machine permet de délivrer un choc électrique, ou défibrillation.

Conclusion :

Merci à tous pour votre participation, merci aux Red Knights pour avoir pris leur journée pour venir nous montrer leurs connaissances et leur savoir-faire en termes de premiers secours.

Si vous voulez en discuter avec nous, n’hésitez pas à venir sur le forum :

http://forums.casim44.fr/viewtopic.php?f=26&t=4469

Compte rendu: Journée piste avec la CASIM 21 sur le circuit de Pouilly en Auxois

Journée Circuit à Pouilly-en-Auxois avec la Casim 21 et la MTP

Une délagation de la CASIM 78 s’est rendu sur la piste de Pouilly en Auxois sur invitation de la CASIM 21, Pedro, moniteur de la 78 nous a fait un compte rendu de cette journée.

 14.2°C et pluie !

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Pluie et froid : yes, viva l’aventure !

C’est dans ces conditions inattendues qu’une vingtaine de motards on roulé dans la piste d’Auxois ce premier dimanche d’Octobre.

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Motos-bonheur 

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Etoiles porte  bonheur

Après un café de bienvenue, tout commence par un briefing, où les règles du jeu sont expliquées, les participants signent leur décharge.

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Le briefing à la Casim : avec le sourire 🙂

La reconnaissance de la piste est faite en groupe, au même temps que le positionnement de connes pour indiquer le début de la zone de freinage et le repères d’entrée de virage, point de corde et de sortie.

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Reconnaissance de la piste…

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La grande ligne droite. Vous voyez le virage à la fin ? Non ?! Venez, on va voir de près.

Les exacts 19 pilotes sont distribués en deux groupes : débutants et confirmés. La pluie s’intensifie et par fois on a du mal à voir la fin de la grande droite. Pas grave, les premiers se lancent volontairement et les deux groupes se mélangent, timides et roulant à tâtons.

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Les goutes tombent et piste mouillée

On découvre le circuit, mémorise les virages pour les anticiper, identifie les bons rapports de vitesse et les repères sur la piste. On apprendre à se connaitre, l’ambiance est amicale, les dépassements se font naturellement et sans bousculade, on double et se laisse doubler.

La matinée s’achève peu après 1 heure de roulage et une statistique défavorable : 1 sortie de piste (pour tondre l’herbe ?) et 4 chutes. Aucune blessure et tous les pilotes s’en sortes sain et saufs.

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Que du matériel, et souvent léger.

Une des chutes impose drapeau rouge et la séance est arrêtée. Parfait timing, c’est l’heure du déjeuner. A taaaable !!!

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Safety car 

La fin du repas s’accorde avec des signes de vie du soleil. Vite, en selle ! Cette fois, les groupes se forment. Les « confirmés » ouvrent le bail. Trop tard… La pluie revient en force, mais ne dure pas éternellement. Après quelques séances, d’environ 20 min chaque, la piste sèche progressivement. Les tours sont plus rapides, sans détriment de la sécurité, plaisir et respect des participants.

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Notez le magnifique ciel bleu

Entre les séances, on assiste à une démonstration de gilets airbag par la société Helite.

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Gilet dégonflé, puis gonflé

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Veste cuir avec airbag à l’intérieur dégonflé, puis gonflé

Les plus compétitifs profitent de ce moment pour se reposer, je veux dire, se concentrer sur le parcours.

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Les yeux fermés, on visualise le parcours mentalement.

La journée continue avec un enchaînement de tours.

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On se laisse doublé, on dit merci, puis on accélère. La règle est simple, les plus rapides devant !

Vers 18 heures la piste était vide et le bruit des moteurs a été remplacé par ceux des outils qui se rangent et la discussion agréable entre les passionnés.

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On range et on rentre !

Les 5 Casimirs de la 78 ont profité pleinement de cette journée tout en respectant un de nos principes de base « respecter ses limites ». Les 300 km de la veille et la météo capricieuse n’ont pas empêchés de participer à toutes les séances, car nous sommes venus de très loin pour rouler ! Toutes nos motos, et pilotes, sont rentrés sans une égratignure. Mais avec plus d’expérience et d’envie de reprendre les pistes.

Une vidéo souvenir:

 

Merci à la CASIM 21 pour cette invitation et à tous les organisateurs présents pour faire de cette journée une réussite.

