Compte-rendu de la balade #4 – Un pique-nique à Gerberoy

Alexandra est l’heureuse gagnante parmi un certain nombre de candidats au jeu « qui veux gagner le CR » à chaque CPM ou balade. En l’occurrence ici, lors d’une sortie à Gerberoy qui s’est déroulée sous des cieux plus que favorables. Mais je n’en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de lire le récit qu’elle nous a concocté

Gerberoy quand tu m’appelles !

Après une inscription en dernière minute le samedi soir pour la balade #4 à Gerberoy (ayant été malade les jours précédents je me voyais mal me moucher dans mon casque toute la journée ), c’est finalement plutôt en forme que je me rends à 9h au lieu de rendez-vous au Carrefour d’Ermont Eaubonne (eh oui l’envie de rouler est plus forte que le rhume !).
Une quarantaine de Casimirs est présente pour cette journée qui s’annonce ensoleillée avec un parcours prévu d’environ 260 km. Dernière vérification avant de constituer les groupes : « Est-ce-que tout le monde a bien pris son pique-nique ? ». Pas de main qui se lève pour dire non : soit tout le monde a effectivement pensé au pique-nique, soit certains préfèrent ne pas manger ce midi pour ne pas avoir le CR à rédiger !
Répartition ensuite dans les différents groupes : je suis dans le groupe « tranquille » avec Antoine et Cédric pour la journée (certains diront « groupe des lents »). D’ailleurs un groupe qui respecte presque la parité avec 4 filles et 3 garçons ! Roulant comme certains disent « à mobylette » avec ma fidèle Varadero 125cc, je me retrouve donc en 2nde position derrière l’ouvreur (ça tombe bien c’est ma place préférée et c’est parfait pour bien observer toutes les trajectoires ! ). La première partie de la balade est plutôt tranquille en direction de l’Oise et on traverse plusieurs petites villes (L’Isle-Adam, Nesles-la-Vallée, Méru…) pour arriver à notre première pause-café à Auneuil (1 seul WC pour tous les motards, il faut être un peu patients).

Reprise ensuite de la route direction notre arrêt pique-nique pour ce midi à Gerberoy.

En chemin, suite à une erreur de direction, le GPS d’Antoine a voulu nous faire une petite blague et nous emmener sur un chemin de terre. Bizarrement le groupe n’était pas motivé pour une initiation en off-road… En revanche, ça nous a permis de travailler la manœuvre de demi-tour sur très petite largeur. Mais c’est comme ça qu’on s’est fait doubler par un autre groupe qu’on a vu passer au loin

Après quelques kilomètres on arrive enfin à Gerberoy pour déjeuner.

Et pour ne pas faire comme tout le monde parce que sinon c’est trop simple, notre groupe préfère se garer dans l’herbe et en pente .

Pendant que certains font une petite sieste après déjeuner, d’autres vont faire un tour dans le mignon petit village de Gerberoy, la ville des roses, avec ses maisons à colombages. Les roses ne sont malheureusement pas encore sorties, c’est un peu tôt, il faudra revenir dans quelques semaines.


Après cette marche digestive, il est temps de reprendre la route pour la deuxième partie de la balade. On commence par un arrêt à la seule station-service du coin pour faire le plein, station qui d’ailleurs appartient directement à la commune de Songeons et non à une grande enseigne. 2 pompes pour toutes les motos, là aussi il faut un peu patienter. L’avantage avec ma « mobylette » c’est qu’elle ne consomme pas grand-chose et que je suis large pour finir la balade sur le plein fait ce matin … Ensuite c’est parti pour le parcours de l’après-midi qui est plus roulant que celui du matin et avec de jolies courbes ! Là je m’amuse vraiment avec la Varadero et je peux exploiter ses capacités. Elle est vraiment faite pour ce type de routes ! Par contre pas de chance pour la pause de l’après-midi, pas de café à l’arrêt prévu mais une brocante qui nous oblige à faire un petit détour.

