Compte-rendu du CPM Pilote et commissaire et du CPM équipement

Pour le dernier CPM de l’année, c’est à Fred qu’est venu l’insigne honneur de rédiger le CR de la saison 2014 à la Casim 78. La journée était purement théorique, avec une demi-journée consacrée aux consignes et comportements à adopter lors des journées piste organisées par la Casim, puis un après-midi consacré aux équipements de protection et de confort du motard.

N’étant pas équipé pour affronter les frimas de l’hiver, c’est en B.A.R (Boîte A Roues) que je rejoignis le collège l’Amandier, ce dimanche 07 décembre 2014 pour les CPM Pilotes et Commissaires de piste puis celui sur l’équipement du motard. Au pont de Bezons, je rencontrais Arnauld qui daigna m’ouvrir la route pour la fin du trajet, m’évitant ainsi de tourner en rond autour du quartier pour arriver dans les temps. Au moins je ne serais pas épinglé là dessus. J’entrais dans la salle qui nous était réservée pour une petite séance de reconnaissance faciale, bisous et serrage de louches autour du café d’accueil et de réconfort pour ceux venus en moto.

Après l’installation de la caméra et de l’écran pour la projection du Power-Machin, tout était en place pour la présentation du CPM par Pascal et Fabrice, façon Miss-Météo.

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Pascal au micro pour être certain que les conditions de sécurité auront été entendues fortes et claires

L’exposé commença par les différents drapeaux existants, leur signification et les circonstances de leur utilisation. Ce CPM ayant aussi pour but de préparer la ou les sorties sur le Circuit de l’Ouest Parisien à Dreux, nous nous sommes concentrés sur ses particularités puis sur l’emplacement des commissaires de piste. L’esprit de la CASIM étant l’amélioration de la conduite de chacun, son engagement à prendre de l’angle en toute sécurité, les notions de chronométrage et de classement sont proscrites. Ceci ramenant de fait le nombre de drapeaux pour nous, à deux :

Le Jaune : Danger = Je dois ralentir en le signifiant aux autres en levant le bras.
Le Rouge : Fin de la séance = Je rendre au stand

Aux pilotes, sont rappelées les consignes sur la conformité et le bon état de leurs machines, outre les vérifications d’usage avant chaque départ ou sortie, certains organes sont à surveiller, sachant qu’une journée de piste sollicite tout particulièrement les freins et les pneumatiques. Comme le circuit de Dreux n’est pas agréé par la F.F.M, les tenues en cuir ne sont pas indispensables. Par contre les gants, les bottes, la protection dorsale et le casque intégral sont obligatoires.

Le temps de tout ça et d’une pause cigarette et nous voici à l’heure du déjeuner. Divers groupes se forment selon les affinités ou appétits pour se disperser dans les différents établissements des alentours. Avec quelques uns, nous nous retrouvons attablés au Courtepaille, ou un service à l’antillaise se prolongea au delà de 14 heures. L’occasion pour chacun de nous de se faire vanner et de découvrir la proximité toute motarde de Rémi et de Pascal.

Bref, il est 14 heures 30 et pour le second CPM, Alain nous attend de pieds fermes et Hervé est lui dans ses petits souliers, la gorge serrée et les mains moites. On est souvent comme ça notre première fois. Mais les choses se faisant naturellement, il retrouve son aisance et nous explique pourquoi et comment sortir couvert, pour qu’au contraire de M. de Valmont nous évitions « Les lésions dangereuses ». Toute notre panoplie y passa, les casques, les gants, les bottes, les pantalons et vestes de pluie ou de froid. Puis vint la protection dorsale. Sujet que « l’Énorme » Pascal attendait embusqué pour surgir avec « Les Normes ». Aucune n’avait de secret pour lui : la NF, la CE , les EPI, les EN et même la perfide Albion avec son classement SHARP. Moi j’ai retenu un pictogramme plus à ma portée avec le numéro de sa norme (1624-1 ou -2) et le chiffre de son efficacité au dessus du motocycliste.

A 17 heure l’accent fut mis sur les protections auditives. Le CR avait circulé de main en main au grès d’un retard, d’une remarque inappropriée, jusqu’à un coup de boule sur du D3O. Je me croyais à l’abri. Et bien non, il fut pour moi, grâce ou à cause d’un opticien fou. Le CPM s’acheva par la démonstration du déclenchement d’un gilet Airbag. Il est envisagé qu’une commande groupée soit organisée, mais au vu du prix, de nos budgets et de notre utilisation, tout est affaire de compromis ( Chose due – « Coluche »).

