Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Compte-rendu de la journée des Visas pour la vie 2025

Dimanche 22 juin avait lieu notre journée qui conclue la saison en beauté: le passage des Visas pour la vie 2025. Et c’est Alexandra qui nous raconte comment elle a vécu cette journée.

Passage des VISAS : quand la gomme part en fumée et les points aussi

J’avais réussi à échapper à la rédaction des CR pendant plus d’un an et voilà qu’en moins de 2 mois je me retrouve à rédiger mon 2ème CR. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! (NDLR: si, si, on aime bien nous :D). Voici donc le récit de cette journée de passage des Visas pour la vie 2025 vu du haut de ma « mobylette » :

Le réveil pique un peu ce dimanche matin ; en même temps c’est normal c’était la fête de la musique hier soir et j’en ai un peu profité. Je me doutais donc que je risquais de le regretter un peu. Et pour bien commencer la journée je me lève avec un quart d’heure de retard : tant pis, je fais l’impasse sur le petit déj’. Hors de question d’arriver en retard aujourd’hui et de récupérer le CR pour cette raison !

Direction le lieu de rendez-vous à Saint-Brice-sous-Forêt où nous sommes attendus à 9h pour le démarrage de cette journée. Nous avons été prévenus : celui qui oubliera son stylo ou se trompera de lieu de rendez-vous héritera du CR ! (J’avais pourtant bien pris mon stylo et je suis arrivée pile à l’heure au bon endroit).

21 casimirs plus ou moins stressés attendant de savoir à quelle sauce ils vont être mangés et une dizaine de moniteurs sont présents pour cette journée qui clôture les efforts de l’année.

La 1ère épreuve est celle de la trajectoire sur route ou encore EDSR pour « Entrée », « Découverte », « Sollicitation » et « Reprise » c’est-à-dire comment adopter une trajectoire sécuritaire pour le motard.

Chaque motard part chacun son tour suivi d’un moniteur pour l’observer. Les passages s’enchaînent et les motards reviennent 1 à 1 plutôt soulagés voire même avec un sourire.

L’épreuve à peine terminée, on forme des groupes pour rouler en direction du centre d’examen de Gennevilliers où se déroulera le reste de la journée.

Puis c’est l’heure de la 2ème épreuve : le fameux QCM ! Peut-être l’épreuve la moins appréciée de la journée par la plupart des Casimirs, retour sur les bancs de l’école. Candidats au Visa 1 dans une salle, ceux au Visa 2 dans une autre, une personne par table et on a bien sûr un temps limite pour répondre.

Petit coup de stress au moment où un moniteur nous dit « il vous reste 5 minutes » : je n’ai pas encore commencé la dernière page, il va falloir que j’accélère ! Ouf, je coche la dernière case au moment du « Posez vos stylos ».

« À peine sortis de la salle on se croirait revenus au lycée : on entend des « Tu as répondu quoi à cette question ? » et « Ah mince je n’ai pas répondu ça »…

Vu qu’il est déjà presque midi et qu’on est nombreux cette année, petit changement par rapport à l’année dernière, l’épreuve orale « Comportement en cas d’accident », se déroulera en même temps que la maniabilité cet après-midi pendant que certains seront en train de passer.

Quelques-uns partent déjeuner aux habituels BK ou Mc Do du coin, les autres restent déjeuner sur place, ce qui est mon cas.

Baptiste et Damien sont en train de corriger les QCM pendant qu’on mange : on essaye donc de les soudoyer pour gagner des points mais leurs tarifs sont trop chers. Tant pis il faudra faire avec nos propres réponses.

Puis c’est reparti pour la 2ème partie de la journée : maniabilité et freinage et bien sûr sous des températures plus qu’estivales ! (Spéciale dédicace aux looks short/bottes de moto pour certains !)

Olivier explique le parcours et les pénalités et on fait un repérage à pied (on suit tous bien sagement) : c’est un parcours aux petits oignons comme la Casim sait si bien le faire !

On démarre avec les Visas 1 : objectif, réussir le parcours lent en étant le plus lent possible avec un temps supérieur à 25 secondes, et une vitesse imposée au freinage de 50km/h.

