Les visas pour la vie de la CASIM 78 se tiendra le dimanche 2 juillet.
Tous les adhérents qui ont participé à 5 CPM au moins dans l’année ont reçu le formulaire d’inscription aux Visas par email. Si vous pensez avoir les 5 CPM et que vous n’avez rien eu, contactez nous pour qu’on vérifie.
Pour cette journée, nous allons nous retrouver dans la vallée de la Chevreuse pour travailler deux thème, les virages sur route (Traj de Sécu) et la maniabilité lente sur la piste des Essart le Roi.
On profitera de la piste du permis de conduire du 78 pour vous faire quelques exercices de Mania lente et des routes de la Chevreuse à proximité pour bosser la trajectoire de sécurité.
Petite révision de la trajectoire de sécurité avec la CASIM 78:
Pour ce dimanche, vous allez travailler le freinage sous le haut patronage de Jean Luc et Olivier G.
Début à 9h00 sur le site pour le traditionnel café d’accueil suivant du non moins attendu Toutouyoutou musculaire.
Vous serez ensuite divisé en demi groupe pour bosser un thème le matin puis l’autre l’après midi et vice versa…
On vous attend nombreux, souriant, beau, poli, gentil, taquin et bien sûr de mauvaise foi pour cette journée de reprise après l’hiver.
Pour ceux qui redémarrent la moto après l’hibernation, pensez à faire vos vérifications mécaniques complètes avant de venir et d’arriver sur site avec au moins un demi plein d’essence.
Une invitation vous a été envoyé à tous les adhérents par email, vous pouvez signaler votre présence en y répondant directement.
Ci-dessous vous trouverez le compte rendu de Boris sur le CPM Comment réagir en cas d’accident de la route.
C’est avec un masochisme presque digne d’un aide moniteur que je vous présente volontairement le compte rendu du CPM 4 Secourisme.
Nous avons eu le plaisir de recevoir le magnifique Thierry qui a su nous sensibiliser avec modestie au secourisme.
C’est ainsi que j’ai pu apprendre avec déception que vouloir bloquer la circulation en plein milieu d’une autoroute relevait du suicide. Moi qui rêvais d’être superman, c’est raté.
Puis ce fût au tour de nos bien aimés moniteurs, toujours aussi fringants, de nous présenter les résultats du QCM.
Je ne vous cache pas que les pauvres stagiaires que nous sommes n’ont pas su relever le défi technique de certaines questions.
C’est avec émerveillement que nous avons appris la sonorité que doit faire une victime sous les roues d’un camion, car, bon gré mal gré, cela ne ferait qu’empirer la situation de devenir soi-même une victime.
Ou encore que cela ne servait à rien d’appeler tous les numéros d’urgence un à un pour être sûr d’avoir le bon.
Sans oublier que si un T-Max était planté dans un mur, ce n’était pas une raison pour récupérer son pot « Akra ».
Les propriétaires de BMW les plus courageux d’entre nous ont bien tenté de crier leur indignation face à ces questions odieusement piégées mais ce fut en vain.
Puis nous avons conclu les résultats du QCM en un florilège de compliments sur la cylindrée de nos moniteurs comparé aux membres des pompiers bien évidemment.
Mais un CPM c’est aussi les bons conseils des camarades.
J’aurais ainsi appris que le dragueur du coin aura toujours de quoi se protéger… pour faire une compression en cas d’hémorragie (on fait avec les moyens du bord).
Ou encore que si l’on laissait tomber la main d’une personne allongée au-dessus de sa face et qu’il se la prenait en pleine poire : on pouvait être sûr qu’il était bien inconscient.
Certains ont aussi parlé d’une variante utilisant seulement un doigt mais je m’égare.
Plus qu’une réelle formation, nous avons pu interagir avec un professionnel compétent qui partage notre passion pour la moto et aborder des sujets sérieux.
Notamment comment réagir face à des accidents de la route avec des motards tout équipés.
Comment tirer parti de son propre équipement pour gagner du temps et peut-être sauver des vies.
Nous avons aussi partagé nos propres expériences. Comme la responsabilité que l’on prend lorsque l’on décide de pratiquer un massage cardiaque sur une enfant au risque de se rater. Que lorsque l’on arrive sur un motard accidenté avec une fracture ouverte du tibia, c’est souvent quand on s’y attend le moins.
La moto est un loisir dangereux et il est de notre responsabilité de s’entourer de personnes capables de gérer des situations de crise.
Comme dirait la personne qui m’a transmis le virus de la piste à grands coups de GSX1300R :
« Les motards, c’est un peu l’aristocratie de la route »
C’est peut-être prétentieux mais est-ce que cela ne veut pas aussi dire que nous avons le devoir de secourir les autres usagers de la route en tant que primo-arrivant ?
Je laisse cette question à l’appréciation du lecteur.
Merci à Boris pour ce compte rendu, merci à tous les participants pour votre participation active, et un grand merci à Thierry venu initier les stagiaires aux gestes de premier secours.