Compte-Rendu : Balade dans la vallée de l’Ourq du 19/05/2013

Le canal de L’ourq vaut-il une balade ?
Déja l’année dernière une tentative a été opérée mais après plusieurs séances de séparation de colonne et de jardinage, le RB ayant été copieusement amputé, nous avons eu du mal a se faire une idée.
Donc, on récidive et avec exactement de même RB.

Le Rendez-vous est fixé à 9h00 à la station service du centre commercial de Claye-Souilly en plein 77.
à 8h50 les premiers casimirs arrivent puis Marie-Josée surgit, sur son monstre d’acier avec son tout nouveau permis entre les dents.
Elle nous présente sa p’tite Katoche Duke toute mimi avec son cadre orange (ben si, finalement cet orange là est joli sur un tréteau :-P )
LA KTM attendait depuis février que son heureuse propriétaire ait enfin son papier rose
et elle attendait surtout cette balade autour du canal de l’Ourq pour commencer à se dégourdir les gommards :

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Au point de RV, la KTM affichait glorieusement : 65,6 km !!!

Un peu plus tard, François nous rejoint avec l’ER-5 de la Casimp flanquée de son nouveau pot d’échappement : un vrai dragster !!!

Le petite troupe englouti le café d’accueil, et l’excellente collation apportée par MJ afin de fêter l’événement.
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9h20 : il nous reste plus que Lolo95 à venir et on part…
9h25 : on attend Lolo95 mais on ne désespère pas : il viendra c’est sûr : c’est écrit sur le forum…
9h30 : Ahhh voila une moto. Y’en a pas beaucoup des meules dans le 77 un dimanche à 9h30 du mat. alors on se dit : cool c’est Laurent qui arrive just-in-time….ben nan
9h40 : toujours pas de Laurent : notre dahut préféré aura surement été séquestré par sa couette !!!

Grrr pas grave, on y va : la horde sôôôvâââchhh s’élance après un mini briefing :
roulage en qunconce, pas de « D », pas de tiroir, de toute façon, une colonne de 4 meules, ça passe partout sans se perdre : Go Go Go Go…(4, pas plus ;-) )

le Groupe enquille la N3, sort à la bonne sortie (pas comme l’année dernière) et suit le RB à la lettre.
A 11h arrivée à Crouy-sur-Ourq par une route sinueuse à souhait en contrebas du canal.
Une petite pause détente se tient précisément à l’endroit même ou 1 an plus tôt le pic-nic avait été pris : on n’est pas en retard sur le timing…voir même on aurait un peu d’avance

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Le RB décrivant une boucle avant de repasser à Crouy, on décide de poursuivre pour revenir déjeuner dans le coin vers 12h30.

Cette boucle (non réalisée l’an dernier) se révèle être un petit bijoux : tracé sinueux dans un paysage champètre. la couleur jaune-vif des champs de colza contraste magnifiquement avec le vert des forêt ou des blé en herbe.
Le ciel tourmenté nous offrant des jeux de lumière très contrastés.
Bref : les casimirs présents ont fait de la moto au milieu d’un tableau de Van Gogh !

à 12h30, de retour à Crouy sur Ourq, le pic-nic fut pris au pied d’un donjon médiéval en jouant avec 3 chevaux curieux de nous voir chevaucher des machins fait de feraille et de plastique.
à 13h15 : tout le monde repart vers une après-midi au cours de laquelle se sont enchainés des spots de virages rapides et de virages en épingle.
à 15h30, nous arrivons à Crépy-en-Valois, au terme de cette petite balade de 150 km avec le sentiment d’en avoir pris plein les yeux et plein les roues

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Un petit plein d’essence et hop, back to Paname

Au fait : pas une seule goutte de pluie pendant toute la balade alors ….
c’est officiel :
Il ne pleut jamais pour les balades de la C78 (même si elle ont lieu dans le 77… :D )

 

Un grand merci à Olivier pour cette très bonne balade et ce non moins bon compte-rendu.