Journée des associations chez Atos Worldline le 27 septembre 2013

La CASIM tenait un stand à la journée des associations Atos, voila le CR vu de l’intérieur par Arnauld, un de nos administrateur qui s’est rendu sur place pour aider Pedro, un de nos moniteur:

C’est sur l’invitation de Pedro que le vendredi 27 septembre à midi je me rends chez Worldline filiale de Atos à Bezons (95).
Non, je ne veux pas changer de travail. Je suis venu défendre avec Pedro les couleurs de la CASIM lors de la journée du bien-être au travail de Worldline France (well being @ work).
Nous avions mis nos casques et mon gilet airbag en avant pour indiquer tout de suite de quoi on parlait. Et les diverses vidéo de la CASIM sur les visas et les CPM n’ont pas manqué d’attirer l’œil des employés Atos. Ou alors c’était notre tenue sexy jaune et rouge flashy ?

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Quoi qu’il en soit nous avons pu exposer à de nombreuses personnes le but de la CASIM et le principe de fonctionnement de notre association.
Les plus intéressés sont repartis avec un flyer soit pour eux-mêmes soit pour le cousin de l’oncle de leur femme…
Les cas les plus courants sont des personnes qui reprennent la moto lorsque les enfants sont grands, ou des personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec (moto trop lourde, personnes petites, …)
On a même un conducteur de moto 125 qui se verrait bien se perfectionner avec nous avant de passer le permis. Tiens ça me rappelle quelqu’un …
La majeure partie semblait intéressée par la CASIM 78 mais certains étaient plus pour la 77. D’ailleurs un collègue de Pedro, qui va bientôt rejoindre la 77, est venu nous saluer.

Bref ce fut un bon moment d’échange avec d’autres motards, et beaucoup trouvent le concept de la CASIM très intéressant.
Normal, les casimirs sont les meilleurs.

Arnauld.

Compte-rendu balade Nord IDF + journée EDSR60 du 22/09/2013

Un heureux hasard a voulu que la CASIM organise sa balade de septembre le même jour que l’Escadron Départemental de Sécurité Routière de Picardie organise une journée de formation pour les motards de tout horizon.

Une troupe d’une quinzaine de participants et leurs montures s’est donc retrouvé peu après 9h à Claye-Souilly, afin de parcourir une demi-balade matinale, en direction de Crépy-en-Vallois. Parmi les participants, on compte la présence de nouveaux casimirs : ils sont motivés, c’est bon signe !

On commence avec un rappel des règles de circulation en groupe et par répondre à quelques questions. Comme pratiqué depuis désormais quelques balades, nous circulerons avec le « système en D » (l’ouvreur et le fermeur ne changent jamais de position, mais le second s’arrête pour signaler un changement de direction aux suivants).

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Pour beaucoup, c’est la reprise : le kilométrage et le rythme sont raisonnables. Nous avons pu rencontrer quelques virages sur un territoire qui n’y est pas nécessairement propice. Première pause à Lizy-sur-Ourcq pour de se dégourdir les jambes, prendre la température et se recharger en caféine pour certains. La seconde partie de la matinée est sur le même rythme. A noter qu’en dépit d’un seul groupe d’une quinzaine de motos, pas une fois il n’aura été nécessaire de s’arrêter pour avoir perdu une partie des participants. C’est également nettement moins stressant pour l’ouvreur. Définitivement adopté !

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Nous arrivons vers 12h30 sur le parking de l’Intermarché de Crépy-en-Vallois. Un peu compliqué pour entrer dans les lieux. En revanche la pause-déjeuner sur place a été prévue (merguez, frites, etc.) Nul besoin d’aller courir dans unrestaurant ou fast-food à moins d’être végétarien.

Sitôt que nous sommes arrivés, un gendarme fait une démonstration « improvisée » de ce qu’il ne faut pas faire, comme rouler sur un plot, et se ramasser douloureusement au sol. Il montre aussi que le mieux est d’immédiatement remonter sur sa monture et reprendre ses exercices.

Le soleil pointe le bout de son nez, et il commence à faire chaud.

Nous repartons moins nombreux mais requinqués vers 14h30, une partie du groupe restant pour la formation de l’EDSR l’après-midi, tandis qu’un seul équipage de la formation du matin se joint à nous. Un encadrant, visiblement fatigué, effectue pour sa part un trajet direct vers chez lui.

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La demi-balade de l’après-midi sera l’occasion de s’entraîner aux demi-tours (on a vu large : route d’au moins 10m de large !) suite à de mauvaises lectures du parcours de la part de l’ouvreur. Rapide plein d’essence à Villers-Cotterêts d’un participant distrait au déjeuner, mais pas de pause, de l’avis général du groupe. Le parcours semble continuer de plaire aux participants. Celui-ci se termine malheureusement par deux longues lignes droites afin de retrouver le point d’arrivé, également à Claye-Souilly, vers 17h.

