Compte Rendu du CPM Préparation aux Visa du 2 juin 2024

Compte Rendu du CPM Préparation aux Visa du 2 juin 2024

Ce dimanche 2 juin se tenait le CPM Préparation aux Visas. Voici comment l’a vécu Yassir.

Ce dimanche, j’ai encore eu la chance de participer à une journée moto organisée par CASIM 78 au sein des locaux du centre d’examen de Gennevilliers. Le thème de la journée était la préparation au passage des épreuves Visa, et cette expérience a été non seulement amusante mais aussi extrêmement enrichissante pour moi. Voici comment s’est déroulée cette journée.

La journée a commencé à 9h. En arrivant, et après avoir géré ma moto. j’ai été accueilli chaleureusement par les organisateurs avec un bon café. je me suis joint au groupe pour le briefing matinal. Les moniteurs de la CASIM nous ont expliqué le programme de la journée et les différents ateliers que nous allions suivre. L’atmosphère était conviviale et tout le monde semblait très enthousiaste, moi y compris.

Avant de monter sur nos motos, nous avons commencé par des exercices d’échauffement physique. Ces exercices ont été très bénéfiques pour préparer nos corps aux efforts de la journée. Nous avons fait des étirements et des mouvements destinés à assouplir nos articulations et à améliorer notre réactivité. Je me suis senti beaucoup plus à l’aise et prêt à attaquer les ateliers après cet échauffement.

La matinée a été consacrée à divers exercices, certains rapides et d’autres plus longs. Cela m’a vraiment aidé à améliorer mon contrôle et ma confiance sur ma moto. Les moniteurs étaient toujours présents pour nous donner des conseils et corriger nos erreurs. J’ai pu constater des progrès significatifs en peu de temps, ce qui était très encourageant.


Vers midi, nous avons fait une pause pour déjeuner ensemble. C’était l’occasion de discuter avec les autres participants et de partager nos expériences. Les échanges étaient très enrichissants et ont renforcé le sentiment de camaraderie entre nous. J’ai rencontré des gens formidables avec qui je partageais la même passion.

L’après-midi a été consacrée à des exercices plus techniques, avec une alternance entre des exercices rapides et d’autres plus longs. Chaque atelier était conçu pour nous mettre au défi et nous faire progresser, en particulier en vue des épreuves Visa. J’ai particulièrement apprécié les conseils avisés des moniteurs CASIM, toujours attentifs à nos besoins et à notre sécurité.

La journée s’est terminée par un débriefing collectif où chacun a pu exprimer ses impressions et poser des questions supplémentaires. En partant je ressentais un profond sentiment d’accomplissement et une motivation renouvelée pour continuer à m’améliorer.

Cette journée avec les motards de la CASIM, centrée sur la préparation aux épreuves Visa, a été une expérience extrêmement positive pour moi. Non seulement j’ai passé un excellent moment, mais j’ai également acquis des compétences précieuses qui m’aideront à être un meilleur conducteur. Je recommande vivement à tous les motards de participer à ce type de journée pour gagner en assurance et en maîtrise de leur machine. Je suis impatient de renouveler l’expérience!

Yassir.

Merci Yassir pour ce CR . Merci à l’ensemble des participants et encadrants qui ont fait de cette journée une réussite.

CR CPM Initiation chemin du 26/05/2024

CR CPM Initiation chemin du 26/05/2024

Ce dimanche 26 mai 2024 se tenait notre CPM d’initiation à la conduite dans les chemins. Cette journée était réservée aux possesseurs de trails et voici comment Benoit l’a vécue :

Grâce soit rendue à la météo en cette journée du 26 mai 2024, ce qui n’était pas gagné lorsque l’on regarde les 25 jours précédents !

En ce beau dimanche qui s’annonçait, Renaud nous avait donc invités à nous retrouver sur le parking d’une boulangerie à Villepreux (78) à 09h30 pour initier les stagiaires à la pratique du « chemin ». J’avais pour ma part anticipé de longue date cette initiation, car propriétaire d’un trail.