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Compte rendu: journée de perfectionnement avec la Gendarmerie du 60 du 04/05/2013

Au menu du jour, un grand parking rien que pour nous, une dizaine d’ateliers de maniabilité, une balade de 60 kilomètres pour travailler les trajectoires de sécurité « à la gendarme », une trentaine de militaires pour encadrer les groupes de poir- de motards du dim- de kék-, bref de pilotes de gros cubes.

C’était l’occasion de voir si dans un autre environnement, les différents CPM déjà accomplis permettaient de passer les ateliers sans trop de difficultés.

Réveil dès potron minet, le point de rendez-vous est convenu à Osny à 8h du mat’, un petit roulage en groupe peinard jusqu’à Beauvais pour arriver sur les coups de 9h30.
A l’accès au parking, formalité oblige, on montre son permis et sa carte grise, histoire de dire qu’on est en règle. Au passage, un bon paquet de propriétaires de motos auraient eu les poches un peu moins pleines en raison de quelques accessoires pas forcément très homologués (supports de plaque quasi-horizontal, pots qui ‘chantent’ ou clignotants Ermax qu’on ne sait finalement pas s’ils sont allumés ou non). Une fois ce petit contrôle, on récupère une gommette de l’évènement à coller où on veut sur la moto histoire de dire « je suis venu faire du gymkhana avec les gendarmes », puis on passe à l’inscription administrative. Les plus prévoyants ont fait ça via le site internet, mais il est encore possible de s’inscrire sur place.

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Dès ce passage, les arrivants sont séparés en groupes de 12 à 14 personnes et se voient remettre un gilet jaune avec une lettre ou un chiffre dans le dos, et chaque groupe a son gendarme référent qui nous suivra sur tous les ateliers et encadrera la balade.

Un petit atelier pédago avec la présentation de quelques vidéos destinées à la formation des motocyclistes, sur la position, les trajectoires de sécurité pour les virages à gauche, à droite ou les successions. Sans oublier une vidéo ‘low def’ issue de liveleak où un motard en caméra embarquée roule au dessus de ses pompes (mais bien) et se bouffe un motard venant en face qui n’avait rien demandé à personne.

A partir de là, chaque groupe part sur un atelier, et le choix est vaste.

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Freinage (40 kmh vérifié par radar), évitement (avec des blocs en plastique poussés du pied (et retenus par une laisse) pour simuler l’ouverture d’une portière en ville, parcours de cônes en sinusoide, au ralenti entre des pneus, « double alpha », prise d’un objet avec la main droite etc. Evidemment, nous avons le droit à la démo où parcours sont pris au cordeau, exécutés d’une manière si fluide qu’on se désole de voir que c’est si facile pour eux, alors que nous, civils, allons galérer gentiment pour faire la même chose. Et histoire d’épater le public, les pare-carter des RT frottent allègrement au sol.

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La balade fait un petit tour aux alentours de Beauvais, histoire de montrer que par là aussi, on trouve quelques virages.

Après nous avoir sorti de la zone d’activités, chaque membre du groupe passe devant le gendarme pour ouvrir la route sur 3, 4 kilomètres, histoire de voir si les conseils sur la trajectoire de sécurité sont bien acquis.
Toute la portion entre Sainte Genevieve et Mouchy a été faite trois fois (un aller/retour plus le trajet final)

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Enfin, une fois rentrés, il devait rester le « grand final » pour mettre en pratique tous les ateliers vus au cours de la journée. Il s’agissait d’une copie du parcours d’examen des gendarmes à Fontainebleau en plus « large », lequel peut être bouclé en 1 minutes (leur examen, c’est 50 secondes + péno en cas de touchettes ou d’erreur). Dommage, je n’ai pas eu le temps de le faire et j’ai du repartir avant, en avalant le trajet retour par l’autoroute.

En tout cas, si vous avez des peletons de gendarmerie dans votre département qui organisent ce genre d’animations, foncez, c’est vraiment de l’expérience et des conseils bons à prendre, les « formateurs du jour » sont particulièrement accessibles et plutôt pédagogues, et c’est toujours mieux de pouvoir discuter avec eux dans ce genre de situations plutôt que sur le bas côté d’une route.

