Compte rendu: Lancement de la nouvelle saison 2022 / 2023 de la CASIM 78

Pour cette nouvelle saison, nouveau rédacteur de CR, vous trouverez ci dessous la journée telle que la vécue un de nos nouveau adhérent, William.

J’ai l’honneur de rédiger le premier CR de la rentrée de la saison 2022-2023 de la CASIM 78. Je vais vous dire avec mes mots comment j’ai perçu cette réunion, en terme d’ambiance et de ressenti, sans revenir sur le contenu lui même. Tous les adhérents ont accès au PPT présenté en séance, désolé pour ceux qui n’ont pu être présent, les échanges en séance ont été nombreux et enrichissants.

Tout de même une précision sur la règle d’attribution de la rédaction du CR pour les absents.

Cet honneur revient à celui qui a commis la plus grosse bourde de la journée (à l’exception des moniteurs – comme c’est eux qui arbitrent en toute mauvaise foi les bourdes …). Il y a d’abord eu l’espoir que cela échoit au dernier retardataire. Mais quelqu’un à fait remarquer qu’un groupe de motos bloquait l’accès à une partie du parking, que c’était une plus grosse bourde, et qu’il fallait élire l’un de ces motards. Moi, avec ma BMW bleu ciel, j’ai gagné.

La journée a commencée par le flashage d’un QR code renvoyant vers une fiche de présence construite autours de Google forms. Mon passé d’informaticien n’a pu s’empêcher de me faire remarquer le potentiel à tirer de forms, auquel je ne m’était jamais intéressé jusque là …

Elle s’est ensuite poursuivie par un accueil autour d’un café … l’investissement dans une machine ad hoc est heureusement à l’étude.

A suivi la présentation de l’activité de la CASIM 78 (voir le PPT). L’information la plus importante que je retiens est cette possibilité de se rapprocher de toutes les autres CASIM et de participer à leurs activités dès lors que la proximité géographique, ou que l’envie, le permet. Il suffit de se signaler et s’il y a de la place, go.

A la reprise en début d’après midi, débriefing sur l’e-formation sur le roulage en groupe. J’ai noté l’intensité des échanges qui témoignait d’une volonté de bien comprendre et de bien partager les règles communes lors de cet exercice afin de se sentir en sécurité et d’aider les autres à se sentir aussi en sécurité.

Comme Pascal l’a fait remarquer, souhaiter participer aux activités de la CASIM, malgré l’année en liste d’attente quasi systématique, c’est déjà avoir pris conscience qu’il manque quelque chose à sa formation.

Puis cela a été l’exercice de mise en pratique sur différentes natures de routes, incluant les routes en forêts, les autoroutes et leur sorties, le remonte-file. J’ai surtout noté le relief qui nous a conduit à de nombreux démarrages en côte. Dans notre groupe, tout le monde s’en ait bien sorti – du roulage en groupe. La plus jeune d’entre-nous, qui a son permis B + passerelle A1, a un peu souffert avec ces démarrages en côte qui sont plus faciles après quelques exercices de maniabilité, exercices qui ne sont regrettablement pas réalisés par les moto-écoles lors des passerelles (j’ai galéré avec çà aussi, avant de me décider à passer le permis A2). J’espère qu’elle se remet de ses émotions.

De retour, débriefing, recherche de bourdes dans les autres groupes permettant de me priver de l’honneur de rédiger ce CR, il n’y en avait pas, tout le monde s’en est bien sorti. J’ai trop hâte de passer à la suite lors des prochains CPM – tous bloqués sur mon calendrier.

Mais j’ai pris de l’avance …

De retour de l’exercice de roulage, où j’avais vers la fin rencontré un peu de mal faire obéir ma moto, un des mono me fait remarquer que ma roue arrière est dégonflée ! Du coup j’ai eu droit, en avance sur le CPM matériel, à une mise en pratique de comment réparer une roue. Nous avons trouvé un clou enfiché dans le tubeless. Petit débat sur les deux techniques de réparation temporaire: champignon à tenue par pression de l’air, gomme vulcanisante à installer dans le trou. Je choisi le champignon et j’ai alors droit à une démonstration par un expert! En quelques minutes, le trou est agrandi, le champignon est mis en place, le pneu est regonflé … magique.

Outillage nécessaire: pince (pour enlever le clou), kit de pose du champignon (origine anglaise), pompe pour regonfler. La nuit suivante ma carte bancaire a chauffée et j’ai commandé tout cela sur amazon, c’était déjà bête de ne pas avoir un kit de réparation, mais après avoir vu ce que l’on gagnait, cela aurait été monstrueux de persister. Merci à toute l’équipe pour son assistance. J’ai pris rdv avec ma concession pour la réparation définitive.