Pour ce qui est de la guerre des marques, il est à noter que c’est KTM qui était la mieux représentée, alors que j’imaginais voir arriver des colonnes entières de GS…

Petit échauffement sur une piste à côté d’un aérodrome et approche des fondamentaux, monter et descendre sans béquille, position sur la moto, notions théoriques et mise en pratique sous l’œil bienveillant de Renaud, d’Arnaud, de Baptiste et d’Olivier.

Pour quelqu’un n’ayant jamais pratiqué le tout-chemin, c’est une réelle découverte, une nouvelle façon de faire du deux-roues, qui plus est dans la campagne yvelinoise qui n’est pas la plus désagréable qui soit.

Nous avons abordé la pratique du freinage et la façon de prendre les virages.

Je tiens ici à saluer la pédagogie des différents moniteurs présents ce dimanche pour leurs conseils claires (un peu de fayotage ne peut pas faire de mal…)

Avant la pause déjeuner, nous abordons la descente et la montée avec ses quelques spécificités, et nous voilà fin prêts pour la balade de l’après-midi d’une trentaine de kilomètres, principalement composée de chemins et un peu de route pour les liaisons entre deux portions de terre.

Une composante viendra s’ajouter, j’y viendrai un peu plus bas…

LA CHUTE !!!

Alors que la balade se déroulait pour le mieux (au sec), une portion de chemin qui se présentait à nous était pour le peu inondée. Bien entendu, il nous était possible d’éviter cet obstacle, mais voyant que les deux premiers étaient passés sans encombres, je me suis dit « oh, ça passe »…oui, sur les cinq premiers mètres…et ce passage s’est alors transformé en une petite baignade !

N’écoutant que leur courage, les moniteurs et stagiaires sont venus m’aider pour relever les 230 bons kilos de l’allemande !

Bien entendu, tout cela fût immortalisé en vidéo !

La balade s’est ensuite poursuivie avec une belle petite pause empreinte d’exotisme à côté du zoo de Thoiry, où nous savons pu observer entre autre des bisons.

Renaud étant un grand coquin, il nous avait préparé pour terminer la balade une séance photo avec une petite surprise après le virage, une grosse flaque d’eau !!! Ben voyons !

Cette fois-ci, aucune chute mais douche garantie pour les photographes !

Nous nous sommes ensuite séparés et ce fût passage obligé au lavage des engins !

En résumé, ce fût une journée très agréable, bien préparée et encadrée (encore un peu de fayotage) où les néophytes du chemin ont pu évoluer en sécurité et à, comme c’est mon cas, vaincre l’appréhension pour prendre du plaisir lors de ce type de balade

Benoit

Merci Benoit pour ce beau CR, merci aux moniteurs présents et aux participants qui ont fait de cette journée une réussite.

Compte rendu du CPM Virages sur piste à Beltoise du 19 mai 2024

Compte rendu du CPM Virages sur piste à Beltoise du 19 mai 2024

Bonjour,

voici le compte rendu du CPM Virages sur piste à Beltoise du 19 mai 2024, vu par Erwin.

La tant vantée journée circuit nous a été annoncée il y a quelque temps. Ni une ni deux, je me lance dans l’inscription et le parcours des prérequis de conformité et sécurité avec la certes longue, mais nécessaire, checklist de l’évènement (équipement, assurance …).
L’attente est longue, et la semaine qui précède voit la météo s’adoucir et le mauvais temps s’éloigner chaque jour passant. Ah, finalement on aura sans doute plutôt beau temps.

6h30 debout, pour un départ à 7h10. 40’ pour être prêt, tout compris. Finalement départ à 7h20 (j’avais oublié qu’il fallait nourrir la charmante boule de poil de la maisonnée). Tant pis, on roule cool, pas la peine de tenter de refaire le retard, les 2 cafés et la visière ouverte finissent de me réveiller …

L’arrivée sur place confirme que ça fait tôt, il manque encore du monde 😀… La journée et son cadencement rotatif, montrera qu’en effet il vaut mieux commencer de bonne heure. Croisant des motards qui ne me sont pas connus, mais sympathiques et accueillants m’interpelle. En fait, nous avons été rejoints par des membres d’autres Casim, qui ont saisi l’occasion (qui chacun le sait fait le larron, certains viennent de loin !).