Merci à la Prefecture du 60 pour cette superbe initiative qui plait autant, à tous les Gendarmes disponibles et présents sur place pour la journée et à Damien pour le CR et les Photos.

Compte-Rendu: Balade du 28/04/2013 dans le Vexin

L’invitation à la balade nous donne rendez-vous à Herblay, sur le parking du Conforama de la ZA d’Herblay, à « 8h45 pétante ».

Tous les participants arrivent avant l’heure ce qui permet de partager un café chaud proposé gentiment par Simon, des chouquettes et encore du café par Olivier. C’est fou ce que chacun peut embarquer dans ses valises et top- case respectifs.

L’arrivée remarquée de notre nouveau moniteur Patrick nous permet de l’accueillir avec une haie d’honneur mais sans pom-pom ni umbrella girl (peut-être le 5 mai à Dreux). Après de vives félicitations sur sa brillante défense contre les « cônes du mal » qui l’ont sauvagement attaqué pendant les épreuves du CAMABC, nous écoutons d’autant plus religieusement les consignes de circulation en groupe dispensées par Olivier que la méchante pluie fine au début a commencé à prendre ses aises.

Le choix du système de roulage en D nous autorise à former un train de unique de 12 motos, avec comme ouvreur Olivier et Patrick en serre-file.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
La sortie de la commune d’Herblay  s’effectue selon le mode opératoire suivant : 1ère, 2ème,  Stop ou Cédez-le passage, Feux tricolores, 1ère, 2ème.

Avec des rencontres plus ou moins agréables : des cyclistes qui sont encore étonnés de se retrouver au milieu d’une horde urbaine de motards, tous bloqués au feu rouge ; des autocars dans les 2 sens dans des ruelles étroites sur les berges de Seine à Conflans ; mamie Mougeot sortant de la boulangerie avec le gâteau du dimanche, etc. Et même, un feu rouge fourbe qui a failli casser le groupe des casimirs puisque, malgré notre organisation béton (roulage en D, motard tiroir à chaque intersection), le feu vert tragiquement court nous a mis dans une perplexité dont nous avons eu un peu de mal à sortir.

A Conflans Ste Honorine, notre ouvreur s’arrête pour nous faire profiter d’un point de vue  et voir l’Oise se jeter avec volupté dans la Seine.

Première halte sur le bas-côté, premier abandon : patatras, terrain meuble, devers perfide et voilà deux bécanes qui chutent, quasiment à l’arrêt, sans trop de dégâts heureusement.

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Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes onze gus en arrivant au port.

Et un abandon, un : Jean-Philippe, doit nous quitter pour cause d’indisposition passagère (!).

Vaillamment, motos relevées et les adieux faits, le groupe poursuit sa quête de virages et d’horizons lointains. Une 2ème halte à l’orée du bois pour la pause pipi traditionnelle, nous remplir les poumons d’oxygène et à nous les petites routes gentiment viroleuses.

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Le système en D fonctionne parfaitement, les relais sont effectués sans soucis, la pluie a enfin cessé de nous enquiquiner mais elle a eu le temps de saper le moral de Sabine, puis un peu plus tard de Simon qui nous regardent partir mais n’en peuvent plus.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes neuf gus en arrivant au port.

Est-ce parce que la pluie a cessé ou simplement qu’il avait des fourmis dans les cylindres,  Olivier entraîne le groupe dans un rythme soutenu qui ne ralentit que lorsqu’il a en deuxième derrière lui ma baleine ou celle de Richard, merci au roulage en D. Toutefois, soucieux d’amener sa troupe à bon port, il nous accorde des mini-pauses qui font beaucoup de bien. Malgré le bruit ambiant, en tendant l’oreille on peut entendre les soupirs de satisfaction et le bruit caractéristique de la banane qui se dessine sous les casques.