On continue ensuite pour les derniers kilomètres de la balade en direction de Conflans-Sainte-Honorine où nous arrivons un peu après 18h avec plus de 270km parcourus et pas les derniers, bien que nous soyons le groupe « tranquille ». Antoine nous félicite même en nous disant qu’on est passé d’un groupe lent le matin à plutôt modéré l’après-midi (mais les routes s’y prêtaient aussi plus).
Tout le monde se prépare à repartir en direction de chez soi et c’est à ce moment-là que je cherche mon téléphone dans la poche de mon blouson mais que je me rends compte que la poche est ouverte et vide ! Oh non, j’espère ne pas l’avoir perdu en roulant …ou à la station-service lorsque j’ai enlevé la doublure du manteau . Cédric essaye donc de m’appeler mais rien de sonne dans le top case, il n’est définitivement pas là .
Là un éclair me traverse l’esprit, il était dans ma poche arrière de pantalon à Gerberoy après la marche et a donc dû tomber pendant la pause dans le champs…

Par chance j’avais lancé Liberty Rider le matin (je précise que je ne touche aucun revenu et ne suis pas sponsorisée ) et j’avais partagé mon itinéraire à mon conjoint. Nous l’avons donc appelé avec Cédric pour vérifier (heureusement que je connais son numéro de tête…) et là il me dit « ah bah oui je voyais ton téléphone en pause à l’autre bout là-bas je me disais que tu n’étais pas près de rentrer ». Et il enchaine avec « bah du coup tu as gagné le CR ?? ». Merci mon chéri… Cédric n’y avait pas encore pensé mais là c’est raté !
Bon, au moins le téléphone est bien là où je le pensais à priori, merci Liberty Rider !!
Mais maintenant comment je vais retourner à l’autre bout de la balade pour le chercher sans GPS ??
Alors oui j’avais dit qu’il faudrait revenir à Gerberoy, par contre je ne pensais pas le faire aussi vite !
Finalement on trouve la solution suivante : mon conjoint vient me rejoindre à Conflans en voiture et on ira ensuite chercher mon téléphone à Gerberoy. Bien sûr il est plus de 18h30 maintenant, la meilleure heure pour circuler un dimanche soir retour de week-end !
55min plus tard, mon conjoint arrive en voiture et on décide de laisser la Varadero sur place pour aller chercher le téléphone, ça sera plus rapide avec l’autoroute et moins fatiguant pour moi. On arrive un peu avant 21h sur place, le parking est vide. Je me dirige directement dans le champ. Ouf le téléphone était bien là, posé tranquillement en train d’attendre !

Au moins on profite un peu du coucher du soleil. Retour ensuite direction Conflans pour récupérer la moto, en espérant qu’elle soit toujours là quand on arrive . Il est presque 22h30 quand on arrive à Conflans récupérer la moto. Les voisins sont contents, on a fait sonner le bloc disque pendant un certain temps avant d’arriver à l’enlever. Allez courage, plus qu’une quarantaine de kilomètres et on sera rentrés. Finalement le remplacement il y a quelques mois des anciens phares jaunes qui n’éclairaient qu’à 2m devant la moto par des phares LED était une bonne idée !

Au final, grosse journée moto, départ 8h de la maison, retour 23h passées, plus de 350km à moto (et 180km en voiture) mais tout est bien qui finit bien : j’ai pu retrouver mon téléphone, la balade était sympa et je vais bien dormir ce soir ! En revanche je vais éviter de reproduire la même erreur lors du road trip dans le Jura, ça fait un peu loin . PS : un grand merci à Cédric pour son téléphone et pour être resté patienter avec moi, merci à Liberty Rider qui m’a permis de retrouver mon téléphone (et ce n’était pas gagné) et merci à mon conjoint qui a perdu plus de 4h de son temps pour ma bêtise même s’il m’a fait gagner le CR.

Une sacrée aventure qui se finit bien, Gerberoy valait bien une petite visite supplémentaire! Et d’ailleurs quand vous voyez les photos, vous comprenez très certainement pourquoi nous nous gratifions régulièrement d’une visite à ce village.

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Compte-rendu des CPM Préparation au Voyage et Pilote & Commissaire du 19 janvier 2025

Le 19 janvier dernier, se sont déroulés les CPM “préparation aux voyages en moto” et le CPM conduite sur circuit et commissaires de piste”. Merci à Aina d’en avoir retracer le déroulé.