De mon côté je commence par l’épreuve de « Comportement en cas d’accident » où j’espère pouvoir grappiller des points.

Vient ensuite le tour des Visas 2 : le parcours a quelques difficultés en plus et pour les Visas 2 il ne faut pas être les plus lents mais au contraire cette fois-ci les plus rapides possible sur l’aller-retour (moins de 1min pour ne pas perdre de point sinon c’est -1 point par seconde de dépassement !) et la vitesse imposée au freinage est de 60km/h.

Eh bien ce n’est pas gagné pour moi ! Les 60km/h vont être un peu compliqués à atteindre avant le freinage avec ma 125cc et moins de 1min c’est ambitieux aussi ! Mais cette fois-ci ce n’est pas uniquement la faute de la moto, c’est moi qui suis lente…

Mon tour arrive (trop vite) : résultat, peut mieux faire !

J’ai renversé des cônes au slalom lent et le temps est dépassé à 1min09. Et côté freinage on va dire que je me suis plutôt illustrée avec une note artistique ! Blocage des 2 roues, belle glissade en zigzag, pneus qui fument et tout ça en ayant à peine réussi à atteindre 52km/h !

Mais bon à priori c’était joli à voir, les pneus ont bien fumé et la piste de Gennevilliers garde encore la trace ! Au moins je n’ai pas perdu les points pour le regard !

Je ne parlerai pas du deuxième passage qui était pire que le 1er !

Les derniers candidats passent et c’est l’heure de la délibération des moniteurs pour savoir qui obtient les fameux visas.

Au final la promo 2025 est un bon cru et beaucoup de participants obtiennent de belles notes et repartent avec le fameux diplôme en poche. Les efforts de l’année ont payé ! (mais on continuera bien sûr aussi l’année prochaine !).

Mais avec tout ça vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai hérité du CR ? Non ce n’est pas pour mon magnifique freinage ! (même si ça aurait pu). Mais « il paraitrait » (NDLR: oui, oui, on confirme :D) que l’une des règles de la journée des Visas est que si aucune boulette intéressante n’est faite dans la journée, le CR est attribué à la personne qui obtient la note la plus basse de la journée (enfin bon on commence à les connaitre les règles d’attribution des CR…). Donc avis aux candidats 2026, vous savez ce qu’il vous reste à faire (ou ne pas faire !).

Et petit mot de la fin bien sûr pour remercier l’implication des tous les moniteurs qui nous ont soutenus et enseignés tout au long de l’année et on sait que ce n’est pas toujours facile, et un grand merci à tous les Casimirs avec qui c’est toujours un plaisir de partager ces moments dans la bonne humeur et la bienveillance !

PS : si une personne de Michelin ou autre fabricant de pneus lit ce CR, si vous cherchez des personnes pour tester l’adhérence des pneus lors du freinage je peux m’en occuper !

Merci Alexandra pour ce récit fidèle et haut en couleur. Merci à tous les Casimirs présents d’avoir accepter de se prêter au jeu du passge des Visas. Et enfin, merci à tous les encadrants présents lors de cette journée qui ont contribué à ce que cette journée se déroule comme sur du velours.

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Compte-rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025

Ci-dessous le compte rendu du CPM Initiation Tout Chemin du 18 mai 2025 tel que l’a vécu François:

Météo du 18 mai 2025 :

 Ça caille un chouilla, 10°C mais pas d’flotte prévue, c’est déjà un + !!

Nous sommes une petite quinzaine, honneur au sexe féminin avec deux dames et le reste en preux chevaliers dont nos 4 encadrants Casim, dont et par ordre alphabétique, Arnaud et sa Yam Ténéré 700, Baptiste sur sa KTM 1290 Super Adventure, Mikette et sa BMW GS750 et enfin Olivier et sa KTM 890 Adventure.