Tranquillement, sans en avoir l’air nous avalons quelques kilomètres, après avoir effectué une boucle qui nous a amenés sur nos terrains de jeux habituels (Avernes, Théméricourt, Moussy, Brignancourt, etc.)  A la pause, Olivier très gourmand nous a fait le coup de la boucle prévue dans le roadbook et qu’il faut absolument faire, mais les casimirs que la faim commençait à tenailler surtout après cette débauche d’énergie, ont vite arrêté les frais pour le diriger vers la pause-déjeuner. Et Bertrand qui avait déjà fait quelques centaines de kilomètres la veille, nous abandonne comme prévu.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes huit gus en arrivant au port.

En route donc vers notre lieu de pique-nique, Château Gaillard, nous traversons les Jardins de Monet à Giverny, longeons à nouveau la Seine, rejoignons Vernon par la D5, continuons jusqu’aux Andelys où nous espérons pouvoir nous poser et restaurer. C’était sans compter sans ce diable d’Olivier qui nous a encore proposé de faire une boucle prévue au roadbook (ça devient une manie). Et nous voilà redescendant dans la vallée, pour à nouveau enchaîner quelques petits virages avant de retrouver les passagères qui, n’en pouvant plus de se faire balloter à gauche et à droite, avaient refusé tout net de redescendre de ce magnifique site et avaient commencé à jouir de la vue imprenable sur la Seine et ses falaises …

Enfin, les bécanes bien rangées façon Casim, nous pouvons profiter de la pause déjeuner et là le bonheur, le soleil jusqu’alors d’une timidité farouche, pointe son nez et réchauffe les articulations malmenées par ces cavalcades viriles.

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Après avoir rempli nos estomacs affamés et sacrifié à la séance photos pour alimenter le site Casim pour faire bisquer ceusses qui ne sont pas venus pensant qu’on allait être trempé, nous enfourchons à nouveau nos montures et c’est reparti comme en l’an 40.

Hervé profite d’un tiroir pour nous fausser compagnie.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes sept gus en arrivant au port.

En voyant ma jauge crier misère, j’ai enfin compris pourquoi Olivier se trompait tant dans le parcours, rebroussait chemin, refaisait un tour, voulait compléter la boucle, etc. oui mais bien sûr, c’était pour vider les réservoirs et trouver un volontaire désigné pour le CR.

Le smartphone aidant, on trouve que la station la plus proche est au centre commercial Osny, on repart faire de l’essence. Richard dont la baleine était aussi assoiffée que le mienne, Frédéric et même Olivier qui étaient sur la réserve en profitent. Et là tout s’éclaircit, j’avais tout faux tout à l’heure, en fait ils avaient profité d’une innocente pause pipi pour siphonner mon réservoir. Craignant d’être démasqués, Richard et Frédéric nous abandonnent eux aussi.

Nous partîmes douze ; mais sans un prompt renfort …
… Nous nous vîmes cinq gus en arrivant au port.

La culture n’étant pas un vain mot à la Casim 78, Olivier nous emmène admirer l’église d’Auvers sur Oise, immortalisée par l’immense Van Gogh.

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Après quelques péripéties pour ranger les motos en pente, entre des voitures et sur des pavés plus que polies par le temps, surestimant nos compétences artistiques, Olivier nous propose de jouer au jeu des 7 erreurs en comparant la copie du tableau à l’original. S’en suit la séance traditionnelle de photos et nous retournons vers Herblay sur un rythme un peu moins soutenu mais toujours enthousiaste. Après un rapide briefing sur le parking du départ, nous nous séparons et chacun rentre chez soi avec le sentiment d’avoir passé une bonne journée et en bonne compagnie.

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Merci à tous pour la bonne humeur et la participation à cette balade de de la CASIM 78,

Merci à Arnaud (ou le manchot du 78) pour avoir concocté le parcours sans pouvoir y participer,

Merci à Ayoffé pour la rédaction du CR et à Patrick (ou Patoch gros gaz) et Olivier pour les photos.

Compte-Rendu : Examen du CAMABC du 21 avril

Le 21 avril 2013 s’est tenue une des journées les plus importantes de la saison et dans la vie d’une Casim : le CAMABC.