A 17 heures 30 nous nous séparions et je pensais aux copains en mettant les essuie-glaces dans ma voiture.

Je profite de ce dernier CR pour vous souhaiter à tous et à vos proches de bonnes fêtes de fin d’année.

L’équipe encadrante de la Casim 78 remercie Fred pour son compte-rendu et souhaite également à tou(e)s ses adhérent(e)s d’excellentes fêtes de fin d’année.

Nous nous retrouverons le 11 janvier 2015 pour l’initiation aux premiers secours.

Compte-rendu de la balade du 23 novembre 2014 dans les vallées de l’Ouest parisien

Pour rédiger le compte-rendu de la dernière balade officielle de l’année (comme le veut la « tradition » pas si ancestrale que ça) c’est sur Marie que c’est tombé, bien qu’il y ait eu plusieurs candidats potentiels, comme vous le découvrirez en lisant son témoignage.

 

C’est un soleil timide mais présent qui vint nous réveiller en cette belle journée du 23 novembre. Ses rayons filtrant à travers les nuages laissaient présager une très agréable promenade avec la CASIM 78.

Le point rendez-vous étant fixé sur le parking d’un Leclerc avec station essence, nous partons avec un peu d’avance – mais pas trop – pour faire le plein. Nous arrivons sur les lieux où quelques casimirs étaient déjà présents pour constater que la station essence était… fermée. Bien. Ok, c’est pas grave. On se motive, on part en petite colonie à la recherche d’une deuxième station. Bah oui, tant qu’à faire, on va éviter de se taper le CR pour être partis sans faire le plein. Cool, en voilà une à peine 2 minutes plus loin ! Et… fermée. Ok, ça commence à devenir un peu lourd la petite blague. Mais la troisième fut la bonne, il paraît que « jamais deux sans trois« , l’adage s’est confirmé. Retour en temps et en heure sur les lieux du départ.

Ensuite, formation de 3 groupes de balade pour une trentaine de participants, un pépère et deux moins pépères. En tant que – très – jeune permis, je me suis placée sans me poser de questions dans le groupe des pépères. On se refait un petit brief sur les gestes susceptibles d’être employés au cours de la balade (mention spéciale au « parfois je pédale, ça veut dire qu’on est coincés derrière une voiture et que ça me saoule » de Damien), de ne surtout pas se forcer sur certains passages difficiles si on ne le sent pas, respecter la quinconce, tout ça tout ça.

Et c’est parti ! Première partie très agréable, entre virages, sous-bois, routes de campagne, c’était très bien équilibré et pas d’événement majeur à notifier. Avant de s’arrêter déjeuner, on refait une petite pause essence pour certains, sur la grande zone commerciale de Dreux. Vint alors la question primordiale « Qu’est-ce que vous voulez manger ?« , la réponse fut unanime « PIZZA !! » (oui, j’estime que ma voix vaut pour l’ensemble du groupe… Non mais sinon on aurait tergiversé pendant des heures, je nous ai rendu service). Allez, on débarque au Pizza Del Arte qui, vu l’heure, n’ont eu aucun mal à nous trouver une table qui puisse nous contenir tous les 9. Repas très sympa, entre discussions tournant globalement autour de… la moto, et on a un peu râlé sur les scooters aussi (faut dire qu’ils sont casse-pieds ceux-là, et je suis polie. Non, pas du tout, je ne fais pas de généralités.).

Une fois repus, nous entamons la deuxième partie de la journée, non sans oublier de prendre un café avant de redémarrer, de peur de s’endormir sur les lignes droites. Et hop, on redémarre, et à peine le restaurant quitté, un joli petit rond-point bien sympathique nous attend. Nous le prenons, je suis les 3 personnes devant moi, tout va bien. Et puis… Tiens, ils sont où les autres de derrière ? Eh oh devant, attendez, y a plus personne derrière !!! D’où la rédaction du CR… Bref, on ne va pas épiloguer. Le groupe nous retrouve et on redécolle.

Deuxième partie aussi agréable que la première et même encore plus, le soleil étant plus que jamais au rendez-vous, et la route toujours plus sympathique. On sillonne de grandes étendues verdoyantes sur des routes en ruban, des petits virages très appréciables, des feuilles qui se soulèvent par vagues sur notre passage dans les sous-bois, tout est parfait. Une ou deux petites frayeurs pour moi sur certains virages où l’état du revêtement et le « verglas d’été » (comme dirait Fabrice) n’ont pas rendu la chose facile, mais finalement, qu’est-ce que la moto sans l’adrénaline ?