Nos destriers trails ou assimilés divers et variés BMW, KTM, Honda, Triumph et même une Cagiva à moteur Ducat (et non une Vogica répondit l’écho… – vanne usée que seuls les plus de 50 ans, afficionados des cuisines made in 88 peuvent connaitre), moto qui ne sera pas la plus adaptée à notre future périple ; mais vous en saurez plus un peu plus tard…

A 9h45, place au briefing avec notamment quelques précisions concernant notre futur comportement en moto dans les chemins zé les bois sur lesquels nous roulerons, ornières profondes et piégeuses, dans lesquelles certains galéreront, pour ne pas dire plus…(Oh hisse…)

Donc, comportement qui doit être quasi irréprochable ,vu que nous ne serons probablement pas les seuls – piétons, vélocipédistes patentés, retraités avec ou sans bâton de marche, canidés avec ou sans dents pointues toujours prêts à nous bouffer les mollets que nous aurons préventivement protégés par des bottes ad hoc avec ou sans boucles – à emprunter les sentiers si on ne veut pas subir les foudres, voir l’ire des peuples autochtones vivant dans un rayon de 30km autour du futur point de départ de la rando de  l’après-midi…

 Après le démontage des caoutchoucs de cale-pieds pour ceux qui en ont, place dans un premier temps aux aspects statiques* sur la moto puis aux exercices  en dynamique**, divers et variés sur le parking.

*Quel BON positionnement à avoir en TT, démonstration en situation par Olivier, position des pieds sur les cale pieds, bonne attitude du offroadiste, plutôt sur l’avant pour les montées et plutôt sur l’arrière en descente mais pas trop non plus – on ne fait pas un Grand Prix de motocross ni le Paris Dakar – le torse et les bras souples, félins et manœuvriers, debout sur ses cales pieds façon crocs, le regard loin devant tel Guillaume Le Conquérant lors de la phase finale de la bataille d’Hastings…

Enfin bref que de bonnes postures qu’il faudra mettre ou tout du moins tâcher de mettre en pratique un peu plus tard.

**Puis 45 minutes à quelque chose près, de mise en pratique sur le parking des conseils prodigués précédemment, debout, roulage cool, freinage debout puis arrêt puis assis, redémarrage et debout aussi sec, histoire de bien « appréhender » le changement de position et de bien se sentir debout sur sa monture, tourner, déhancher mais pas façon Marquès en moto GP, on tournicote sans se vautrer dans le sens horaire pour certains et anti horaire pour d’autres autour que cônes savamment disposés, l’importance en TT du freinage au frein arrière ; toutes ces joyeuses arabesques sur gravillon, surveillées par NA&BM (nos aimables et bienveillants moniteurs) nous prodiguant leurs précieux remarques et conseils qu’il nous faudra mettre en œuvre un peu plus tard dans les chemins.

Nous voilà donc telles 11 abeilles dans une ruche à nous à nous affairer au b.aba de la prise en main, devant 2 spectateurs, membres éminent D’YVES AIPUB PARAMOTEUR

NB : on ne devait pas les gêner outre mesure car avec le ciel gris et la température frisquette, leurs éventuels clients pour s’envoyer en l’air étaient encore aux abonnés absents…

Vers 11h, ou 11h15, peut-être bien 11h30, je ne sais plus, nous avons dû écourter, séance tenante nos séances d’entrainement, la patronne du restaurant, propriétaire du parking ou nous étions, ayant décidé que maintenant ça suffisait et qu’on allait lui pourrir son parking avec nos trèfles, nos huit(s), nos freinages de trappeur, tous ces échappements non conformes à la législation, kon allait lui faire plein de trous et que c pas nous qui allions lui refaire la planéité, enfin bref, fallait kon foute le camp fissa voir illico presto…(c’est mon interprétation perso hein ;o) )

Départ donc vers la première session de roulage, un peu d’route mais pas trop puis sous la direction de Arnaud et sa Ténéré 700, on a emprunté quelques chemins agricoles sympatoches, pendant 1 ou 2 km, bien évidemment chacun à son rythme, avant de s’arrêter pour le premier passage un peu technique : une montée.

Conseil : démarrer, debout tout d’suite puis avoir aussitôt de la motricité en mettant suffisamment de GAZZZZZ mais pas trop non plus, pas au ralenti c’est-à-dire…Tout le monde a réussi le test avec plus ou moins de facilités avec cependant une précision qui a son importance.

