Le prochain CPM, le 04 février, parlera de la mécanique moto, à la fois en théorie sur les bases de la mécanique moto, et à la fois en pratique sur les contrôles à effectuer régulièrement sur votre moto.
La partie théorique se fera en salle (au chaud), la partie pratique se fera en extérieur (voir les conditions météo).
Même si ce n’est pas obligatoire, nous vous conseillons de venir avec votre moto.
Bonjour, voici le compte rendu du CPM CECA (Comportement en cas d’accident) ou CPM initiation aux premiers secours du 7 janvier 2024, vu par Maxime
Ce dimanche 7 janvier 2024 nous étions 51 participants répartis en deux groupes.
Nous étions rassemblés autour du CPM « Réagir en présence d’un accident de la route » dont deux ateliers composent la journée. Le premier, une discussion sur les slides et QCM et le second sous forme d’une sensibilisation aux premiers secours présenté par un gendarme formateur secouriste.
Le matin, présentation des slides :
Protéger :
La première étape consiste à protéger la zone afin d’assurer la sécurité de toutes les personnes présentes, y compris la nôtre. Cela implique la mise en place de signaux visible à 100/150 mètres avant le lieu de l’accident (on évite de placer le signalement sur une sortie de virage). Les moyens peuvent-être : triangle, activation des feux de détresse, accrocher un gilet jaune sur la moto (pour ceux qui n’ont pas les warning) ou tout autre moyen de signalisation pour avertir les autres usagers de la route.
Note : Le gilet jaune est dans une poche sur le motard plutôt que dans les compartiments de la moto. Dans le cas où nous nous retrouverions séparé de notre moto, plus ou moins viollement, ceci nous permettra d’être visible rapidement qu’en aillant besoin de courir sur l’autoroute pour le récupérer dans la moto, sous réserve des dommages physiques subit.
Alerter :
Après avoir sécurisé la zone, il est essentiel d’alerter les services d’urgence avec les informations que nous avons préalablement obtenues avec une rapide analyse de la situation.
Le signalement se fait en composant le numéro d’urgence qui vous semble le plus approprié :
15 pour le SAMU si besoin d’un médecin
18 pour les pompiers, une valeur sûre qui saura faire venir un médecin si nécessaire. Il a été mentionné que la réactivité est meilleure que le SAMU lors des appels téléphoniques.
112 pour les secours dans l’union européenne.
Fournissez des informations précises sur la situation, la localisation, le nombre de personnes impliquées et la gravité de la situation. RESTER EN LIGNE TANT QUE VOUS N’AVEZ PAS ÉTÉ INVITÉ À RACCROCHER, des informations supplémentaires vous serons probablement demandées.
Après la pause déjeuner, nous continuons.
Secourir :
Une fois la zone sécurisée et les secours alertés, nous pouvons alors fournir les premiers soins aux blessés dans la mesure de nos compétences. Cela peut inclure des gestes simples visant à maintenir la vie (position latérale de sécurité, compression sur une plaie qui saigne, etc.), tout en évitant de déplacer les personnes blessées. Le dégagement d’urgence n’est nécessaire que si leur survie en dépend TOUT EN NE METTANT PAS NOTRE SÉCURITÉ EN JEU.
NOTE : Les lignes haute tension au sol ne doivent pas être approchées, le danger étant invisible et le risque électrique est présent à plus de 5 mètres (sans prendre en compte l’humidité). Dans cette situation, il faut garder les pieds joins et les garder au sol. Pour s’éloigner de ce cas, il faut faire glisser ses pieds l’un après l’autre de 5cm à 10cm sans les écarter pour ne pas se retrouver avec une différence de potentiel qui ferai passer le courant par votre corps. Il est recommandé de rester à au moins à 10 mètres.
NOTE 2 : Le risque du monoxyde de carbone est invisible, inodore, incolore et surtout mortel. Si une personne est inconsciente et en présence d’un dispositif brûlant un combustible (cheminée, réchaud, etc…), il ne faut pas s’approcher.
L’après-midi, nous avons eu un aperçu des premiers soins ainsi qu’un petit peu de pratique.
Les premiers soins sont des compétences cruciales qui peuvent sauver des vies en situation d’urgence. Parmi les techniques essentielles figurent l’arrêt d’une hémorragie, le garrot, la Position Latérale de Sécurité (PLS), le massage cardiaque, le maintien des cervicales, et l’utilisation du Défibrillateur Automatisé Externe (DAE). Ces compétences sont fondamentales pour réagir rapidement et efficacement face à diverses situations.
