Le dimanche 5 avril était consacré cette année à deux activités :
La traditionnelle chasse aux œufs de paques
La journée d’entrainement et de préparation à l’épreuve du CAMABC pour les candidats 2015
C’est sur ce dernier évènement que porte ce compte rendu.
Tous les candidats au CAMABC 2015 de la CASIM 77 et de la CASIM 78 avaient reçu une convocation pour 09h30 sur la piste d’entrainement. Mais le beau temps et l’impatience d’en découdre avec les parcours a pris le dessus et ils étaient sur place avec 30 minutes d’avance.
Un café et quelques petits gâteaux sucrés plus tard, les parcours lent et rapide de la fiche 1 sont installés.
On débute par l’épreuve de béquillage puis celle de la maniabilité sans moteur. Une fois qu’elles ne posent plus le moindre problème aux candidats, on s’équipe et démarre les motos.
La piste permettant d’avoir les deux en même temps sans la moindre gêne, les presques futurs moniteurs se répartissent au grès de leurs envies et humeurs sur l’un ou l’autre des parcours. Les moniteurs présents contrôlent, corrigent et chronomètrent les essais de chacun.
Pour les plus à l’aise, l’épreuve de maniabilité lente est faite avec un passager sur la selle arrière afin de rajouter un peu de difficulté.
Vers 12h30, il est temps d’arrêter et d’aller déjeuner. Comme le beau temps est bien là, un pique-nique s’organise en bord de Seine par petit groupe.
A 14h00, c’est la reprise, cette fois ci, ce sont les parcours de la fiche 2 qui sont mis en place.
Ensuite c’est le même rituel, d’abord l’épreuve de béquillage puis la maniabilité sans moteur et enfin les deux ateliers avec moteur sont essayés par tous.
Jusqu’à 17h00 environ, chacun a pu s’entrainer, juger de son niveau ou du travail restant à faire pour valider le CAMABC à la fin du mois.
Mais il reste aussi une journée d’entrainement avec la 77 à venir…
Le dimanche 12 avril, il y a le CPM Maniabilité et Virages.
Nous officierons sur deux sites (piste de permis de conduire du 95 et sites des virages d’Avernes). Attention : un seul point de rendez-vous, afin de constituer deux groupes qui opéreront sur chacun des sites, entre le matin et l’après-midi.
Concernant l’organisation, voici les informations :
Déroulé de la journée :
· Arrivée dès 9h avec petit café et viennoiseries ;
· Composition des 2 groupes – mania & virages ;
· 12h30 – 14h : déjeuner dans les multiples restaurants gastronomiques pour adolescents ;
· 14h15 : reprise des activités jusqu’à 16h30-16h45 ;
· 17h : retour sur la piste, pour débrief et bise à tous et toutes.
Attention :
Vos machines seront sollicitées lors de ce double atelier. Il vous revient de veiller au bon fonctionnement de votre monture, en vérifiant notamment vos plaquettes de freins, usure et pression des pneus, niveaux des liquides, etc. (surtout pour ceux qui ne roulent pas l’hiver !)
Le dimanche 29 mars les moniteurs et aides moniteurs de la Casim 78 se sont réunis sur le nouveau plateau de Gennevilliers, à l’invitation de Yohann, qui nous proposait un entrainement sur la base d’exercices de maniabilité lente et rapide, tels que ceux pratiqués par les policiers motocyclistes lors de leur formation.
A 9h00 nous retrouvons devant la grille du plateau, sous un temps plutôt humide, qui va aller vers franchement mouillé !
Sont présents : Yohann, Pascal, Alain, Patrick, Pédro, Rémi, François, Arnauld, Baptiste et Fabrice
Alain et Patrick on ramené 50 plots et les piquets, Yohann ayant lui aussi amené ses propres plots. Après un café réconfortant proposé par Arnauld, nous mettons en place sous la direction de Yohann le parcours de maniabilité lente :
Un premier cercle de 6m avant le portail d’entrée, un second cercle de 6m, après le portail, suivi d’un 8 dans un rectangle contraint à 6m en largeur et 8m en longueur et ensuite une étoile à 7 branches, sur chaque branche 5 plots espacés 1m50, le centre de l’étoile formant à nouveau un cercle de 6m.