En effet, la montée sus nommée juste au-dessus avait été préalablement reconnue début mai par nos moniteurs et ne devait pas présenter de réelles difficultés, un chemin légèrement caillouteux mais pas trop, pas d’ornières, une longueur d’environ 250m à vue de nez, un virage léger à gauche…

MAIS ARGHHHHH ! Depuis la reco, de plus gros cailloux s’étaient invités sur une petite dizaine de mètre et pour certains(es), juste après le virage et cette vision caillouteuse fût plus problématique.

En fin de compte, tout le monde s’en sortant sans encombre avec plus ou moins de dextérité (je relate ce que l’on m’a dit) vu que je suis passé en premier en suivant Arnaud et que je n’ai pas pu voir ce qui se passait un peu plus bas dans le chemin…

En attendant un peu plus haut que tout le monde soit là, pause pipi :

Ben oui tout l’monde est de dos… ;o). ;o)

On reprend nos montures, un p’tit peu de tout chemin gentillet puis, puis, à l’intersection de la route…Tout l’monde s’arrête…

La Cagiva a crevé de l’arrière train…Faut dire que ses pneus n’étaient peut-être pas forcément adaptés aux chemins avec cailloux, p’têt un peu usés aussi…Bon après usage de la bombe anti crevaison, nous sommes repartis vers notre lieu de déjeuner, à quelques petits kilomètres de là, Châteauneuf sur Epte, vieux château médiéval de 1097…

Si vous voulez vous culturer comme les participants du rallye touristique qui venaient presque taper l’incruste au milieu de notre déjeuner (sandwichs, salades) au pied du donjon, plus d’info avec wiki-sait-tout : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teauneuf-sur-Epte

Il fait gris sur ma photo prise à 12h42 (heure locale) mais le soleil s’est petit à petit incrusté pour notre plus grand plaisir 🙂

Après déjeuner :

C’est enfin le moment tant attendu, le départ pour la randonnée principale de la journée mais hélas, sans 2 des participants…

Mais comment ça ?

Ben oui,  n’ayant pu, ni combler la crevaison de la chambre à air, ni la déchirure du pneu, la Cagiva s’est exprimé : « l’Offroad, c’est pas pour ma pomme ».

Et c’est avec regret mais tout plein de compassion (j’ai entendu des « Je vous salue Marie » et des « Notre Père » – à moins que ce ne soit le vent à travers les ouvertures du donjon) pour Olivier qui va un peu/beaucoup galérer sur sa Cagiva crevée de l’arrière train, enfin bref avec regret que nous laissons Nolwenn et Olivier rentrer chez eux.

Force et honneur !!!

Nous nous séparons en 2 groupes, le premier avec Olivier en tête et Baptiste en fermeur et le second, en départ différé, avec Arnaud en ouvreur et Mikette (c’est bizarre comme surnom…) comme fermeur.

Et c’est parti pour le roulage dans les chemins, en lisière de champs, dans les bois, en essayant de suivre les bonnes traces, et de ne pas être trop près de celui qui précède surtout dans les chemins en limite de champs agricoles pour éviter la poussière. En général, ça se passe bien ou plutôt pas mal (ça dépend de la dextérité de chacun) sauf lors de la séance « émotions » lors d’une petite descente dans un chemin joliment herbeux et verts mais foutrement piégeux : en effet, reconnaitre une belle ornière sous d’épaisses touffes d’herbes n’est pas chose aisée et c’est Arnaud et sa Ténéré qui en a fait les frais…

Une première fois avec un relevage pas trop compliqué puis pour Arnaud, une deuxième fois un peu plus loin mais là il était coincé sous sa moto… Plus de peur que de mal mais force est de constater que l’on était tous un peu « désemparé » et c’est Mikette qui de tout là-haut, là-haut est venu aider au relevage, Pascal en BMW et moi le rejoignant en ayant volontairement posé nos motos sur le côté sans béquille dans l’ornière, un peu en vrac donc… Ben oui elles tenaient pas toutes seules nos lourdes brêles…

Foutue ornière…

Du coup, on a fini de sortir de ce chemin assis sur nos motos, les pieds bien de chaque côté en essayant de ne pas réitérer les naufrages précédents…

Cette histoire d’ornière «profonde» nous ayant bien fait transpirer surtout Mikette qui est remonté à pied jusqu’à sa moto restée tout en haut du sentier, bref la petite pause à l’ombre qui s’en suivait à Fourges quelques kilomètres après, était bienvenue. Lors de cette pause à mi-parcours, Pascal un peu crevé par cette partie épique, a quitté le groupe.