Pour les profanes, le Certificat d’Aptitude Moniteur Animateur Bénévole Casim est composé de 4 épreuves :

  • Questionnaire de connaissance : 40 questions sous forme de QCM et de rédaction à remplir en 25 minutes. (note / 40)
  • Maîtrise personnelle de la moto : sans moteur, à allure lente et à allure normale. (note / 40)
  • Pédagogie théorique en salle (note / 60)
  • Pédagogie pratique sur plateau ou sur route (note / 60)

A l’insu de leur plein gré, un contrôle continue des candidats a été aussi effectué durant la saison (note / 20).

Portant le total à 220 pour un 20/20.
Pour obtenir le CAMABC, il faut obtenir un minimum de 132/220 soit 12/20.

 

Cela a mobilisé près de 40 personnes certaines ayant parcourus de plusieurs centaines de kilomètres pour participer à l’événement.

  • 10 candidats
  • 12 élèves-cobayes
  • 12 juges (moniteurs)
  • 5 personnes ressources
  • 1 photographe

Le RDV était donné à 8h30 devant la grille du centre des permis de conduire moto et PL de Villabé avec la consigne d’arriver coûte que coûte avant 9h00.

La commise, en charge de la restauration et en avance comme à son habitude, a pu préparer le petit déjeuner pour nos hôtes avant que la majorité des participants arrivent. On a d’ailleurs constaté avec une certaine joie que tout le monde est arrivé à l’heure.

Les estomacs remplis pour la matinée, nous pouvons commencer !!

 

9h15 : Début du briefing

Présentation de la journée aux élèves-cobayes, explications du planning et derniers check-up aux candidats. On tire au sort l’ordre de passage des candidats et les parcours de maîtrise de la moto.

3 jurys sont formés avec dans la mesure du possible un moniteur CAMABC, un Bépécaser 2RM et un motocycliste de l’Administration pour chacun des jurys tous issus de Casim différentes.

L’infrastructure du site et le nombre suffisant de juges permettent de faire passer jusqu’à 4 épreuves en simultané. Le début des hostilités approchant, on peut sentir le stress de certains candidats.

 

9H30 :

Allez hop c’est parti ! les candidats rentrent en salle pour le QCM, les élèves-cobayes font connaissance pendant que les moniteurs montent les parcours de maîtrise personnelle.

 

10H00 : 
L’épreuve du questionnaire de connaissance est finie, une partie des candidats attaque les parcours de maîtrise personnelle pendant que d’autres sont en pédagogie pratique et théorique.

 

Le planning de la matinée sera tenu ! tout le monde est passé en maniabilité, 10 épreuves de pédagogie ont été effectuées et le corrigé du questionnaire est fini.
Pendant les épreuves, les commis à la collation (lourde responsabilité devant cette horde de motards affamés) ont été chercher le déjeuner chez le traiteur (chez qui une réservation 10 jours avant avait été faite) et ont dressé la table sous forme de buffet pour que tout soit prêt en temps et en heure.

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12H35 :
Le top départ est lancé pour ceux qui avaient fini leurs épreuves de la matinée, les derniers arriveront quelques minutes plus tard, ce qui évite un bouchon devant le buffet.

Le temps nous permet de nous relaxer au soleil. Aaaaah …. (soupir) “que c’est bon de ripailler sous le soleil” ….

 

13H45 : 
Allez hop, il faut s’y remettre ! Il reste encore 10 épreuves pédagogiques à faire passer.

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Jusqu’à environ 17h00, les juges défileront pour porter les notes des épreuves de l’après midi.

 

17H00 :
Aie ! le coup de massue ! 3 candidats n’ont pas été reçus. Nous leur demandons de venir chacun leur tour afin de débriefer avec eux sur leurs erreurs, les points à améliorer et leur motivations … avec un nombre restreint de juges … un sale moment à passer (pour eux comme pour nous) mais le principal est qu’ils semblent ne pas avoir perdu de leur motivation pour la saison prochaine …

En parallèle, pour remercier les élèves-cobayes de leur patience durant la journée, des ateliers de maniabilité sont montés pour qu’ils se dégourdissent les roues en attendant qu’on remplisse les diplômes pour les 7 heureux nouveaux non encore officiels moniteurs.