Si la victime porte un casque :
Ne pas le retirer.
Ouvrez la visière pour faciliter la respiration.
Pour se déplacer autour des victimes, il faut la contourner par les pieds et ne pas passer par-dessus.
En détail pour ce qui a été vu :
Mise en sécurité
Pour déplacer une personne se trouvant en danger de mort (départ de feu par exemple), il faut selon le cas :
La trainer par les pieds.
En tirant l’objet sur lequel elle se trouve (draps, planche, etc…).
La soulever pour la déplacer. Il faut la redresser par les aisselles, passer nos bras sous ces aisselles et tenir ses bras croisés par les poignets.
L’hémorragie
Qu’est-ce qu’une hémorragie ? C’est une perte de sang importante qui ne se stoppe pas seule. Il existe deux types d’hémorragie : externe (visible) et interne (où le sang reste à l’intérieur du corps).
Identifier une possible hémorragie interne :
Il est difficile de détecter ce genre de blessure, les pistes pouvant mettre la puce à l’oreille sont :
Gonflement : L’hémorragie interne peut provoquer un gonflement dans la région touchée.
Peau pâle : Une perte de sang interne importante peut entraîner une pâleur de la peau. Les lèvres deviennent pâles également.
Affaiblissement du pouls : Une perte de sang importante peut entraîner une diminution de la pression sanguine ce qui se détecte par un pouls peu perceptible.
Réagir face à une hémorragie externe :
Évaluation de la situation : Avant d’agir, évaluez
La gravité de l’hémorragie.
L’état de conscience de la personne blessée. Elle peut avoir besoin d’être rassurée ou bien elle sera apte à vous aider.
Protection personnelle : Portez des gants en latex ou utilisez un matériau propre pour éviter tout contact direct avec le sang. Si vous n’avez rien sous la main, alors les gants de moto ferons l’affaire à défaut.
Compression directe : Appliquez une pression directe sur la plaie, une compresse stérile ou vos mains si nécessaire. Utilisez votre paume pour appliquer une pression ferme. Le mieux serait que la personne blessée puisse elle-même tenir ce point de pression pour vous permettre d’agir ailleurs (autres victimes, contact avec les secours). La pression doit être maintenue jusqu’à l’arrivée des secours.
Élévation : Si possible, surélevez la partie du corps concernée au-dessus du niveau du cœur pour réduire le flux sanguin vers la blessure.
Utilisation de pansements ou bandages : Si la plaie est importante, utilisez des pansements absorbants ou un bandage pour maintenir la pression sur la blessure.
Dans tous les cas, la personne doit être surveillé jusqu’à l’arrivée des secours.
Le garrot
Il est important de noter que l’utilisation d’un garrot est une mesure extrême et ne doit être envisagée que dans des situations d’urgence où la vie de la personne est en danger en raison d’une perte de sang importante qu’on n’a pas pu contrôler avec les mesures précédentes.
Si vous devez utiliser un garrot, assurez-vous de noter l’heure à laquelle il a été appliqué et informez rapidement les secours médicaux.
Placez le garrot au-dessus de la plaie : Placez le garrot juste au-dessus de la plaie en évitant les articulations.
Placez le bâton ou l’objet rigide : Insérez un bâton, une ceinture ou tout objet rigide à travers le matériau.
Serrez le garrot : Le blessé se plaindra de douleur mais il est important de continuer à serrer jusqu’à ce que le saignement soit contrôlé.
Fixez le garrot en place : Attachez le bâton en place pour maintenir le garrot serré. Vous pouvez utiliser des nœuds ou des attaches pour sécuriser le tout.
Notez l’heure : Marquez l’heure à laquelle le garrot a été appliqué. Il est essentiel de communiquer cette information aux secours médicaux. Idéalement, l’heure est à noter sur le front du blessé.
Restez avec la personne : Restez avec la personne blessée pour l’empêcher de retirer son garrot (elle pourrait être tentée de le faire sous la douleur) et surveillez son état.
La Position latérale de sécurité (PLS)
La PLS est utilisée pour maintenir les voies respiratoires dégagées et empêcher l’étouffement en cas de vomissement.
Elle est applicable aux victimes inconscientes qui ne sont pas en arrêt cardiorespiratoire.
Et ensuite, on surveille la victime jusqu’à l’arrivée des secours.