La suite de la balade s’est plutôt bien déroulée, plus du tout de passages «traquenards» ;o) mais uniquement sentiers en sous-bois avec quelques obstacles « classiques » branches au sol, ornières encore un peu boueuses – familles en balade avec chiens ;o) , chemins agricoles assez roulants, rien de bien difficile mais la vigilance était de mise ceci étant…

Nous sommes arrivés au château ou nous attendait, un peu moqueur, le premier groupe… « Dites donc les gars, ça fait bien 2 plombes kon est arrivé -ahahaha »

Débriefing, tout le monde était ravi de cette sortie, et par un fait inconnu de moi-même c’est moi qui me tape le CR, allez savoir pourquoi ?   ;o)

P.S : cerise sur le gâteau, en plus du CR, double peine, cette sortie a eu raison de mes joints spy sur ma 1190… Misèreuuuu, misèreeee comme disait notre regretté Coluche.

Mais à refaire c’est certain !! :o) . Et BIG merci à nos encadrants !!

P.S 1 : Je précise que dans mon plus jeune âge, j’ai fait un peu de TT avec dans l’ordre une 125 Honda XL, puis une Hercules 250 à moteur Sachs, enfin une 250 KTM de cross.

Depuis les différents trails que j’ai eu 600XLR et 650 Suz DR, je ne m’en suis servi que sur route et à 5% dans des chemins…

P.S 2 : on m’a donné le CR à faire mais je me demande encore pourquoi parce que j’ai pas fait trop d’bêtises lors de cette virée.

Merci François d’avoir conté cette journée avec moultes détails croustillants, merci aux participants pour leur bonne humeur tout au long de cette journée malgré les quelques surprises qui sont venues épicer son déroulé et merci aux encadrants d’avoir su montrer où étaient les pièges dans les ornières en chutant gracieusement !

P.S 3 : Mon cher François, si tu ne sais toujours pas pourquoi tu as hérité du CR, sache que nous avions deviné que tu avais un grand talent de conteur et que ce CR était fait pour toi 🙂

CPM du 11 mai 2025: Virages sur piste

Le 11 mai 2025 se tiendra le CPM Virages sur Pistes de la CASIM 78 sur le Circuit JP Beltoise de Trappes.

L’inscription est réservé aux adhérents CASIM et obligatoire via le lien qui vous a été envoyé par email.

C’est une journée dédié au perfectionnement et à la maitrise de votre moto et en aucun cas une journée d’entrainement ou de compétition moto.

C’est dons ouvert à tous les niveaux et tous les types de moto.

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Le 19 janvier dernier, se sont déroulés les CPM “préparation aux voyages en moto” et le CPM conduite sur circuit et commissaires de piste”. Merci à Aina d’en avoir retracer le déroulé.


Les stagiaires de la CASIM ont pu participer aux CPM Préparation aux voyages moto et conduite sur circuit. Pour ce deuxième dimanche de l’année, il n’était pas obligatoire de venir au 48 rue Dequevauvilliers sur sa brêle, mais certains ont profité d’une météo plus clémente pour remonter en selle.
En ce qui me concerne, j’ai dû me faire déposer, car mon Africa Twin venait à peine d’être nettoyée après son périple de fin d’année dans le sud, mais il ne me restait plus qu’à faire l’entretien de sa chaîne avant de pouvoir la ressortir. C’est bien évidemment à cause de mon taxi que je suis arrivé en retard, ce qui m’aura valu l’obtention du CR. Une lourde punition ? Pas tant que ça ! J’avais coché ce CPM dans la liste des cours à ne pas manquer, moi qui ai commencé à pratiquer les voyages moto depuis un peu plus d’une paire d’années.