Les stagiaires de la CASIM ont pu participer aux CPM Préparation aux voyages moto et conduite sur circuit. Pour ce deuxième dimanche de l’année, il n’était pas obligatoire de venir au 48 rue Dequevauvilliers sur sa brêle, mais certains ont profité d’une météo plus clémente pour remonter en selle.
En ce qui me concerne, j’ai dû me faire déposer, car mon Africa Twin venait à peine d’être nettoyée après son périple de fin d’année dans le sud, mais il ne me restait plus qu’à faire l’entretien de sa chaîne avant de pouvoir la ressortir. C’est bien évidemment à cause de mon taxi que je suis arrivé en retard, ce qui m’aura valu l’obtention du CR. Une lourde punition ? Pas tant que ça ! J’avais coché ce CPM dans la liste des cours à ne pas manquer, moi qui ai commencé à pratiquer les voyages moto depuis un peu plus d’une paire d’années.

A l’époque, l’idée de préparer un voyage de 10 jours en Ardèche sur mon petit Hornet 600 me faisait peur. Aujourd’hui, ce moment de préparation est devenu un plaisir routinier que je cherche encore à améliorer.
Si tu es décidé à te lancer dans ton premier voyage moto, tu te demanderas sûrement par où commencer. Ta préparation peut dépendre du type de voyage, de la distance à parcourir, de la saison et du nombre de participants.


Évidemment que pour un voyage en hiver à plusieurs motos, une préparation plus poussée sera nécessaire. Même si on nous conseille de privilégier une saison plus clémente pour une première expérience. Il faut également définir ton moyen de déplacement vers le départ de ton itinéraire. Sache que la location de moto sur place ou le transport de ta belle vers la zone existe. Enfin, tu peux bien évidemment rouler jusqu’au site mais il te faudra prévoir le temps de conduite pour ne pas arriver trop fatigué pour le vrai départ.
Se posera assez vite la question du budget. Il est bien connu que le motard est pauvre. D’où l’intérêt
d’estimer ton budget avec les dépenses en essence, en logement, en alimentation, en activités touristiques ainsi que tout imprévu.
Une fois ton voyage défini, tu pourras commencer à préparer ta moto. Là, il te faudra sortir ta casquette de mécanicien du dimanche pour procéder aux vérifications de ton véhicule, à savoir :

  • Vérification des consommables (plaquettes de frein, circuits de frein)
  • Contrôle des pneus (pression, vérification de déformation ou de présence de corps étranger)
  • Les niveaux (huile et liquide de refroidissement)

Si tu ne te sens pas à l’aise pour réaliser ces vérifications seul, tu pourras toujours te fier à ton manuel d’utilisation ou te faire aider en concession. Attention, en cas de réparation chez un professionnel, pense à suffisamment anticiper ces vérifications pour ne pas te faire piéger par les délais de prise de rendez-vous, car certains concessionnaires ferment durant le mois d’août.

Une fois ta mécanique vérifiée, tu peux enfin passer à l’étape du chargement de ton fidèle destrier. Un exercice de répartition important pour garantir le bon équilibre de la moto car entre le passager et tes bagages, ta moto va s’alourdir, ce qui va avoir des conséquences sur son comportement (puissance, distance de freinage, direction et maniabilité). On rappelle que les suspensions et les pneus jouent un rôle crucial dans la liaison de la machine avec le sol. Suivant le modèle de ta moto et les préconisations du constructeur, il existe plusieurs façons d’ajuster les réglages de précharges des suspensions en fonction du poids chargé.

Pour rester sur le sujet du chargement, tu peux commencer à installer la bagagerie. Selon le type de ta moto (roadster, sport, trail), de tes goûts et de ton budget, tu auras le choix entre deux grandes familles :

  • La bagagerie souple, moins chère, te permettra une simplicité d’arrimage, sera légère, mais pas étanche et moins sécurisée contre le vol.
  • Alors qu’une bagagerie rigide maintiendra tes affaires au sec et sécurisées mais plus chère et nécessitant un système de fixation spécifique à la moto. Il y a du choix pour tous et pour toutes les bourses.

Les moniteurs nous déconseillent l’emploi de sac à dos qui n’est pas optimum dans la pratique de la moto.