Yohann enfourche ensuite la XJ6 de la Casim pour tester le parcours, toujours sous une pluie soutenue : 2 tours dans le premier cercle, arrêt en équilibre au niveau du portail, posé de la main droite puis sans le poser le pied par terre, redémarrage 2 tours dans le second cercle, enchainement sur le 8, entrée dans l’étoile 1 ou 2 tours dans le rond central, puis parcours des branches de l’étoile en passant entre les portes matérialisées, par des plots couchés antagonistes, un fois en bas de la branche puis en haut de la branche suivante, puis de nouveau en bas de la branche etc.…etc…
Après quelques réglages de ci, de là, c’est à notre tour de nous y coller, avec des réussites diverses, preuve en est, qu’un peu de pratique de temps en temps nous permettrait d’entretenir notre technique, voire de l’améliorer, parce qu’entre celle de Yohann et la notre il y a une sacrée marche à franchir. Certains, essaient de changer de moto pour voir si « ça passe mieux », sauf qu’avant il faut prendre en main la dite moto, (régime moteur, point de patinage différent, position sur la moto), Yohann nous observe et donne des conseils techniques très pertinents sur la meilleurs façon d’aborder les difficultés.
Après 1h45 d’évolutions la fatigue commence à se faire sentir, Yohann propose une courte pause, suivie de la mise en place du parcours de mania rapide.
La mania rapide : un première rangée de 5 plots perpendiculaires à la piste, un porte d’entrée d’1m20, une base piquet qui symbolise le point de rotation puis suivent 3 portes d’1m20 alignées, quelques mètres plus loin, même configuration parallèle à la première mais sens de rotation inversé ensuite entrée dans un huit assez large mais devant être parcouru dynamiquement, sortie du 8 enchainement de 2 portes à 90 degrés serrées puis enchainement sur un slalom rapide demi tour à gauche accélération retour au point de départ du slalom demi tour à droite accélération, de nouveau demi tour à gauche accélération sur 40m et freinage dans une porte rectangulaire en inscrivant la moto dans le rectangle sans déborder ni devant, ni derrière.
Yohann se lance dans la démonstration du parcours, entrée par la porte, inclinaison max de la moto et rythme élevé d’entrée de jeu, bien que la piste soit détrempée, 3 tours en passants successivement par la porte la plus éloignée, porte de départ, suivi de la porte suivante en se rapprochant du point de rotation, porte de départ, encore un tour en finissant par la porte juste avant le point de rotation, ce qui fait 3 cercles successifs, dont le rayon se réduit à chaque tour, ensuite même exercice avec les portes suivantes mais rotation en sens inverse, puis entrée dans le 8 rapide, les 2 virages serrés, le slalom avalé a vive allure gros freinage au bout demi tour rapide accélération dynamique demi tour accélération freinage musclé, accélération et freinage final….oufff. Après chronométrage Yohann fixe la référence à 1 ‘ 22’’.
Et c’est a nous de jouer, là encore nous sommes loin des performances de Yohann qui nous trouve bien lents.
Et nous limons consciencieusement le bitume avec des prestations diverses et variées mais qui une nouvelle fois, nous démontrent les progrès qui nous reste à faire pour élever notre niveau, du moins certains d’entre nous, d’autres produisant des prestations fort honorables quoiqu’il en soit.
Pour finir la matinée en beauté, Yohann laisse Fabrice partir dans le parcours avec sa 600 XR puis un poignée de secondes plus tard se lance à sa poursuite, la cause est vite entendue et le fuyard est rejoint avant la mi-parcours et subit l’impitoyable pression de Yohann accroché à ses basques, même à coup de freinages suicide en vrac, pas moyen de décrocher « les Force de l’Ordre » en poursuite, à bon entendeur salut, pour ceux qui imagineraient échapper un jour à une patrouille……yek…yek …yek (cris de la mouette rieuse…arf !)
La matinée touche à sa fin et nous commençons tous à être bien fatigués, et la pluie qui tombe sans discontinuer nous soule, nous décidons d’arrêter la séance et de rentrer nous mettre au sec pour le reste de la journée.
Un grand merci à Yohann, pour cette initiative très sympa et qui remet les pendules à l’heure, pour notre niveau technique très perfectible, on apprend toujours de ce genre de séance, que nous referons avec plaisir.