A l’époque, l’idée de préparer un voyage de 10 jours en Ardèche sur mon petit Hornet 600 me faisait peur. Aujourd’hui, ce moment de préparation est devenu un plaisir routinier que je cherche encore à améliorer.
Si tu es décidé à te lancer dans ton premier voyage moto, tu te demanderas sûrement par où commencer. Ta préparation peut dépendre du type de voyage, de la distance à parcourir, de la saison et du nombre de participants.


Évidemment que pour un voyage en hiver à plusieurs motos, une préparation plus poussée sera nécessaire. Même si on nous conseille de privilégier une saison plus clémente pour une première expérience. Il faut également définir ton moyen de déplacement vers le départ de ton itinéraire. Sache que la location de moto sur place ou le transport de ta belle vers la zone existe. Enfin, tu peux bien évidemment rouler jusqu’au site mais il te faudra prévoir le temps de conduite pour ne pas arriver trop fatigué pour le vrai départ.
Se posera assez vite la question du budget. Il est bien connu que le motard est pauvre. D’où l’intérêt
d’estimer ton budget avec les dépenses en essence, en logement, en alimentation, en activités touristiques ainsi que tout imprévu.
Une fois ton voyage défini, tu pourras commencer à préparer ta moto. Là, il te faudra sortir ta casquette de mécanicien du dimanche pour procéder aux vérifications de ton véhicule, à savoir :

  • Vérification des consommables (plaquettes de frein, circuits de frein)
  • Contrôle des pneus (pression, vérification de déformation ou de présence de corps étranger)
  • Les niveaux (huile et liquide de refroidissement)

Si tu ne te sens pas à l’aise pour réaliser ces vérifications seul, tu pourras toujours te fier à ton manuel d’utilisation ou te faire aider en concession. Attention, en cas de réparation chez un professionnel, pense à suffisamment anticiper ces vérifications pour ne pas te faire piéger par les délais de prise de rendez-vous, car certains concessionnaires ferment durant le mois d’août.

Une fois ta mécanique vérifiée, tu peux enfin passer à l’étape du chargement de ton fidèle destrier. Un exercice de répartition important pour garantir le bon équilibre de la moto car entre le passager et tes bagages, ta moto va s’alourdir, ce qui va avoir des conséquences sur son comportement (puissance, distance de freinage, direction et maniabilité). On rappelle que les suspensions et les pneus jouent un rôle crucial dans la liaison de la machine avec le sol. Suivant le modèle de ta moto et les préconisations du constructeur, il existe plusieurs façons d’ajuster les réglages de précharges des suspensions en fonction du poids chargé.

Pour rester sur le sujet du chargement, tu peux commencer à installer la bagagerie. Selon le type de ta moto (roadster, sport, trail), de tes goûts et de ton budget, tu auras le choix entre deux grandes familles :

  • La bagagerie souple, moins chère, te permettra une simplicité d’arrimage, sera légère, mais pas étanche et moins sécurisée contre le vol.
  • Alors qu’une bagagerie rigide maintiendra tes affaires au sec et sécurisées mais plus chère et nécessitant un système de fixation spécifique à la moto. Il y a du choix pour tous et pour toutes les bourses.

Les moniteurs nous déconseillent l’emploi de sac à dos qui n’est pas optimum dans la pratique de la moto.

Le bagagerie choisie, il ne manque plus qu’à la remplir. Je sens d’ici ton envie de partir avec ta bouée flamant rose, mais n’oublie pas que l’objectif est de minimiser le poids et l’encombrement tout en ayant l’essentiel pour faire face aux imprévus. Assure toi donc de garder une place pour certains éléments indispensables :

  • Un kit de dépannage : anti-crevaison (adapté à la moto), câble, tournevis, pince, adhésif toilé, cliquet
    graisse de chaîne, sangle, leviers, jeu d’ampoules de rechange ;
  • gourde, argent, trousse de premiers secours, papiers d’identité, antivol

Si tu pars à plusieurs motos, profites-en pour répartir le matériel dans le groupe pour alléger les charges.