Matinée

8h30 Briefing du matin, on commence à entrer dans les choses sérieuses. Présentation de la journée et du circuit pour le matin, des règles de roulage et de sécurité (drapeaux, …), de l’encadrement, des groupes et du planning. L’encadrement se fait avec des DP (Directeurs de Piste) et des Commissaires. Dis comme ça tout de suite, vous imaginez peut-être que “Maigret” ou “Navarro” seront en bord de piste, ben non, on parle de Commissaires de Pistes. Ce rôle sera tournant. Radio, drapeaux et go, la sécurité c’est l’affaire de tous.

On alternera, roulage, commissariat (la fonction, pas le lieu hein, on s’est tous tenu à carreaux, comme le drapeau de course) et repos.
Et bien sûr, cela va sans dire, nous avons eu un rappel de la fameuse “trajectoire” avec l’importance du regard.

9h Le premier groupe s’élance et ce sont les rouges, combinaisons en cuir “juste au corps”, de mise. Le rouge c’est la couleur qui correspond sans doute bien avec la zone du compte tour dans laquelle ils évoluent. Ça prend des tours (dans tous les sens du terme) et des décibels. Il faut dire que la ligne droite est propice aux envolées lyriques. Nous regardons cela avec intérêt.

9h30 Le second groupe s’y met. Ce sont les verts (dont votre narrateur fait partie). Quelques tours pour chauffer les pneus, reconnaître et mémoriser le circuit, et on peut hausser le rythme, bien sûr en restant prudent.
Le circuit commence par un long virage qui débouche sur la ligne droite et permet de prendre de la vitesse, et c’est vrai que le compteur grimpe vite. Il faut ensuite tempérer ses ardeurs, car le bout de la ligne arrive vite et il y a une chicane pour modérer les plus foufous ou ravir les amateurs du fameux “freinage de trappeur” (et aussi éviter une zone de la piste pas top).

Vient alors un second virage assez long et un peu relevé, qui permet de travailler le regard, son allure et sa position. Il faut rester attentif car il se termine en resserrant sur la droite … suivi de suite par un virage assez fermé sur la gauche, il ne faut pas se relâcher (au risque de vérifier si le gazon est souple … 🤫).

Une mini ligne droite, puis de nouveau un virage à droite puis un gauche. Ce dernier gauche s’ouvre sur la deuxième ligne droite juste avant les stands. L’occasion d’ouvrir les gazs pour se lancer en élargissant la trajectoire.

10h environ et vient le tour du groupe jaune et nous assurons la sécurité. Ca roule fort aussi, peut être que les jaunes étaient verts de ne pouvoir rouler avec les rouges 🤔.. On ne sait pas.

En tout cas, la matinée passe vite et vient déjà le temps d’aller se sustenter dans les restaurants du coin, ledit coin bien fourni des enseignes culinaires référentes de tout bon membre de la Casim qui n’a pas son panier repas.

Alors qu’a t on appris de cette matinée, sur un tracé qui autorise de l’allure ?

Il y a 2 ecoles, ceux qui roulent en trajectoire circuit (merci les plots jaunes) et ceux qui roulent en trajectoire “Casim” soit de route. Chacun choisira. En premier, rouler en sécurité sur un circuit permet de rouler serein. Donc nous avons pu nous concentrer sur le regard, la trajectoire, l’allure, la position sur la moto et l’influence de chacun de ces paramètres. Ensuite faire plusieurs tours permet de peaufiner à chaque fois un peu plus tout ça élément par élément. Et soyons honnête, même pour les moins téméraires (j’en fait partie), les sensations et le plaisir étaient bien là !

En cette fin de matinée, nous sommes nombreux à avoir évolué et progressé et tout le monde semble ravi.

Après-midi

Hé bien déjà nous avons eu de la chance car il est tombé de la pluie, mais juste pendant le repas, et le temps de reprendre que le soleil nous réchauffait déjà de ses doux rayons, ainsi que séchait la piste.