 

17H30 : 
C’est l’heure de la remise des diplômes

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Remerciements :

  • Les 12 élèves-cobayes
  • Les 3 moniteurs de la Casim 78 : Remi, Olivier et Pascal (aussi pour les photocopies)
  • Les 3 moniteurs de la Casim 44 : Guillaume, Luc et Ghislain arrivés du matin meme de Nantes (44)
  • Les 3 moniteurs diplômés Bépécaser 2RM : Eva, Vincent (arrivé de Cote d’Or la veille), Ghislain (encore lui !)
  • Les 2 policiers motocyclistes : Cédric et Eric venus malgré des missions le jour même.
  • Le moniteur de la Casim 77 : Felix
  • Les 4 personnes ressources de la Casim 77 : Muriel (pour les repas), Noémie, Nicolas, Jean Robert (pour les photos).
  • La personne ressource de la Casim 78 : Simon
  • … et Maxime pour ce compte-rendu !

 

Compte-Rendu : CPM Freinage du 7 avril 2013

Le CPM freinage a eu lieu le dimanche 7 avril, avec une première partie théorique le matin à la salle LCR des Bois de Cergy, puis une seconde partie pratique l’après midi au plateau moto d’Osny.

A partir de 9h00, les moniteurs et aides-moniteurs ont accueilli avec café et brioche un total de 26 adhérents arrivant par petites grappes.

A 9h30, Pascal a ouvert le CPM par les actualités de la Casim ainsi que des avertissements pour prévenir les risques de chutes lors des exercices sur le plateau moto en seconde partie de journée.

Arnaud, toujours vaillant en dépit de son bras plâtré, a pris la suite en présentant la théorie du freinage. Son diaporama a explicité point par points les différents facteurs en jeu : l’énergie mise en œuvre lors du freinage, les distances de freinage et d’arrêt, l’intérêt des distances de sécurité, les différents types et systèmes de freinage.

Arnaud a illustré les différentes situations d’urgence par des exemples concrets qui renforcent la portée pédagogique de son exposé. Le calcul des distances de freinage et d’arrêt en fonction de la vitesse a permis de bien se rendre compte des distances parcourues en une seconde…

 

A savoir…

Pour calculer la Distance parcourue pendant le temps de réaction il faut multiplier le chiffre des dizaines par 3.
Exemple : à 50 km/h, le motard met 5 x 3 = 15 mètres avant d’agir sur ses commandes de frein.

Distance de freinage : multiplier le chiffre des dizaines par 6, soit à 50 km/h, le motard met 30 mètres pour s’arrêter à 70 km/h => 42 mètres

 

Attention ! Ce sont là des distances estimées sur route sèche avec des conditions optimales d’adhérence et une bonne technique de freinage.

 

D’autres facteurs peuvent également influer sur la distance de freinage. Il faut savoir que celle ci varie selon:

  • L’usure des freins
  • L’état de la chaussée et son adhérence (présence de boue, d’humidité, de feuillages, ..)
  • La courbe : freinage en virage ou en ligne droite.
  • La répartition des charges (sacoches, top case, passager, …)
  • La technique du pilote
  • La vitesse
  • Le dénivelé de la route (montée/descente)

 

Arnaud a ensuite rappelé les vérifications à réaliser pour s’assurer du bon fonctionnement du système de freinage :

  • L’usure des plaquettes
  • Le niveau et de l’âge de liquide de frein
  • L’absence de fuites au niveau des durites
  • L’état et pression des pneumatiques
  • L’état des suspensions

 

Les assistances au freinage offrent une sécurité supplémentaire : anti-blocage ABS, couplage avant-arrière, voire assistance hydraulique.