Une fois la moto chargée, vient le tour de la préparation du pilote. Si tu prévois un voyage à plusieurs milliers de kilomètres, vérifie que tu auras tout ce dont tu aurais besoin (tenue de pluie, protection auditive, crème solaire, médicaments).

Il te faut idéalement apprendre à connaître tes propres limites pour maintenir une conduite sûre même après plusieurs journées de longues distances et aux rythmes variés. En cas de fatigue, il est primordial de savoir se reposer pour éviter l’épuisement.

Pour voyager, deux configurations de trajets s’offrent à toi. Le voyage itinérant te permet de voyager plus loin mais nécessite de prévoir des arrêts chaque jour et de rouler chargé tout le long du voyage. Alors que le voyage en pétale permet de découvrir une zone définie avec comme avantage d’établir un logement fixe, te permettant d’y laisser les bagages.

Si tu te sens l’âme d’un aventurier, tu pourrais faire le choix de dormir en camping ou en bivouac ce qui est plus accessible financièrement et qui te confère plus de souplesse dans ton organisation. Cela présente toutefois certains inconvénients comme l’encombrement (tente, matériel..) sans oublier les l’exposition directe en cas d’une mauvaise météo ainsi que le montage et démontage que tu seras obligé de répéter.

Si tu privilégies le confort, tu te dirigeras vers le logement en dur. Pas de prise de tête et avec un confort accru (linge propre, savon, restauration, parking sécurisé, pas de ménage à faire, possibilité de s’installer et de laisser ses affaires en toute sécurité). Certains hébergements labellisés, suivant la région, offrent des services spécifiques à la moto comme un abri moto, un jet d’eau à haute pression et la possibilité de sécher tes vêtements.

Pour le choix du mode de navigation, deux écoles s’affrontent. Celle du GPS, adapté à la navigation en moto grâce à une fixations robuste, un dispositif étanche et anti-vibration, tactile avec un traitement anti-reflet. La Rolls de la navigation, mais coûteuse à l’achat et nécessitant des abonnements (parfois gratuits) pour télécharger des cartes et éventuellement bénéficier de logiciels de trace. Face au GPS dédié, d’autres préfèrent le smartphone,

dont l’utilisation demeure plus pratique grâce aux nombreuses applications, et surtout moins coûteux. Cependant il te faudra trouver le support adéquat afin d’atténuer les vibrations ou même d’éviter de le perdre.
Quelque soit les conditions, un voyage moto demande de l’organisation. Une bonne préparation permet de minimiser les imprévus pour se concentrer sur le plaisir de la conduire en toute sécurité. Un voyage moto c’est une aventure qui permet de découvrir de nouveaux environnements et aussi de se découvrir soi-même. C’est la liberté tant recherchée par beaucoup de motards.
Le CPM Pilotes et Commissaires dispensé durant l’après midi avait pour but de présenter le futur CPM Circuit qui aura lieu dans la journée du 11/05/2025 (date à confirmer) sur le circuit Beltoise.

Cette journée sera l’occasion pour les stagiaires de mettre en pratique le CPM dans des conditions réelles et dans un milieu fermé et sécurisé. Durant cette présentation, les moniteurs nous ont détaillé le déroulement de la journée, ou les stagiaires répartis en plusieurs groupes enchaînent leurs sessions autour de 3 activités (briefing, roulage, repos/commissaire). Ont été présentées l’organisation de la journée, les équipements obligatoires, les modalités de participation.

La journée s’est clôturée par le traditionnel moment de convivialité.

Un grand merci à la CASIM ainsi qu’aux moniteurs du jour. V

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024


Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée.
..

Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….

C’est moi la punie du jour !

Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !

Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.

Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.

Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.

La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.

Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.

Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.

Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.

Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.

Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.

Les plus protecteurs étant les casques intégraux.

Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.

Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).

Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.

Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.

Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.

Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.

Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.

Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.

Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.

En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.

Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…

Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.

Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.

Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.

Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.

Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.

Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.

Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.

Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.

– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.

Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.

En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.

Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.

Deuxième partie de journée, Expérience et comportement

Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…

Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….

Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.

Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.

Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.

Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.

Partager la route est nécessaire.

L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.

Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.

Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.

Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.

Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !

La journée se termine sur le pot de convivialité.

Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.

Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.

Corinne

Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.