13h30, briefing de l’après-midi. Cette fois nous quittons le grand circuit pour passer sur le plus petit, qui est plus technique. Le rayon des virages est court et ils s’enchaînent sans répit, ou presque, une ligne droite permet de prendre de la vitesse, et voir qui freine le plus tard à la “Joe Bar Team” et sans doute à défaut de mesure tangibles de faire preuve pour chacun ensuite de sa meilleure mauvaise foi 🙂 … “dis tu freines vachement tôt non ?”… Rappel des consignes, présentation du circuit et déjà vient le moment d’enfourcher nos montures et de s’élancer.

Les signaux sont au vert et c’est le groupe de ladite couleur qui s’élance cette fois, en une belle alternance de moniteurs et stagiaires. Quelques tours sont nécessaires pour bien chauffer les pneus et mémoriser le circuit.

Une ligne droite et un virage à 90, suivi d’une légère chicane débouchant de nouveau sur un virage à droite à 90. Le ton est donné …re légère chicane et une courbe à droite encore (décidément…), qui est suivie de près par un gauche en “u”, puis un droite en “u” , mais encore plus serré. Alors là il ne faut pas avoir pris trop large le coup d’avant sinon c’est une décharge d’adrénaline assurée. Enfin, une courbe sur la droite qui ramène en s’élargissant sur la ligne droite susmentionnée et permet de se lancer pour arriver au bout de la ligne droite permettant de “planter les freins”, voire pour les plus gaillards, de nous émerveiller de quelques petites glisses maîtrisées. Vous suivez, la boucle est bouclée ?

Nous aurons droit à 3 sessions pour chaque groupe.

Les verts rentrent au stand et filent pour être commaissaires, puis le groupe jaune s’élance à son tour. Le rythme est plus élevé et c’est plutôt sympa à voir, car ayant pratiqué la boucle avant on peut voir comment s’y prennent les autres, et c’est instructif sur bien des points: positionnement sur la moto, trajectoire, allure, et des déhanchés à rendre jaloux les danseurs de salsa (le soleil cognait, j’ai peut être mal vu hein …).

Puis vient le tour des rouges. Je ne parle pas de la couleur de leur peau exposée au soleil, qui pour certains méritera sûrement une session d’après solaire le soir venu, mais bien du groupe des “fortiches”. Là encore ce balais de machines est beau à voir et instructif à regarder. Différents styles sont proposés, déhanchés extérieur, intérieur, certains posent le genoux, et les trajectoires sont différentes là encore.

En fin de compte, nous enchaînons les sessions et le temps passe à vive allure, tout comme les motos, mais c’est exaltant. Tant et si bien qu’au dernier passage, je vais louper le drapeau à damier, faire un tour qualifié de “gratuit”, et écoper du CR, dont vous lisez ici la production.

Alors qu’a t on appris de cette après-midi, sur un tracé technique ?

Pour les plus aguerris je ne saurais le dire, je pense qu’ils ont pris du plaisir. Pour ceux qui le sont moins comme votre humble rédacteur c’était très formateur.
Nous avons pris conscience que les motos “accrochent” bien au sol, et nous avons pu expérimenter. A chaque tour on peut ajuster une chose, changer une autre, prendre un peu plus d’angle, améliorer la trajectoire, le regard, tester différentes allures, changer le moment ou freiner, accélérer un peu plus tôt, etc et ceci petit à petit. Avec entre les sessions un débrief et des explications des moniteurs.

Conclusion de cette journée

Débrief général, avec rappel et c’est important qu’en repartant on prend la route, que nous sommes fatigués et qu’on doit y aller maintenant humblement et dans le respect.

Si vous ne l’avez pas remarqué à la lecture de ces quelques lignes, je pense pouvoir dire que nous avons tous passé une super journée et avons vraiment progressé ou débloquer des choses pour les uns et pris du plaisir pour les autres, voire tout cela ensemble. Au passage c’est tout de même franchement physique, mais de la bonne fatigue. Et les membres des autres Casim étaient supers.