Le bagagerie choisie, il ne manque plus qu’à la remplir. Je sens d’ici ton envie de partir avec ta bouée flamant rose, mais n’oublie pas que l’objectif est de minimiser le poids et l’encombrement tout en ayant l’essentiel pour faire face aux imprévus. Assure toi donc de garder une place pour certains éléments indispensables :

  • Un kit de dépannage : anti-crevaison (adapté à la moto), câble, tournevis, pince, adhésif toilé, cliquet
    graisse de chaîne, sangle, leviers, jeu d’ampoules de rechange ;
  • gourde, argent, trousse de premiers secours, papiers d’identité, antivol

Si tu pars à plusieurs motos, profites-en pour répartir le matériel dans le groupe pour alléger les charges.

Une fois la moto chargée, vient le tour de la préparation du pilote. Si tu prévois un voyage à plusieurs milliers de kilomètres, vérifie que tu auras tout ce dont tu aurais besoin (tenue de pluie, protection auditive, crème solaire, médicaments).

Il te faut idéalement apprendre à connaître tes propres limites pour maintenir une conduite sûre même après plusieurs journées de longues distances et aux rythmes variés. En cas de fatigue, il est primordial de savoir se reposer pour éviter l’épuisement.

Pour voyager, deux configurations de trajets s’offrent à toi. Le voyage itinérant te permet de voyager plus loin mais nécessite de prévoir des arrêts chaque jour et de rouler chargé tout le long du voyage. Alors que le voyage en pétale permet de découvrir une zone définie avec comme avantage d’établir un logement fixe, te permettant d’y laisser les bagages.

Si tu te sens l’âme d’un aventurier, tu pourrais faire le choix de dormir en camping ou en bivouac ce qui est plus accessible financièrement et qui te confère plus de souplesse dans ton organisation. Cela présente toutefois certains inconvénients comme l’encombrement (tente, matériel..) sans oublier les l’exposition directe en cas d’une mauvaise météo ainsi que le montage et démontage que tu seras obligé de répéter.

Si tu privilégies le confort, tu te dirigeras vers le logement en dur. Pas de prise de tête et avec un confort accru (linge propre, savon, restauration, parking sécurisé, pas de ménage à faire, possibilité de s’installer et de laisser ses affaires en toute sécurité). Certains hébergements labellisés, suivant la région, offrent des services spécifiques à la moto comme un abri moto, un jet d’eau à haute pression et la possibilité de sécher tes vêtements.

Pour le choix du mode de navigation, deux écoles s’affrontent. Celle du GPS, adapté à la navigation en moto grâce à une fixations robuste, un dispositif étanche et anti-vibration, tactile avec un traitement anti-reflet. La Rolls de la navigation, mais coûteuse à l’achat et nécessitant des abonnements (parfois gratuits) pour télécharger des cartes et éventuellement bénéficier de logiciels de trace. Face au GPS dédié, d’autres préfèrent le smartphone,

dont l’utilisation demeure plus pratique grâce aux nombreuses applications, et surtout moins coûteux. Cependant il te faudra trouver le support adéquat afin d’atténuer les vibrations ou même d’éviter de le perdre.
Quelque soit les conditions, un voyage moto demande de l’organisation. Une bonne préparation permet de minimiser les imprévus pour se concentrer sur le plaisir de la conduire en toute sécurité. Un voyage moto c’est une aventure qui permet de découvrir de nouveaux environnements et aussi de se découvrir soi-même. C’est la liberté tant recherchée par beaucoup de motards.
Le CPM Pilotes et Commissaires dispensé durant l’après midi avait pour but de présenter le futur CPM Circuit qui aura lieu dans la journée du 11/05/2025 (date à confirmer) sur le circuit Beltoise.

Cette journée sera l’occasion pour les stagiaires de mettre en pratique le CPM dans des conditions réelles et dans un milieu fermé et sécurisé. Durant cette présentation, les moniteurs nous ont détaillé le déroulement de la journée, ou les stagiaires répartis en plusieurs groupes enchaînent leurs sessions autour de 3 activités (briefing, roulage, repos/commissaire). Ont été présentées l’organisation de la journée, les équipements obligatoires, les modalités de participation.