Enfin, nous arrivons à Vernon pour une deuxième pause. L’opération de garage de nos bêtes a été quelque peu laborieuse et n’a pas laissé tout le monde indemne. Mais plus de peur que de mal, on finit par tous se rendre au bar curieusement nommé « Le Paris Plage » (pas sûre que ce soit très vendeur comme nom une fois le mois de septembre achevé, surtout aussi loin de Paris mais bon, je ne suis pas la gérante) où nous rejoint le groupe de Baptiste retardés semble-t-il par une moto perdant ses boulons. Nous avons eu le luxe de pouvoir siroter nos boissons en terrasse et ça, c’est la classe.

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Mais bon, c’est pas tout ça, il faut repartir, parce que n’oublions pas qu’à 17h30, il fait nuit noire, les joies de l’automne. Nous entamons donc la troisième partie et pas des moindres, entre la fatigue, le froid qui commence à se faire un peu sentir et… les têtes d’épingles en côte. Oui… On ne va pas s’étendre sur le moment où je perds les deux personnes devant moi et ralentis les 6 derrière parce que je ne pense qu’à une chose « ne quitte pas la route, te rétame pas, quitte pas la route, te rétame pas, je stresse je stresse je stresse« . Voilà. Mais tout s’est bien passé, évidemment. Comme je suis sympa, j’éviterai aussi de raconter le moment où on a tourné sur un parking qui n’était pas celui du lieu de rendez-vous pour le débrief (quand je pense que c’est moi qui rédige le CR…) mais je passerai directement à notre arrivée en fanfare sur le parking de je ne sais plus quelle grande enseigne… archi blindé, où nous nous sommes tous garés tant bien que mal sur des places pas franchement prévues pour (« Eeuuuuhhh excusez-moi, c’est à qui la moto là ? Pile devant la porte c’est pas ouf. Je serais vous je la laisserais pas là, c’est dangereux pour elle !« ) mais ça nous a bien fait rire. Le meilleur moment de cette dernière partie reste quand même l’arrivée de Baptiste et de son groupe qui avaient l’air de revenir d’une épopée digne des plus grands romans d’aventures !

Nous avons fini par apprendre qu’en effet, cela s’était lééééégèrement compliqué vers la fin, lorsqu’une certaine personne s’est trompée de sortie et a fait prendre l’autoroute ne pouvant être quittée avant Mantes la Jolie et a dû, en prime, payer le péage pour 9 personnes… (Encore une fois : et c’est moi qui fais le CR ??! Je charrie, je charrie…) On en a bien ri puisque tout s’est bien terminé.

En rouge, l'itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l'autoroute

En rouge, l’itinéraire de la balade, en vert, le trajet du groupe perdu sur l’autoroute

Enfin, nous nous sommes tous séparés, entre ceux qui souhaitaient boire un dernier verre et ceux pressés de rentrer car fatigués avec aussi l’appréhension du retour sur des routes chargées. Mais tout s’est bien passé, à part une voiture mal intentionnée qui est venue se placer volontairement au sein de notre superbe quinconce et a joué avec ses clignotants pendant plusieurs bonnes minutes… Bref !
Encore une excellente journée avec la CASIM 78, placée sous le signe du beau temps, comme d’habitude ! Ces histoires de marabout seraient peut-être finalement bien réelles…

Encore merci à Marie pour son compte-rendu, ainsi qu’aux photographes et vidéastes qui nous ont ramenés quelques souvenirs en images de cette belle journée ! D’ailleurs, vous pouvez revivre une grosse partie de la journée grâce à la caméra embarquée de Serge, de la Casim 77 en visite par chez nous :

 

D’ici là, surveillez la météo et les forums, il se pourrait peut-être qu’une balade hors calendrier finisse par se programmer.

Compte Rendu: CPM Freinage et Virages du 02/11/2014

Vous trouverez ci dessous le CR de la journée rédigé par Flora, merci à elle:

Après un repêchage en liste d’attente, j’ai pu participer à ma première journée avec la Casim !

Au programme, CPM virages et freinages. Après une semaine de prière, le temps est légèrement nuageux, mais pas de pluie, ouf ! Si j’ai bien compris, la Casim a un accord avec Météo France…

(Je vous préviens d’avance, à part Pascal qui a pu manger bien entouré ce midi, je n’ai retenu aucun prénom !)