Aujourd’hui, au programme en dehors des activités habituelles de la Casim avait lieu une session de formation aux premiers secours dont Baptiste, moniteur, nous raconte le déroulé de la journée.
Ce fut par une matinée bien frisquette qu’une dizaine de casimirs, dont votre serviteur, se sont rendus à une nouvelle formation de Prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1) assurée par une formatrice de l’Union Départementale des Sapeurs Pompiers du Val d’Oise (UDSP95).
Pour rappel, après s’être assuré que l’ensemble des encadrants de la CASIM 78 soit formé aux gestes de premiers secours, le Conseil d’Administration a décidé depuis l’année dernière de proposer cette formation initiatique et diplômante d’une journée, prodiguée par des personnes Diplômés d’Etat.
Le matin fut essentiellement consacré aux modules théoriques. Les adhérents présents avaient pour certains déjà suivi les formats précédents (BNS, AFPS, PSC1 d’il y a quelques années). Tous ont pu constater les évolution du contenu au fil des années, voulu plus simple pour une meilleure assimilation par tout citoyen suivant la formation.
L’après-midi fut l’occasion pour les apprentis sauveteurs de mettre en pratique les gestes transmis par la formatrice. Bien qu’il s’agisse d’exercices, les mises en situation voulues réalistes ont mis en évidence le stress produit, induisant des actions parfois hésitantes ou un peu décousues. C’est bien normal, et ce n’est qu’à force de répétition qu’il est possible de se forger un « savoir-faire » en gestes de premiers secours.
Tout au long de la journée, les thèmes suivants ont été abordés : malaise, perte de connaissance, arrêt cardio-respiratoire, plaie, hémorragie, brûlure, ainsi que les spécificités de l’enfant et du nourrisson.
Votre serviteur ne peut qu’inciter toute personne à suivre cette formation d’une journée, ainsi qu’à la renouveler, par exemple tous les deux ans. Ceci est le seul moyen efficace afin d’acquérir les automatismes nécessaires, pour au final favoriser le sang froid et réaliser des gestes utiles. Toujours dans l’optique d’avoir à intervenir en situation réelle demain, dans un mois, un an, 20 ans …
Prochaine activité de la Casim : balade dans la Beause le 22 mars prochain.
Le dimanche 1er mars a sonné l’heure de la reprise des activités de la Casim hors d’une salle chauffée et le retour aux choses sérieuses, en extérieur pour une première session de maniabilité et de freinage. Les cieux encore une fois nous furent favorables tout au long de la journée. A la rédaction du CR de la journée, Corentin nous livre sa vision et son ressenti des activités réalisées.
Une fois de plus et malgré des prévisions météo toujours trop pessimistes, c’est presque sous le soleil que débute ce nouveau CPM. Il restait quand même sur les routes quelques traces humides révélant une intense activité climatique nocturne, ce qui n’a pas empêcher la présence d’une grosse quarantaine de CASIMIRs.
Après un café plus que réconfortant, surtout le spécial de Simon, place à la présentation des ateliers. Pedro nous présente également la guest star de la journée Philippe Legendre, gendarme formateur retraité au Centre National de Formation à la Sécurité Routière de Fontainebleau, qu’il a rencontré au cours du dernier Dark Dog Moto Tour. Il nous a fait l’honneur d’accompagner nos chers moniteurs dans le but d’améliorer la pédagogie à la CASIM.
Reste plus qu’à réaliser les groupes. Il semblerait que dans la confusion générale, certains soient restés, plus ou moins volontairement, sur la piste de l’aérodrome, pour la mania au lieu de rejoindre le groupe de freinage sur la piste de Boissy. La peur du freinage sur le mouillé peut-être… Il faut dire que les pistes étaient encore humides en arrivant.
Ensuite place aux hostilités.
Donc deux activités pour ce CPM et chacune sur un site différent.
Maniabilité – Piste de l’aérodrome (également point de ralliement de la journée)
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Le temps que nos amis moniteurs discutent le bout de gras installent les différents ateliers, on nous propose de reprendre les bases du point de patinage (c’est le mot d’ordre pour cette activité).
Petit rappel pour les absents:
Ressentir à l’oreille et rechercher le régime moteur adéquat (2000-2500 trs/min),
Rechercher le point de patinage – étape 1 – Sans accélération relâcher tout doucement l’embrayage de manière à sentir la moto qui va légèrement avancer,
Rechercher le point de patinage – étape 2 – Accélérateur 2000/2500 trs/min, main sur le frein (celui au guidon 😉 ), 1ère enclenchée, on relâche tout doucement l’embrayage de manière à faire monter l’arrière de la moto.