Au retour, un adhérent, qui n’habite pas loin de chez moi, m’a proposé de faire du remonte files, j’ai dit oui. Mais j’ai toujours un double blocage avec çà: l’aspect réglementaire (quand ce n’est pas explicitement autorisé), et l’aspect risque/zone de confort. J’espère en la CASIM pour m’aider à vaincre ces blocages.

A très bientôt, même si je passerai volontiers la main pour le prochain CR.

Merci William pour ce superbe CR, merci à tous les participants en encadrants qui ont fait de cette journée une réussite.

Compte rendu du CPM Virages du 12 juin 2022

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de cette journée, rédigé de main de maître par Nadim :

Une fois de plus c’est par une belle journée chaude et ensoleillée que nous déroulons ce CPM. Ce dimanche 13 juin 2022, nous nous retrouvons à 9H00 sur le circuit Jean-Pierre Beltoise de Montigny-le-Bretonneux et le thème du jour est le CPM virages. Nous sommes 27 participants encadrés par 8 moniteurs qui nous ont répartis en quatre groupes de niveau.
Un petit café d’accueil et c’est parti ! Ah non avant d’aller plus loin, un petit rappel qui vaut aussi pour votre humble serviteur, peu de gobelets Casim présents à notre rencontre, donc beaucoup de gobelets plastiques jetés. On y pense pour la prochaine rencontre. S’en est suivie une première séance de briefing avec la présentation des règles de sécurité, le circuit, le déroulement de la journée, la technique à suivre pour la journée.


Alors un CPM virage, c’est quoi ? Je me permets ce détail car je n’en avais pas cerné toute la subtilité en me basant sur la description de l’invitation. Je soupçonne nos gentils moniteurs Casimir d’avoir volontairement entretenu le suspense. Tout se déroule sur un petit circuit balisé à l’intérieur du grand circuit classique de JP Beltoise. On oublie les cônes de freinage, les points de corde, l’enrobé tout lisse car ici l’objectif est de nous mettre en conditions de roulage sur route classique. Le circuit est majoritairement constitué d’un enrobé correct mais on y trouve par ci par là, une plaque de terre, de la mousse, des changements rapides de dénivellations. Ce n’est pas une punition, nous n’avions rien fait de travers ! Toute cette mise en scène est là pour nous forcer à pratiquer la trajectoire de sécurité ou « EDSR » (Entrée Découverte Sollicitation Reprise pour ceux à qui il manque des CPM).

Une fois cette configuration comprise, on oublie donc le déhanché du corps à chaque virage et le genou par terre car si nous rencontrions une aspérité sur la route nous ne tiendrions plus notre moto entre les jambes et nous pourrions nous faire éjecter. L’art de cette journée a donc consisté à nous faire suivre la trajectoire EDSR tout en maintenant notre position de sécurité. La position à adopter est ici de maintenir constamment sa moto serrée entre ses jambes et, lors des virages seul le haut du buste doit sortir pour se mettre à l’intérieur du virage, le menton est presque posé sur la main intérieure du virage, le bras extérieur (au virage pour ceux qui ne suivent pas) est tendu jusqu’à la poignée et le bras intérieur est plié en deux avec l’avant-bras dans le prolongement du guidon. La tête reste verticale et regarde au loin la sortie du virage. Vous imaginez la scène ? Eh bien c’est ce que nous avons dû faire pour les dernières séances de roulage, en tous cas pour le groupe des « très à l’aise », les autres ont été moins maltraités.

Ainsi donc, la journée est allée crescendo au cours de nos 5 roulages programmés et intercalés de briefing, de debriefing, de repos et nous avons même tenu en alternance les rôles de commissaires sur piste.
La pause déjeuner s’est faite en extérieur par petits groupes et nous a permis aussi de bien digérer les apprentissages de la matinée afin de mieux les mettre en application l’après-midi.


Au final une journée agréable, bien remplie et qui nous a aussi permis de nous retrouver et d’échanger entre Casimir lors des pauses et entre les sessions en profitant de bons bains de soleil.

J’en profite pour remercier nos moniteurs et tous les organisateurs de ce CPM original qui a dû demander une longue préparation.

Nadim (votre serviteur qui trouve que les drapeaux rouges sont beaucoup trop petits pour être vus, bonus 1 tour et ça vous donne une idée de ce qui m’a fait prendre la plume).