Maintenant, nous avons hâte de remettre ça !!!

Merci à la Casim 78 et à très vite ! Motardement vôtre.

Merci Erwin pour ce CR très complet. Merci à l’ensemble des organisateurs et encadrants qui ont permis la réussite de cette journée.

Compte rendu: Journée CAMABC 2024, examen des moniteurs de la CASIM

Ci dessous le compte rendu de la journée telle que vécu par Nicolas, nouveau moniteur de la CASIM:

Aujourd’hui 28 avril, c’était la journée CAMABC, mais si, tu sais, le Certificat d’Aptitude de Moniteur-Animateur Bénévole de la CASIM, la Chaîne d’Amitié pour la Sécurité et l’Information des Motards. C’est la 78 qui accueille l’épreuve cette année. 28 personnes sont présentes pour… 4 candidats, dont 2 de la 78 et 2 de la 77. 4 Cobayes, 3 jurys de 3 jurés chaque… dont un de 4, de l’orga, de l’intendance, des soutiens psychologiques, des têtes connues qu’on ne voit pas forcément souvent et pas de pluie. On est choyés !

Accueil gâteaux-café. Hum… c’est le seul bémol de la journée : les gars, les paquets de café rouges, c’est du Robusta, ce n’est pas fait pour être bu. Paquets noirs, ou marqués Arabica.
Merci.

4 épreuves de 25 minutes… dont 1 de 30 nous attendent : maîtrise personnelle de la moto, sans moteur, à allure lente et à allure rapide, un QCM qui porte sur la formation des Visas pour la vie niveaux 1 et 2, et 2 épreuves pédagogiques, l’une théorique, l’autre pratique. En fait, c’est pour ça qu’on est tous là : dans la notion d’Information, il y a l’aspect transmission, et donc les épreuves pédagogiques sont au cœur de la journée.

Et d’ailleurs, si j’ai un truc à transmettre aux futurs candidat·es : détendez-vous, car ce sont les cobayes qui sont au final les plus stressées (c’étaient toutes des cobailles, eh oui), surtout sur l’épreuve pratique. Je ne m’y attendais pas, mais comme le stress nuit à la conduite, cela invite à être dans une qualité d’accueil et de sérénité que notre propre stress n’aide pas à aborder. Donc, futurs candidats au CAMABC : respirez, chantez, parlez, souriez, et détendez- vous. Bienveillance reste le maître-mot à la Casim, et ça commence par être bienveillant avec soi-même.

Pause déj. Chouette buffet avec plein de bonnes petites salades, des desserts, des bonbons,
du café rouge. Hum…

Et rebelote l’après-midi pour les dernières épreuves, les corrections et la remise des diplômes. 4 candidats, 4 nouveaux moniteurs-animateurs. On a tous été reçus. Champagne (ou presque. Enfin, y avait des trucs à boire avec des bulles) ! Le chemin qui consiste à accompagner les Casimirs ne fait que commencer, car vous connaissez le principe de Peter ?

Quand on accède à l’échelon supérieur, on est à son max d’incompétence pour ce poste. On a donc tout à apprendre. La moto est une magnifique aventure et c’est la passion que toutes et tous nous partagions aujourd’hui. Merci à Perreaux, Daimler, Landru (oui, il y a une motocyclette Landru), et aux autres géniaux inventeurs de ces fabuleuses machines, sans qui nous ne nous serions pas rencontrés.

Nicolas, tout jeune moniteur de la CASIM

Compte rendu du CPM Comportement en cas d’accident du 7 janvier 2024

Bonjour,
voici le compte rendu du CPM CECA (Comportement en cas d’accident) ou CPM initiation aux premiers secours du 7 janvier 2024, vu par Maxime

Ce dimanche 7 janvier 2024 nous étions 51 participants répartis en deux groupes.

Nous étions rassemblés autour du CPM « Réagir en présence d’un accident de la route » dont deux ateliers composent la journée. Le premier, une discussion sur les slides et QCM et le second sous forme d’une sensibilisation aux premiers secours présenté par un gendarme formateur secouriste.