Le massage cardiaque
Le massage cardiaque est une procédure d’urgence visant à maintenir la circulation sanguine lorsque le cœur d’une personne cesse de battre. Ceci pour maintenir un flux sanguin aux organes vitaux, en particulier au cerveau, en attendant l’arrivée des secours médicaux.
Étapes du massage cardiaque :
Évaluation de la situation : Assurez-vous que l’environnement est sûr pour vous et la personne en détresse :
Pas sur un matelas : Il absorberait une partie de votre force lors du massage. C’est déjà fatiguant pas la peine de complexifier la tâche.
Ne pas être sur une surface conductrice : Dans le cas de l’utilisation d’un DAE, l’impulsion électrique serait en partie absorbé, réduisant sont efficacité.
Appelez immédiatement les secours médicaux (composez le numéro d’urgence) ou demandez à quelqu’un de le faire.
Positionnement des mains : Placez le talon de votre main sur le centre de la poitrine, entre les mamelons.
Positionnement du corps : Placez vos mains l’une sur l’autre, et verrouillez vos doigts. Vos épaules sont directement au-dessus de vos mains afin d’avoir un mouvement vertical.
Compression thoracique : Utilisez le poids de votre corps pour comprimer la poitrine de la personne vers le bas. Les compressions doivent être profondes, d’au moins 6 centimètres pour un adulte moyen (75kg, si je me souviens bien).
Fréquence des compressions : Effectuez les compressions à une fréquence de 100 à 120 compressions par minute. Vous pouvez suivre le rythme en chantant à la chanson « Stayin’ Alive » des Bee Gees qui suit ce rythme.
Relâchement entre les compressions : Laissez la poitrine se relever complètement entre chaque compression. Ceci pour que le cœur puisse toujours faire circuler le sang lors du « pompage ».
Continuité : Continuez les compressions jusqu’à ce que les secours médicaux vous disent d’arrêter ou bien que la personne reprenne conscience. La continuité est essentiel.
Si un défibrillateur automatisé externe (DAE) est disponible, suivez les instructions du DAE dès que possible. Les instructions sont simples, vous serez aidé de dessins et de messages audio lors de son utilisation.
Le maintien des cervicales
Le maintien des cervicales est une technique utilisée pour prévenir les lésions aux cervicales en cas de traumatisme, comme un accident de voiture ou une chute. La colonne cervicale est composée des vertèbres du cou et est particulièrement vulnérable aux blessures en raison de sa proximité avec la moelle épinière.
Avant de commencer, il faut penser à la position à tenir le temps que les secours arrivent. La position doit être tenable (ne pas se fatiguer, éviter les crampes et douleur sur soi-même) sur une période assez longue, environ 10 à 15 minutes en ville.
Une fois le maintien commencé, il ne doit être stoppé que sur demande des secours.
Placez vos mains de chaque côté de la tête de la personne. Assurez-vous que la tête et le cou restent alignés avec le reste du corps de la personne. Évitez de tordre ou de fléchir le cou.
C’était un programme chargé, j’espère en avoir restitué un maximum sans erreur car c’est un sujet important. Concernant les premiers secours, il est conseillé de suivre une formation car cette journée n’était qu’une sensibilisation.
Merci Maxime pour ce CR très complet. Bien évidemment, ni ce CR ni le CPM ne servent de formation aux premiers secours. Il ne s’agit que d’une initiation, une sensibilisation. Nous vous recommandons fortement de vous former (vous et vos proches) auprès des organismes habilités à dispenser les formations (PSC1, SST) : Croix Rouge, Pompiers, Sécurité Civile, votre employeur dans les grandes entreprises … Merci aux participants d’être venus pour s’informer sur ce sujet très important et un grand MERCI à Thierry, qui a pris une journée sur son temps personnel pour venir faire une démonstration des gestes de premiers secours à nos stagiaires.
Dimanche 8 octobre 2023 a eu lieu le CPM maniabilité et freinage. Deux stagiaires, désignés volontaires, nous partagent leurs impressions.Commençons par Elbe :
En ce dimanche exceptionnellement estival du mois d’Octobre, le rendez-vous est fixé à Gennevilliers, pour une journée freinage et maniabilité. Il a fallu se faire violence et décoller à 7:45! 1 heure et 10 minutes plus tard, nous étions rendus sur piste, où le nombre de participants gonflait à vue d’œil. Il paraitrait que nous étions aux alentours de 80 motos (selon la police). Un café, un « goodies » et 30 minutes plus tard, nous voilà séparés en groupes. Un premier est allé sur le plateau Nord pour faire de la maniabilité et le second allait torturer ses montures à coup de freinages, d’extinctions moteur et de rallumages moteur. Cela aura fini par convaincre bon nombre que le meilleur freinage reste celui que l’on aura évité, par l’anticipation ! Votre serviteur du jour a d’abord participé à l’opération freinage, avec une trentaine d’autres tortionnaires de la mécanique. La petite troupe s’est méticuleusement échinée à répéter 6 fois chaque exercice, à savoir : – frein arrière seul (3 fois avec les deux mains, 3 fois avec une seule main), – frein avant seul (3 fois avec les deux mains, 3 fois avec une seule main), – les deux freins simultanément (3 fois avec les deux mains, 3 fois avec une seule main).