Merci à Nadim pour la rédaction de ce CR !

Nous avons eu la chance d’avoir un photographe présent pour une partie de la journée, lequel a pu prendre des photos des groupes rouges et bleus. Les liens ci-dessous vous mèneront à une galerie de photos de la journée

Compte Rendu du CPM Initiation aux off road du 22/05/2022

Compte Rendu du CPM Initiation aux off road du 22/05/2022

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de ce CPM par 2 stagiaires, Nadim et Yves:

En cette belle journée du dimanche 22 mai 2022, rendez-vous est donné à 9H30 dans un petit coin perdu de Méry-sur-Oise. Nous sommes une petite dizaine de participants fièrement harnachés sur nos trails et entourés de nos chers Casimirs. Le temps est beau et compte tenu de ce qui nous attend, c’est une très bonne chose…tant pis pour les 3 litres de sueur que nous avons perdus en compensation de cet avantage.

La journée est prévue en deux parties. La formation théorique et les bases sont apprises le matin. La mise en pratique se fait l’après-midi, avec une balade dans un cadre 100% nature, à part nos gros trails bien bruyants. L’environnement nous pardonnera cette bonne tranche de plaisir.

Faisons d’abord le focus sur la première partie. Elle se déroule sur un site encore plus perdu que notre point de rendez-vous, un joli plateau TT, parfait pour notre intronisation. L’ironie fait que pour s’y rendre, il fallait presque avoir déjà suivi la formation du matin. Certains qui auront goûté le sable de prêt ne pourront qu’acquiescer. Peu importe les difficultés, là où nos moniteurs vont, nous suivons en toute confiance. 

En ce qui me concerne, c’est la découverte totale de la pratique du « tous chemins » et je ne m’attendais pas à une telle série d’épreuves mouvementées. Mais, à la fin, quelle récompense d’avoir surmonté toutes ces étapes. On en sort humble mais grandi tout de même d’avoir su nous familiariser avec le comportement atypique de notre monstre métallique sur des chemins alambiqués !

Le matin commence avec de la pure explication, toujours débout sur ses repose-pieds et ce sont les appuis de nos pieds qui font tourner la moto, nos bras sont au plus souple sur le guidon. De toutes façons quand on comprend que le guidon et la roue avant peuvent aller dans une autre direction que celle de la moto, on a vite fait de ne s’intéresser qu’aux appuis de nos pieds. Cette image à elle seule nous fait comprendre que ce qu’il se passe en off road n’a rien à voir avec notre conduite sur route. Il faut lâcher ce que nous avons appris et repartir sur une nouvelle base.

Une fois la théorie passée, nous attaquons les exercices pratiques. Au programme, maniabilité sur sol chaotique, passage de zones sableuses, franchissement de bosses, montées et descentes dans la rocaille et la terre, calage en montée, démarrage debout, tout y passe. A chaque hésitation, à chaque maladresse, c’est la moto qui peut être à terre, donc mieux vaut être concentré. L’apprentissage de la journée aura été l’humilité mais aussi l’entraide, sans les petits copains de la Casim, certains auraient pu rester sécher sous leur moto. Mais rassurez-vous, si chute il y a, c’est à petite vitesse et sans gros bobo. Ça rassure les néophytes, et je crois les autres aussi.

A l’issue de cette matinée intense, c’est la pause déjeuner bien méritée. La bouteille d’eau sera notre meilleure amie après toutes ces épreuves. Nous pique-niquons sur le site des exercices sous un beau soleil.

Nous quittons le plateau TT pour rejoindre le point de départ de notre balade tout chemin.

Direction le Vexin par la D14 jusqu’à Château sur Epte.

Halte au pied du château, c’est une magnifique ruine en restauration. J’ai entendu dire que les proprios seraient prêts à ouvrir les portes à la CASIM 78 pour un pique-nique dans la cour du château, ça laisse rêveur, ambiance garantie.

Arnauld (et ses collègues) nous donne quelques consignes pour le bon déroulé de la balade. Respecter une distance de sécurité entre chaque moto mais aussi respecter les autres usagers des chemins, vététistes, randonneurs, cavaliers… quitte à s’arrêter et couper les moteurs. En tant que randonneur j’apprécie particulièrement cette consigne, l’objectif est de ne pas être les mal aimés de nos sentiers et que les autorités nous laissent vivre notre passion.

C’est parti pour une heure et demi de balade. C’est le moment de mettre en pratique ce que nous avons vu sur le plateau ce matin.