Petit débriefing de fin de journée. Tout le monde semble satisfait de sa journée. Il s’agissait là de la dernière activité de la CASIM 78 pour la saison 2012-2013.

On se retrouve tous le dimanche 13 octobre pour le lancement de la saison 2013-2014 !

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Compte rendu: Journée Piste avec la CASIM 49 sur le circuit de la Châtre

Vous trouverez ci dessous le CR de cette journée vécu par Ioan (pour rappel, le Français n’est pas sa langue maternelle, j’ai donc gardé les effets de style linguistique spécifique à ce CR pour plus d’authenticité):

Comme vous le savez, la CASIM vous offre la possibilité de rouler sur circuit, et ainsi avoir une expérience totale de la moto, avec sagesse et dans des conditions optimales. Dans ce sens, la CASIM 49 a organisé le 25/08/2013 une sortie sur le circuit de La Chatre (36400) dans l’Indre.

Le circuit de La Châtre est un haut lieu de la course automobile. Il s’agit d’un circuit, avec beaucoup des virages et peu des lignes droites. De ce fait il est très technique et lent. C’est sûr, on a eu du mal, sur ce circuit à dépasser la vitesse maximale légale en France à ce jour (130km/h) … Mais on a bien frotté par terre avec les reposes pieds. Dans la configuration que nous l’avons utilisé il mesuré 1,1km environs, et le groupe « experts » de la CASIM on fait une moyenne de moins de 1min/tour.

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(en rouge la configuration du circuit pour notre journée )

Nous voilà 6 de la CASIM 78 à participer à cet évènement :

  • Ioan qui roule dans une superbe CBF 1000 ABS
  • Momo qui s’épanouit au bord d’une Yam FZ6N 600
  • Lionel qui prend du plaisir avec sa Honda CBF 600 SA
  • Michel qui déguste les kilomètres au bord de sa Yamaha Fazer 600
  • Richard qui a choisir la Kawa Z1000 dans son riche garage
  • Céline dont la Kawassaki ER6N 650 est son noble destrier.

Michel et Céline ont organisé les départs de Paris. Nous avons fait 2 groupes, ceux qui partent à 14h (Céline, Michel, Ioan) et qui arrivent à 20h ainsi que ceux qui partent à 17h (Mohamed et Richard) et qui arrivent à 20h10. Lionel est venu tout seul samedi matin.

Dans mon groupe (ceux qui partent à 14h), nous avons devancé la pluie, (ceux qui sont parti a 17h n’ont pas pu l’éviter) Toutefois, un grand merci à Céline qui nous a incité à garder nos points. Oui rouler aux vitesses légales (voir moins) c’est bon pour le moral permis.

Une fois sur place j’ai découvert que la région fut une zone prolifique pour les écrivant romantiques français, ainsi que George Sands (qui en réalité était une meuf, qui se passé pour un mec, pour pas complexer les mecs de l’époque) a vécu pas loin. J’ai aimé la ville de La Chatre. On pouvait voir le riche passé agricole de la région, sans trop les signes de l’abandon rural des années ’50 et ’60.

Comme tout motard qui se respecté, une fois arrivé nous nous sommes allées au troqué ! (what else)

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(l’apparente désordre dans laquelle les motos sont garées c’est juste un bug logiciel de l’appareil photo. Nous sommes garées comme nous avons appris a la CASIM)

En fait à ce bar, les deux groupes nous sommes retrouvé.

Celine, Momo et Richard sont allé dormir à l’hôtel ; Ioan et Michel ont choisi de dormir dans la tour du contrôle du circuit. (moins cher, plus convivial .. .on est des djeuns nous)

Tous les participants à la journée circuit se sont retrouvés le soir dans un resto, ou nous avons mangé une bonne pizza, tout en faisant connaissance avec nos amis. Il y avait des gens de la CASIM 21, CASIM 35, CASIM 44 et CASIM 49 (et bien sur nous CASIM 78).

Ioan c’est assis à côté du Jean Jaques, il a pu faire part des galères des moniteurs de la ’78 avec ses questions à la con.

Pour la nuit dans la tour de contrôle … j’ai trouvé que le ronflement du motard est proportionnel au bruit du pot de sa bécane. Sérieux…. Ceux en Ducati ça envoyé grave, moi … rien … J’ai découvert aussi que motarde ou motard … c’est la parité coté ronflement.