En théorie, la puissance d’un freinage efficace et sûr doit être répartie à 70 % sur le frein avant et 30 % sur le frein arrière. Il est impératif de totalement couper l’accélération pour bien freiner. Il faut particulièrement veiller à lâcher l’accélérateur pour laisser la poignée revenir tout en allant rapidement attraper le levier de frein. Lors d’un freinage puissant, c’est l’avant qui aura le plus d’adhérence : c’est donc du frein avant qu’il faudra le plus freiner. Mal effectué, le freinage peut aboutir au blocage de l’une des roues et se terminer par une chute.

La matinée s’est achevée sur des questions/réponses, puis tout le groupe est parti déjeuner à quelques minutes de là.

 

A 14h, direction le plateau moto d’Osny.

La séance a débuté par le rappel des consignes de sécurité puis la démonstration des techniques de freinage par l’ADC Christophe CORAUX.

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L’illustration par l’image :

une vidéo du freinage de Christophe à 50 km/h :
http://youtu.be/fGzwqmO2khc
et la suivante à 70 km/h :
http://youtu.be/pTjiKsAGkHk
(source : ce sont les vidéos postées par Olivier)

Les consignes à appliquer lors d’un freinage sont :

  • Regarder loin devant (et non pas devant sa roue !) et de rechercher un échappatoire
  • Serrer les genoux sur le réservoir
  • Tendre et verrouiller les bras

 

Plusieurs ateliers ont été mis en place par Christophe, Pascal, François, Olivier, Remi, Patrick, Alain et Baptiste, permettant de s’exercer à chacun de points suivants :

  • La séquence de freinage.
  • Le comportement du pilote lors du freinage.
  • Le blocage des roues lors du freinage.
  • Le freinage en virage
  • Le débrayage lors du freinage, quand le pratiquer
  • Le réglage des commandes

 

La séance pratique a débuté sur la béquille centrale, où chacun s’est exercé à la bonne position à adopter lors d’un freinage d’urgence. Les moniteurs ont contrôlé et corrigé les positions.

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Puis, passage à l’action, les casimirs se sont répartis en groupes pour tourner sur les différents ateliers de freinage.

Cet entrainement au freinage d’urgence a permis d’expérimenter des conditions que l’on n’a plus rarement l’occasion de pratiquer. Pour certains, l’exercice a été facilité par la présence d’un ABS.

Selon les ateliers, les motards ont été amenés à réaliser un freinage d’urgence avec le frein avant, arrière, puis les deux. Lors d’un gros freinage, la suspension arrière de la moto se déleste et la fourche s’enfonce : il s’agit du transfert de masse. Ci et là quelques moto font de petites ruades..

cpm-freinage-reaction

Cela a permis de bien ressentir que pour limiter l’effet de transfert de masse vers l’avant, il fallait commencer par actionner le frein arrière. Cela procure plus de stabilité et permet d’exercer plus d’effort sur la commande avant.

Les premiers essais ont été plutôt timides, certains n’ont pas osé piler et ont généreusement dépassé la ligne de marquage au sol. Le radar placé au bord de la piste a permis de vérifier la vitesse imposée pour le passage de porte, mais il a bien fallu plusieurs répétitions pour enfin oser écraser les freins.

Olivier s’est positionne en bout de piste et a fait signe avec un grand sourire, lui avait l’air confiant .. alors encouragés, les uns et les autres se sont lancés. Et si, ça pile.. ! Une fois, cinq fois, on recommence et petit à petit chacun a pris confiance.

Les évitements et le freinage d’urgences sont des techniques que l’on n’a pas l’occasion de perfectionner en pratique courante, et ce rafraîchissement s’est avéré des plus bénéfiques.

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Quelques chutes ont été à déplorer, mais heureusement sans trop de gravité.

La séance s’est achevée vers 18h avec un débriefing des moniteurs sur les points clés.

La journée s’est terminée par la visite sur le plateau du Lieutenant Alioui, commandant de la brigade motorisée, venu saluer les efforts de Christophe et des moniteurs de la Casim.

Les uns épuisés sont rentrés chez eux, les autres se sont dirigés vers port Cergy : après l’effort le réconfort.

 

Merci à Stéphanie pour ce compte-rendu !

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