Une fois cette mission réalisée avec brio, nous sommes de nouveau divisés en 4 groupes de manière à nous répartir sur les 4 ateliers suivants :
Atelier 1 – Le slalom avec demi-tour – slalom assez technique (pas assez pour certains) avec un aller/retour entremêlé d’un joli demi tour. Perso ça ne passe pas toujours.
Atelier 2 – Ou commet relier un point A à un point B en passant sur une planche légèrement désaxée. Le plus dur, arriver aligné devant la planche. J’oubliai ce petit demi-tour souvent mesquin.
Atelier 3 – Le grand HUIT ou l’hélice – alors là on regarde, on tourne, on regarde, on tourne, on regarde…
Atelier 4 – Les trois plots – Enfin un atelier qui semble simple sauf qu’on l’aime le plot du milieu, on l’aime d’ailleurs à l’aller et au retour aussi, et parfois même debout, assis voir ou couché!
Une conclusion possible de cette matinée mania : le regard qui anticipe, le poids du corps sur les cale-pieds, les cuisses serrées et le haut du corps détendu, après ça passe presque tout seul. Ah oui! Le tout en gérant le point de patinage donc l’embrayage, le frein arrière et l’accélération (sinon c’est trop facile !). Mon ressenti : j’ai encore à apprendre ! Je vais investir dans un décamètre et des plots…
Une pensée pour Carole, Stéphane et les autres dont les fidèles destriers n’ont pas supporté ces épreuves !
Après quelques frayeurs et de nombreux cônes renversés, place de nouveau au réconfort. Pour ma part ce sera un « délicieux » repas au très controversé mais néanmoins traditionnel FLUNCH. Pour un prochain CPM, un casimir m’a glissé dans l’oreille une idée : faire venir un food truck directement sur zone (idée à exploiter – pour l’instant je tape le CR, je n’ai donc pas le temps, mais si quelqu’un à des contacts…).
Début d’après-midi, retour sur la piste de l’aérodrome avant un départ pour la piste du Boissy pour l’activité freinage.
Freinage – piste de Boissy
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Préalable au freinage: moto droite sinon c’est la chute! (c’est également valable à l’arrêt…).
Une fois n’est pas coutume, c’est en seul groupe que nous testons les nouvelles lubies des moniteurs:
Freinage d’urgence : Pas grand chose à dire, on accélère jusqu’aux plots et ensuite on lâche l’accélérateur, pied sur le frein arrière, on tend les bras, on chope la poignée de frein et surtout on regarde loin.
Freinage d’urgence « surprise » : idem sauf que les plots sont tour à tour remplacés par un jet d’objet (gants, plots…), des cris… Je rappellerai juste que le jet d’aide-moniteur est formellement interdit, c’est une espèce en voie de disparition.
L’évitement : il s’agit d’une chicane représentée par plots avec deux zones de freinage, une avant et surtout une après. Pas de freinage dans la chicane (cf préalable…). L’idée étant d’arriver avec quand même une certaine vitesse dans la chicane sinon ça ressemble vite à une épreuve de mania mais en mode easy…
Freinage dans le carré : CASIMment identique à l’étape 1 sauf qu’il faut gérer son freinage pour que la moto s’arrête entre 4 plots.
Une conclusion possible : encore le regard et surtout ne pas avoir peur de bien écraser la poignée de frein. Ne pas réfléchir, il faut que ça devienne un automatisme, question de survie.
Ce fut encore une bonne grosse journée, pleine d’émotions et un grand merci aux organisateurs. J’en profite pour renouveler mes excuses auprès d’Axelle, mon Tiger ayant tenté, tout à fait involontairement, de faire chuter sa MT09, ce qui m’a valu le CR du jour. Heureusement plus de peur que de mal.
Merci à l’ensemble des adhérents présents pour leur participation active, on souhaite de promptes réparations pour celles et ceux dont la mécanique s’est montrée rétive. Le prochain rendez-vous de la Casim 78 est la balade du 22 mars au départ d’Arpajon. Merci également à Clément pour les photos prises durant la journée