Le matin venu la CASIM 49 nous a préparé un petit dej convivial. Jean Jaques et Nicolas ont fini le contrôle technique des motos et des casques (contrôle commencé à la veille).

Il faut dire que du côté moto il y avait du lourd (des ducati de compète, des bmw de compète, ninja de compète) et beaucoup du jap banal : fazer et dérivées , bandit et dérivées, CB(F), Z, ER 6 etc). Je me suis senti complexé au départ mais l’esprit CASIM était la : Amitié

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Après le petit dej on commence la théorie. En fait on est divisé en 4 catégories :

  • Débutants
  • Débutants plus
  • Intermédiaires
  • Experts

Vers 9h30 Nous avons fait 2 groupes pour la présentation (à pied) du circuit : débutants et débutants plus sous la gérance de Jean Jaques et Intermédiaires et Experts sous la gérance d’un autre Moniteur.

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Vers 10h30 nous avons commencé les ateliers trajectoires. Par groupe de 5 à 10 nous avons roulé derrière un moniteur pour appréhender le circuit. Nous n’avions pas le droit de doubler. Tous les groupes sont passés. (Nous étions en total 40 personnes)

Les ateliers trajectoires ont duré toute la matinée.

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A midi et demi pile la CASIM 49 nous a préparé un délicieux barbecue. Soit la viande était particulièrement bonne, soit le feu était particulièrement maîtrisé, mais le tout fut particulièrement délicieux.

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A 14h30 nous avons commencé les vrais roulages. Nous avons commencé par peaufiner les groupes. Chaque groupe disposé de 10 à 20 minutes.

Nous n’avions pas le droit de doubler par l’intérieur (que par l’extérieur). Globalement il y avait que 2 zones ou on pouvait doubler (la ligne droite et la ligne courbe avant la ligne droite)

Pendant les différents roulages il y a des « débutants » qui sont passé « débutants plus », des « débutants plus » qui sont passé « intermédiaires », des « intermédiaires » qui sont passées « débutants », des « intermédiaires » qui sont passé chez les « experts » et des « experts » qui sont passé chez les « intermédiaires ».

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La CASIM 78 à su faire valoir la qualité de l’enseignement dont nous avons disposé. Nous, nous sommes fait remarquer parmi les autres de nos groupes.

On a déploré quelques chutes benines, chez les experts. Je ne sais pas s’il y a un lien, mais les motos qui ont chuté n’étais pas équipé d’abs. Il y a eu en total 4 chutes.

  • Une hornet
  • Une supermotard (la orange sur les photos)
  • Et deux ducati que je ne connais pas le type … je pense que une 998 et une 1989

Le soir … dommage que ça soit fini … mais on recommencera.

Il a ceux qui ont rentré après, et ceux qui ont rentré le lendemain, il y a ceux qui ont rentré sur la moto, il y a ceux qui ont rentré en voiture …

A moto les premiers km du retour sont un peu frustrants. Mais on se calme vite.

Conclusions :

  • Une super journée, on a bien frotté les calle pieds par terre, on a bien bouffé les bandes de peur ;

  • Les caractéristiques de la machine c’est bien, les compétences du pilote c’est mieux ; Sérieusement. Nos motos ont une marge énorme par rapport à notre utilisation.

  • Vaut mieux aller sur circuit avec des potes. Un des plus grand plaisir a était aussi l’ambiance CASIM. Amitié

  • Si tu as un 1000cc t’as moins de mal a dépasser les 600cc en ligne droite. Mais si la 600cc a des bonnes trajectoires elle a pas du mal dépasser une 1000cc

  • Les filles sur circuit sont jolies vues de derrière sur la moto, mais on a du mal à les doubler (et ça c’est moins joli)

  • Dans mon cas sur circuit, j’ai bien apprécié le freinage couplé, ainsi que l’abs.

  • Je ne m’attendais pas que la cbf peut pencher autant. Et quel moteur …

  • C’était une top super journée … super bien organisé …

  • Un grand merci ne suffit pas, mais quand même merci la CASIM pour cette opportunité

Merci à la CASIM 49 de nous acceuillir chaque année sur leur journée Piste, c’est toujours un plaisir de voir nos collegues de Province et encore plus pour ces activités qui ravissent les motards, merci à tous les participants pour la bonne ambiance et la convivialité et merci à Ioan pour le CR.