La journée s’est clôturée par le traditionnel moment de convivialité.

Un grand merci à la CASIM ainsi qu’aux moniteurs du jour. V

Compte Rendu: CPM mécanique du 02/02/2025

Ci-dessous le compte rendu du CPM mécanique de début 2025 tel que l’a vécu Fernando:

Ce matin, les moniteurs ont contrôlé la pression des pneus de l’ensemble des motos présentes et pas de chance, j’ai eu le palmarès avec 0.8 sur ma roue avant, ce qui m’a coûté ce CR.

Après le rituel du café, vers 9h30 nous nous sommes répartis en deux groupes; un premier groupe est parti en salle pour la théorie pendant que le second est parti affronter courageusement le froid sur le parking pour le CPM pratique.

Nous avons vu et revu les points de contrôles à faire avant de prendre la route:

  • les niveaux d’huile moteur, de liquide de refroidissement et de freins,
  • l’état et pression des pneus,
  • les différents feux (phares, clignotants, stop, clignotant)
  • la chaîne de transmission, pour laquelle nous avons insisté sur sa vérification, son entretien et son réglage
  • et pour finir, la vérification des plaquettes ainsi que leur remplacement.

Après la pause déjeuner, les groupes ont été inversés

Pendant l’après-midi sur la théorie, nous avons discuté des dernières actualités concernant le contrôle technique des 2 roues, les différents types de batteries et leur fonctionnement. Nous avons eu l’occasion de voir les principales pièces d’un moteur de moto ainsi que leur fonctionnement.

Nous nous sommes séparés vers 17h après un moment de partage autour d’un petit goûter.

Merci à tous les participants et bénévoles qui ont participé à la réussite de cette journée.

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024

Compte-Rendu du CPM Equipement du Motard + Expérience & Comportement du 1er décembre 2024


Bonjour,
Le dimanche 1er décembre ont eu lieu les CPM Equipement du Motard ainsi que Expérience & Comportement. Voici le récit de Corinne pour cette journée.
..

Cette journée a mal commencé je trouve dans la mesure où je me retrouve à rédiger ce compte-rendu pour un petit retard de rien du tout….

C’est moi la punie du jour !

Et comme c’était une journée théorique, difficile de pouvoir transmettre cette pénalité à quelqu’un d’autre au cours de la journée !

Heureusement que je suis arrivée en retard, sinon, qui l’aurait eu ?

Il ne faisait pas chaud ce dimanche matin avec un temps bien humide et frais, un ciel bas pas très avantageux pour les motards, et pourtant, il y en a qui ne se sont pas dégonflés et qui sont venus avec leur belle monture.

Ils n’étaient quand même pas majoritaires puisque l’on n’avait pas besoin de la moto pour cette journée.

Au cours de cette journée, une brocante à l’équipement du motard était proposée. Quelques articles étaient proposés à des prix intéressants. Espérons qu’elle a fait des heureux.

La journée a débuté par la présentation des équipements obligatoires, bien insuffisants évidemment puisque qu’ils se réduisent au casque et aux gants.

Et pourtant, les chiffres indiquent qu’une partie des motards ne portent pas toujours ne serait-ce que le casque !!! Pour les gants, c’est pareil.

Ça fait peur tout de même même si cela doit aussi dépendre des saisons et des régions.

Les casques :Il existe différents types de casques. Sont présentés les avantages et inconvénients de chacun d’eux, de leur système de fermeture.

Bien qu’ils soient homologués, tous n’offrent pas la même protection en cas d’accident, notamment les casques jets qui ne protègent pas suffisamment le visage et la mâchoire en cas d’accident.

Beaucoup de motards trouvent des avantages aux casques modulables bien qu’ils ne soient pas faits pour rouler en position ouverte.

Les plus protecteurs étant les casques intégraux.

Il est à noter que le prix ne garantit absolument pas la meilleure protection en matière de casque comme l’indiquent des tests réalisés par des organismes qui vont plus loin que la norme européenne.

Ils évaluent les casques dans des conditions plus réalistes en prenant en compte de nouveaux types de choc et des critères de blessure du cerveau. (SHARP/ Certimoov).