Arrivée parmi les premiers, j’ai soutenu moralement l’équipe de la Casim dans l’installation de l’écran du vidéoprojecteur. Le temps pour tout le monde d’arriver, pour le café de se faire désirer, pour les participants de signer la liste d’émargement, la journée peut commencer. Séparation en trois groupes, les moniteurs et aide-moniteurs, les « 2ème année » et les « petits nouveaux » pour repérer qui est qui et qui va faire quoi. Et c’est là que le bas blesse, retenez bien, le groupe A ce sont les petits nouveaux le groupe B les 2èmes années, à moins que, …

Bref, voilà ce qui m’a valu la rédaction de ce CR.

Une fois le groupe des 2ème années parti, Pascal entame la théorie sur les virages, avant que l’on puisse passer à la pratique. Force centrifuge, empattement, déhanchement, déhanchement inversé (un truc du genre…), angle de chasse, zone de découverte, coussin de sécurité, tout y passe. On a visionné plusieurs vidéos sur la trajectoire de sécurité, nous permettant de visualiser ce que nous allions faire sur route juste après.

Une fois les questions épuisées, direction la route nous servant de terrain d’apprentissage. Répartis en 3 groupes pour faciliter la circulation, nous avons pu découvrir et tester cela : zone d’entrée, zone de découverte, zone de sollicitation, zone de reprise. Après un premier passage, les moniteurs commencent à suivre chaque casimir un par un afin de voir les comportements positifs et négatifs de chacun.

Enfin est venu le temps de manger, les groupes se forment en fonction des choix de restos.

Retour à la salle, rappel de qui est quel groupe (hum hum), et zou, on part vers la piste de l’aérodrome pour s’essayer au freinage.

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Tout d’abord, petit rappel des différents modes de freinage, et essai statique du freinage d’urgence sur les BMW de nos moniteurs. Je faisais partie de ceux qui posaient leurs fesses sur une BM pour la première fois, séquence émotions !

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Ensuite, c’est parti pour la pratique. Plusieurs exercices à suivre : on se stabilise en 4, on rétrograde en 2, freinage rapide entre les plots. Puis la même chose, mais en donnant le petit coup de gaz qui va bien (ou pas !) au rétrogradage.

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Ensuite on attaque le freinage d’urgence, en ligne droite d’abord, et après à la suite d’un évitement. Chacun passe à son tour sur les exercices et peut en discuter ensuite avec les moniteurs (le regard !) et les autres casimirs.

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On y va progressivement et on découvre un peu plus nos motos. Il ne reste plus qu’à mettre cela en application !

Après avoir arrêté les exercices, debrief pour notre moitié de groupe, nous pouvons nous vanter de n’avoir fait tomber aucune monture, chose apparemment exceptionnelle !

Chacun repart avec en tête tous les points à travailler et améliorer.

Ce fût une journée fort intéressante et présageant de beaux moments sur les prochaines dates.

Merci encore à tous les organisateurs pour leur efficacité (et leur patience ?) et aux participants pour leur bonne humeur !

Merci à tous les participants de cette journée, tout d’abord la pluie de ne pas être venue nous voir, les encadrants qui ont animé la journée et les stagiaires toujours de bonne humeur et sérieux dans les exercices.

Compte Rendu du Dimanche 19 octobre : CPM Conduite en groupe + balade

C’est au petit matin dans le voile bleuté de la nuit à 06h00 que nous nous sommes réveillés, les 2 dernières recrues en date de la CASIM 78 pour ce premier et grand rendez-vous Conduite en groupe assortie d’une balade dans le Vexin.

Petit déjeuné avalé, itinéraire décidé, c’est via le forum de la CASIM que nous et 4 autres motards avons conclus d’un rendez-vous au Leclerc du bois d’Arcy. Ainsi, les deux derniers poussins de la CASIM prirent la route au guidon de leur CBF600N et V-strom 650 et purent profiter d’un lever de soleil N-douzien sur la National 12. La route fût rapide tant nous avions hâte de croiser les premiers casimirs, comment cela allait se passer ? Les moniteurs seront-ils sympa? Ou sans pitié!? Autant de questions qui nous passaient par la tête.