Le matin, présentation des slides :

Protéger :

La première étape consiste à protéger la zone afin d’assurer la sécurité de toutes les personnes présentes, y compris la nôtre. Cela implique la mise en place de signaux visible à 100/150 mètres avant le lieu de l’accident (on évite de placer le signalement sur une sortie de virage). Les moyens peuvent-être : triangle, activation des feux de détresse, accrocher un gilet jaune sur la moto (pour ceux qui n’ont pas les warning) ou tout autre moyen de signalisation pour avertir les autres usagers de la route.

Note : Le gilet jaune est dans une poche sur le motard plutôt que dans les compartiments de la moto. Dans le cas où nous nous retrouverions séparé de notre moto, plus ou moins viollement, ceci nous permettra d’être visible rapidement qu’en aillant besoin de courir sur l’autoroute pour le récupérer dans la moto, sous réserve des dommages physiques subit.

Alerter :

Après avoir sécurisé la zone, il est essentiel d’alerter les services d’urgence avec les informations que nous avons préalablement obtenues avec une rapide analyse de la situation.

Le signalement se fait en composant le numéro d’urgence qui vous semble le plus approprié :

  • 15 pour le SAMU si besoin d’un médecin
  • 18 pour les pompiers, une valeur sûre qui saura faire venir un médecin si nécessaire. Il a été mentionné que la réactivité est meilleure que le SAMU lors des appels téléphoniques.
  • 112 pour les secours dans l’union européenne.

Fournissez des informations précises sur la situation, la localisation, le nombre de personnes impliquées et la gravité de la situation. RESTER EN LIGNE TANT QUE VOUS N’AVEZ PAS ÉTÉ INVITÉ À RACCROCHER, des informations supplémentaires vous serons probablement demandées.

Après la pause déjeuner, nous continuons.

Secourir :

Une fois la zone sécurisée et les secours alertés, nous pouvons alors fournir les premiers soins aux blessés dans la mesure de nos compétences. Cela peut inclure des gestes simples visant à maintenir la vie (position latérale de sécurité, compression sur une plaie qui saigne, etc.), tout en évitant de déplacer les personnes blessées. Le dégagement d’urgence n’est nécessaire que si leur survie en dépend TOUT EN NE METTANT PAS NOTRE SÉCURITÉ EN JEU.

NOTE : Les lignes haute tension au sol ne doivent pas être approchées, le danger étant invisible et le risque électrique est présent à plus de 5 mètres (sans prendre en compte l’humidité). Dans cette situation, il faut garder les pieds joins et les garder au sol. Pour s’éloigner de ce cas, il faut faire glisser ses pieds l’un après l’autre de 5cm à 10cm sans les écarter pour ne pas se retrouver avec une différence de potentiel qui ferai passer le courant par votre corps. Il est recommandé de rester à au moins à 10 mètres.

NOTE 2 : Le risque du monoxyde de carbone est invisible, inodore, incolore et surtout mortel. Si une personne est inconsciente et en présence d’un dispositif brûlant un combustible (cheminée, réchaud, etc…), il ne faut pas s’approcher.

L’après-midi, nous avons eu un aperçu des premiers soins ainsi qu’un petit peu de pratique.

Les premiers soins sont des compétences cruciales qui peuvent sauver des vies en situation d’urgence. Parmi les techniques essentielles figurent l’arrêt d’une hémorragie, le garrot, la Position Latérale de Sécurité (PLS), le massage cardiaque, le maintien des cervicales, et l’utilisation du Défibrillateur Automatisé Externe (DAE). Ces compétences sont fondamentales pour réagir rapidement et efficacement face à diverses situations.

Si la victime porte un casque :

  • Ne pas le retirer.
  • Ouvrez la visière pour faciliter la respiration.

Pour se déplacer autour des victimes, il faut la contourner par les pieds et ne pas passer par-dessus.