Position debout, jambes légèrement fléchies, les bras détendus on laisse vivre sa roue avant et on dirige sa moto avec les appuis des pieds, le corps doit être mobile sur la moto. Nous sommes de vrais funambules. Les cailloux volent chassés par les pneus de nos motos en un claquement qui fait s’envoler les perdrix au-dessus des blés. Arnauld, qui ouvrait, a même vu une biche traverser le chemin devant lui.

Quelques très courts passages routiers nous permettent de retrouver les chemins en bordure de champs sous le magnifique ciel du Vexin. Nous enchainons les terrains caillouteux, herbeux et quelques chemins plus roulant jusqu’à Fourges qui est à mi parcours . Une pause bien venue, il fait chaud sous le casque et notre pratique est plutôt physique. Quelques-uns se laisseraient bien tenter par une baignade dans l’Epte, l’endroit est vraiment chouette.

Malheureusement nous allons perdre nos amis de la Casim 91 pour une fuite d’huile sur une moto, ils préfèreront prendre la route du retour. On espère qu’ils sont rentrés chez eux sans trop de soucis (NDLR : oui, confirmé par le forum).

Cette pause à Forges est aussi stratégique. Elle permet à Arnauld et JP de nous préparer aux passages un peu plus techniques qui vont suivre. D’abord une longue descente caillouteuse puis une longue montée… caillouteuse aussi et ça vire aussi… un peu. Les deux difficultés seront avalées sans problème. Il faut dire que sur le plateau du matin nous avions fait beaucoup plus dure.

Retour à Château sur Epte après cette boucle de 28 Km avec 356m de montée et 367m de descente, 24 Km/h de vitesse moyenne et 66 Km/h de vitesse de pointe. Au total 2 heures de rando avec la pause.

C’est donc un autre univers de la moto que nous avons découvert pour certains d’entre nous, une pratique exigeante qui demande à ce que l’on « coupe le cerveau » expression rappelée 106 fois par nos instructeurs au cours de la journée. C’est vrai que j’ai eu l’impression d’être un gamin dans les meilleurs moments de la journée, de fonctionner à l’instinct, de jouer avec les équilibres. Il n’empêche, devant la big descente sur le plateau le matin … j’ai pleuré ma mère !

Merci à Arnauld, Pascal et JP qui nous ont encadrés pendant cette randonnée tout chemin.

Après un jour de recul sur la journée « tous chemins » on se rend compte que tout le bas du corps a bien travaillé, c’est l’heure des courbatures, nos muscles ont bien mémorisé que nous avons passé la journée debout sur la moto. Au final, une journée que je recommande franchement aux possesseurs de trails pour découvrir une façon originale de manier leur moto dans un cadre différent de la route.

Merci à tous les participants et encadrants qui ont transformé cette journée en réussite.

Merci à Nadim et Yves pour la rédaction de ce CR.

Compte rendu: CPM sensibilisation aux premiers secours du 09/01/2022

Vous trouverez ci dessous le compte rendu de la journée du 09 janvier sur la sensibilisation au gestes de premier secours telle que la vécu Alexandre:

Dimanche 09/01/2022, 7 heures du matin, tout va bien, la journée s’annonce bonne, direction Gennevilliers, après quelques préparatifs, pour le CPM de sensibilisation aux premiers secours.

Arrivée sur place juste avant 09h00 je ne suis pas le dernier, tout va bien, je ne me colle pas le C.R..

Content de revoir les copains et copines de la moto, on se dit bonjour, se souhaite la bonne année, tout va bien on va pouvoir attaquer.

Je rejoins mon groupe pour la sensibilisation, donc nous sommes six adhérents pour trois moniteurs, tout va bien.

Petit rappel du cadre légal par Gaël, on a le droit de faire des bêtises en intervenant mais pas de ne pas intervenir. Ce serait un délit de non assistance à personne en danger.

Puis début de la sensibilisation à proprement parlé. P.A.S. ou Protéger Alerter Secourir, dans cet ordre.

Protéger, c’est à dire en arrivant sur les lieux on se gare plus loin si on est sur la route ou on prend quelques secondes de réflexion si on est ailleurs pour analyser la situation. Y a-t-il un danger qui nous menace ou nous empêcherait d’intervenir? Il faut a tout pris éviter le sur-accident.

D’abord se protéger soi pour protéger les autres. Si nécessaire et possible, évacuer la victime, en la tirant par les poignets ou les pieds, sans forcer sur le dos mais avec la puissance des jambes. Si nécessaire et possible on peux essayer de déplacer la victime en la soulevant. Une fois tout danger neutralisé, il faut faire un bilan du ou des blessés pour pouvoir alerter les secours.