8h05 Nous arrivons au dit rendez-vous. Nous sommes accueillis par 2 casimirs qui avaient répondu présent à l’appel via le forum. Après un petit échange fort sympathique, c’est finalement à 5 que nous avons pris la route direction Cormeilles-en-Vexin! Nous roulions en quinconce naturellement sans même nous en rendre compte que nous étions déjà en train de faire l’un des exercices du jour.

09h00 Nous arrivons sur l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, et quelle surprise ce fût de voir autant de motos garées parfaitement droites les unes à côté des autres, des BMW, des Honda, des Kawasaki, des Ducati, et bien d’autres formant un arc en ciel de toutes les couleurs. Mais surtout notre première pensée fût… « Mais d’où sortent toutes ces V-strom?! On n’en voit jamais d’habitude! » Nous faisons rapidement la connaissance de nos ainés qui nous ont accueillis chaudement! On nous a même offert le café!

09h30 Trêve de bavardage les choses sérieuses allaient commencer. C’est à grand coup de klaxon que nous sommes appelés à nous rassembler, l’on nous sépare en 3 groupes afin de nous expliquer l’emploi du temps de la journée, et de commencer un cours théorique très instructif sur la conduite en groupe, qui s’est avéré bien plus intéressant que ce que nous imaginions… Nous qui pensions déjà tout savoir sur le roulage en groupe apprenions maintenant à rouler en D…

Une technique qui nous était tout à fait inconnue.

On a pu voir la différence entre des motos se suivant en ligne et des motos roulant en quinconce

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Et la différence est frappante! Les autres usagers de la route nous voient tellement mieux en quinconce. Ce fût un échange des plus instructifs entre les stagiaires de la Casim et les moniteurs très professionnels.

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10h30 Début de l’exercice du roulage D sur route réelle! Un boucan incroyable vient réveiller ce paisible aérodrome, cet arc en ciel de couleur qui dormait paisiblement se met à rugir comme l’orage! Au rythme des moteurs prêt à déchainer leur puissance, c’est en 4 groupes de 14 que nous avons pris la route dans le Vexin afin de mettre en pratique la théorie vue ce matin. Mais… les petits jeunes allaient rapidement comprendre qu’un plan diabolique était déjà en train de se dérouler… Car c’est sans nous prévenir que les moniteurs nous ont tendu un piège…

En effet, en roulant en D au moment de poster un motard à une intersection afin de marquer celle-ci… le serre-file (fermeur) se fait attendre… longtemps… loooongtemps… tout cela pour voir si les élèves avaient bien suivis le cours.

Et bien sûr les premières erreurs arrivent, notamment l’un des derniers poussins qui a pris l’initiative de partir sans attendre son serre-file… « Y’a plus personne derrière moi? Bon bah j’y vais… attendez moi les copains! » grave erreur! Qui valut au groupe de se séparer complétement. Heureusement nous nous sommes retrouvés. Et c’est pourquoi vous êtes actuellement en train de lire ceci.

12h00 C’est l’heure d’apaiser les estomacs criant famine. Nous nous sommes retrouvés sur le parking d’un Flunch où nous nous sommes séparés en plusieurs petits groupes, chacun ayant ses préférences en matière de restaurant.

13h30 Une fois les casimirs rassasiés et des clefs de contact retrouvées. C’est sur ce même parking que nous sommes briefés sur la balade qui suit, 100km dans le Vexin. Les encadrants se sont divisés en 4 groupes de difficulté variée… il y avait:

  • le groupe pépère
  • le groupe pépère mais un peu moins
  • le groupe pas trop pépère
  • le groupe pas trop trop pépère mais… quand même un peu pépère

14101909200917360912626817Enfin tous les groupes se valaient, et c’est ainsi que nous avons pris la route. Moi et mon groupe étions guidés par Baptiste et son GS 1200 à travers les petits villages et les magnifiques routes du Vexin. Le rythme est agréable, ni trop lent ni trop rapide, nous nous sentions bien et en sécurité derrière Baptiste, jusqu’à ce qu’un malheureux embrayage décide de rendre l’âme ce jour-là… Nous avons quand même poursuivis la balade et après un enchainement de virages des plus excitants nous nous sommes arrêtés sur la route des crêtes, au-dessus de la Roche-Guyon pour reposer les poignets et échanger quelques conseils. Tout le groupe suivait bien, la quinconce était respectée et brisée lorsqu’il le fallait, les informations circulaient bien dans le cortège.