Le niveau d’exigence en matière de protection évolue et la norme aussi.

Bien choisir son casque est donc souvent un équilibre à trouver entre la protection, le confort et sa morphologie. Dans tous les cas il faut l’essayer. Enfin, le casque n’est pas à remplacer tous les 5 ans ni s’il tombe juste de la selle à vide. Mais en cas de choc en roulant oui.

Nous n’aurons pas le temps d’aborder l’aspect du bruit.

Les gants. Vaste choix en fonction des saisons, des matériaux aujourd’hui disponibles et des protections qu’ils offrent.

Attention, les mains sont très très exposées en cas de chute et elles sont très fragiles. La chirurgie de la main ne peut pas tout réparer, le choix des gants n’est donc pas à prendre à la légère.

Il vaut mieux éviter les gants trop courts qui ne protègent pas du tout le poignet, et préférer des gants offrant de bonnes protections de la paume, du poignet, des phalanges, ayant une manchette assez longue.

Il est important aussi de vérifier qu’on ne peut pas les retirer en tirant dessus, qu’ils soient bien fixés par une sangle qui sert correctement le poignet.

En période hivernale, même les gants d’hiver ne sont pas toujours suffisants contre le froid qui peut être atténué par des manchons, des poignées chauffantes, des sur gants ou des pare-mains.

Enfin, on ne peut pas éviter d’avoir plusieurs gants selon la saison. Au minimum deux paires sont inévitables. Leur durée de vie dépend aussi de la fréquence d’utilisation. Ils s’usent aux coutures, au bout des doigts…

Les bottes et chaussures :
Elles ne font pas partie des équipements obligatoires et pourtant…. elles sont indispensables même à l’arrêt car on n’est pas à l’abri de faire tomber la moto et de se retrouver avec un pied devant supporter le poids de la moto.

Ne négligez donc pas un vrai équipement pour vos pieds ce qui peut vous éviter des blessures invalidantes pendant quelques semaines en cas de chute de la moto.

Les meilleurs protections sont offertes par les bottes.

Dans tous les cas, il faut choisir des chaussures assez hautes pour protéger la cheville, disposant de protections de la malléole, renforcées au bout, au talon et posséder une semelle adhérente et assez rigide tout en restant confortable. Le confort a aussi son importance s’il faut les avoir au pied plusieurs heures ou s’il faut marcher avec.

Certaines bottes à mi-chemin entre l’enduro et le touring font leur apparition.

Les airbags :
Ils diminuent les risques de traumatismes et de lésions et les blessures internes en cas d’impact. 80 % des motards ayant eu un accident et équipés d’airbags ressortent de l’hôpital dès le lendemain.

Les airbags représentent réellement la meilleure protection du motard.

Il existe trois systèmes :
– les airbags filaires reliés à la moto par un câble.

– les airbag sans fil, radio-commandés avec des capteurs disposés sur la moto- les airbags sans fil autonomes : les capteurs sont intégrés au blouson ou au gilet.

Certaines d’entre-eux nécessitent un abonnement qui permet de remplacer les éléments éventuellement défectueux.

En cas de déclenchement accidentel, il est possible de les recharger, soi-même ou en les renvoyant au constructeur selon les systèmes.

Selon les modèles, ils peuvent se porter au dessus ou en dessous de la veste. Même avec un gilet airbag, on peut continuer à porter sa dorsale mais pas de sac à dos.

Deuxième partie de journée, Expérience et comportement

Comment sont perçus les motards par les autres usagers, comment peuvent-ils se rendre plus visibles, comment peuvent-ils être mieux acceptés…

Les principaux facteurs d’accidentologie, l’alcool, la drogue, la vitesse, la visibilité, l’inattention….

Pour l’alcool, les femmes sont plus vulnérables de part leur poids moins important, l’alcool a des effets plus rapides sur elles pour une même quantité ingérée.

Concernant la vitesse, on peut rapidement la dépasser sans s’en rendre compte sur certains secteurs, même en roulant tranquillement. Il faut donc rester très vigilant.

Les mauvaises conditions pour rouler sont principalement la neige, le verglas, le brouillard, le vent. Si on a le choix, il vaut mieux éviter ces situations.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le code de la route et la réglementation sont là pour permettre le partage de la route par les différents usagers.