Il y eut ensuite un exercice de freinage/évitement avec indication, au dernier moment, de l’évitement à effectuer. L’heure du déjeuner est enfin arrivée. Une salade de pâtes, un yaourt et une sieste à l’ombre d’un buisson ont fini de me requinquer et, c’est tout enthousiaste que j’ai répondu à l’appel du deuxième exercice du jour : la fameuse maniabilité. A peine réveillé, je me suis jeté sur ma mobylette, casque sur le coude comme en 1987… le réveil fut dur lorsque j’ai entendu des « c’est le cerf, c’est le cerf! ». Encore endormi, je me voyais en mobylette mais d’autres, manifestement, voyaient carrément des cerfs (sic). J’ai fini par réaliser que point de « cerf » sur ce plateau de la banlieue nord, mais un CR! Cela a eu l’effet d’un espresso ristretto force 12. Je venais de comprendre que j’étais de corvée et que nous n’étions pas en 1987 et je n’étais pas sur ma 103 MVL, mais sur une moto de plus de 350 kg. La séance de maniabilité peut commencer. Déplacer sa monture à l’arrêt (en marche avant et arrière), béquiller convenablement (avec de la technique et non de la force), faire le déplacement le plus lent possible sans poser les pieds… Puis apprendre à se garer comme un escadron motocycliste et non comme un vulgaire troupeau de gnous, et puis parce que c’est beau, efficace, optimal, bref c’est CASIM! Une fois tout cela effectué, place au carrousel chorégraphique, retour en 1987 ! Véronique et Davina n’ont qu’à bien se tenir, car nous c’est bras levés et genoux sur la selle, tout en roulant, y compris en amazone, qu’on pilote!
Sans oublier : – les genoux contre le réservoir, – les mains en butée sur les poignées, – les bras souples – et le regard looooooin… – debout sur les cale-pieds
Ce que je retiens de la journée : une joyeuse troupe de passionnés, un cagnard à sécher un chameau, un magnifique plateau, beaucoup d’enseignements durant les CPM et surtout, surtout, surtout le casque c’est sur la tête 😉
Motardement, votre cerf..viteur du jour Elbe – Goldwing Bagger LB
Puis au tour de Jean maintenant de nous raconter sa journée:
Bonjour chers Casimirs,
Permettez-moi de vous raconter ma première journée de CASIM dont le thème était la maniabilité et le freinage. Une journée pleine de défis et d’apprentissages, le tout saupoudré d’une pincée d’humour.
– Lancement de la journée
La journée a commencé pour moi avec un petit retard, arrivant pile à 9h30. Juste le temps de récupérer mon goodies de début d’année (j’avais manqué la première journée de rentrée, c’est ballot !), mais pas le temps pour un café, hélas ! Les échauffements collectifs ont suivi, le but étant de dérouiller le cou, les épaules, le bassin et les chevilles.
– Freinage
Une fois répartis en plusieurs groupes, la journée s’est lancée sur le thème du freinage pour mon demi-groupe. Je n’ai que 5 ans de permis mais tout de même 100 000km à mon actif en moto, et je pensais connaître un bon paquet de choses sur ma moto. Eh bien, j’avais tort ! Sur le plateau d’entraînement, nous avons découvert des exercices que je n’avais jamais eu l’occasion de pratiquer sur la route. Freinage d’urgence avec l’arrière seulement, déclenchement de l’ABS pour bien sentir la réaction de la moto, freinage à une main, autant d’exercices qu’on ne peut réaliser en sécurité que lors de journées de ce genre. Ces exercices m’ont permis de mieux comprendre les limites de ma machine, mieux comprendre l’effet et la puissance de mes freins, bref les capacités de ma moto. Enfin, améliorer ma posture lors des freinages appuyés. L’exercice suivant mettait en scène une situation d’urgence qui peut arriver n’importe quand : lancés à environ 50km/h, nous devions casser notre vitesse avec un freinage appuyé puis effectuer un évitement à droite ou à gauche, la direction étant donnée au dernier moment par le moniteur. Pas facile de passer de l’urgence du freinage à l’agilité de l’évitement lorsque la direction du « pif paf » est donnée au dernier moment ! Mais après quelques essais, j’étais content de bien maîtriser la chose. Un exercice aussi formateur qu’amusant, qui m’a appris à manœuvrer ma moto dans des situations imprévisibles, utile pour la vie quotidienne ! Toujours utile de savoir « lancer » sa moto dans un pif paf d’évitement d’un obstacle !