En détail pour ce qui a été vu :

  1. Mise en sécurité 

Pour déplacer une personne se trouvant en danger de mort (départ de feu par exemple), il faut selon le cas :

  • La trainer par les pieds.
  • En tirant l’objet sur lequel elle se trouve (draps, planche, etc…).
  • La soulever pour la déplacer. Il faut la redresser par les aisselles, passer nos bras sous ces aisselles et tenir ses bras croisés par les poignets.
  1. L’hémorragie

Qu’est-ce qu’une hémorragie ? C’est une perte de sang importante qui ne se stoppe pas seule. Il existe deux types d’hémorragie : externe (visible) et interne (où le sang reste à l’intérieur du corps).

Identifier une possible hémorragie interne :

Il est difficile de détecter ce genre de blessure, les pistes pouvant mettre la puce à l’oreille sont :

  • Gonflement : L’hémorragie interne peut provoquer un gonflement dans la région touchée.
  • Peau pâle : Une perte de sang interne importante peut entraîner une pâleur de la peau. Les lèvres deviennent pâles également.
  • Affaiblissement du pouls : Une perte de sang importante peut entraîner une diminution de la pression sanguine ce qui se détecte par un pouls peu perceptible.

Réagir face à une hémorragie externe :

  1. Évaluation de la situation : Avant d’agir, évaluez
  • La gravité de l’hémorragie.
  • L’état de conscience de la personne blessée. Elle peut avoir besoin d’être rassurée ou bien elle sera apte à vous aider.
  1. Protection personnelle : Portez des gants en latex ou utilisez un matériau propre pour éviter tout contact direct avec le sang. Si vous n’avez rien sous la main, alors les gants de moto ferons l’affaire à défaut.
  2. Compression directe : Appliquez une pression directe sur la plaie, une compresse stérile ou vos mains si nécessaire. Utilisez votre paume pour appliquer une pression ferme. Le mieux serait que la personne blessée puisse elle-même tenir ce point de pression pour vous permettre d’agir ailleurs (autres victimes, contact avec les secours). La pression doit être maintenue jusqu’à l’arrivée des secours.
  3. Élévation : Si possible, surélevez la partie du corps concernée au-dessus du niveau du cœur pour réduire le flux sanguin vers la blessure.
  4. Utilisation de pansements ou bandages : Si la plaie est importante, utilisez des pansements absorbants ou un bandage pour maintenir la pression sur la blessure.

Dans tous les cas, la personne doit être surveillé jusqu’à l’arrivée des secours.

  1. Le garrot

Il est important de noter que l’utilisation d’un garrot est une mesure extrême et ne doit être envisagée que dans des situations d’urgence où la vie de la personne est en danger en raison d’une perte de sang importante qu’on n’a pas pu contrôler avec les mesures précédentes.

Si vous devez utiliser un garrot, assurez-vous de noter l’heure à laquelle il a été appliqué et informez rapidement les secours médicaux.

  1. Placez le garrot au-dessus de la plaie : Placez le garrot juste au-dessus de la plaie en évitant les articulations.
  2. Placez le bâton ou l’objet rigide : Insérez un bâton, une ceinture ou tout objet rigide à travers le matériau.
  3. Serrez le garrot : Le blessé se plaindra de douleur mais il est important de continuer à serrer jusqu’à ce que le saignement soit contrôlé.
  4. Fixez le garrot en place : Attachez le bâton en place pour maintenir le garrot serré. Vous pouvez utiliser des nœuds ou des attaches pour sécuriser le tout.
  5. Notez l’heure : Marquez l’heure à laquelle le garrot a été appliqué. Il est essentiel de communiquer cette information aux secours médicaux. Idéalement, l’heure est à noter sur le front du blessé.
  6. Restez avec la personne : Restez avec la personne blessée pour l’empêcher de retirer son garrot (elle pourrait être tentée de le faire sous la douleur) et surveillez son état. 
  1. La Position latérale de sécurité (PLS)

La PLS est utilisée pour maintenir les voies respiratoires dégagées et empêcher l’étouffement en cas de vomissement.

Elle est applicable aux victimes inconscientes qui ne sont pas en arrêt cardiorespiratoire.