Si on ne le respecte pas, on s’expose à des sanctions conséquentes.

Partager la route est nécessaire.

L’erreur arrive à tout le monde, inutile de s’énerver. Ne pas hésiter à remercier quand c’est possible les bons comportements.

Ce sera l’occasion de tester nos connaissances en matière de réglementation et du code de la route. Certaines situations sont parfois compliquées.

Il est nécessaire d’utiliser tous les indices de l’environnement (poteaux,
revêtement etc.) et de revoir un peu son code aussi car on n’aura pas 100 % au quiz.

Enfin, il faut retenir aussi que l’expérience et la prise de confiance incitent le motard à prendre plus de risques et à se mettre un peu plus en danger.

Donc, dernier conseil, méfiez-vous tout le temps et restez prudents !

La journée se termine sur le pot de convivialité.

Bien que cette journée soit une journée sans pratique, elle a été très fructueuse.

Merci à toute l’équipe de la Casim pour son engagement.

Corinne

Merci Corinne pour ce compte-rendu détaillé. Merci à tous les adhérents, venus en nombre en cette froide journée d’hiver. Et merci aux encadrants, eux aussi venus en nombre pour partager les informations essentielles pour la sécurité des motards, et leur expérience de la route.

Compte-rendu de la balade 2024 #2 : Le Gâtinais et la Vallée de Chevreuse

Compte-rendu de la balade 2024 #2 : Le Gâtinais et la Vallée de Chevreuse

Notre deuxième balade de la saison 2024 nous a fait arpenter les routes d’Arpajon à Coignières en passant par le Parc Naturel Régional du Gâtinais, la forêt de Fontainebleau et la vallée de Chevreuse, le tout acoompagné par des températures fraîches et un crachin plutôt dense en matinée.

Mais laissons Adel (qui, sous prétexte de travailler son point de patinage à un feu rouge, a fini par doubler l’ouvreur…), nous livrer son récit de la journée !

Avant la balade : une aventure avant l’aventure

J’attendais cette balade avec impatience, la première depuis mon inscription à la CASIM. Cependant, l’expérience a commencé bien avant d’arriver au point de rendez-vous. Parti de bonne heure, je rejoins la N118 direction le Lidl d’Arpajon, point de départ fixé pour cette journée. Sur la route, je croise Olivier qui me dépasse, avec aisance et fluidité, tandis que je me débats avec ma visière embuée. Malgré tous mes efforts pour ventiler mon casque, rien n’y fait. Pire encore, le givre commence même à s’accumuler, obstruant ma vision. Constatant que cela devenait dangereux, je décide de m’arrêter à une station-service pour tenter de résoudre le problème. Là, je m’engage dans un véritable combat avec mon casque. La buée ayant réussi à s’infiltrer entre le Pinlock et la visière, je décide de retirer le Pinlock pour nettoyer l’ensemble correctement. Avec mes doigts gelés, le remettre devient un calvaire, mais je finis tant bien que mal par le réinstaller avant de repartir. Malheureusement, ma visière s’embue à nouveau peu de temps après. Agacé, j’ouvre la visière pour laisser entrer un peu d’air… et là, catastrophe : le Pinlock se détache et s’envole au premier coup de vent. Une erreur de débutant que je regretterai tout au long de la journée.

Un départ dynamique avec mon groupe

Une fois les groupes formés, je me retrouve avec mes acolytes : Franck, Jo, Erwin et Yassir. Il ne manquait plus que Badr et sa GS et Laetitia et sa Ducat pour compléter la Casim au dos. Avec Renaud et Olivier, nos encadrants CASIM, nous formons l’un des deux groupes « dynamiques ». Les autres participants se répartissent dans des groupes dits « modérés », chaque groupe roulant à son propre rythme.

Dès les premiers tours de roues, Olivier ouvre la voie avec un rythme soutenu. Positionné juste derrière lui, je m’applique à suivre sa trace, surtout dans les premiers virages. Derrière moi, Franck, équipé de ses pneus Anakee 50/50, semble hésiter un peu au début, attaquant timidement les virages. Plus loin dans le groupe, chacun s’efforce de suivre le mouvement, mais à son rythme en s’efforçant de limiter les espaces entre nous, tout en conservant une distance de sécurité.