Nous avions une vue sublime sur la vallée de la Seine en contre-bas

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17h00 Nous sommes de retour sur l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin pour un débriefing de la journée, tout le monde était très satisfait de cette journée, et les moniteurs en ont conclus certains point à revoir notamment, insister sur le fait de montrer clairement qui est le fermeur, à quoi il ressemble et qu’elle est sa moto. Ainsi que la conduite à tenir en cas de pépin. Élèves comme moniteurs ont progressé ce jour-là. Et comme le veut la coutume de la CASIM 78, le temps fût magnifique toute la journée et pile au moment de se quitter… le temps commença à changer, les petites gouttes annonçant un retour rafraichissant…

 

CR présenté par Mikaslash

Photos prises et éditées par mickaHELL

Compte Rendu: Balade hors planning du 11/10/2014

Ci dessous le compte rendu de la balade hors planning du 11 octobre proposé sur le forum par MickaHell.

Réveil à 8 heures après une dégustation de spiritueux à base d’orge malté et de canne à sucre la veille au soir, la pluie bas son plein… Mince, ce n’est pas ce qu’ils avaient dit sur le site de la météo ! La motivation dans les chaussettes, je jette un œil sur les forums pour voir si mes comparses n’ont pas eu la bonne idée d’annuler. Aucun nouveau message, il va falloir y aller !
Après avoir englouti le petit déj et enfilé les affaires de pluies, direction Pontoise. La route est détrempée, mais la pluie s’est arrêtée de tomber, c’est déjà ça.
J’arrive au point de rendez-vous à 10 pile, Didier est déjà là ; facile quand on habite à 2 kilomètres ! Damien nous rejoint quelques minutes plus tard. L’heure du départ théorique sonne, mais il en manque toujours 2. Un coup de fil à Ced, il me dit qu’il arrive dans 5 minutes. Entre temps Eric arrive sur son ZX9R.
Après les présentations d’usage, un papotage en règle et un briefing rapide nous voilà partis à l’assaut des routes détrempées du Vexin avec une légère brume en toile de fond. Mais c’est sans compté sur le « CASIM 78 power »… 15 minutes après le début de la balade, le soleil arrive et restera avec nous pendant toute la journée ! La prudence reste de mise sur les routes mouillées. Le rythme est tranquille et nous permet de profiter du paysage et des villages typiques Vexinois. Arrivé à Saint-Clerc-sur-Epte, nous bifurquons plein nord vers Gisors. Les routes commencent à s’assécher tranquillement (sauf en sous-bois), ce qui nous permet d’augmenter un peu le rythme.

Quelques kilomètres avant d’arriver à Gournay-en-Bray pour la pause déjeuner, petite frayeur pour la tête du convoie en arrivant à un croisement. Les 2 derniers ne sont pas là, on les aperçoit 300 mètres avant mais on ne voyait pas bien ce qu’il s’était passé car les arbres masquaient en partie la vue du beau virage qu’on venait de passer. Fausse alerte, Eric a décidé de s’arrêter marquer son territoire sans prévenir dans le dégagement du virage. Après la vidange, direction Gournay-en-Bray pour reprendre des forces sur une terrasse de resto en plein soleil.

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Un fois le ventre plein, on se réquipe pour rejoindre Gerberoy

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Après quelques grandes courbes avalées presque aussi vite que notre repas, nous voilà à Gerberoy pour faire une promenade digestive fort agréable dans un village désert et au soleil .

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La promenade terminée, nous repiquons sur Gournay pour donner à boire à nos montures puis nous nous dirigeons vers Saint-Germer-de-Fly et sa belle abbaye puis Neuf-Marché pour faire la partie la plus monotone du road-book : 15 km de départementale toute droite. Peu avant Gisors, nous bifurquons à gauche pour remonter vers Saint-Aubin-en-Bray puis repiquer vers Auneuil et redescendre sur Marines.

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Après avoir bu un verre et papoté un peu avec le barman lui aussi motard, Didier et Damien nous quittent tandis que nous terminons le road-book avec Ced et Eric. Je crois que c’était la partie avec la route la plus pourrie de la balade avec terre à gogo, quelques trous et saupoudrée de cailloux. M’enfin, nous arrivons sain et sauf à l’Isle-Adam sans crevaison à déplorer ! Voilà le temps de regagner nos foyers respectifs pour un repas et un repos bien mérité !
Merci au 4 qui m’ont accompagné et qui ont bravé l’incertitude météorologique matinale. Le jeu en valait clairement la chandelle !

Merci a tous les participants pour ce compte rendu ensoleillé.