Une vidéo pour le placement en PLS, c’est plus simple que du texte : https://youtu.be/Eak9JO1zO2U?feature=shared

Et ensuite, on surveille la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

  1. Le massage cardiaque

Le massage cardiaque est une procédure d’urgence visant à maintenir la circulation sanguine lorsque le cœur d’une personne cesse de battre. Ceci pour maintenir un flux sanguin aux organes vitaux, en particulier au cerveau, en attendant l’arrivée des secours médicaux.

Étapes du massage cardiaque :

  1. Évaluation de la situation : Assurez-vous que l’environnement est sûr pour vous et la personne en détresse :
  • Pas sur un matelas : Il absorberait une partie de votre force lors du massage. C’est déjà fatiguant pas la peine de complexifier la tâche.
  • Ne pas être sur une surface conductrice : Dans le cas de l’utilisation d’un DAE, l’impulsion électrique serait en partie absorbé, réduisant sont efficacité.

Appelez immédiatement les secours médicaux (composez le numéro d’urgence) ou demandez à quelqu’un de le faire.

  1. Positionnement des mains : Placez le talon de votre main sur le centre de la poitrine, entre les mamelons.
  2. Positionnement du corps : Placez vos mains l’une sur l’autre, et verrouillez vos doigts. Vos épaules sont directement au-dessus de vos mains afin d’avoir un mouvement vertical.
  3. Compression thoracique : Utilisez le poids de votre corps pour comprimer la poitrine de la personne vers le bas. Les compressions doivent être profondes, d’au moins 6 centimètres pour un adulte moyen (75kg, si je me souviens bien).
  4. Fréquence des compressions : Effectuez les compressions à une fréquence de 100 à 120 compressions par minute. Vous pouvez suivre le rythme en chantant à la chanson « Stayin’ Alive » des Bee Gees qui suit ce rythme.
  5. Relâchement entre les compressions : Laissez la poitrine se relever complètement entre chaque compression. Ceci pour que le cœur puisse toujours faire circuler le sang lors du « pompage ».
  6. Continuité : Continuez les compressions jusqu’à ce que les secours médicaux vous disent d’arrêter ou bien que la personne reprenne conscience. La continuité est essentiel.

Si un défibrillateur automatisé externe (DAE) est disponible, suivez les instructions du DAE dès que possible. Les instructions sont simples, vous serez aidé de dessins et de messages audio lors de son utilisation.

  1. Le maintien des cervicales

Le maintien des cervicales est une technique utilisée pour prévenir les lésions aux cervicales en cas de traumatisme, comme un accident de voiture ou une chute. La colonne cervicale est composée des vertèbres du cou et est particulièrement vulnérable aux blessures en raison de sa proximité avec la moelle épinière.

Avant de commencer, il faut penser à la position à tenir le temps que les secours arrivent. La position doit être tenable (ne pas se fatiguer, éviter les crampes et douleur sur soi-même) sur une période assez longue, environ 10 à 15 minutes en ville.

Une fois le maintien commencé, il ne doit être stoppé que sur demande des secours.

Placez vos mains de chaque côté de la tête de la personne. Assurez-vous que la tête et le cou restent alignés avec le reste du corps de la personne. Évitez de tordre ou de fléchir le cou.

C’était un programme chargé, j’espère en avoir restitué un maximum sans erreur car c’est un sujet important. Concernant les premiers secours, il est conseillé de suivre une formation car cette journée n’était qu’une sensibilisation.

Merci Maxime pour ce CR très complet. Bien évidemment, ni ce CR ni le CPM ne servent de formation aux premiers secours. Il ne s’agit que d’une initiation, une sensibilisation. Nous vous recommandons fortement de vous former (vous et vos proches) auprès des organismes habilités à dispenser les formations (PSC1, SST) : Croix Rouge, Pompiers, Sécurité Civile, votre employeur dans les grandes entreprises …
Merci aux participants d’être venus pour s’informer sur ce sujet très important et un grand MERCI à Thierry, qui a pris une journée sur son temps personnel pour venir faire une démonstration des gestes de premiers secours à nos stagiaires.