– Pause déjeuner et retour aux exercices 12h30 – 14h30
Après une pause déjeuner (McDo ou BK ou pique-nique), l’après-midi a repris avec des exercices axés sur la maniabilité pour mon groupe. En tant que débutant à la CASIM, j’ai été intégré au sous-groupe des novices. Cependant, certains exercices semblaient déjà familiers à cause de mon expérience passée en concession. Apprendre à déplacer sa moto à l’arrêt, mettre la moto sur la centrale, avancer, reculer, autant de tâches que j’avais l’habitude de faire en travaillant dans un magasin de motos. Les astuces pour économiser de l’énergie lors du déplacement de la moto à l’arrêt m’avaient déjà été enseignées, mais c’était toujours bon à revoir. La course de lenteur a suivi, un défi qui semblait simple en apparence mais s’est révélé être un vrai test de patience et d’équilibre. Stabiliser les gaz, adopter une bonne posture, jouer de l’embrayage et du frein arrière, rien n’était laissé au hasard. Petit bémol pour moi : ma moto a chauffé à fond, ventilo à max, mais cela en valait la peine pour ce défi si instructif ! En même temps rouler à 2 km/h moteur à 3000tr pendant 5 min ça chauffe vite ! Autre point : n’espérez pas économiser votre embrayage ou vos plaquettes en venant à la CASIM, vous êtes bien là pour vous entraîner haha.
Exercice suivant : comment se garer lorsqu’on est en groupe ! Exercice pas des plus plaisant mais bien nécessaire pour obtenir rapidement et de manière efficace une jolie rangée de motos bien alignées et prêtes à repartir !
Fin de la journée avec ce qui est appelé le carrousel : réaliser des tours de parking à allure plutôt réduite (10km/h environ) avec une posture sur la moto différente à chaque tour. Cela commence par un tour à une main, puis debout sur la moto, puis à genoux sur la selle, puis en amazone, puis debout, les 2 pieds sur le même cale pied, etc, autant de postures qui peuvent faire peur au début mais on se surprend à réaliser des choses avec sa moto qui ne sont pas si compliquées une fois qu’on a compris l’équilibre de sa moto et les différents points d’appuis entre le pilote et sa moto ! En conclusion, cette première journée de CASIM a été très instructive pour moi ! Je suis plus à l’aise et je connais mieux ma moto et ses capacités de freinage. J’utilise bien mieux mes genoux lors des balades maintenant et je ressens que ma moto est plus facile à emmener. Que ce soit concernant la posture, les points d’appuis, l’équilibre à basse vitesse, tout m’a été profitable dès ma première balade après cette journée .
En point négatifs je pense que l’exercice de freinage n’était pas assez fluide. Peut-être étions nous trop nombreux ?
Enfin, si ces journées sont très instructives, on réalise tous les exercices avec sa propre moto. C’est quelque chose d’indispensable mais qui peut vous amener à la faire chuter. Personnellement ma moto a déjà chuté des 2 côtés en tout terrain et elle est plutôt protégée donc cela ne m’a pas trop impacté. Par contre certains en sportives avec des carénages tout neufs pourraient bien repartir avec quelques rayures suite à une chute lors d’un exercice de maniement de la moto moteur éteint par exemple… Après, on est là pour apprendre, on apprend en faisant et personne ne nous force à venir ! Sachez aussi que personne ne vous force à réaliser un exercice. Si vous ne le sentez pas, vous n’êtes pas obligés de le faire !
Voilà voilà merci de m’avoir lu ! Et maintenant j’espère que tu sais un peu mieux à quoi peut ressembler une journée de CASIM !
Merci Elbe et Jean pour ces beaux compte-rendus. Merci à tous les participants d’être venus et merci pour votre bonne humeur, et merci à tous les encadrants pour leur aide tout au long de la journée.