Après quelques kilomètres, j’avais l’impression que tout le monde avait trouvé ses marques, chacun adoptant son style et son allure. Cette impression s’avéra malheureusement trompeuse, ce que nous avons découvert à nos dépens lors de la pause. 

Pause bienvenue à Milly-la-Forêt

Après une bonne heure de route, nous faisons une halte bien méritée à Milly-la-Forêt. Avec ce froid mordant, cette pause est une bouffée d’oxygène… ou plutôt de chaleur ! Yassir, a les mains congelées, c’est sûr qu’avec des gants d’été, cela n’aide pas !!!

Olivier, fidèle à son humour, lance en rigolant :
« Hey les gars, c’est un groupe dynamique, hein ?! »

Là, surprise générale. On se regarde les uns les autres, un peu perplexes.
Mais… on est dynamique, non ? » 

Olivier d’un air sérieux et ajoute :
– « Oui, mais Adel, toi, je te vois un peu loin de moi… »

Je réponds aussitôt :
« Mais c’est à cause de la distance de sécurité ! Tu sais, en cas de freinage brusque ou d’une manœuvre imprévue. » 

Reprise après la pause : une plongée dans l’automne pittoresque

Après cette pause bien méritée à Milly-la-Forêt, nous repartons tous ragaillardis, prêts à profiter pleinement de la suite de la balade. La reprise se fait en douceur sur des petites routes sinueuses, bordées de magnifiques forêts aux teintes éclatantes de l’automne. Les couleurs flamboyantes, du doré à l’orange en passant par le rouge vif, conféraient à chaque virage une atmosphère presque magique, rendant la conduite pittoresque. 

Au fil des kilomètres, le groupe trouve enfin son rythme. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent et se stabilisent, et la fluidité s’installe progressivement. Une parfaite mise en condition pour les portions plus techniques à venir, où la route serpenterait entre des chaos rocheux et des panoramas époustouflants.

Pause déjeuner : un détour par la haute gastronomie… ou presque !

Pour la pause déjeuner, notre route nous mène au prestigieux restaurant gastronomique d’Étampes, également connu sous le nom de… Burger King ! Eh oui, entre un foie gras poêlé et un double cheeseburger, le choix a été rapide. Une pause simple, efficace et dans l’esprit motard de la Casim 78.

Reprise après la pause : à fond dans l’automne !

La route reprend tranquillement, nous emmenant sur des petites départementales qui serpentent entre les forêts. Et là, quel spectacle ! Les arbres habillés de leurs couleurs automnales — doré, orange, rouge — donnent une vraie touche de magie à chaque virage. Franchement, rouler au milieu de ces paysages, c’est tout ce qu’il y a de magnifique. On a traversé aussi des villages pleins de charme, comme Abbéville-la Riviere et Chalo-Saint Mars, sans oublier DAMPIERRE et son magnifique château. Nous avons également croisé quelques chasseurs longeant la route, fusil à la main, mais étonnamment, les motards se faisaient très rares.

Kilomètre après kilomètre, le groupe gagne en assurance et en fluidité. Les trajectoires deviennent plus précises, les écarts se réduisent, et l’on voit que le roulage s’améliore nettement. Une mise en jambes idéale avant d’aborder les portions plus techniques à venir, où les routes sinueuses et paysages époustouflants offriront l’occasion parfaite de mettre en pratique la trajectoire de sécurité. Cependant, les conditions de la route, avec les feuilles, la boue et les bordures glissantes, rendaient difficile le respect de cette trajectoire. Dans ces conditions, il était bien plus important d’adapter la trajectoire qui garantissait le plus de sécurité !!!

Et pour clôturer cette balade en beauté, une magnifique photo pour immortaliser cette journée !

Adel 

Ready to Race 

Merci infiniment Adel pour ton CR, à l’ensemble des participants d’avoir répondu présents ainsi qu’aux encadrants qui ont permis la tenue de cette journée.

Prochain week-end Casim le 1er décembre pour nos CPM Equipement du motard et CPM Expérience & Comportement.