Alerter, c’est à dire appeler le 15 (SAMU) si c’est pour un acte médical, le 18 (Pompiers) si c’est un acte nécessitant du matériel, le 112 si on est à l’étranger, ou le 17 (Police-Gendarmerie) si nécessaire. Durant l’appel, je dois donner mon nom et mon numéro de téléphone, le lieu exacte de l’accident, donner le bilan dressé précédemment et surtout ne pas raccrocher avant que l’on me le demande.

Puis est arrivé l’heure de la pause déjeuner, notre groupe part au Mac Do du côté de l’A86, après une légère restauration nous reprenons à 14 heures avec Thierry intervenant venu nous sensibilisé aux gestes de premiers secours.

On débute par une sensibilisation sur les saignements, donc points de compression ( ne pas oublier de mettre un doigt pour vérifier le bandage ) et éventuellement garrots en dernier recours si il n’y a pas d’autre choix ( ne pas oublier de noter l’heure ). Si la victime est consciente lui parler pour la rassurer et la calmer.

Si la victime est inconsciente, essayer de la mettre en P.L.S., Position Latérale de Sécurité. Pour cette technique, surtout vérifier que la tête, le tronc et les jambes sont alignés. Replier la main opposée au côté où elle va rouler sous la tête, pour protéger la tête et en même temps replier la jambe du même côté. Le but est de faire rouler la victime sur elle même tout en conservant l’alignement des membres, le tout en douceur évidemment pour éviter de blesser encore plus la victime.

Si la victime ne respire plus il faut entamer une procédure de massage cardiaque. Pour cela vérifier si un défibrillateur se trouve à proximité, sinon commencer le massage. Si défibrillateur il y a, le mettre en fonction et se laisser guider durant l’utilisation et commencer le massage cardiaque. Si pas de défibrillateur commencer le massage cardiaque. Attention, les bras doivent êtres tendus pour que ce soit le buste qui fasse l’effort. Les mains doivent être jointes sur la poitrine entre les tétons. Le rythme est entre 100 et 120 compressions par minute, on peux s’aider en suivant le rythme de Staying Alive des Bee Gees.

Et là ce fut le drame, en voulant intervenir, notre cher président m’a désigné pour le CR, avec une mauvaise foi presque aussi importante que mon melon est énorme (en toute humilité). Je ne savais pas comment m’en sortir, devais-je défier en duel notre président bien aimé comme un jeune Padawan défierai un maître Jedi? Mes chances étaient trop faibles, Pascal étant notre président pour certaines raisons que je ne peux communiquer, j’ai donc dû capituler….

Suite à cela Thierry nous a montré des gestes pour intervenir en cas d’étouffement, il m’a choisi pour la démonstration, pour montrer sur un grand gabarit soit disant. Je pense qu’il a du me voir nu ou qu’il sait que je joue 2ème ligne au rugby avec le club d’Eragny ( mes fiers copains des Lents Beaux, invaincus cette saison, malgré un match nul contre Conflans).

Puis suite à cela la journée s’est terminée, nous nous sommes dit au revoir, avant de repartir pour rentrer chez nous.

Un grand merci à Thierry qui est venu nous sensibiliser en prenant sur son temps personnel tout comme nos moniteurs que je remercie aussi.

Un grand merci à mon président bien aimé et respecté, Pascal, qui m’a donné ce CR qui me permet de coucher, sur papier, ce que j’ai appris durant cette journée. Cela m’apprends aussi qu’il faut que je travaille encore plus ma mauvaise foi pour éviter d’autres CR.

Bisous les copains

Merci à Alexandre pour ton CR que j’ai légèrement édulcoré, merci à Nadège pour les photos, merci à Thierry d’avoir sacrifié son dimanche pour nous partager ses connaissances de secouristes et merci à l’ensemble des encadrants et stagiaire pour la bonne humeur et le sérieux tout au long de la journée.

Semaine de balade avec les moniteurs de la CASIM 78

On vous propose de découvrir en première live la nouvelle vidéo de la CASIM 78.

Ce coup ci, ce n’est pas un Moto Tuto, on vous propose une balade en Espagne sur route et dans les chemins avec quelques moniteurs de la Casim 78, on vous attend nombreux ce mercredi en ligne.

En espérant que cela vous plaise et que cela ramène un peu de soleil et de chaleur en ce début de saison froide.